Lu sur le blog de la CFCT Métallurgie des Yvelines :
"les CSP supérieures auraient tendance à quitter le navire France et à accélérer la perte de notre rayonnement international. La remarque qui m'a été faite est que, de toutes façons, les gens qui ont du ressort et une qualification suffisante partent de France non pas pour des raisons de politique familiale mais parce que la France ne fait RIEN pour les encourager à maintenir et développer leur créativité sur place.
Exemple a été donné de l'entreprise LightVision, fondée et dirigée par Daniel Aït : une idée géniale, relayée par la presse (Science et Avenir, TF1) et par OSEO de lunette pour personnes atteintes de DMLA. Cette entreprise, malgré la volonté acharnée de son créateur, a fini par trouver un terreau de développement en Chine où les autorités ont fait tout ce qu'il fallait en termes de logistique et de simplification administrative, pour l'attirer. Et la France? Rien. Sans doute au nom de l'égalité républicaine devant la loi – égalité que même les très démocratiques Suisses savent tordre sous forme d'agréments fiscaux. Alors au lieu de réformer et de précariser le monde du travail, l'Etat ferait bien de simplifier la réglementation du droit commercial et fiscal, et de "promouvoir" les entrepreneurs au lieu de "démouvoir" les salariés….
Yann
Une paire de lunettes ne coûtent à fabriquer que moins d’une dizaine d’euros. Mais les opticiens tiennent à être payés plus de 3.000 euros.
Il faut donc les augmenter d’autant. C’est une compagnie française qui est leader dans le monde : Essilor. Elle vend dans une centaine de pays. Bien entendu, la Chine lui fournit à moins d’un euro, la monture. Reste à fabriquer les verres grâce à des machines très perfectionnées.
L’élite mondiale ayant décidé de partager le monde entre les travailleurs et les consommateurs, il n’est plus vraiment possible de confectionner quoique ce soit en France. Le jeune entrepreneur doit donc être capable d’aller s’installer dans ces pays de main d’œuvre à bon marché s’il veut aller jusqu’au bout de sa passion.
La France étant un pays démocratique, c’est volontairement que ce système a été accepté par ses habitants. Et ce n’est pas en faisant comme la Catalogne, que cela s’arrangera :
https://www.youtube.com/watch?v=rvgRAMjYEdc
Entrepreneur
Oui, bien sûr, mais plutôt que de faire des passe-droit pour telle ou telle entreprise qu’on veut garder, il faut faire sortir la France de l’enfer fiscal et bureaucratique qui étouffe les entrepreneurs. Mais pour cela, il faut réduire les coûts d’administration de la France en réduisant le nombre de fonctionnaires (qui est chez nous 1,6 fois supérieur à l’Allemagne par habitant !). Et ça, on aimerait bien entendre les syndicats le dire …
Bry
Ces lunettes sont dotées de caméras et d’un projecteur qui dirige l’image sur les zones rétiniennes non atteintes par la DMLA. Cela n’a rien à voir avec Essilor.
Quant à la baisse du nombre de fonctionnaires, il y a l’effet Kerguelen à désamorcer, et de la considération à avoir envers les personnes qui, bien souvent, ne déméritent pas.
L’article complet est à lire sur CFTC.metal78 sachez WordPress.
Hervé Bry.
lama12
Anciennes ou nouvelles, la France n’a que faire des entreprises.
Prenez MANURHIN qui est en difficulté : la société va passer à l’étranger, alors qu’il est question de recréer une filière de munitions de petit calibre !
lève-toi
L’Etat est oppressif de par ses origines cachées et cosmopolites, les Bolcheviks ne sont pas loin, leurs méthodes mènent tujours à la mort sous toutes ses formes.
Edgar Tirol
Réaction typique du corporatisme syndical. Il n’y a pas à choisir entre libéraliser le droit commercial et fiscal et libéraliser le droit du travail. Il faut évidemment faire les deux.
Quant à la fable selon laquelle les opticiens auraient “décidé” de gagner 3 000 euros par mois (seulement ?), par conséquent un mystérieux complot aurait augmenté le prix des lunettes pour leur faire plaisir, merci de m’indiquer le numéro de téléphone du monsieur qui “fixe” le prix des lunettes.
Moi aussi, je veux gagner 3 000 euros par mois. Pour tout vous dire, 30 000 euros me conviendraient davantage. A qui dois-je m’adresser ?
Bien entendu, les montures de lunettes ne coûtent pas “un euro à fabriquer”. Quand les lunettes se fabriquaient en France, je n’ai d’ailleurs pas remarqué qu’elles fussent moins chères qu’aujourd’hui.
Ni, d’ailleurs, spécialement plus chères. Ce qui est certain en tous cas, c’est qu’il n’y avait pas les lunettes à bas prix (et de qualité bien entendu) que l’on peut se procurer aujourd’hui, grâce à la technologie, à l’esprit entrepreneurial et à Internet combinés.
Toujours le vieux mythe français des “intermédiaires qui se gavent”, alors que le “vrai prix” serait celui auquel le prolétaire produit la paire de lunettes, ou le “paysan” la fait pousser hors du sol.
Après, viennent les funestes commerçants qui sont véritablement de sombres suceurs du sang des pauvres.
Dans cette histoire, personne ne semble remettre en cause le mythe socialiste français selon lequel les lunettes devraient être remboursées (pourquoi ?). Ce qui fait monter le prix des lunettes, ce n’est pas l’appât du gain supposé des opticiens : c’est le fait que la Sécurité sociale rembourse (mal) des articles de mode de luxe : les montures de lunettes. (En réalité, ce sont les mutuelles, mais cela revient au même puisque la quasi-totalité des Français “possèdent” une mutuelle — et que le reste vient d’être contraint par le gouvernement à en faire autant.)
La dernière fois que j’ai acheté une paire de lunettes, l’opticien a d’autorité escroqué “ma” mutuelle en rédigeant une fausse facture, sans même me demander mon avis. Cela lui permettait de gagner plus d’argent, et à moi de débourser moins une fois le remboursement déduit. C’est illégal, mais “tout le monde fait comme ça”.
Evidemment, personne ne se plaint d’avoir bénéficié d’un tel vol. Les gens préfèrent fustiger “l’appât du gain” des opticiens.
Ce qui fait augmenter les prix, c’est le socialisme.