Benoît XVI canonise ce matin lors d’une messe en plein air le prêtre franciscain Antonio de Sant’Anna Galvao puis rencontrera les évêques du pays dans la cathédrale de Sao Paulo avant de gagner le sanctuaire marial d’Aparecida, patronne du Brésil.
Le nouveau saint de l’Eglise catholique, né en 1739 et mort en 1822, est vénéré pour son engagement envers les plus pauvres et jouit d’une réputation de guérisseur. Il voulut répondre à sa vocation religieuse en se consacrant aux pauvres, aux malades et aux esclaves de son époque, au Brésil. Dans son existence, la dévotion à la Sainte Vierge et la récitation du saint Rosaire occupa une place privilégiée. Il se considérait comme "le fils et l’esclave perpétuel" de Marie Immaculée. Fondateur du Monastère des Conceptionnistes "Recolhimento de Nossa Senhora da Luz" (Asile de Notre-Dame de Lumière), sa mission fut de fonder des lieux de retraite consacrés à la Sainte Vierge et s’appuyant sur la Providence, lesquels continuent de nos jours à produire des fruits étonnants. Il fut un ardent adorateur de l’Eucharistie, un maître et un défenseur de la charité chrétienne, un prudent conseiller de vie spirituelle pour beaucoup d’âmes et un défenseur des pauvres.
Lors de sa rencontre avec les évêques du Brésil, le pape prononcera une homélie qui devrait esquisser les orientations pour les années à venir de l’Eglise catholique brésilienne.