Alors que le ministre de la Santé Yannick Neuder s’est positionné en faveur du projet de François Bayrou de distinguer soins palliatifs et aide à mourir, la Fondapol souligne que la légalisation de l’euthanasie permettrait de baisser d’1,4 milliard d’euros les dépenses annuelles de santé :
À cause du vieillissement de la population, le système de santé va être amené à accompagner un nombre croissant de fins de vie : l’Insee prévoit 770.000 décès par an à l’horizon 2060. Ce contexte démographique implique une augmentation parallèle des comorbidités, donc des besoins accrus en termes de santé publique. […]
Par ailleurs, la dépense moyenne annuelle de santé augmente avec l’âge. La dépense moyenne remboursable par personne et par an est deux fois plus élevée chez les 60-74 ans (4.005 €) et quatre fois plus élevée chez les plus de 85 ans (8.102 €) que chez les 17-59 ans (1.757 €). […]
Dès lors on peut être tenté de faire un rapprochement entre ces chiffres et les positions prises par les complémentaires santé en faveur d’une légalisation de la mort provoquée. Sur 14 États membres de l’Union européenne, c’est en effet en France que le reste à charge par habitant est le plus faible à ce jour (405 euros par habitant). […]
Les remboursements par l’Assurance maladie des dépenses de soins occasionnées pendant la dernière année de vie s’élèveraient à environ 13,5 Mds d’euros, soit environ 26.000 euros par personne63. Afin d’estimer la part de ces dépenses spécifiques à la prise en charge de fin de vie, l’IGAS en 2017 a comparé le montant des remboursements de dernière année de vie avec le montant d’une année de remboursement d’une population de « référence », non identifiée comme étant en fin de vie. Elle est arrivée à la conclusion que les dépenses de soins attribuables aux situations de fin de vie s’établissaient à 6,6 Mds d’euros, soit 12.700 euros par personne décédée. Corrigé de l’inflation, ce montant serait de 7,6 Mds d’euros aujourd’hui. Dans ce même rapport, l’IGAS estime que les dépenses occasionnées spécifiquement par le traitement du dernier mois de vie s’élèveraient à 3,4 Mds d’euros, soit un peu plus de la moitié des dépenses attribuables à la fin de vie. Ajusté avec l’inflation, ce chiffre serait aujourd’hui de 3,9 Mds d’euros. […]
Au regard de ces données et du nombre annuel de décès par an (638.266 décès en 2023), si l’on rapportait à la France les chiffres de « l’aide à mourir » au Québec (7,3% des décès), on enregistrerait 46.000 euthanasies par an, soit 177 euthanasies par jour ouvrable. En appliquant à ce nombre de décès le coût annuel de 26.000 euros de la dernière année de vie estimé par l’IGAS en 2017, corrigé de l’inflation, on arriverait approximativement à terme à 1,4 Md d’euros d’économies annuelles de dépenses de santé, si l’on transposait la législation du Québec.
Le droit de mourir dans la dignité… bla-bla-bla… Ils pensent avant tout à leur pognon.
TontonJean
“On ne peur servir deux maîtres: Dieu et l’Argent. On aimera l’un et on détestera l’autre”: dixit NSJC.
Quelle vie dans notre pauvre France où la culture de mort bat son plein: 240000 enfants tués de le ventre de leurs Mamans et 177000 retraités supprimés létalement.
De profundis clamavi ad Te Domine…..