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Valeurs chrétiennes : Education

Bac : de nombreux sujets favorisent les candidats catholiques

Selon Jeanne Larghero dans Famille chrétienne :

"[…] Dans une série, on leur demande si nos convictions morales sont fondées sur l’expérience. Dans une autre, si nous pouvons toujours justifier nos croyances. Ailleurs, on les interroge sur la nature du désir : est-il illimité ? Or, pour des jeunes catholiques « convictions morales », « croyance », ou « désir d’éternité » ne sont pas que des mots. Leurs années de catéchisme les ont habitués à exercer leur intelligence et leur jugement sur les réalités spirituelles, ils ont indéniablement un coup d’avance. Leur âme a été éveillée à considérer ce qui ne se voit pas à l’œil nu. On remarque alors dans les classes de terminale qu’ils ont sur de nombreuses questions un esprit critique plus affûté que la moyenne.

Un discours relativiste très répandu

Prenez la question sur les convictions morales. Des palanquées de copies expliquent en quoi nos convictions morales sont le fruit de l’expérience personnelle, de l’éducation et du conditionnement social – raisons pour lesquelles chacun a ses convictions, aucune ne valant mieux qu’une autre, fin de la discussion. Parmi leurs auteurs, aucun n’a perçu l’absurdité de ce discours relativiste : si la conviction du voisin est équivalente à la mienne, si ma raison ne m’indique aucun fondement qui me motive à la défendre, en quoi est-ce encore une conviction ? C’est juste une habitude, une opinion fluctuante, peut-être même une idée insensée : ça n’est en rien une conviction morale fondée.

L’intelligence des jeunes chrétiens mieux armée

Or ceux qui sont outillés pour relever et affronter ce véritable problème, ce sont les jeunes dont les convictions religieuses et morales ont été nourries. Ils ont souvent rencontré des chrétiens convaincus, soucieux de parler à leur intelligence autant qu’à leur cœur. Ils ont eu l’occasion d’intérioriser et d’aimer cette parole, car la foi n’est pas un système de valeurs héritées, dont nous serions des adhérents du dimanche. Eux-mêmes ont dû parfois rendre compte de la foi qui les anime, et mettre des mots, fournir des raisons pour justifier leurs choix. En recevant le sacrement de confirmation, ils reçoivent l’appel à la mission : cela leur fait comprendre que lorsqu’une conviction est fondée en vérité, elle a prétention à l’universalité.

Conclusion : les jeunes chrétiens partant affronter concours et examens ne sont pas de faibles agneaux envoyés dans des contrées hostiles. En leur transmettant le contenu de la foi nous les avons aussi armés pour mieux percevoir et relever les défis de l’intelligence. Ce qui ne gâche rien le jour du bac."

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17 commentaires

  1. Vous écrivez “leurs années de catéchisme” .
    Mais de quoi parle Jeanne Larghero ? N’est-elle pas un peu à côté de la plaque ?
    L’histoire très récente de ce curé appelant à partager le ramadan montre exactement ce qui est transmis par une partie du clergé !!!!
    Jeanne Larghero fait sûrement partie de ces personnes qui ont suivi le catéchisme dans une paroisse dont le prêtre célèbre la messe selon la forme extraordinaire du rit Latin. C’est un FAIT AVERE que SEULS CES PRETRES là transmettent la Foi et que de nombreux enfants inscrits dans leur catéchisme proviennent justement d’autres …. secteurs conciliaires !!!

  2. Cette position relève du fidéisme le plus classique. Ce n’est pas en Terminale avec un vague vernis que l’on peut argumenter en “raison” sur les questions actuelles.
    Pas plus que dans l’enseignement supérieur.
    N’oublions pas que la grande tradition de l’Eglise est aussi universitaire : Foi et Raison développés dans leurs liens avec les sciences et opinions contemporaines.

  3. Le titre du post est bizarre…
    Le bac ne favorise sûrement pas les cathos.
    La formation catholique en revanche est formatrice pour tous les aspects de la vie, et non seulement pour la religion elle-même. C’est ce que René Girard exprime quand il dit que les Évangiles sont d’abord un enseignement sur l’homme avant d’être un enseignement sur Dieu.
    Mais souvent les cathos l’ignorent et/ou ne se forment pas…

  4. Oui mais cela va, en toute certitude, les pénaliser dans les notes sur les ordres de NVBK.

  5. J’ai peur que l’auteur de cet article s’illusionne grandement. Pas plus tard que cette semaine , pour le bac 2016, une eleve catholique brillantissime (plus de 19 de moyenne generale) obtient un 11 en philosophie.

  6. Certains sujets visant plus la morale les désignent AUSSI aux examinateurs-correcteurs anti-catholiques qui ne se gênent pas pour descendre les notes.

  7. Une certitude : ceux qui ne respecteront pas le politiquement correct seront sanctionnés.
    Pour information : ma nièce, bonne élève dans un collège bien noté du Nord, est devenu salafiste.
    De quels collèges viennent ceux qui nous gouvernent ?
    Moi-même ne suis pas un exemple même si je considère le Salon Beige comme le meilleur des veilleurs et le plus réactif.

  8. Titre (de ce post) très étrange : les précédents contributeurs en montrent l’inanité…

  9. cela favorise surtout les candidats cultivés, un professeur d’histoire du droit ou d’histoire médiévale est obligé de faire le catéchisme en début d’année car les jeune français manque totalement de culture chrétienne et de culture en général!
    cela démontre que nous sommes une civilisation de culture chrétienne!

  10. Etrange tour d’esprit, qui voudrait que face au caractère sacré et forcément impartial des examens, aucune idéologie ne tienne. Et puis, le catéchisme ! Mais il y a très peu de catéchisme, et des palanquées de catéchèses.
    nous sommes seulement moins de 5% à aller à la Messe, et cela semble être fixe depuis les années 90 (le chiffre réel doit être inquiétant pour les gens toujours bcbg car bien moindre). Alors le “catho” favorisé par ce qui ressemble même en quadrichromie, de plus en plus à du communautarisme bourgeois, non ! s’il vous plaît !
    les convictions religieuses ne forment pas ipso facto à l’esprit critique(n’importe quel gourou de quartier dirait la même choseavec un air faussement béat en plus), la maturité intellectuelle et morale n’est pas le fruit d’une éducation, mais l’oeuvre superposée de la personne travaillant à devenir meilleure et l’action de la Grâce surnturelle. quant à avoir la religion des diplômes, des accessits, et des examens… c’est une maladie que l’on laisse à ceux qui aiment pour se prouver leur valeurs, à pratiquer le culte des colifichets.
    il n’y a pas de “cathos”, on est catholique sans épithètes ou mot d’argot, la vérité c’est que si vous êtes catholiques,il faut en payer le prix dans une société qui s’édifie contre, avoir ses examens n’est pas une sinécure, de ce fait.
    il faut être bourgeois libéral pour se dissocier à ce point entre vie rêvée et trop réels barreaux, plafonds de verre et autres barbelés.
    réveillez-vous, il est onze heure !

  11. Pour donner à vos enfants le goût de la philo… emmenez-les aux Veilleurs. Mon dernier fils (16 ans 1/2) y va depuis le début et dit y avoir pris le virus.

  12. J’ai trouvé les commentaires plus intéressants que l’article, merci aux contributeurs.
    La vérité est que ce milieu que je quitte enfin est allergique à toute expression libre et à la moindre pensée critique.
    La chance qu’il faut avoir c’est celle de tomber sur un professeur ouvert d’esprit – il y en a- et cultivé – il y en a un peu moins – et catholique – il y en a encore moins, mais il faut dire qu’il y a de moins en moins de professeurs de toutes manières.

  13. C’est un article qui tient quand même un peu de la méthode coué… Car tout dépend de ce qu’on met derrière les mots… Tous les concepts ici mentionnés sont susceptibles d’interprétations multiples en fonction de présupposés, de traditions philosophiques et intellectuelles très différentes, et je ne vois pas en quoi les candidats catholiques seraient favorisés…

  14. On a tout de même hâte de voir arriver une question sur l’Irak ! Avec tous les mensonges des médias, il va être difficile de noter ! Blair doit en être conscient quand il a lu le rapport gênant sur cette question :
    http://www.youtube.com/watch?v=YHM_JGomlJc
    Mais que l’on se rassure, malgré les morts, tortures, lancements de bombes à l’uranium appauvri, les erreurs de Blair ne seront pas punies.
    https://fr.sputniknews.com/international/201607061026443511-blair-rapport-chilcot-grandes-lignes/
    Peut être qu’en fait que c’est là qu’un candidat chrétien aurait une approche différente….

  15. Est-il certain que cela les favorise? Non.
    En effet, s’ils ont le malheur de laisser filtrer quelque peu leurs options chrétiennes en débattant sur de tels sujets (ce glissement étant assez probable) ils ont plus de chance de se faire “saquer” par un correcteur “laïc” que d’être gratifiés par un correcteur spiritualiste !

  16. Une manière de régler la question est de lancer un sondage parmi les jeunes catholiques pratiquants qui ont passé le bac. Quel est leur taux de réussite ?

  17. Avec de tels articles, la cathosphère se tire une balle dans le pied…
    Non seulement les cathos ne sont pas favorisés, mais en plus ils sont facilement identifiés dès que leurs propos sortent de la pensée unique, laïque et obligatoire.
    Maintenant, claironner qu’ils sont favorisés est la meilleure façon d’engager une réflexion sur la ré-évaluation des copies pour une meilleure harmonisation égalitaire des notes !

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