Une première dépêche AFP mielleuse au titre accrocheur "Benoît XVI prêt à une "réflexion" sur le rôle des femmes dans l’Eglise" laissait sous-entendre que le Pape pouvait se montrer plus coulant que son prédécesseur sur la place de la Femme dans l’Eglise et pourquoi pas sur l’ordination des femmes :
"Certains participants à la réunion en ont retiré l’impression que
Benoît XVI était prêt à aller éventuellement un peu plus loin que Jean
Paul II sur la question de la place des femmes dans l’Eglise, commente
le quotidien de Rome Il Messaggero".
Une seconde dépêche rapporte un point clé des propos du Souverain Pontife :
"Le ministère sacerdotal du Seigneur est, comme nous le savons, réservé
aux hommes (…). Ce n’est pas l’homme qui décide mais (…) c’est
toujours le Christ qui décide, qui transmet l’eucharistie et les autres
sacrements".
A quelques jours de la journée mondiale de la femme et surtout à trois semaines de l’Annonciation où Notre Dame, modèle de la Femme, a su dire son "Fiat" ("Qu’il soit fait de moi selon votre parole"), nous pouvons relire deux écrits de Jean-Paul II : la lettre apostolique "Mulieris dignitatem" ("La dignité et la vocation de la Femme") du 15 août 1988 et l’encyclique "Redemptoris Mater" ("la bienheureuse Vierge Marie dans la vie de l’Eglise en marche") du 25 mars 1987.
benjileg
Jean-Paul II disait aux évêques allemands en novembre 2001: “”L’Église n’a aucun pouvoir pour conférer la consécration sacerdotale aux femmes et tous les fidèles de l’Église sont obligés de se conformer sans discuter à cette décision” qui a “le caractère de l’infaillibilité liée au Magistère ordinaire et universel de l’Église… Nous devons soutenir ceux qui n’arrivent pas à comprendre ou accepter l’enseignement de l’Église, afin qu’ils puissent ouvrir leur coeur et leur intelligence au défi que la foi leur impose”.
Ca a le mérite d’être clair et définitif. Chapitre suivant…