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"Une semaine après avoir dénoncé publiquement devant son employeur les avortements volontaires qui se pratiquent à l’Hôpital régional Chaleur de Bathurst, Linda Poirier, l’infirmière au Service d’obstétrique du centre hospitalier, ne regrette rien. Elle se dit prête à subir les conséquences que ses commentaires pourraient avoir sur sa carrière. Lors de la période de questions de la réunion du conseil d’administration du Réseau de santé Vitalité, mercredi dernier, à Beresford, Linda Poirier s’est avancée au micro pour dire que sa conscience l’a tiraillée à cause du nombre élevé d’avortements, surtout chez les jeunes filles. Elle dit que son geste n’etait pas prémédité et qu’elle a subitement reeesenti le besoin de prendre la parole à ce sujet. D’autres personnes ont exprimé leur opposition aux interruptions volontaires de grossesses. […]
«Ils m’ont convoquée pour me dire que j’avais une rencontre avec eux et que je pouvais aviser mon syndicat si je le voulais […]. Je ne regrette rien. C’est mon droit d’être humain et de défendre la vie. Mes croyances, mes valeurs, mes convictions restent les mêmes et je vais continuer à les défendre sans démolir personne.»
«Mon coeur me disait de parler. Je n’ai menacé personne et la régie devrait voir qu’elle doit travailler aussi pour aider ces jeunes mamans et papas dont la vie va être marquée, qui ne veulent pas forcément faire ce choix-là, mais qui sont en face d’une réalité où tout le monde dort. S’ils (le réseau) veulent brisser ma carrière à cause de cela, qu’ils la gardent parce qu’une vie humaine vaut plus que ça», a ajouté cette mère de six enfants et grand-mère."