L'Union départementale des associations familiales de Marseille (UDAF13) exprime son désaccord sur plusieurs points du projet de loi bioéthique :
- La recherche sur embryons et cellules embryonnaires : Compte tenu de l’apparition de nouvelles techniques, sur lesquelles la recherche doit être encouragée, l’UNAF juge que la recherche sur embryons humains et cellules souches embryonnaires humaines doit être interdite. Les régimes dérogatoires n’ont donc plus lieu d’être.
- Le transfert post-mortem des embryons : Cette autorisation, même sous conditions, rompt l’équilibre du texte. Au sein de l’UDAF 13 et l’UNAF, l’expression des associations des veufs et veuves est claire : la souffrance des orphelins est déjà trop importante pour ne pas créer de toute pièce de nouveaux cas d’orphelins.
- La suppression d’une durée minimale de vie commune pour les personnes pacsées ayant recours à l’assistance médicale à la procréation : Le PACS et le mariage ne sont pas des engagements juridiquement équivalents en particulier en matière de filiation. En effet, le mariage est un engagement vis-à-vis des enfants à naître (présomption de paternité) ; le PACS, en revanche, est un contrat patrimonial qui ne comporte aucun engagement en termes de vie commune et qui est sans conséquence sur la filiation. L’UDAF 13 avec l’UNAF demandent donc que la législation actuelle ne soit pas modifiée.
- La disparition de la clause de révision des lois de bioéthique : Contrairement aux lois précédentes, aucune clause de « revoyure » n’est inscrite dans le présent projet de loi. L’UDAF 13 et l’UNAF demande qu’une révision régulière soit prévue pour évaluer l’ensemble du dispositif en vérifier la cohérence. Cette révision de la loi doit rester un débat citoyen et non uniquement un débat entre experts. Il est impératif qu’une telle réflexion sur l’avenir de notre société se fasse collectivement."
ROUSSEAU
Je n’ai probablement pas encore vu le problème sous tous ses aspects mais je ne comprends pas l’argumentation développée par l’UDAF quant au transfert post-mortem des embryons. Le choix est celui-ci : 1) transfert de l’embryon dans le ventre de la mère biologique ; puis naissance d’un enfant orphelin – 2) maintien en congélation pour un temps indéterminé puis destruction probable de l’embryon (= de l’enfant). Pour moi il n’y a pas photo : 2 est inadmissible et 1 me semble s’imposer.
ID
Le problème à la base, Rousseau, c’est qu’il y a des embryons surnuméraires !
Je trouve que l’UDAF a raison, le bébé n’a pas à être conçu volontairement orphelin, même si l’autre alternative, la congélation, reste un drame !
Cas extrême : si la dame, entre-temps, se remarie et que le nouveau mari accepte d'”adopter”…
Mon Dieu, quel monde de fous !