Lu sur Gènéthique :
"La revue scientifique The Lancet a clairement pris position (Edition du 23 août) pour la mise en place d’un suivi psychologique après un avortement.
"Le fait que certaines femmes ont des problèmes psychologiques après un avortement ne doit pas être banalisé… Les femmes qui choisissent d’avorter doivent pouvoir bénéficier d’un suivi médical comprenant les conseils d’un psychologue quand cela est nécessaire"
yako
question simpliste, mais en quoi consiste un suivi psychologique?
est-ce une manipulation de la personne pour “dédramatiser” l’assassinat qu’elle vient de commettre?
Okapi T.
Un psychologue ne peut en aucun cas “manipuler” une personne sans se mettre en opposition totale avec le code de déontologie tel que défini par l’exercice légal de la profession (loi du 25 juillet 1985 – décret d’application de 1992.)
Il semble logique que ce suivi psychologique consiste en un accompagnement classique suite à un choc de nature à engendrer un traumatisme, tels qu’un accident, une agression, le suicide d’un proche, une manipulation mentale majeure (secte, harcélement moral…) Il s’agirait alors d’un pas de plus vers la reconnaissance de l’avortement comme source de traumatisme pour la mère, ce qui est en effet le cas. (La psychologie transgénérationnelle démontre que la trace d’un avortement a un impact sur les trois générations qui suivent.)
Il est à noter que l’idée selon laquelle les psychologues peuvent manipuler les individus vient en France du fait que François Mitterand, alors président, aurait nommé dans les années 80 un psy à la tête d’une cellule d’enquête… sur les ovnis ! Ceux qui s’intéressent à ce phénomène et qui “y croient” en ont déduit que le but était une manipulation mentale d’Etat…