Le député Bernard Accoyer répond à La Lettre aux élus publiée par l'institut CIVITAS et consacrée cette fois au projet gouvernemental d'ouverture du droit au mariage et à l'adoption aux homosexuels. Extraits :
"Je
suis défavorable à cette réforme et je m’opposerai au vote de ce projet
de loi s’il est effectivement débattu à l’Assemblée nationale comme le
Gouvernement l’a annoncé. Ce
projet vise à répondre à une revendication portée par des associations
militantes qui aboutirait à remettre en cause un des fondements
multiséculaires de la société : le mariage, institution destinée à
réunir les meilleures conditions d’accueil, et d’épanouissement pour
l’enfant.Ma
conviction est que le mariage entre deux personnes de même sexe, tel
qu’il est annoncé, a pour finalité ou aboutira au droit à l’adoption
d’enfants et à la procréation médicalement assistée (PMA) ainsi qu’à la
grossesse pour autrui (GPA) c’est-à-dire aux mères porteuses. Or, la priorité absolue doit demeurer le respect des droits de l’enfant. […] Ce projet fait peser deux incertitudes sur les droits de l’enfant.La
première incertitude concerne la construction psychologique de
l’enfant. Ce dernier se construit en miroir et/ou en opposition à ses
parents homme et femme. Personne ne peut dire avec certitude si
l’environnement, créé par le projet gouvernemental pour ces enfants,
sans différenciation sexuée des deux parents n’aura pas au long de
l’existence, à distance ou après plusieurs générations des conséquences
importantes. Nombreux sont les pédopsychologues, les
pédopsychiatres et les psychanalystes à s’en préoccuper et à alerter la
société sur ces conséquences potentielles.La
seconde incertitude tient au droit, à la filiation, à l’autorité
parentale, qui serait remis en cause. Que se passerait-il en cas de
divorce (le PACS prévoit sa rupture dans des conditions très simples par
lettre recommandée). Or après un divorce les conséquences sur les
enfants sont un problème bien souvent difficile, trop souvent douloureux
et conséquent sur la vie de l’enfant. Souvent la garde des enfants est
attribuée à la mère, que se passerait-il dans un couple de « parents »
de même sexe ? A qui serait confié l’enfant ? Sur quels critères et
surtout avec quelles conséquences pour l’enfant lui-même ?Sur
le plan psychologique et psychanalytique les enfants adoptés peuvent
déjà aujourd’hui être perturbés par la question de leur origine. Qu’en
serait-il dans ces familles quant aux enfants adoptés ou issus de la PMA
ou d’une mère porteuse ? Et
je n’évoquerai pas les problèmes de droits liés à la filiation
elle-même remise en cause de fond en comble, mais ils sont majeurs.En
conclusion, ce projet donne la priorité au « droit à l’enfant » sur le
« droit des enfants » et il y a là la raison majeure de mon opposition à
ce projet pour lequel un grand débat public me paraît indispensable."
Soleo23
Quand le “Titanic” fonce à grande vitesse dans la nuit, vers la zone des icebergs meurtriers, le Captain folâtre avec ses passagers et danse avec les passagères, aux sons d’un orchestre dont, un par un, les musiciens ont commencé à quitter l’estrade.
jejomau
Mme taubira a récemment dit qu’il s’agissait “d’un changement de civilisation”.
Donc, c’est bien ce que nous sommes nombreux à souligner : il s’agit par le biais de ce pseudo-mariage d’arriver à instaurer…. la POLYGAMIE !
En effet, notre civilisation judéo-chrétienne est fondée sur la monogamie.
Soit, Mme Taubira et son lobby LGBT visent à revenir au paganisme en détruisant notre société.. Soit Mme Taubira et son lobby cherchent à préparer la rentrée dans l’union Européenne de la Turquie musulmane… Et par conséquent à détruire toute référence dans le code civil à la civilisation judéo-chrétienne.
Je pencge pour cette dernière hypothèse, ayant constaté combien les médias et le pouvoir socialiste étaient très islamophiles…
c
Il y a aussi tout le marché que va entraîner l’adoption avec les mères porteuses à l’étranger, et tout ce qui permet de fabriquer des bébés …