Dans Présent, Jeanne Smits revient sur la Marche pour la vie et rappelle que si l’aide aux femmes enceintes est nécessaire dans l’accueil de la vie, la dénonciation de ce qu’est l’avortement ne l’est pas moins :
"Il y a un tabou, il est clair est net : on peut parler tant qu’on veut de créer des conditions favorables à l’accueil des enfants, mais dire qu’avorter est un crime, qu’avorter c’est tuer, est jugé politiquement suicidaire. Et si c’était cette absence de vérité qui plombait nos combats ? Ne mésestimons pas, à cet égard, la chape de plomb que font peser les médias sur cette information. Mais force est de constater que nombre de candidats, dont nous ne mettons pas en doute l’opposition à l’avortement à titre personnel, ne veulent parler publiquement que de «drame», de «tragédie» et de la souffrance des femmes ayant avorté. Certes, il faut souligner ces choses-là ; mais voyezvous, trente ans après, ce langage «compassionnel» n’a pas fait avancer les choses d’un iota sur le plan du droit. Oui, le combat juridique sera long et ne se fera, probablement, que par étapes. Mais même pour cela il faudra bien faire sauter le verrou du politiquement correct.
Le Portugal est appelé aux urnes le 11 février pour un référendum sur la libéralisation de l’avortement […] et l’Eglise a clairement pris position, multipliant les campagnes d’information où l’on parle certes de l’indispensable soutien aux mères mais où revient le 5e commandement : tu ne tueras pas. Parce qu’un Etat qui organise la suppression de ses propres enfants est l’auteur de sa propre déchéance : comment le croire capable d’oeuvrer pour la justice ?"
Denis Merlin
Voici un texte que j’aurais voulu écrire.
Mais comment concilier ce texte rude mais vrai avec la dépénalisation totale de l’avortement par la mère (texte du centre Charlier) ? Une peine, au moins de principe, avec la honte qui s’y attache et l’aspect rédemption de la peine me semble socialement (pour l’exemple) et individuellement (pour la coupable) salutaire, nécessaire. Toutes les circonstances atténuantes du monde ne suppriment pas la faute. De plus la pénalisation est un argument auprès de son entourage, pour une femme qui refuse l’avortement. (“Vous me conseillez de le faire, mais ce n’est pas vous qui passerez en correctionnelle si je le fais”)
VRM
Merci Madame pour vos propos qui reflètent ce que beaucoup ressentent et que vous avez eu le mérite d’inscrire “noir sur blanc”!
Virginie RAOULT-MERCIER
Eric
Cette société fait la promotion du vice et de la débauche et quand l’enfant est dans le ventre de sa mère, c’est lui qui se retrouve assassiné.
Sancenay
Je souscris totalement avec Denis Merlin et Virginie toujours en forme olympique depuis dimanche ! Comme je l’ai déjà signalé ici sur le Salon Beige,un discours de vérité exprimé dans la charité, bien entendu, ne nuit pas, bien au contraire.J’ai eu la chance de pouvoir le vérifier maintes fois, il y a quelques années, lors d’élections législatives ou régionales ou j’ ai eu l’occasion de me présenter, et les résultats ont établi que mes “scores” n’en souffraient nullement, bien au contraire, par rapport à ceux de mes amis partisans qui jugeaient ,à tort, “risqué ” de dire la vérité sur le sujet de la Vie ainsi que les problèmes démographiques et économiques qui en découlent. Je ne suis d’ailleurs pas inquiet sur ce point pour les jeunes générations qui, avec l’aide du bienaimé Jean- Paul II et, désormais, de son successeur et grand ami Benoît XVI, n’ont plus peur de dire la vérité.Il ne vous reste cher jeune qu’à cultiver en même temps la charité, ce qui reste ,il est vrai, un peu plus compliqué dans le “décor” qui nous est imposé.Que la grâce vous guide dans ce noble combat.