Le Parlement britannique examine un projet de loi qui prévoit que la femme rencontre un conseiller et dispose d’une semaine de réflexion avant d’avorter. Cette mesure devra être votée à l’unanimité pour figurer dans l’agenda du Parlement. Pour le Dr Anthony Cole, directeur de l’association anti-avortement l’Alliance pour l’éthique médicale,
"la loi n’a aucune chance de passer" ; "mais si un grand nombre de députés s’expriment en sa faveur, cela pourrait envoyer un message fort au gouvernement".
En Grande-Bretagne, "il n’est pas rare qu’un médecin refuse l’intervention". Ann Furedi, directrice du Service britannique de conseil à la grossesse qui pratique 50000 avortements par an, déplore le manque de médecins : "nous avons de plus en plus de mal à recruter de jeunes médecins pour nos centres". "Les praticiens réalisent de plus en plus que les enfants à naître sont déjà humains", estime le Dr Cole. 25% des médecins généralistes usent de la "clause d’objection" prévue par la loi.