Lu dans les Coulisses de Bruxelles :
"Voilà, c’est fait :
les conservateurs et les socialistes européens ont reconduit l’accord de «grande coalition» qui les liait déjà lors de la précédente législature (2004-2009). Cet accord est un classique du genre, puisqu’il est
régulièrement conclu depuis 1989. […] Cet accord, purement technique,
vise à atteindre la majorité absolue des 369 députés (sur 736) afin de se répartir les postes au sein du Parlement européen : avec les 264 élus du PPE et les 184 députés S&D (pour « Socialistes et démocrates », le nouvel acronyme du groupe de l’Alliance progressiste des socialistes et démocrates), les deux groupes atteignent 448 députés.
Ils vont donc pouvoir se partager la présidence du Parlement européen pour deux ans et demi […] et, en particulier, les présidences des plus importantes des vingt commissions et des deux sous-commissions parlementaires. S’il n’y avait pas eu d’accord entre les deux principaux groupes politiques, tout aurait été possible alors que là,
PPE et PSE s’engagent à élire les candidats présentés par chaque groupe.
Sur le fond, en revanche, chaque partenaire de la coalition gardera sa liberté de vote. Mais il est clair que la reconduction de l’accord technique favorisera la recherche de compromis qui resteront nécessaire si le Parlement veut imposer sa volonté au Conseil des ministres (l’organe législatif où siègent les États) : rappelons encore une fois que seuls les amendements ayant obtenu la majorité absolue des membres du Parlement s’imposent à lui. L’accord de coalition ouvre aussi la voie à un vote sur l’investiture de Barroso dès la session du 14 septembre"
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Tonio
“Grande victoire de la démocratie”
C’est bien comme cela que l’on dit, non ?