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Culture de mort : Avortement

Avortement : il en faut toujours plus pour Bérengère Poletti

P L'accès à l'avortement serait aujourd'hui menacé selon Bérengère Poletti, députée UMP des Ardennes, alors qu'on compte 220 000 avortements en France par an et que la consommation de contraception y est la plus importante d'Europe ! Elle a déposé un ensemble d'amendements au projet de loi de Roselyne Bachelot portant réforme de l'hôpital pour tenter de «remédier à ce problème» qui, selon elle, constitue «un vrai enjeu sanitaire» ! Les restructurations hospitalières, qui se traduisent par la fermeture de cliniques qui effectuaient des avortements et l'effectif décroissant des gynécologues qui réalisent l'avortement expliqueraient le phénomène. Tuer n'est pas soigner…

"La génération des médecins qui a mis en œuvre la loi Veil et qui est à l'origine de la création des centres autonomes d'IVG a aujourd'hui 53 ans en moyenne et va massivement partir à la retraite. Or leur relève n'est pas assurée car la pratique de cet acte est considérée trop souvent comme peu attractive."

Tugdual Derville, délégué général de l'Alliance pour les droits de la vie, corrige le député :

"Les pouvoirs publics sont conscients et soucieux de ce taux, donc l'objectif n'est pas d'augmenter le nombre de prescripteurs mais de s'interroger sur l'échec des politiques de prévention de l'IVG".

Les amendements de Bérengère Poletti (n°731, n°1571, n°1695…) prévoient notamment que le deuxième cycle des études médicales comprenne un enseignement portant spécifiquement sur la contraception et l'avortement, et que les moyens d'accès à l'avortement soient fixés «de façon obligatoire et coordonnée par le schéma régional d'organisation des soins». Elle a déjà retiré celui qui visait à autoriser aux sages-femmes la prescription de la pilule abortive, en espérant le remettre plus tard.

Michel Janva

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8 commentaires

  1. “Peu rentable aussi, remarque encore la députée qui voit là la cause du désengagement progressif du secteur privé, soumis à «des conditions de tarification et des coûts spécifiques liés à l’accompagnement des femmes».
    Quand le chat se mord la queue… on finira par interdire l’avortement pq trop cher et plus de praticiens voulant le réaliser..

  2. La situation telle qu’elle est évoquée par B. Poletti ne me parait pas correspondre à la réalité. Le nombre de médecins acceptant de pratiquer l’avortement est-il vraiment en déclin ? Ce qui est sûr c’est que c’est toujours aussi mal vu dans le milieu de prétendre refuser de le faire.

  3. Bérengère ou la liberté aux forceps

  4. Pourquoi cette personne n’est elle pas devenue elle même bourreau. Ferait-elle partie de ces personnes prétendant n’être pas capable de tuer même une mouche mais applaudissant l’avortement.

  5. Bérengère Poletti, une franc maçonne?

  6. Je me demande comment les franc-mac, qui ont imposé la “liberté de conscience” quitte à saccager toutes les sociétés européennes, arriveront à faire avaler aux médecins que prescrire ou pratiquer l’avortement leur sera obligatoire, au mépris de la… clause de conscience!
    La vérité c’est que la plupart des étudiants en santé, médecine en particulier, ne sont pas “pro-vie”, mais n’ont absolument aucune envie de marcher dans les traces des vieux pour ce qui est de l'”émancipation de la femme”. Simplement par indifférence et mépris.
    Le génocide émancipateur disparaîtra avec la génération qui l’a théorisé et mis en pratique. Tant mieux!

  7. Au risque de me répéter (cf mon premier commentaire), je ne suis pas d’accord avec vous, LBDD, et je ne partage pas du tout votre optimisme. Le milieu médical est très bien formaté et il y est fort malvenu d’exprimer ses réticences au sujet de l’avortement.

  8. Oui, mais on juge un arbre à ses fruits
    Est ce que vous pensez que les gens s’abstiennent de tuer ou de mentir par adhésion aux valeurs bibliques? Non, simplement parce que c’est la loi naturelle et qu’elle influe au moins de manière latente sur les motivations des gens.
    Les futurs professionnels de santé ne voudront pas de l’IVG, le fait est là, il n’y a pas besoin d’avoir des convictions pro-vie, il suffit qu’ils soient dégoûtés ou même horripilés par la banalisation de l’IVG.
    Le brouillard de l’idéologie du Choix commence à se dissiper lentement, il suffit d’un bon coup de vent, et l’avortement appartiendra au passé, comme tout ce qui est né de la décomposition mentale d’après-guerre.

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