Selon Mylène Troszczynski, député FN au Parlement européen :
"« Manif pour Theo à Paris (Barbès) : vitrines brisées, voitures en feu. » Saint-Ouen-l’Aumône (95) : « Armés et cagoulés, les manifestants attaquent la police. ». Les Ulis (91) : « Le commissariat attaqué. » Dans le 93, « La manifestation vire à l’émeute à Bobigny et dans 21 communes proches. »
« Les banlieues en ébullition avant la présidentielle », conclut Le Figaro. Sebastian Roché, directeur de recherche au CNRS : « Tous les éléments sont là pour que le mouvement se diffuse. » Selon une étude menée en 2012 sur 25.000 jeunes, 65 % de ceux issus de minorités se déclaraient hostiles à la police.
Le président de la République se précipite au chevet de Theo alors qu’il ne s’était pas déplacé pour les policiers brûlés vifs dans leur voiture, et le show-biz condamne « les violences policières » dans une tribune de Libération.
Le syndicat France Police dénonce : « La présence même de François Hollande au “chevet” de “Theo” lui a de facto accordé le statut de victime de violences policières illégitimes. Le président de la République a ainsi condamné de fait les policiers dans cette affaire avant même qu’une décision de justice ne soit rendue. »
12.400 policiers blessés en opération en 2015. Pour faire respecter l’ordre.
Le show-biz et les dignitaires socialistes ne se sont pas émus. C’est le retour de « la haine anti-flic », comme écrit l’avocat Gilles-William Goldnadel : « À supposer même que le policier mis en cause pour viol soit coupable, rien ne justifie le procès général diligenté contre la police française. » Or, la police des polices et le parquet ne considèrent pas que le fait de viol est constitué. […]