L’avortement peut-il être condamné dans n’importe quel contexte ? Quels sont les enjeux de la constitutionalisation de l’avortement ? La constitutionnalisation de la loi Veil aurait-elle pu être une solution ? Les réponses du Club des Hommes en noir avec cette semaine autour de Philippe Maxence, les abbés Barthe et Célier, le père Danziec et Anne Le Pape.
Avortement : la loi Veil est-elle un moindre mal ?
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9 commentaires
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VIVANT
Quelle question ? Imaginer que tuer volontairement un enfant in utero pourrait-être un moindre mal !
Pitch
Les Hommes en noir donnent la mort maintenant ?
PierreMontamat
Je ne suis pas sûr que Vivant et Pitch aient écouté l’émission. Sinon ils auraient fait comme conseillé au cours de celle-ci, de faire une remarque privée à l’auteur, P Maxence, je pense. S’il est défendu de poser des questions, il n’y a plus de débat… : on ne peut plus présenter les arguments pour ou contre. A eux d’argumenter qu’un autre titre eut été préférable; pourquoi pas ?
C’est comme la 1° phrase (ci-dessus) de présentation de l’article : est-ce une remise en question ? bien sûr que non.
Dans la même ligne, peut-on reprocher à st Thomas en début de Somme Théologique de poser la question ; Dieu existe-t-il ? Le reproche serait saugrenu, me semble-t-il, et st Thomas l’explique.
Or, il est paradoxal de réfléchir – Vivant et Pitch ne l’ont pas fait – qu’en effet, une loi mauvaise est un moindre mal, par rapport à une inscription dans la Constitution. Il y a en ce moment un degré qui est franchi, il en a très bien été débattu. Très fortement, il a été expliqué que cela reste un mal intrinsèque.
Donc P Maxence me semble bien justifié dans ce titre qui ne choque que des va-t-en guerre permanents et sans nuances.
VIVANT
Un homme est-il une femme ? Quelle question !
Pour Hippocrate, la loi veil est une iniquité. La loi veil n’est pas une loi mais une iniquité. La catégorie ‘moindre mal’ ne s’applique pas dans ce cadre. Rédiger une copie de maths en mettant une réponse fausse n’est pas un moindre mal par rapport à rendre une copie blanche.
cadoudal
Mgr Convert –le curé d’ Ars sur l’ avortement
” Dès qu’une épouse a compris que le Seigneur l’a visitée et que dans son sein le mystère de la création se renouvelle, son premier devoir est d’accepter au moins avec résignation les bienfaits et la charge de cette maternité qui lui vient du Ciel.
Hélas ! combien de mères «éprouvent plutôt du chagrin de se voir dans cet état ! Peut-être auront-elles la pensée de détruire le fruit de leur sein ! Peut-être verraient elles avec plaisir périr leur enfant avant de lui avoir donné le jour et de lui avoir procuré la grâce du saint baptême», soit qu’elles redoutent les sollicitudes de l’éducation soit qu’elles craignent le mépris et le rebut d’un mari brutal et sans raison. O mon Dieu de tels crimes peuvent-ils bien se trouver parmi les chrétiens ? O mon Dieu ! le cœur d’une mère chrétienne peut-il bien les concevoir ? Cependant, que nous en verrons au grand jour qui auront nourri dans elles-mêmes ces pensées d’homicide !
Encore une fois, que de gens mariés sont damnés !»
A.MOR
La question est provocatrice
Cependant:
Le moindre mal est le pire des maux.
Il est un mal auquel on donne son aval.
Sous prétexte d’en éviter un pire.
Depuis quand peut on donner son aval au mal?
Sommes nous certains du pire?
Tout ceux qui votent en prétextant le moindre mal, sont transformés en des gens qui ont donc l’intention de faire le mal, pour le moins de l’accepter, malgré eux bien souvent, mais c’est ce à quoi on les conduit, comme un troupeau.
En cela les politiciens sont très forts.
Imaginons:
En l’absence de curé je recevrai les derniers sacrements de l’imam de mon quartier, cela sera mieux que de faire venir le curé qui s’il n’a pas été sanctionné par l’évêque sera trop occupé certainement.
Pour lui la sainte vierge est une sainte, même la seule de l’islam.
Et Jésus un prophète, ce n’est pas si mal.
Biem
Tant que le débat portera sur le statut (humain ou pas) de l’embryon, ça restera un dialogue de sourd. Donc arrêtez de vous entêter dans une impasse.
Le véritable problème de l’avortement est celui de la mère, et de la bombe à retardement psychologique que représente son geste. Quoi qu’elle dise et quoi qu’elle fasse, l’objet avorté sera pour elle à jamais “son enfant”, resté à l’état virtuel, mais enfant quand même. Et le geste de l’avortement se révéler dans sa cruelle vérité: alors qu’il n’y a pas plus “proche” que l’enfant dans le sein de sa mère, alors que le commandement central est “tu aimeras ton prochain comme toi-même”, la mère qui n’a pas été vivra en se disant “j’ai tué mon enfant”.
Si vous voulez entamer un dialogue constructif, c’est de la mère qu’il faut parler, pas discuter sur le statut de l’objet avorté. Si vous sauvez la mère, vous aurez sauvé l’enfant.
Arwen
Bah… oui mais enfin c’est un peu l dilemme de la poule et l’œuf votre histoire: beaucoup de femmes ne réalisent que cet enfant n’est un enfant qu’après avoir avorté (et parfois très longtemps après)…
VIVANT
Arwen : Longtemps certains ont pensé que la terre était plate, ils n’ont pas réalisé qu’elle était ronde. D’autres pensent que l’on peut simplement se servir d’une simple addition pour ajouter des vitesses. D’autres encore pensent que l’on peut changer de sexe. Ce n’est donc pas parce que certains se meuvent dans l’ignorance que la réalité n’est pas tangible, objective ; un homicide involontaire reste un homicide.
Supprimons le meurtre par avortement volontaire organisé par l’Etat et alors la femme percevra mieux la haute dignité de celui qui se développe pour lui-même et pour le Ciel.
Si pour obtenir un billet de 500E il suffit de me baisser et le ramasser, je ne vois pas vraiment sa valeur. Si par contre pour obtenir 500E je dois travailler quinze jours ou bien prendre le risque de gravir une façade pour le voler chez un particulier alors cela change ma perception du billet de 500E.
Si une femme veut tuer par avortement c’est qu’elle connaît le résultat des courses au bout de neuf mois. Faut arrêter les délires basés sur l’ignorance et les encouragements au vice par la doxa officielle.
En matière d’ignorance consommée, savez-vous que la simple pilule actuelle est tout simplement un abortif, elle provoque immanquablement des règles avec un contenu éventuel ! Si cela se trouve Arwen, vous avez une multitude d’enfants non nés, par rance ignorance !