Le recteur de la basilique-cathédrale a porté plainte le jour-même, le 4 janvier. Le vandale a été rapidement interpellé.
L’information ne sort qu’aujourd’hui et on ne l’apprend qu’aujourd’hui par le biais d’un site non mainstream (Boulevard Voltaire) : mardi 4 janvier, dans la matinée, un homme en survêtement s’est rendu à la basilique-cathédrale de Saint-Denis, muni d’une barre de fer, avec laquelle il a causé plusieurs dégâts matériels. L’homme, âgé d’une trentaine d’années, guyanais et inconnu des services de police, se serait rendu une première fois dans la nécropole royale, où il se serait vu refuser l’accès à un espace derrière l’autel, interdit au public. Il serait revenu un peu plus tard, muni d’une barre de fer, avec laquelle il s’en est pris aux vitrines de présentation dans lesquelles sont exposés des objets religieux vendus sur place (crucifix, statuettes et autres bibelots).
Après cette première dégradation, l’homme s’en est pris à trois statues de plâtre présentes dans des chapelles, représentant Saint Denis, Sainte Geneviève et Saint Antoine. L’évêque Saint Denis a désormais la tête tranchée en biais (ce saint est mort décapité). Sainte Marie a perdu son bras droit comme Saint François. Une vitrine est brisée, et deux santons de la crèche sont cassés.