Le cardinal Pell a présenté à Rome le premier tome de son « Journal de prison » (dont le second tome va sortir ces jours-ci en langue anglaise) lors d’une conférence de presse organisée au Sénat italien à l’initiative d’un député de Forza Italia. En marge de son récit, et des circonstances qui l’ont conduit à passer 404 jours dans les geôles australiennes avant d’être lavé de toute culpabilité, le prélat révèle que l’auteur d’une lettre dont il cite le texte était Benoît XVI (ce qu’il ne dit pas dans le livre parce qu’elle lui est parvenue en photocopie non signée). Traduction par Benoît-et-moi :
« Dans ce moment difficile, depuis le début, je suis resté proche de vous avec mes prières et mon soutien spirituel (…). Vous avez aidé l’Église catholique en Australie à sortir d’un libéralisme destructeur, en la guidant à nouveau vers la profondeur et la beauté de la foi catholique… Je crains que vous ne deviez maintenant payer pour votre catholicisme inébranlable, mais vous serez ainsi très proche du Seigneur« .
Tout le monde se demande maintenant pourquoi Benoît XVI n’avait pas signé cette lettre envoyée à la prison du cardinal.