Le pape Benoît XVI s’est rendu ce matin dans un centre de réhabilitation pour drogués, "la Ferme de l’espérance" fondée par un prêtre allemand à Guaratingueta près du sanctuaire marial brésilien d’Aparecida. Le pape devait y rencontrer les soeurs clarisses qui collaborent à l’activité du centre, puis la communauté de la "Fazenda da esperança" (ferme de l’espérance) et écouter le témoignage des jeunes qui y sont accueillis.
Ce centre appartient à la "famille de l’espérance", un mouvement qui compte 32 communautés au Brésil et est également présente dans d’autres pays d’Amérique latine. Elles accueillent des toxicomanes, des mères célibataires et des malades du sida.
Benoît XVI a invité les anciens drogués à devenir "les ambassadeurs de l’espérance". Il a mis sur le même niveau le mal provoqué par les trafiquants et celui dont se rendent coupables les pédophiles envers "les plus petits".
"Je dis aux trafiquants de réfléchir sur le mal qu’ils font à la multitude de jeunes et d’adultes de toutes les couches sociales. Dieu leur demandera des comptes pour ce qu’ils auront fait".
"La dignité humaine ne peut être piétinée de cette manière, le mal ainsi provoqué reçoit la même réprobation que Jésus a exprimé pour ceux qui ont scandalisé +les plus petits+, les préférés de Dieu".
Un sujet qui ne nous est pas étranger puisque la cocaïne envahit actuellement l’Europe.