Tout a commencé par une bagarre qui a éclaté entre des jeunes filles. Selon les policiers venus mettre fin à la rixe, «c’est au moment de l’interpellation que les agents de police ont été pris à partie, trois de nos collègues sont blessés ». Il y avait 2 jeunes agents de médiation de la société Veolia Transports.
"Les deux médiateurs se sont opposés physiquement à l’interpellation des belligérants et ont insulté les fonctionnaires".
L’un des médiateurs fait partie des six personnes placées en garde à vue. Il se pourrait que le deuxième fasse l’objet d’une procédure similaire. Des collègues des deux médiateurs contestent cette version.
PK
Dans la novlangue, un médiateur est un voyou qui a officiellement la fonction de porte-parole…
Alors, rien d’étonnant…
Lama12
A l’école, le médiateur, c’est le grand frère.
Le problème, c’est que nous avons confirmation de deux choses :
– ces banlieues sont tenues par des “services d’ordre” non officiels, qu’ils relèvent de systèmes mafieux, ou de milices privées, et quand la vraie police intervient, cela crée des tensions, des incidents…
– quand la police saisit de la drogue, des sommes d’argent…les représailles sont immédiates.Les bus sont attaqués, brûlent (valeur d’un bus, comparée aux sommes saisies ?).
Et qui souffre dans cette situation ? Les gens modestes, qui doivent prendre les transports pour se déplacer.J’ai vu à la télévision, dans une émission de Guillaume Durand, un chauffeur de bus de Tremblay en France, qui appelait au calme, et, surtout, disait qu’il fallait s’occuper des enfants et les éduquer, dès la maternelle.Il parlait d’or, mais sera-t-il écouté ?
Ethos
Le médiateur est le voyou qui a reçu l’onction ripoublicaine du système.
Quant à ce que décrit Lama12 c’est OK 5/5.
Je redemande quand l’Etat reprend-il les affaires en mains. Je sais que Monsieur Lambert sait comment. Pas besoin de journalistes, de politiciens et de voyou patenté. Non. Une volonté déterminée, des moyens en place, le personnel entrainé et discipliné, la mise en oeuvre du plan d’action coûte que coûte ==> le succès à reproduire dans TOUS les cas.
Je rebaisse la tête et regarde la terre de mon champ qui attend.
J’attends.
Robert Marchenoir
Ah, les subtilités de la ponctuation française…
“Il y avait deux jeunes agents de médiation de la société Veolia Transports” ?
Ou bien : “Il y avait deux jeunes, agents de médiation de la société Veolia Transports” ?
C’est marrant comme une virgule peut changer le sens d’une phrase…
AMarie
à Robert Marchenoir : c’est vrai que souvent une virgule peut changer les choses, mais là, franchement, je ne vois pas.
jewdocha
Des médiateurs dans les bus ? on est vraiment dans un pays de fous. Où allons nous à ce rythme. C’est plus que désespéré
Jean Theis
A supposer que les médiateurs sont utiles, les prendre parmi la population étrangère ennemie, c’est comme intégrer la Cinquième Colonne dans l’armée. (Au fait c’est exactement ce qui se passe actuellement).
C.B.
Il y a aussi des “agents de médiation” dans certains trains de banlieue.
Parfois, on se demande s’il n’y a pas plus de passagers “agents” (de contrôle, de police, de sécurité, de médiation) que de passagers “usagers”. C’est éventuellement rassurant (mais quel coût pour quelle efficacité?).
Robert Marchenoir
A Marie :
Dans la première phrase, “jeune” est un adjectif, relatif à “agents de médiation”. C’étaient des agents de médiation. Ils étaient jeunes.
Dans le seconde phrase, “jeune” est un nom. “Un jeune”, dans la novlangue de 2010, ce n’est pas le contraire d’un vieux : c’est un Maghrébin ou un Noir, en général peu respectueux de la loi et des Français de souche, en général jeune (mais il y a des “jeunes” de trente ans).