Dans l'avion qui l'a amené à Chypre, le pape a déclaré :
"Dans tous ces épisodes que nous vivons, il y a toujours le danger qu'on perde la patience et qu'on dise je ne veux plus chercher la paix. Après chaque cas de violence il ne faut pas perdre la patience et le courage" mais "recommencer toujours de nouveau avec la certitude qu'on peut aller de l'avant et arriver à la paix". La paix ne viendra pas "d'aujourd'hui à demain", mais "il est très important de ne pas seulement faire les pas politiques nécessaires, mais surtout de préparer les hommes à être capables d'accomplir ces pas politiques nécessaires à l'ouverture intérieure vers la paix".
A son arrivée, Benoît XVI a souhaité :
"Puisse le désir de vivre en harmonie avec vos voisins (…) vous inspirer dans vos efforts patients pour résoudre les problèmes restés en suspens que vous partagez avec la communauté internationale concernant l'avenir de votre île".
Il a mis en avant "les défis que les catholiques affrontent parfois dans des circonstances éprouvantes" au Moyen-Orient. "Chypre a été bénie par un grand héritage chrétien qui a résisté au temps". C'est
"donc un lieu approprié pour lancer la réflexion de l'église sur la pluri-centenaire communauté catholique au Moyen-Orient, pour exprimer notre solidarité avec tous les chrétiens de la région et notre conviction qu'il ont un rôle irremplaçable à jouer pour la paix et la réconciliation auprès de tous les peuples qui y vivent".
Addendum :
C.B.
En dépit des mises en garde de l’AFP (dont le rédacteur en est peut-être dépité), le Saint-Père ne mâche pas ses mots.
louis
Le Saint Père ne mâche pas ses mots, en effet, mais la paix véritable, seul le Christ peut nous l’obtenir : “je vous donne ma paix”… mais elle n’est pas la “paix” de ce monde, justement !!!