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L'Eglise : Benoît XVI

Benoît XVI parle des hommes et des dieux

B Lors de l'ouverture du Synode des évêques sur le Moyen-Orient, le Pape est intervenu. Le Saint-Père a notamment fait référence au psaume 81 (c'est de ce psaume qu'est tiré le titre du film de Xavier Beauvois "Des hommes et des dieux"). Dans ce psaume, a-t-il expliqué, l’on voit, dans une vision prophétique, une réduction et une chute des dieux qui perdent leur caractère divin. Cela correspond également à la transformation du monde et à la connaissance du vrai Dieu ; la réduction des forces qui dominent la terre.

Tout ceci est un processus de douleur, qui n’a jamais pris fin. Il passe de la Croix du Christ et se poursuit dans les communautés chrétiennes qui naissent. C’est un processus de transformation qui coûte de la souffrance aux témoins du Christ. Encore aujourd’hui, le Seigneur doit naître dans le monde avec la chute des dieux, avec la douleur et le martyre des témoins, contre les divinités d’aujourd’hui :

  • capitaux anonymes qui réduisent les hommes en esclavage,
  • violence terroristes perpétrées au nom de Dieu, "mais ce n'est pas Dieu, ce sont de fausses divinités qui doivent être démasquées parce qu'elles ne sont pas Dieu"
  • idéologies,
  • drogue, "ce pouvoir qui comme une bête vorace met ses mains sur la terre et la détruit"
  • nouveaux modèles de vie, "où les valeurs comme la chasteté ou le mariage ne comptent plus, n'ont plus d'importance".

Toutes ces "fausses divinités doivent tomber", a poursuivi Benoît XVI, il doit se réaliser ce qu'annonce Paul dans la lettre aux Éphésiens : les dominations tombent et deviennent des sujets de l'unique Seigneur, Jésus-Christ. "Nous sommes dans une lutte contre les faux dieux qui détruisent le monde". Menacés par notre comportement, a dit le Pape, les fondements extérieurs vacillent parce que vacillent les fondements intérieurs. C’est la foi, surtout celle des simples, le vrai fondement et la vraie sagesse, outre à la vraie force de l’Église.

P "le Livre de l'Apocalypse au chapitre 12, parle, avec une image mystérieuse, pour laquelle, je crois, cependant, qu'il existe plusieurs belles interprétations. Il est dit que le dragon met un grand fleuve d'eau contre la femme en fuite pour la submerger. Il semble inévitable que la femme sera noyée dans ce fleuve. Mais la bonne terre absorbe ce fleuve et il ne peut pas nuire. Je pense que le fleuve est facile à interpréter: ce sont ces courants qui dominent tous, et qui veulent anéantir la foi de l'Eglise, laquelle ne semble plus avoir sa place devant la force de ces courants qui s'imposent comme la seule rationnalité, la seule façon de vivre. Et la terre qui absorbe ces courants est la foi des gens simples, qui ne se laisse pas emporter par ces fleuves et sauve la mère et le Fils."

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