L'Alliance pour les droits de la vie fait un résumé de la discussion en cours au Sénat :
"160 amendements vont être examinés par le Sénat au cours des prochains jours. Le projet actuel comprend plus de 60 pages de texte !
Les modifications apportées par la commission des affaires sociales du Sénat
Le projet issu de la Commission des Affaires sociales contient les modifications suivantes :
1- Aggravations éthiques- Les deux principales aggravations concernent :
- La suppression de l’interdiction de la recherche sur l’embryon ; la recherche est autorisée à certaines conditions vérifiées par l’Agence de la Biomédecine.
- Dans le cadre du dépistage prénatal, la proposition systématique d’examens biologiques et d’imagerie à toute femme enceinte ; rappelons que les députés avaient ajouté l’expression : « quand les conditions médicales le nécessitent ». Cette mention, qui atténuait la portée eugéniste du texte, a été supprimée.
Autres aggravations :
2- Améliorations éthiques
- La levée de l’anonymat du don de gamètes.
- Le rétablissement de la condition d'avoir déjà procréé pour pouvoir donner ses gamètes
- L’autorisation du procédé du bébé médicament sous réserve d’avoir épuisé toutes les autres voies thérapeutiques possibles.
3- Maintien de plusieurs dispositions positives sur le plan éthique
- Le refus de légaliser la gestation pour autrui.
- Le maintien, dans le cadre du dépistage prénatal et en cas de risque avéré de handicap, d’une liste d’associations spécialisées dans l’accompagnement des patients atteints de l’affection suspectée et de leur famille, ainsi qu’un délai de réflexion d’une semaine pour l’IMG. Le maintien de la clause de conscience pour les chercheurs sur les recherches sur l’embryon.
4- Sujet controversé : La suppression de l’autorisation de transfert d’embryons post-mortem, dont les enjeux éthiques font l’objet de débats contradictoires.
Sancenay
honte aux apprentis sorciers qui s’acharnent à recréer le monde à leur image alors que dans le même temps on apprend que l’hôpital de la Timone à Marseille ne parvient plus à répondre correctement aux besoins en terme de soins pédiatriques.
Et que pendant ce temps là le ministre de la santé continue à jouer son cynique jeu perso : “JE veux ceci”, “JE vais faire cela” , JE, JE,JE…symbolisant ainsi parfaitement la vanité du dogme de la “libre volonté ” si chère à la religion du progrès contre l’humanité.