L’un des éléments significatifs du réveil de la culture de vie en France réside dans le nombre de romans touchant à des sujets bioéthique où sont enfin questionnés les tabous du politiquement correct. C’est le cas du roman “Un pas en avant, deux pas en arrière” de Clotilde Merza.
Elle met en scène deux femmes: Claire, âgée de 15 ans, et Mélanie, âgée de 43 ans. Toutes deux sont enceintes et songent à l’avortement. On observe la pression de l’entourage. On constate à quel point l’avortement est rarement une décision libre de la femme – comme le disait récemment Adélaïde Pouchol, la jeune et talentueuse porte-parole de la Marche pour la Vie, l’avortement n’est nullement un “droit de la femme”, tout au plus un droit des hommes à disposer du corps de la femme!
Ce roman n’est pas un essai pro-vie; il ne déroule pas un raisonnement moral à partir de l’interdit non négociable du meurtre de l’innocent (prisonnières de la pression sociale, les deux femmes sont bien incapables de définir l’avortement comme un mal). Mais il contribue puissamment, par le charme de son écriture et celui de ses héroïnes, à attirer l’attention de la société sur le drame de l’avortement – et le traumatisme post-abortif.