Jean-Claude Dassier, le directeur général de LCI a admis qu’il avait volontairement censuré la réalité des émeutes raciales de banlieues, et ce afin de, selon ses propres mots, "ne pas favoriser l’extrême droite". Selon le quotidien britannique The Guardian, le journaliste a déclaré "La politique française est en train de se droitiser, et je ne veux pas que des hommes politiques d’extrême droite soient à nouveau en deuxième position, ou même en première parce que nous aurons montré des voitures en feu à la télévision".
Un tel procédé – qui constitue purement et simplement une opération de désinformation – est contraire aux plus élémentaires règles déontologiques qui s’imposent à chaque journaliste. La Chaîne de l’Information devrait plutôt se nommer la Chaîne de la Désinformation… Selon la Charte des devoirs professionnels des journalistes français, "un journaliste, digne de ce nom tient (…) l’altération des documents, la déformation des faits, le mensonge pour les plus graves fautes professionnelles; (…) n’use pas de la liberté de la presse dans une intention intéressée". La Déclaration des devoirs et des droits des journalistes de la Communauté européenne, impose de "respecter la vérité, quelles qu’en puissent être les conséquences pour [eux-mêmes], et ce, en raison du droit que le public a de connaître".
De la désinformation à la pensée unique, en passant par le matraquage médiatique, nos médias français ressemblent à La Pravda (‘la vérité’), le journal officiel en URSS chargé de véhiculer la vérité du jour…