Alors que la loi de 2002 prévoyait un contrôle rigoureux des actes d'euthanasie en Belgique, le constat est fait aujourd'hui que ce contrôle est inefficient. Un avertissement pour ceux qui croient que l'on peut "encadrer" de tels pratiques: :
"[…] Le contrôle est totalement inefficient. Prenons pour preuve les paroles de Wim Distelmans, Président de la commission de contrôle de l’euthanasie et pro-euthanasie. Le 7 avril 2012, à la question de savoir pourquoi très peu d’euthanasies sont déclarées à la commission de contrôle du côté francophone alors que c’est une obligation légale et que c’est indispensable pour assurer le contrôle, il répond, dans une grand quotidien francophone : « Les médecins disposent pourtant de la possibilité de faire légalement aujourd’hui ce qu’ils devaient faire clandestinement hier ! Dans près de la moitié des cas, ils préfèrent la clandestinité.»
Un médecin très médiatisé, le Dr Cosyns déclarait déjà en 2007 qu’il ne comptait plus « ni consulter un deuxième médecin, ni prévenir la commission compétente » et ses déclarations ont été reprises plusieurs fois dans la presse. En 2013, lors d’une audition en tant qu’expert (sic), il a même affirmé au Sénat qu’il ne déclarait plus aucun cas d’euthanasie depuis 2011. Il me semble que si nous devions déclarer à la presse que nous ne payerons plus nos impôts, nous ne serions certainement pas invités comme expert fiscal au Sénat ! Or, dans le cas qui nous occupe, c’est l’impunité totale, même devant une violation manifeste de la loi.
Ces éléments n’ont pas empêché la commission de contrôle de l’euthanasie d’indiquer dans son dernier rapport (recommandations au législateur) : « La commission confirme ses avis antérieurs selon lesquels l’application de la loi n’a pas donné lieu à des difficultés majeures ou à des abus qui nécessiteraient des initiatives législatives ». La moitié des actes d’euthanasie sont clandestins selon les dires non pas d’un obscurantiste mais du Président de la commission de contrôle lui-même. Mais circulez il n’y a rien à voir…et surtout ne vous risquez pas à ouvrir le débat.
Des études universitaires (VUB, Université de Hull au Royaume-Uni) déplorent le laxisme du contrôle de la loi. Il en va de même du comité national d’éthique mandaté par François Hollande pour évaluer la loi belge, qui constate que : « La pratique de l’euthanasie semble résister à tout contrôle efficace…».
Un autre élément dénoncé par des sénateurs est le conflit d’intérêt au sein de la commission. En effet, six des membres de la commission militent dans des lobbys qui veulent favoriser « la reconnaissance à l’individu de la maitrise de sa propre mort » (art. 3 statuts ADMD) et pas seulement l’euthanasie dans certains cas de souffrances. Il est normal que la commission soit pluraliste mais n’est-il pas étonnant que des membres qui militent ostensiblement pour l’extension d’une loi fassent partie de la commission de contrôle de cette même loi ?
Egalement surprenante, la conception que les membres de l’ADMD se font de leur mission de contrôle, l’une des balises importantes prévues par le législateur. Jusqu’au mois de novembre 2013, avant que cela ne soit dénoncé dans la presse, l’ADMD affichait sur son site Internet dans une rubrique « Diffusion des idéaux » : « Des membres du conseil d’administration participent aux travaux de la commission fédérale de contrôle et d’évaluation sur l’euthanasie » Dans une autre rubrique, dénommée « actions pour rendre plus effective la loi », il était stipulé : « Plusieurs membres du conseil d’administration participent activement aux travaux de cette commission … » Ces passages ont été purement et simplement supprimés du site depuis que la presse s’en est faite l’écho, car ils étaient visiblement trop gênants. […]"
C.B.
« La pratique de l’euthanasie semble résister à tout contrôle efficace…».
Aura-t-on la même approbation générale et le même silence médiatique quand un comité théodule sera amené à constater
« La pratique de la destruction des radars routiers et des portiques écotaxe semble résister à tout contrôle efficace…».
BernieX
Le collectif des Dossards Jaunesorganise une manifestation devant les bureaux de la commission de contrôle
Dimanche 12/1/14 15:45-17:00
4 rue de l’autonomie
1070 Bruxelles
50 m de la gare de Bruxelles Midi
Dossard jaune et sifflet
Bernie
Myriam
Le plus grand camps de la mort aujourd’hui se trouve en Europe…
Il faut arrêter l’hypocrisie du langage …. Il faut dénoncer ces crimes contre l’humanité…. La Parole de Vie utilisons la ….. L’état joue la carte du racisme
Mais fait la promotion de la mort…. Et tue chaque jour 800 bébés
Au nom de quoi et de quel droit????? Démocratie???? Ou obéissance aux lobbies payeurs???
LA BELGIQUE crime contre l’humanité.
Il existe les couloirs de la mort, et tout ce qui va avec.
Absolument vrai, extermination programmée.
Ce n’est pas mourir dans la dignité, c’est crever pire qu’une bête….
J’espère que les slogans du 19 janvier seront explicités pour les gens qui
Ne voient rien et qui n’écoutent que la TV, source des réseaux
Destructeurs de l’humanité.
Stephe
Et après cela il faut encore accepter d’être insulté et accusé d’être des paranoïaques voyant des complots partout, quand tout ce que nous annonçons ce produit sous nos yeux, et cela bien plus vite et plus loin que nous n’osions le redouter. Nous sommes à deux doigts de ne plus avoir aucune barrière morale qui protège la vie et je prie que le revirement espagnol ne soit pas qu’un feu de paille.
Dauphin
à Stephe
Hélas, des membres de ma famille en Espagne me confirment que le Partido Popular est pire que l’UMP française. On ne fait que passer de la loi Zapatero de 2010 qui légalisait l’avortement sans aucune condition, à la loi de 1985 qui est l’équivalent de la loi Veil en pire (délai de 22 semaines en cas de danger pour la mère), c’est à dire une passoire qui a fait passer l’avortement en Espagne de zéro à 120 000 de 1984 à 2011. Rajoy promet plus de sévérité. Rendez-vous en 2015.
Les avortueurs on fait croire qu’attendre un bébé pouvait être une détresse, alors que la véritable détresse c’est de le tuer. Diabolique!
DUPORT
Toujours la même technique (que pour l’avortement, la GPA etc.) :
1 – On pratique activement l’euthanasie en violant la loi
2 – On ferme les yeux sur ces pratiques
3 – On les révèle publiquement
4 – On affirme qu’il faut encadrer puisque cela se pratique de façon clandestine
Mais en réalité il ne devrait rien y avoir à encadrer car tout ce petit monde devrait être en prison ou… Sur l’échafaud !!!!