Arte diffuse demain un documentaire intitulé "Avortement, les croisés contre-attaquent", produit par l'agence CAPA, déjà connue pour ses méthodes douteuses, ce film d'Alexandra Jousset et de Andrea Rawlins-Gaston a été réalisé avec le soutien de la Région Île-de-France. Ce documentaire est disponible dès mardi 05 mars sur Libé (en exclusivité).
Note sur le titre : en français, "Avortement, les croisés contre-attaquent". En allemand, "Pro life Abtreibungsgegner auf dem Vormarsch" qui signifie quelque chose comme : "Les opposants à l'avortement de plus en plus nombreux". On remarque le vocabulaire particulièrement neutre en français…
Le documentaire veut faire la lumière sur les "anti-avortement" et leur "croisade" aujourd'hui. Et prétend, qui plus est, disposer de révélations "sulfureuses" sur le financement de ces affreux jojos. Le ton est d'ores et déjà quelque peu mélodramatique, avec des propos insinuant une menace rampante et une musique adaptée et anxiogène.
Le documentaire s'ouvre sur une séquence qui se passe en Italie, et sur un drame. Une femme attendait deux enfants, et va décéder suite à des complications. Le documentaire donne la parole à la mère de la pauvre femme, et une partie du témoignage se finira en sanglots (ce qui est aisé à comprendre). Suite à quoi la voix off annonce "Mourir, faute de pouvoir avorter, cela rappelle des heures sombres". Réutilisation classique d'une expression bien connue, "les heures sombres". Il s'agit, sur la base d'un fait bien malheureux, d'attiser la sympathie de ceux qui regardent et de leur insinuer qu'il y a quelqu'un, en face, qui veut revenir à des temps obscurs.
Ensuite, petit retour sur la dépénalisation de l'avortement en Europe, sur la situation dans les années 60. Remarquons que le documentaire parle de "légalisation" de l'avortement, et non pas de "dépénalisation". Le documentaire déplore toutefois que "un entretien préalable reste aujourd'hui obligatoire en Allemagne". Les images montrent des manifestations en faveur de l'avortement, dans différents pays (notamment la France et l'Allemagne).
Le documentaire montre ensuite un "musée" sur la dépénalisation de l'avortement, et insiste notamment sur les objects utilisés (aiguilles à tricotter, ceintres…). Et indique en transition que les ceintres sont aujourd'hui récupérés par les féministes pour dénoncer les menaces d'un retour en arrière. Le film montre, à plusieurs reprises, un ceintre accroché quelque part, dans un parc, à une fenêtre, en premier plan.
Vient ensuite le témoignage d'une femme ayant avorté clandestinement et racontant à quel point cela est horrible. Et qui conclut que "le droit de faire ce que l'on veut avec notre corps, c'est un droit humain".
Vient ensuite un focus sur la situation du Portugal. Là-bas, l'avortement est "légalisé" en 2007. "Mais pour les femmes, le soulagement sera de courte durée", puisqu'en 2015 le gouvernement adopte une loi restreignant l'avortement.
Notons l'usage du terme "les". Les femmes. Le documentaire s'arroge le droit de parler pour toutes les femmes, comme si l'avortement était forcément et obligatoirement un bien indiscutable pour "les femmes". Au Portugal, donc, "les anti-avortement au pouvoir mène une guerre éclair contre l'IVG". On notera, une fois encore, le vocabulaire employé : toujours négatif pour les pro-vie, rebaptisés systématiquement (ou presque) "anti-avortement". On parle de "guerre" (quand les pro-IVG, eux, se "mobilisent"). Et au Portugal, donc, la loi passe "en plein été". Au milieu des vacances ! Corneguidouille ! La honte soit sur ces obscurantistes qui osent profiter de la pause des vacances pour violer les droits des femmes en catimini ! Pour sûr, jamais un vrai gouvernement démocratique ne s'abaisserait à cela. La loi est rapidement décrite (non-remboursement de l'acte, consultation avec un psychologue, renforcement de l'objection de conscience), évoquée comme un "retour en arrière" par la voix off, puis la parole est donnée à une élue de gauche, qui parle de "législateur mal-intentionné" et de "terrorisme psychologique sur les femmes". Un "coup de poignard dans le dos de la conquête la plus historique la plus importante des femmes au Portugal depuis l'avènement de la démocratie". Et l'élue se dit choquée : la loi n'est pas venue d'un "parti d'extrême-droite" (et de "ce genre de fanatiques") mais de la droite traditionnelle (comprendre "de gouvernement"). Une "honte", pour elle.
La parole n'est pas donnée aux défenseurs de la loi. La voix off indique ensuite que les conservateurs ont "guetté" le bon moment pour agir, comme s'ils étaient des conspirateurs louches attendant dans l'ombre en nourrissant de sombres desseins. Et l'image passe sur une rue passante, avec en premier plan un ceintre accroché. Pour bien imprimer l'idée que les avortements clandestins sanguinolents reviennent.
Vient ensuite le cas de l'Espagne. Les conservateurs revenus au pouvoir en 2011, avec Mario Rajoy et "une coalition de centre-droit", sont sous la pression des "anti-IVG". Présentation de l'un des meneurs Espagnols. La parole lui est donnée, et il peut s'exprimer sur les raisons de son combat. Toutefois, la voix off le présente avec, en arrière-plan, une musique anxiogène. Petit passage ensuite, sur les différentes manifestations. Le documentaire évoque les "manifestations monstres des anti-avortement", images à l'appui. Aucun nombre n'est donné, en revanche. Par contre, pour les "pro-avortement", le documentaire parle de "dizaines de milliers" contre le projet de loi de 2014 du gouvernement. Là, on parle de "mobilisation", d'occuper la rue, de "pression populaire". L'idée est donc que les pro-avortement seraient plus nombreux, surtout que Rajoy finit par reculer. En vrai, on ignore combien de manifestants chaque camp rassemble.
Les anti-avortements décident donc de viser "le coeur de l'Europe" (il faudrait dire "Union européenne), Bruxelles et Strasbourg. La voix off explique que l'UE n'est pas compétente en matière d'avortement, mais elle distribue plus d'un milliard et demi d'euros pour financer l'IVG et la contraception dans les pays en voix de développement. Et c'est "à cette manne" que les anti-avortement s'attaquent. Notez que "manne", c'est quand même positif. Le documentaire donne de nouveau la parole au meneur Espagnol, et l'accent est mis sur sa dénonciation de l'usage de l'argent des impôts des européens pour l'IVG. Comprendre : "regardez le méchant grigou qui rechigne à donner quelques euros pour sauver des femmes".
Et les anti-avortement s'emparent du droit, à partir de 2013, de proposer une loi européenne avec 1 million de signatures. Lancement de One of Us. Et la voix off de noter que "les pro-life, comme ils se nomment eux-même, portent le combat au coeur du langage", en usant de termes positifs (dignité humaine, etc…). Et le documentaire de donner la parole à Sophie in't Veld, députée européenne (commission des droits des femmes) qui explique ne jamais dire "pro-life", qu'ils (nous) ne sont que des "anti-choix". "Ils sont férocement anti-choix", les mots sympas utilisés ne sont que de la poudre aux yeux, "ce n'est pas ça du tout". Et de renchérir : "et parfois ils sont même nuisibles". Oui, "nuisibles". Et "très anti-démocratiques, anti-pluralisme". Dans une séquence on l'on parle d'une pétition ayant rassemblée 1,7 millions de signatures, voilà qui ne manque pas de sel. One of Us rassemble 1 700 000 signatures (image à l'appui, avec le décompte suivant les pays). Un record jamais égalé depuis. La parole est donnée à Neil Datta, "secrétaire général – EPF, "expert des mouvements anti-avortement en Europe". Il indique que la pétition a donné de la crédibilité aux "anti-choix". La pétition ouvre le droit à une discussion au Parlement, "mais la Commission bloque, pour des raisons ouvertement politique". Le documentaire est au moins suffisamment honnête pour reconnaître cela. Mais cela reste "un échec au goût de victoire". Depuis, les initiateurs de la pétition se sont constitués en groupe de pression. La musique derrière se fait plus pressante, et toujours anxieuse. Un véritable "lobby anti-IVG", qui s'active en coulisse et qui veut "diffuser la bonne parole".
Ces lobbyistes font partie d'une nouvelle vague qui retourne le discours des droits de l'homme. La parole est donnée, un instant, à l'une d'entre eux, qui développe un peu à ce sujet. La voix off s'offusque de ce retournement, "comme si les embryons étaient des sujets de droit". C'est l'une des stratégies préférées des "anti-choix", selon Neil Datta, et c'est "la colonisation des droits humains". Notez l'usage du terme très négatif "colonisation". Le documentaire se penche ensuite sur le "droit des pères" à avoir un "veto".
Les lobbyistes auraient une face publique, dit la voix off, mais "ils auraient aussi une face cachée". Que "présente" Neil Datta. (Bonjour le complotisme, au passage). Il y aurait une "communauté" qui "se cache" derrière la jolie façade. "Très organisée", avec des réunions secrètes, des documents "strictement confidentiels", "pas de journalistes". "Tirer les ficelles", "intentions profondes" qui "feraient scandale". Neil Datta ajoute d'ailleurs le qualificatif "d'homophobe" à son "anti-choix habituel". Un document indiquant l'opposition du collectif à l'avortement, au divorce, etc…, Neil Datta explique doctement que "là ils nous disent qu'on a plus que 10 à 20 ans avant que la société ne s'écroule". Ce que le document n'a dit nulle part (ou alors, ils ne nous montrent pas le bon passage). On est donc tenté de croire la bonne parole de Mr Datta, qui lui a tout le doc entre les mains. Voix off: "cette bible réactionnaire renvoie les femmes dans le passé".
Le documentaire arrive ensuite en France. Au passage, petite image de derrière les fagots : arrières sombres, les contours de la France qui se brouillent et se tordent pour devenir… un ceintre. Puis encore une image, avec un ceintre accorché et la tour Eiffel plus loin. Ensuite, passage sur la marche pour la Vie de 2017 (place Denfert Rochereau et sur le défilé). "Ambiance festive et bon enfant", s'offusque presque la voix off. 10 000 personnes, "l'édition 2017 fait le plein". Et il y a une nouveauté : "les jeunes ont pris la main sur l'organisation". Présentation d'Emile Duport. Le documentaire explique que les slogans historiques des féministes est détourné, avec des visuels "flashy". Mr Duport "dépoussière" et "dédiabolise". Comprendre : nous sommes de sales vieux réacs démoniaques. Puis, présentation des "Survivants". Le documentaire prétend qu'il y avait avant autant d'avortements en 1975 qu'aujourd'hui. Les images montrent ensuite l'une des opérations chocs des Survivants (durant la campagne présidentielle). Une action illégale, précise bien le documentaire. Mais qui est un succès. Mais le "vrai terrain d'action" d'Emile Duport, "c'est internet". La voix off explique qu'il a créé tout un environnement, avec plein de couleurs. Ce qui trompe les jeunes, alors que la critique de l'IVG est partout. Avec beaucoup de contre-vérités. Le documentaire passe ensuite à au site internet Simone Veil préparé par Emile Duport, bien avant la mort de cette dernière. Le nom de domaine est acheté. Et Emile Duport d'expliquer que ses adversaires vont mettre quelques années avant de piger que des jeunes leur font une guérilla numérique. "Emile Duport a encore gagné, il est dans tous les médias".
Philippe Portier, Sociologue, est invité à parler. Il explique que les gens revendiquent de l'autorité, de l'ordre public, de la famille. Ce qui permet aux groupes anti-avortement et anti-mariage gay d'avoir un enracinement. Le documentaire passe à la figure d'Eugénie Bastié, "invitée partout". Première séquence, celle où Eugénie Bastié dit "moi personnellement je considère que c'est un homicide". Sortie brut de décoffrage, la déclaration ne va pas la rendre sympathique au spectateur. Les anti-IVG colonisent aussi l'écologie (avec l'écologie humaine, l'écologie intégrale…).
Et le reportage se poursuit, encore avec des images de ceintres. Et arrive l'indispensable "L'Eglise n'est jamais très loin". Et l'on passe en Italie, où "l'Eglise est encore très puissante". Reportage sur la situation locale. L'avortement est légal depuis longtemps, "mais on a peine à le croire". Reportage sur une association d'aide aux femmes. Et la situation est compliquée, à cause de tous les médecins qui utilisent l'objection de conscience. 70 % des médecins en Italie. Le reportage déplore ce taux, avec une militante expliquant que "à la fin, il devient héroïque de ne pas être objecteur". Et la voix off d'expliquer que les médecins objecteurs sont de mieux en mieux organisés. La parole est ensuite donnée à un médecin objecteur Italien, qui appelle de ses voeux la fin de la peine de mort "pour les tous les hommes" et "pour les embryons". Il rappelle que l'objection est un "droit constitutionnel". Il explique aussi qu'on ne peut pas concilier le droit à l'objection et le "droit à avorter". Le documentaire passe plusieurs images, pendant qu'il parle, d'images religieuses sur son bureau. Il faut bien faire comprendre que le gugusse est un "catho revendiqué". Et les femmes se retrouvent livrées à elles-même, explique la voix off. Et le documentaire de présenter le cas d'une femme qui explique la difficulté d'obtenir un avortement. Files d'attente, pas forcément de rendez-vous, etc… Ce qui rallonge les délais. Et le témoin de s'offusquer "quoi, mais c'est quand même mon droit", etc etc… "Je ne demande rien d'extravagant". Et de dire que "ton corps est pris en otage". La conseillère de la ministre Italienne de la santé explique ensuite, la méchante, que le nombre idéal d'avortement est 0. Et de dire que la situation de l'avortement est satisfaisante en Italie. Alors que le reportage vient de décrire une situation très noire, ce qui la fait paraître un peu ridicule et bornée.
Le reportage continue ensuite au Vatican. De face, le Pape François prèche le pardon. Mais "dans l'ombre", un "courant extrêmiste s'organise". L'image montre le soleil progressivement voilé par un nuage sombre. Entretien avec le président d'un institut, le DHI, paraîné par 12 cardinaux "parmi les plus fondamentalistes (oh, le mot qui fait peur!), ainsi que des soutiens politiques tels que S.K. Bannon. Là encore, on parle d'anti-avortements, de choc des civilisations, "d'ordre de bataille", "croisade contre l'avortement". La musique derrière est toujours sombre, martelante. La menace se fait plus forte, plus proche. C'est aussi la première fois que le documentaire prononce pour la première fois le terme "croisade". L'Italie serait le terrain privilégié de cette partie "fondamentaliste" de l'Eglise. Des règlementations sur-mesures, jusqu'aux grilles des cimetières. Présentation d'enterrement d'enfants avortés. Gros plan sur des fidèles qui prient, sur des croix, etc… La parole leur est donnée, puis est passée à une femme qui explique les problèmes que ça cause aux femmes. Elle parle de "produit de l'avortement". Le documentaire s'étend sur les nombreuses tombes d'enfants avortés en Italie, avec une musique anxiogène. Et parle de "culpabilisation des femmes, à grande échelle".
Vient le tour de la Pologne, où l'avortement serait "quasiment impossible". Retour sur la proposition de loi de 2015, du "gouvernement conservateur". "Des millions" de Polonaises seraient alors allé défendre "le peu de droits qu'elles ont". Comme si les Polonaises étaient encore opprimées. Début 2018, le gouvernement revient à la charge. Arte évoque aussi le cas de la Hongrie. Mais là-bas, presque personne ne proteste. Une fois encore, moults images contenant des ceintres sont affichées. Entretien avec un Secrétaire d'Etat Hongrois, Katalin Novak, qui s'attaque à l'avortement médicamenteux. Commentaire off : "pour la ministre, il faut souffrir pour avorter".
Le documentaire aborde ensuite le sujet des financements des anti-avortements. Et de développer longuement sur les "liens" avec des "oligarques" et des gens louches (mot non prononcé, mais sous-entendu) de l'Est. Avec des "proches du Kremlin". On parle de "liens financier" entre des organisations russes et des organisations en Europe. Entretien avec Konstantin Malijefew, Russe et président d'une fondation St Basile le Grand. Décrit comme un "orthodoxe radical" (sur un ton sévère et péremptoire), qui veut "re-christianiser" les esprits. Vision puritaine, et actions concrètes avec des maisons pour aider les femmes en détresse. Mais le reportage insiste sur le côté ultra-religieux de ces maisons et sur l'idée qui y règne que l'avortement n'est pas envisageable. De manière générale, il semble que plusieurs Russes riches financent des programmes "anti-avortement" en Russie et ailleurs. Ce qui semble réprouvé par la voix off. Finalement, rien de concret sur de l'argent louche ou criminel, mais le ton le sous-entend. Corneguidouille, des Russes qui financent des programmes ! Vite, James Bond, au secours !
Le documentaire se poursuit en Amérique. Où le combat a toujours été féroce. Mais cela s'est renforcé depuis l'élection de Trump. Passage de Mike Pence à la March for Life, où il exprime sa volonté de mettre fin au droit à l'avortement. Une militante du "droit des femmes" explique qu'ils (les anti-avortement) ont le vent en poupe et qu'il faut être vigilant et réactif. La voix off parle de "droite fondamentaliste américaine". Un passage se fait sur une musique très sombre, menaçante. Notes de piano lentes…. Et revient sur le sujet du financement européen de l'avortement. Et la conclusion se fait sur les liens entre Russes, Européens et Américains, qui tous se retrouvent dans des Congrès. L'un d'eux, "pour la famille", était organisé à Budapest, "mauvais élève de l'Union européenne". Avec des discours "inquiétants", comme celui de Viktor Orban. Pour Arte, c'est un modèle qui s'érige devant leurs yeux : "une société fermée qui rêve de frontières et de police des corps" (quand bien même personne n'en a jamais parlé). Un "projet autoritaire" où les femmes n'auraient "plus le choix". "Pro ou anti-avortement, c'est notre futur à tous qui s'écrit dans ce combat".
Remarque finale : le ton général est très anxiogène. Les images sont plutôt à charges, avec un usage immodéré du ceintre. Musique anxiogène, énormément de termes très négatifs utilisés pour décrire les "anti-avortement". Usage immodéré du terme "fondamentaliste". L'avortement est systématiquement décrit comme un "droit". Utilisation régulière du pathos, du sentiment, pour décrire des situations de femmes en détresse. Globalement, le documentaire laisse plus la place aux accusateurs qu'aux sujets eux-mêmes, qui ont moins la parole. Ils l'ont toutefois, même si elle n'est pas mise en valeur. La musique anxieuse est omniprésente.
Antoine de Lisbonne
Ces crapules répondront, sans repentir sincère et véritable, du sang versé…Et leurs ruses seront alors inutiles.
Sainte Mère de Dieu, viens à notre secours !
clovis
Merci d’avoir pris la peine de regarder et d’analyser ce film de propagande pour nous. Ainsi nous n’aurons pas à le faire et nous nous abstiendrons de le regarder, en vrai anti-choix que nous sommes.
Certaines fantaisies d’écriture dans votre texte m’ont amusé malgré la gravité du sujet: les innombrables cEintres ou l’inattendu ” la parole est donnée……. à l’une d’entre eux”
Sans rancune évidemment!
Stephe
Evidemment pas de droit de reponse possible sous la forme d’un documentaire, honnête celui la, montrant la réalité de l’avortement sur cette chaîne de propagande.
San Juan
Mais où ont-ils vu des croisés ces trouillards ? qu’ils mettent leur trouille de coté pour l’instant, ils ne sont pas encore là les croisés. Néanmoins ils risquent de revenir afin de “venger l’honneur de Dieu et pour la honte du Diable” comme ils disaient à la 3ème croisade les croisés francs, anglais, normands, poitevins, angevins, aquitains, manceaux, allemands, italiens et autres.
Le Forez
Quand on sa un tel esprit de propagande c edt qu on tire ses dernières cartouches. C edt le debut de la fin pour les pro mort ; ils auront à en répondre devant Dieu.
paul
croisés c’est comme çà que les égorgeurs islamistes nomment les occidentaux, pas étonnant que les journalistes de france reprennent le terme.
logorrhée
bras croisés ?
DUPORT
Que ne faut il pas faire pour préserver le “droit” de femmes, dont la majorité écrasante n’est pas en situation de détresse, à assassiner librement l’enfant qu’elles portent !
Ces enfants qui ne sont pas le fruit du hasard, qui n’ont jamais demandé à venir là et qui sont bel et bien le fruit de leurs absence de considération envers la vie, leur absence de considération de l’homme, leur égoïsme, leur insouciance et leur irresponsabilité atterrante.
Volff
Merci pour cette analyse de la désinformation ordinaire qui ne me prend plus guère de temps: je n’ai pas la télé.