C'est aujourd'hui que l'APCE doit voter la résolution contre l'objection de conscience des personnels soignants (signer la pétition de l'ADV). Cette mesure totalitaire témoigne de fait du recul du militantisme pro-mort chez les médecins. En effet, si 220.000 meurtres d'enfants à naître sont encore pratiqués chaque année, un chiffre stable depuis 1975, ce chiffre pourrait prochainement baisser en raison du peu d'intérêt des nouveaux médecins pour cet acte barbare. Pensez donc : un étudiant en médecine ne fait pas 5 à 8 ans d'études pour charcuter ensuite des bébés dans le sein de leur mère. Et c'est bien naturel.
Un rapport de l'Igas souligne que la moyenne d'âge des médecins pratiquant l'IVG est de… 53 ans :
"Le prochain départ en retraite des générations militantes pose le problème de la relève par de jeunes médecins qui n'ont pas connu la période des avortements clandestins et ne sont guère incités à s'engager dans cette voie peu valorisante".
Le nombre d'établissements réalisant des avortements s'est réduit de 729 à 630 en 2006. Pr Arnaud Fauconnier, chef du service de gynécologie-obstétrique de Poissy, explique :
"En pratique, le problème n'est pas la clause de conscience, mais l'attractivité insuffisante de cette activité. Pour sauver le droit des femmes à obtenir une IVG, il me semble indispensable d'intégrer les centres d'IVG au sein des services de gynécologie et obstétrique, et d'y associer les jeunes médecins".
Vous l'avez compris : pour permettre la poursuite du massacre des enfants à naître, il faut y obliger tous les médecins.
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COMMUNIQUÉ DE PRESSE DE CARL LANG
PRÉSIDENT DU PARTI DE LA FRANCE
Le Conseil de l’Europe va-t-il imposer la culture de mort aux personnels soignants ?
Jeudi 7 octobre 2010, le Conseil de l’Europe soumettra au vote une résolution pour « réglementer le droit à l’objection de conscience » dans le domaine médical. Il s’agit ni plus ni moins d’une remise en cause de ce droit essentiel des soignants et d’une atteinte à leur liberté de conscience.
Cette résolution a clairement pour objectif d’empêcher les personnels soignants de refuser, comme ils en ont heureusement encore le droit aujourd’hui, de pratiquer un avortement ou une euthanasie dans les pays où elle est légalisée. Le texte prévoit également un “fichage” des objecteurs !
Le Parti de la France dénonce cette offensive de la part des promoteurs de la culture de mort et exige que la liberté de conscience des personnels médicaux soit préservée.
En outre, le Parti de la France rappelle qu’il est favorable à l’abrogation des lois Veil, Roudy et Aubry, à leur remplacement par une législation favorisant l’accueil de la vie et qu’il est fermement opposé à la légalisation de l’euthanasie.
Le Parti de la France s’associe à l’appel de l’Alliance pour les Droits de la Vie “Sauvons l’objection de conscience” et invite tous les défenseurs de la vie à se mobiliser en le signant : http://www.adv.org/appel-objection-de-conscience
picvert
je suis complètement d’accord, étant moi même en médecine et voulant devenir gyneco, je crois que je vais y renoncer car si ça ne passe pas aujourd’hui , ce sera demain et faire 11 ans d’étude pour ne pas pouvoir exercer non merci ( pour etre gyneco c’est 6 ans de médecine et 5 ans d’internat de gyneco, 5 et 8 ans ne correspondent a rien dans le cursus de médecine)
merci pour votre site, bonne continuation
lama12
Je trouve qu’on ne parle pas assez des problèmes des mèdecins (ou des infirmiers et infirmières)en France :
– arrivée de mèdecins étrangers à l’hôpital [je connais un jeune cardiologue qui a étudié aux Etats Unis, et qui a changé de métier, à cause d’un désaccord avec son chef de service à ce sujet]
– sécurité lors des interventions dans les zones “sensibles” [manifestation de 100 mèdecins et d’infirmiers en Seine Saint Denis]
– menace sur la liberté de conscience face au scandale de l’avortement [projet du Conseil de l’Europe]
et cette liste n’est sûrement pas exhaustive
démocrate fatigué
Les médecins objecteurs de conscience sont déjà fichés en France.
Tous les médecins ont en effet fait, le jour de la présentation de leur thèse,le serment d’Hippocrate qui est très clairement un engagement pour le respect de la vie de leurs futurs patients (avec un refus détaillé de l’avortement et de l’euthanasie).
La liste des médecins publiée par le conseil national de l’ordre est donc bien la liste des objecteurs de conscience français.
Mais peut-être mériterait-elle d’être mise à jour sans ceux qui ont oublié leur serment?
Les patients d’ailleurs n’y verraient-ils pas un peu plus clair?
c
Les pharmaciens se sont soumis aux obligations de vente des moyens de contraception sinon ils auraient du renoncer à leur officine (lourd endettement, charge de famille, pas facile de prendre la décision).
Le catholique qui respecte les points non négociable est déjà devenu un citoyen de seconde zone puisqu’il doit renoncer à certains métiers, de plus en plus nombreux.
senex
demo fatigué@ petite info/Le serment classique d’Hippocrate a été modifié en 1996.Il ne fait plus mention nommément de l’avortement.Il reste très général et il fait jurer de “ne pas donner la mort de façon délibérée”.
Ne pas confondre hypocrite et démocrate ni Démocrite et Hippocrate…Cordialement
LBDD
Il faut encore une fois souligner le non-sens de l’expression “réglementer l’objection de conscience”. Une objection de conscience, basiquement, n’a pas à se justifier, puisqu’elle fait référence à des intimes convictions qui ne sont d’ailleurs pas toujours exprimables (le rejet de l’avortement chez des incroyants se fonde sur le droit naturel qui n’est pas forcément exprimable par des gens qui n’ont pas cette notion).
Vouloir réglementer, en gros, consiste à dire “ceci est digne de la conscience, ceci non”, donc c’est, dans la pratique, une violation de la liberté de conscience bien pire que l’absence totale de liberté de conscience! Dans les pays totalitaires, on vous force, mais on l’admet – là, on veut forcer les gens tout en le niant, ce qui rajoute le cynisme à la brutalité.
L’autre aspect, bien plus technique, est que cette mesure est idiote et inconsistante.
Les militants acharnés de la contraception et de l’avortement n’y voient aucun problème médical. C’est le besoin même de passer par un médecin qui est pour eux un obstacle réactionnaire à l’accès à ces techniques mortifères – que ce médecin soit un illuminé pro-choix survivant des années 60, un jeune forcé de pratiquer, ou autre, peu importe. Détruire la liberté de conscience des médecins n’a aucune importance, puisque dans 5 ou 10 ans, contraceptifs et abortifs seront en vente libre et anonyme, peut être dans des distributeurs. Aucun problème vis à vis des incidents, des effets secondaires ou autres : ces techniques étant un “droit”, ce sera la collectivité qui assumera les dégâts.
A titre de transition, il se peut aussi qu’on donne un “droit” de prescription (sans liberté de conscience non plus) aux sage-femmes, voir un “droit” de délivrance sans prescription aux pharmaciens.
LBDD
Pour étayer ma prédiction je ne dirais qu’une chose : parmi les médicaments en vente il y en a qui font objectivement plus de casse que les contraceptifs, du moins sur le plan physique… Quand on voit les dégâts du mésusage des anti-inflammatoires, on se demande avec étonnement pourquoi il faut encore le tampon d’un médecin pour se procurer la pilule.
démocrate fatigué
@Senex
Tout à fait exact.
Mais ce n’est pas le serment d’Hippocrate que prête ces jeunes médecins…mais le serment du professeur Hoerni (rédacteur de ce texte abusivement assimilé à l’ancien serment!)
Hippocrate est un personnage historique ayant vécu au Vème siècle avant Jésus-Christ dont les principes ont longtemps constitué le socle de l’éthique médicale.
Serait-il si malvenue de connaitre (et faire connaitre) la liste des professionels de santé respectueux des principes hippocratiques (et donc objecteurs de conscience en puissance…)