La féministe américaine Betty Friedan est morte hier à l’âge de 85 ans. Son manifeste contre la femme au foyer, The Feminine Mystique, avait marqué, en 1963, une étape importante dans la subversion féministe. Friedan avait ensuite fondé le National Organization for Women, le MLF américain, qui a été de tous les combats pour la culture de mort.
Friedan est devenue une figure sur la scène publique américaine en se présentant elle-même comme une femme au foyer sans attaches politiques particulières, qui un jour en a eu assez et a écrit son manifeste. C’est cette fable que reprend la dépêche de l’Associated Press :
[Betty Friedan] exprimait […] le malaise silencieux des femmes au foyer, réduite [sic] aux corvées ménagères, "ce problème qui n’a pas de nom" mais qui laisse les femmes insatisfaites et les pousse à rechercher des solutions dans les tranquillisants et la psychanalyse.
Mais la vérité, c’est que Friedan était une activiste communiste, et bien loin de la femme au foyer qu’elle décrit dans son livre. Cet article de l’essayiste David Horowitz rappelait en 2000 la réalité, qui venait d’émerger dans une biographie de Friedan :
Les faits réels sur la vie de Friedan sont qu’elle était une idéologue marxiste professionnelle, […] qu’elle avait une domestique et qu’elle vivait dans un manoir sur les bords de la rivière Hudson [New York], consacrant très peu de temps à des tâches ménagères : tout cela était embarrassant pour le personnage public et la théorie qu’elle s’était vouée à promouvoir.
Cette escroquerie rappelle l’imposture qui a entouré une autre oeuvre subversive, l’enquête bidonnée du Dr Kinsey sur la sexualité des Américains dans les années 1950.