De José Manuel Barroso, président de la Commission européenne, dans un entretien :
"Je salue l’engagement européen de Monsieur Sarkozy. […] Nous ne sommes pas jaloux des leaders nationaux qui s’engagent en faveur de la construction européenne. Nous sommes au contraire demandeurs. […] Je me félicite du fait que le président de la République ne ferme pas complètement les portes à la Turquie, même si son approche reste cohérente avec les engagements qu’il a pris durant sa campagne. […] Il faut plutôt se souvenir qu’en 2004, les 27 aveint convenu, à l’unanimité, de lancer les négociations avec ce pays. […] Les alternances politiques qui se produisent dans un état membre ne doivent remettre en cause des décisions prises à l’unanimité. […]
L’idée de Monsieur Sarkozy n’est pas d’avoir un débat sur les frontières géographiques de l’Europe, ce que nous ne souhaitons pas : cette discussion conduirait à fixer des limites à l’UE [sic]. […]
La BCE doit elle baisser ses taux d’intérêt comme la France l’y invite ?
Je ne résisterai pas au commentaire suivant : plus l’on exerce des pressions sur les banquiers centraux, plus il est probable que ces derniers ne suivront pas vos conseils…"