De Daniel Hamiche sur Nouvelles de France :
"La première session du 112ème Congrès des États-Unis s’ouvre demain, avec une Chambre des Représentants majoritairement Républicaine (242 députés sur 435) et un Sénat dont la majorité Démocrate a été écornée (51 Démocrates contre 47 Républicains, une perte de 5 sièges).
Pendant la campagne des élections de mi-mandat, les candidats Républicains s’étaient engagés à tout faire pour abolir le Patient Protection and Affordable Care Act, c’est-à-dire l’ObamaCare, promulguée par Barack Obama le 23 mars de l’année dernière, et qui est toujours considérée négativement par l’opinion publique américaine. Cet engagement n’aura donc pas traîné puisque les Républicains de la Chambre voteront dès le 16 janvier une loi, très simple dans son libellé, abolissant l’ObamaCare, c’est-à-dire quelques jours avant le traditionnel discours du Président sur « l’état de l’Union ». L’annonce officielle en a été faite dimanche dernier sur Fox News par le député Républicain du Michigan Fred Upton qui a été désigné président de la très puissante commission parlementaire de l’Énergie et du Commerce de la Chambre.Il est assuré que la loi sera votée majoritairement par la Chambre. Mais après ? Il est également assuré que la majorité Démocrate du Sénat ne votera pas un semblable document […] il est impossible que 60 sénateurs votent l’abrogation de l’ObamaCare, et même si 60 sénateurs la votaient, le Président mettrait évidemment son veto. L’initiative des députés Républicains semble donc, à première vue, sans espoir. Sauf que, peut-être, il s’agit d’abord d’un “signal” adressé au chef de l’Exécutif : la nouvelle majorité Républicaine de la Chambre entend le combattre fermement et sans compromission."
