L’excellent blog de David Fontey nous informe que :
"La garde civile espagnole a procédé aujourd’hui à l’arrestation de quatre personnes en raison de leur implication dans le scandale des avortements illégaux pratiqués quotidiennement dans plusieurs cliniques de Barcelone. […] La première avait été mise en cause en octobre 2004 par […] deux journalistes d’enquête du Daily Telegraph. Se faisant passer pour un couple désirant mettre un terme à une grossesse de 28 semaines, les deux journalistes britanniques avaient réussi à piéger le Docteur Tanda et à prouver qu’il s’agissait là d’un acte des plus routiniers pour le praticien. L’affaire sera vite enterrée après une enquête administrative menée par la Généralitat de Catalogne.
Mais le mois d’octobre, mois du Rosaire, n’est pas très heureux pour les « Mengele » catalans : le 30 octobre 2006, un reportage diffusé sur DR, une chaîne publique de la télévision danoise et réalisé en partie en caméra cachée, révèle que la clinique Emece de Barcelone, pratique sans aucun problème des avortements sur des femmes enceintes de plus de 7 mois. Un créneau très lucratif, étant donné que la clientèle afflue de toute l’Europe. Parfois sur recommandation des services de planning familial […]. Dans ce reportage, apparaît l’une des personnes interpellées ce matin : le docteur Carlos Morin, directeur de la clinique. Après avoir expliqué la manière dont il va procéder à celle qu’il croit être une « patiente » enceinte de 30 semaines, l’avorteur ne manque pas de préciser le montant de ses honoraires : 4000 euros. Le prix de la vie d’un enfant à naître."
Nous parlions de ces abominations ici :
"Mais au fond, quelle différence avec un avortement effectué à 12 semaines de grossesse, voire avec un avortement thérapeutique, qui peut être réalisé en France jusqu’à la grossesse ?"
L’un est légal, l’autre illégal. Tous deux sont un meurtre. Pour dire stop, rendez-vous ici.