… au Québec (en attendant la France où, bien sûr, les fameux “garde-fous” ne tiendront que le temps de faire voter les idiots utiles!), comme le signale ce communiqué de la Société française de soins palliatifs:
Ce 30 octobre 2024, une nouvelle extension de l’euthanasie entre en vigueur au Québec : les demandes anticipées d’aide médicale à mourir. Celles-ci permettent aux personnes diagnostiquées avec des maladies cognitives et incurables de consentir à l’aide médicale à mourir avant de perdre leurs facultés décisionnelles. L’euthanasie pourra donc être réalisée sans consentement final de la personne une fois l’inaptitude constatée.
Depuis l’adoption de la loi sur l’aide médicale à mourir en 2016, l’accès à cette aide était limité aux personnes en phase terminale souffrant de douleurs intolérables, qui devaient donner leur consentement juste avant l’acte. Cette nouvelle extension de 2023 étend cette législation aux cas de patients qui deviendraient inaptes à donner leur accord en amont, notamment ceux atteints de maladies neurodégénératives.
Cela pose évidemment des questions en matière de pratiques médicales : faudra-t-il pratiquer une sédation ou une contention sur une personne qui refuserait finalement l’injection létale ?
Cette évolution rappelle les débats de mai dernier l’Assemblée nationale, au cours desquels une proposition similaire avait été avancée. Celle-ci visait à permettre aux patients souhaitant l’aide à mourir de le faire même s’ils perdaient leur conscience de manière irréversible, via les directives anticipées. Les débats parlementaires nous montrent que les dérives québécoises adviendraient très vite dans notre pays.
Cette nouvelle extension de l’euthanasie intervient alors que vient d’être publié le rapport de la Commission sur les soins de fin de vie pour 2023-2024. Il en ressort que 7,3% des décès enregistrés au Québec sont dus à la mort provoquée, soit une augmentation de près de 10% par rapport à l’année précédente. A l’échelle des 638 266 en France en 2023, cela représenterait 46 593 décès annuels.
zongadar
ceci me fait penser au beau témoignage de Philippe Pozzo di Borgio…(qui parle de son opinion avant avec celui d’après son accident)
Adalbert
“C’est une doctrine effrayante que celle qui cherche à justifier le meurtre d’innocents, qui autorise l’extermination de ceux qui ne sont plus capables de travailler, les infirmes, de ceux qui ont sombré dans la sénilité… N’a-t-on le droit de vivre qu’aussi longtemps que nous sommes productifs ? » (Mgr Von Galen, en 1941, à propos de la politique d’euthanasie par le régime nazi). J’attends des manifestations de masse derrière les évêques francais….