En vertu du Traité de Nice actuellement en vigueur, le président de la Commission a simplement besoin d'une majorité des députés présents pour être intronisé. Une entrée en vigueur du Traité de Lisbonne requiert une majorité des 736 députés inscrits.
C'est pourquoi une bataille a lieu au sein du Parlement européen au sujet de la date d'un vote sur le futur président de la Commission européenne. L'ancien chef du gouvernement portugais bénéficie du soutien des dirigeants des 27 pays de l'UE, mais le Parlement européen doit aussi se prononcer, et sa famille politique n'a pas à elle seule la majorité. Les chefs de groupes politiques du Parlement ont décidé de reporter encore leur décision: la date à laquelle le Parlement se prononcera sera définitivement fixée le 10 septembre. On verra si le Parlement souhaite attendre l'issue du référendum irlandais sur le Traité de Lisbonne, prévu le 2 octobre.