Extrait du discours prononcé par Nicolas Sarkozy devant quelques 200 Français en Israël :
"L’engagement politique n’a jamais été autant important qu’aujourd’hui. Pourquoi ? Parce qu’il y a quelques années, l’engagement politique était idéologique. On n’avait même pas besoin de réfléchir. On était dans un camp ou dans un autre (…)
Aujourd’hui, l’engagement politique est beaucoup plus complexe. Il s’agit d’imaginer quel sera le monde multipolaire dans lequel vous aurez à vivre et à construire vos vies d’adultes. Jamais le débat politique n’a été aussi complexe, aussi difficile, n’a nécessité autant d’imagination… Parce qu’au fond, il y avait quelque chose d’automatique: on était pour ou on était contre. Maintenant, il faut imaginer !"
On comprend mieux désormais pourquoi il est si difficile pour Nicolas Sarkozy de se positionner pour ou contre l'abrogation de la loi Taubira dénaturant le mariage. Pourtant, il n'est pas besoin de réfléchir longtemps pour comprendre ou "imaginer" comment fonctionne la nature et pourquoi un enfant a besoin d'un papa et d'une maman…
Lagardère
Le Christ aux Sadducéens ( Marc 12, 27 ) : ” Vous vous égarez complètement “. Il n’avait pas l’imagination de Sarkozy !
Et, ( Psaume 118 ) : ” Déchiffrer ta parole illumine, et les simples comprennent “.
Il faut illuminer les choses compliquées ( qui nous paraissent telles ) par les choses simples ! L’inverse s’appelle embrouille, carabistouille, magouille au choix, ou les trois à la fois.
gipsy
Pas la peine de chercher , il n’a qu’à mettre en place la doctrine sociale de l’Église…
jou
Grande nouvelle Sarko va se mettre à réfléchir !
Je propose que l ‘ on mette un ordinateur à la tête du pays
On le programme selon les idées du parti
Cela reviendra au même , sera moins onéreux pour le contribuable et surtout sera silencieux !
PK
Pour une fois, je trouve que son discours est cohérent…
En effet, le monde bipolaire que nous connaissions a fait long feu depuis longtemps… Le débat droite-gauche est caduque depuis des lustres.
On ne peut plus voter pour un parti aujourd’hui, y compris le FN (sauf peut-être l’Alliance Royale).
ON est obligé de scruter les candidats un par un et savoir ce qu’ils pensent vraiment (des PNN par exemple). Hors cela, point de salut…
De fait, le petit excité candidat à sa succession n’a pas tort : voter est difficile aujourd’hui et demande de l’investissement…
Exupéry
Comment imaginer le monde qui sera le fruit des combines de tous ces magouilleurs qui, à l’image de Sarkosy, veulent le pouvoir et, pour cela, ne cessent d’imaginer les coups les plus tordus et les plus infâmes…
guy mollet
en tout cas, on aura pas à imaginer longtemps en 2017 : ce sera contre sarkozy !
RL
Traduction :
“Avant, les gens avaient une solide formation intellectuelle et morale. Ils étaient capables d’avoir des convictions et prendre position sur des sujets complexes.
L’homme d’aujourd’hui, décérébré, émasculé et démagogique a peur d’être en opposition avec le monde. Lorsqu’il a encore des opinions, ce qui est rare, il ne les défend plus.
Il doit donc imaginer une synthèse, sorte de consensus mou qui tâchera d’en mécontenter le moins possible sans satisfaire personne.”
Entrepreneur
Ce qui est très grave, c’est qu’il ne se rend même plus compte de ce qu’il dit. Comment peut on envisager d’élire quelqu’un qui est dans cette situation ! ! ! Comment peut on décider de l’avenir d’un pays dans ces conditions !
Meltoisan
Merci Philippe pour cette démonstration.
Maintenant, chacun sait à qui il a à faire : toujours prêt à retourner sa veste ou à changer de direction suivant le déplacement de la feuille morte… un personnage sans convictions, hors du « commun ».
Le tout avec la main sur le cœur et une voix assurée, bien sûr !
Jean Theis
Guy Mollet : ce sera contre Sarko ? Mais si en face il y a Hollande ?
Lequel est le pire ?
manofarm
Je n’imagine pas.
J’élimine.
P2MD
Après avoir imaginer le changement, qui a pris pas mal de temps, de nom du parti : UMP devenant républicains (américanisme oblige), va-t-il imaginer de changer son propre nom en Sarkobama, en Sarkollande, en Sarkorient (le grand ***) . . . . .