Le Saint-Père a reçu en audience samedi matin les maires italiens membres de l'ANCI (Associazione nazionale comuni italiani) et leur a notamment déclaré :
"Aujourd'hui la citoyenneté se situe précisément dans le contexte de la mondialisation, qui se caractérise, entre autres, par de grands flux migratoires. Face à cette réalité, comme je l'ai mentionné ci-dessus, il est nécessaire de savoir combiner la solidarité et le respect des lois, afin que la coexistence sociale ne soit pas bouleversée et qu'on prenne en compte les principes du droit et de la tradition culturelle et aussi religieuse dont tire son origine la nation italienne. Cette exigence est particulièrement ressentie par vous qui, comme administrateurs locaux, êtes les plus proches de la vie quotidienne des gens. On attend de vous un dévouement spécial au service public que vous offrez aux citoyens, pour être promoteurs de coopération, de solidarité et d'humanité. L'Histoire nous a laissé l'exemple de maires qui, par leur prestige et leur engagement ont marqué la vie de la communauté; vous avez justement rappelé la figure de Giorgio La Pira (1904-1977), chrétien exemplaire, et administrateur public estimé. Que cette tradition continue à porter ses fruits pour le bien du pays et de ses citoyens! Pour cela, je vous assure de mes prières et je vous exhorte, illustres amis, à faire confiance au Seigneur, parce que – comme dit le psaume – "si le Seigneur ne veille pas sur la ville, la sentinelle veille en vain» (127.1)."
Corso
Je ne peux être d’accord.
Les grands flux migratoires existent parce que l’on accepte une guerre monétaire contre de nombreux pays.
Leur devise est injustement portée au plus bas, sans raison, alors que les nôtres, celles de l’occident, sont mises au plus haut.
Plus les pauvres sont pauvres plus ils sont dépendants et plus ils cherchent par la mobilité à se sortir de cet état.
On ne règlera pas la pauvreté par encore plus de pauvreté ou des “dons” si destructeurs qu’ils produisent un effet affligeant.
Ce sont les dirigeants du G20 qui font cette politique et il est du rôle de l’Eglise Catholique de la comprendre et de la dénoncer…. pas de l’accompagner, autre forme de l’acceptation.
Aucune devise de devrait avoir un change supérieur à 1.85 car rien hors des théories fumistes ne permet de dire que le travail d’un homme vaut moins que celui identique d’un autre.
Nous sommes donc dans de l’esclavage moderne, pas de camps de concentration, plus de goulags isolés mais des pays entiers à ciel ouvert.
Lorsque des prisonniers meurent de faim, on ne demande pas que leur ration soit meilleure mais qu’ils soient libérés!
Le saint Père devrait prendre la ligne économique, la vraie et la seule en la circonstance.
[Il faudrait cesser de déresponsabiliser systématiquement ces pays. On ne peut pas tout le temps imputer la misère du monde aux “pays riches”. Il suffit par exemple de regarder le Zimbabwe, hier grenier à blé de la corne de l’Afrique, il a été ruiné par une politique interne désastreuse. Il en va de même pour l’Afrique du sud qui, au nom de l’antiracisme, se sous-développe. En Algérie, nous avons à peu près les même causes, avec un pouvoir corrompu, focalisé sur la haine de la France, et où depuis l’indépendance, rien n’a été construit ni développé alors que c’est potentiellement le pays le plus riche du Maghreb.
Accuser sans cesse le G20 et l’Occident, c’est poursuivre la déresponsabilisation du Tiers-Monde.
MJ]