Communiqué de Choisir la vie :
Alors que la proposition de loi visant à allonger le délai légal de recours à l’IVG de 12 à 14 semaines, présentée hier en Commission des affaires sociales de l’Assemblée Nationale sera examinée par l’assemblée le 8 octobre prochain, le gouvernement manifeste, une fois encore, son acharnement à nier toujours plus la véritable souffrance des femmes enceintes en difficulté en refusant de se pencher sur une réflexion relative aux alternatives à l’avortement.
De surcroît, cette proposition de loi entend également supprimer la clause de conscience des professionnels de santé de telle sorte que ceux qui oseraient encore offrir aux femmes enceintes, indécises sur la poursuite ou non de leur grossesse, un vrai choix en faveur de la vie ne pourront plus le faire sans risquer de tomber sous le coup du délit d’entrave à l’IVG.
Loin de s’interroger sur le taux record des avortements dépassant les 230 000 par an, le gouvernement continue de nier les causes pour lesquelles les femmes y ont recours ( violences psychologiques de l’entourage, précarité etc…) et les précipite vers une issue lourde de conséquences physiques et psychologiques.
Choisir la Vie dénonce cette nouvelle proposition de loi idéologique et demande aux parlementaires de s’y opposer fermement le 8 octobre prochain et au gouvernement de se pencher, enfin, sur l’offre de véritables alternatives à l’avortement qui permettrait de prévenir le drame que constitue toujours l’avortement pour une femme.