La France est entrée en récession
Hier, l’Insee a rendu publique sa nouvelle prévision de croissance pour la fin de l’année. Après un second trimestre à – 0,3 %, le troisième et le quatrième trimestre 2008 devraient enregistrer une baisse du PIB de – 0,1 %. La récession étant définie par les économistes comme deux trimestres consécutifs de croissance négative, si ces prévisions se confirment, rien ne sert de se voiler la face : la France est en récession.
Mais le gouvernement ne le reconnaîtra pas. Ivan Rioufol réclame la vérité pour les Français :
"Mais la promesse de vérité ne peut se contenter d’un acharnement contre le capitalisme financier, dont Sarkozy a prédit un peu vite la fin. Ne pourrait-on laisser le capitalisme d’État, louangé soudainement à l’Élysée, à la Chine communiste ?
S’il faut tout dire, il ne faut pas oublier le début : l’interventionnisme qui, depuis l’après-guerre, a fait du libéralisme, enfant des Lumières et de 1789, un épouvantail. […] C’est leur État providence qui n’en finit plus de sombrer sous les charges. Parce que les pouvoirs publics se disent prêts à secourir des banques et même l’accession à la propriété, Sarkozy semble déjà vouloir renier la loi du marché qu’il venait à peine de sortir de la cave. Or, la libre concurrence ne peut être le bouc émissaire de la faiblesse française. Le pays est malade, avant tout, d’une indigestion d’État. Faudrait-il lui en refourguer une cuillerée, sous prétexte de le protéger d’un libéralisme perverti ? Grand temps d’aligner des vérités, en effet.
L’empressement à réhabiliter l‘État protecteur et dépensier est d’autant plus déroutant que Nicolas Sarkozy reconnaît aussi (discours de Toulon) que "l’État ne peut indéfiniment financer ses dépenses courantes et ses dépenses de solidarité par l’emprunt (car) il faut bien un jour payer ses dettes". Devant cette contradiction, il serait utile de publier les comptes de l’État nounou, qui vient de renoncer à privatiser La Poste. Combien coûte la protection sociale? Quelles richesses produit l’immigration? Où sont les possibles économies? La glasnost, qui a eu raison du mur de Berlin, doit abattre celui des tabous."
Inde : premier bilan des persécutions en cours
Une chrétienne a été assassinée mardi dans l’Etat indien d’Orissa, alors que son mari et leurs deux filles ont réussi à prendre la fuite. Cet assassinat porte à 60 le nombre de chrétiens tués en Inde depuis le début de la vague de violence, le 24 août dernier.
Un groupe d’extrémistes a attaqué mardi les habitants de trois villages, mettant le feu aux maisons des chrétiens avec des cocktails Molotov, sans que la police n’intervienne. Plusieurs personnes ont été blessées dont un enfant de 8 ans qui se trouve dans un état grave.
Outre les morts, on compte plus de 18.000 blessés, 178 églises détruites, 4.600 maisons et 13 écoles brûlées. Plus de 50.000 chrétiens ont fui leurs villages et se sont réfugiés dans les champs ou dans les forêts.
MJ
Paris aura une place “Alexandre Soljénitsyne”
Vice-président du groupe UMP au Conseil de Paris, Jérôme Dubus vient de faire voter sa proposition de baptême d’une place de Paris du nom d’Alexandre Soljénitsyne. Un vœu passé de justesse en raison de l’abstention des communistes, des chevènementistes et de l’opposition d’une partie des socialistes. Le débat a été particulièrement houleux, faisant ressortir quelques vieux clichés sur le plus célèbre des dissidents soviétiques.
MJ
Cacophonie européenne
La France organise samedi à Paris un mini-sommet européen sur la crise financière. Nicolas Sarkozy réunira Angela Merkel, Gordon Brown et Silvio Berlusconi.
"Ce sommet a pour objet de préparer la contribution des membres européens du G8 aux prochaines rencontres de cette enceinte consacrées à la crise financière internationale".
Mais les Européens laissent éclater au grand jour leurs divergences sur la meilleure façon de venir au secours des banques en difficulté.
- L’Allemagne s’oppose à l’idée d’un fonds européen doté de 300 milliards d’euros, sur le modèle du plan Paulson aux Etats-Unis.
- Les Pays-Bas proposent à l’UE la création de fonds nationaux de sauvetage bancaire et non pas un fonds européen.
- Gordon Brown s’est montré favorable à des solutions nationales tout en reconnaissant que la crise financière a une "dimension européenne".
- La Banque centrale européenne (BCE) a choisi de conserver son principal taux directeur à 4,25%, tout en reconnaissant avoir discuté de l’option d’une baisse des taux.
Retour en prison pour Jean-Marc Rouillan
Jean-Marc Rouillan, ancien assassin du groupe d’extrême-gauche Action directe et nouvel ami d’Olivier Besancenot, a été renvoyé en détention jeudi soir après des propos dans la presse où il laissait entendre qu’il ne regrettait pas ses crimes. Cette mesure a été prise à titre provisoire par un juge d’application des peines de Paris, dans l’attente d’une audience sur le fond prévue le 16 octobre. Le même juge devra alors dire s’il révoque définitivement, comme le demande le parquet, le régime de semi-liberté dont Jean-Marc Rouillan bénéficie depuis le 17 décembre.
Perpétuité pour Pierre Bodein
Malgré les efforts de son avocat pour obtenir un acquittement, Le multirécidiviste Pierre Bodein, a été condamné en appel ce jeudi à la perpétuité incompressible, conformément au verdict de première instance.
Poursuivi pour trois meurtres, deux viols et deux tentatives d’enlèvement, Pierre Bodein était jugé à Colmar, depuis le 9 septembre.
Surnommé «Pierrot le fou», il était soupçonné d’avoir violé et assassiné Jeanne-Marie Kegelin (10 ans) et Julie Scharsch (14 ans), ainsi que d’avoir tué Hedwige Vallée (38 ans). Leurs corps avaient été retrouvés entre juin et juillet 2004 dans la région d’Obernai, dénudés et portant d’importantes traces de violence.
Lors du premier procès en avril 2007, l’ensemble de la Cour avait été frappé par l’exemplarité de la famille de Jeanne-Marie, exhortant l’accusé à avouer son crime et à manifester des regrets sincères: «Le tribunal de Dieu est une justice implacable, alors réfléchissez !» lui avait-elle lancé.
Ce jugement ne soulagera pas la souffrance insupportable de la famille de Jeanne-Marie terriblement fragilisée par cette épreuve et encore choquée par l’acquittement en première instance des 19 coaccusés de Bodein dont la culpabilité n’a pas été formellement établie.
Menace sur Notre-Dame du Puy
L’actuelle municipalité UMP du Puy-en-Velay vient d’annoncer qu’elle ne participerait au financement des travaux de consolidation de la statue de Notre-Dame de France qu’à hauteur de 20% (l’enveloppe totale s’élevant à 450 000 euros).
La statue, édifiée entre 1856 et 1860, pour la construction de laquelle ont été fondus 213 canons pris à Sébastopol par le Général Pélissier et remis par Napoléon III à Monseigneur de Morlhon, évêque du Puy-en-Velay, couronne à quelque 130 mètres au-dessus de la ville le célèbre Rocher Corneille. La statue de Notre-Dame de France mesure 16 mètres de haut et pèse 110 tonnes. Le piédestal en pierre (680 tonnes) est recouvert de 45 tonnes de fonte de fer et mesure 6,70 mètres de haut. La tête de l’Enfant Jésus pèse à elle seule 1 100 kilos et son bras 600 kilos. Ces chiffres ont de quoi impressionner quand on sait que plusieurs riverains ont alerté la mairie de chutes régulières d’éléments du piédestal, laissant craindre une déstabilisation de l’ensemble de la statue, avec les conséquences qu’on imagine.
La mairie compte essentiellement sur l’Etat pour sécuriser l’édifice, mais personne n’a osé parler au ministre de la culture Christine Albanel lors de sa récente visite au Puy-en-Velay. Les charges d’entretien de la statue incombent théoriquement à la seule municipalité du Puy.
Et si le Sénat faisait un petit effort ?
Contribuables associés communique :
"Contribuables Associés demande le reversement du trésor de guerre du Sénat au budget de l’État pour financer par exemple le rSa, et soutient la proposition de Monsieur Alain Moyne-Bressand, député de l’Isère.
En 1992, le gouvernement de Pierre Bérégovoy, pour plus de transparence et par souci d’économie, avait demandé le rapatriement au budget de l’État des excédents financiers des deux Assemblées. L’Assemblée nationale s’y était soumise, reversant en plusieurs fois 4,5 milliards de francs. Le Sénat, alors présidé par René Monory, s’y était refusé. Le Sénat a commencé à se constituer des fonds propres en 1969. […] Cette cagnotte s’élèverait actuellement, à 1,6 milliard d’euros !"
MJ
Nuit blanche dans des églises de Paris
Mais ce n’est pas pour l’adoration de Notre-Seigneur. A noter toutefois, à côté de "spectacles" dont on ne voit pas le rapport avec la religion, le concert de grégorien à Notre-Dame de Paris.
MJ
Avortement et stérilité sont liés
La preuve par la Russie, où l’avortement, utilisé comme une simple méthode de contraception, a laissé plus 5,5 millions de couples infertiles. Alors que l’on compte 64 avortements pour 100 grossesses, on constate que l’infertilité féminine a augmenté de 14% et que plus de 1,5 millions de Russes ont besoin de techniques médicales avancées pour devenir enceintes et avoir une grossesse normale. Le nombre de femmes stériles en Russie augmente de deux à deux cent cinquante mille par an, en raison de l’avortement de masse.
MJ
Police montée en Seine-Saint-Denis contre les voyous
Des brigades de police équestre vont être occasionnellement déployées aux abords de certains établissements scolaires de Seine-Saint-Denis pour des missions de sécurisation. Une première intervention de brigade équestre se déroulait cette après-midi aux abords du collège Nelson-Mandela au Blanc-Mesnil, où une bouteille d’acide avait explosé dans la cour lundi sans faire de blessés. Selon l’inspecteur adjoint d’académie Marc Bablet, ces brigades
"s’inscrivent dans une problématique d’affrontements entre bandes et cités […] Nous sommes assez démunis face à ce phénomène qui n’est d’ailleurs pas propre aux établissements scolaires et nous voulons trouver des solutions nouvelles, en plus des actions de prévention déjà menées".
Lundi en milieu de journée, une rixe avait opposé une soixantaine de jeunes de bandes rivales devant le lycée Georges-Brassens à Villepinte, sans faire de blessés. A Blanc-Mesnil comme à Villepinte, où la vidéosurveillance va être renforcée, les professeurs en grève depuis lundi l’étaient toujours jeudi, selon M. Bablet.
Le chiffre du jour
La totalité des aides publiques à la presse atteignent près d’un milliard d’euros par an.
MJ
La police accuse la justice
Après les incidents du XIXe arrondissement, la police a relevé une cinquantaine d’affaires où elle estime ne pas avoir été aidée par la justice. Mohamed Douhane, membre du bureau national du syndicat Synergie Officiers, déclare :
"Au lieu de communiquer, la justice ferait mieux d’agir, en sanctionnant les fauteurs de troubles que la police arrête."
La colère des agents du XIXe s’appuie sur des faits. Un document de 6 pages recense, sur un an, une cinquantaine d’affaires marquantes où les policiers ont eu le sentiment, à tort ou à raison, de ne pas être épaulés par la justice. D’un côté, il y a les auteurs présumés de faits de violence que le parquet a laissés libres juste après leur garde à vue. De l’autre, il y a les auteurs que la justice condamne à l’audience, «mais sans mandat de dépôt !», proteste le syndicaliste. Eux aussi seront convoqués ultérieurement. Mais encore faut-il qu’ils se présentent le jour dit.
Parmi les faits qui ont le plus choqué les policiers : la remise en liberté des agresseurs présumés d’agents des services de sécurité de la mairie de Paris, en juillet dernier. Les fonctionnaires de la Préfecture de police de Paris évoquent aussi la remise en liberté, avec simple convocation à date ultérieure, de l’auteur présumé de l’agression de deux femmes journalistes.
Apprendre à lire… le ‘pédagogisme’
Fabrice Madouas demande qu’on lui explique ce que signifie :
"Les premiers exercices des pages de gauche entraînent à l’automatisation de la prise d’indices auditifs et visuels élémentaires : discrimination de sons et de lettres, reconnaissance de combinaisons de base, maîtrise de la combinatoire, développement de la lecture par voies indirecte et directe… Ces activités vont du simple au complexe puisqu’elles partent du rapport lettre/son pour aller au mot et à la phrase. Elles permettent aux élèves d’atteindre une maîtrise du son telle qu’ils peuvent s’en libérer pour privilégier le sens"
…trouvé dans un cahier d’exercice de Cours Préparatoire !
Dominique Voynet, hors-la-loi
Dominique Voynet, sénateur-maire (Verts) de Montreuil, explique dans un communiqué qu’elle n’organisera pas d’accueil dans les écoles mardi prochain, comme l’exige la loi sur le service minimum.
Lundi, le maire de Paris Bertrand Delanoë avait annoncé qu’il assurerait le service minimum dans les écoles parisiennes :
"La loi est promulguée. Nous sommes républicains, nous l’appliquerons".
MJ
Sarkozy : retour vers le futur
Retrouvé parmi les propositions du candidat Nicolas Sarkozy, en 2007 (ici) :
Les ménages français sont aujourd’hui les moins endettés d’Europe. Or, une économie qui ne s’endette pas suffisamment, c’est une économie qui ne croit pas en l’avenir, qui doute de ses atouts, qui a peur du lendemain. C’est pour cette raison que je souhaite développer le crédit hypothécaire pour les ménages et que l’Etat intervienne pour garantir l’accès au crédit des personnes malades. Je propose que ceux qui ont des rémunérations modestes puissent garantir leur emprunt par la valeur de leur logement. Il faut réformer le crédit hypothécaire. Si le recours à l’hypothèque était plus facile, les banques se focaliseraient moins sur la capacité personnelle de remboursement de l’emprunteur et plus sur la valeur du bien hypothéqué. Ceci profiterait alors directement à tous ceux dont les revenus fluctuent, comme les intérimaires et de nombreux indépendants."
Vous avez l’exacte description du processus des subprimes qui a notamment conduit à la crise que l’on connaît. Heureusement que cette promesse n’a pas été encore tenue…
Michel Janva (merci à PB)
La sacro-sainte efficacité de l’Europe s’effrite
Henri Guaino, conseiller spécial du président de la République, estime que, face à la crise financière :
"Temporairement [les critères de Maastricht] ne sont pas la priorité des priorités. La priorité, c’est de sauver le système bancaire mondial et par conséquent de sauver les économies des citoyens, il n’y pas pas d’autre choix. Ce sont des règles de temps ordinaires, pas des règles de crise. Aujourd’hui la question est de savoir si oui ou non on laisse les choses dériver, le système s’effondrer, ou bien si on empêche que le système s’effondre".
Jusqu’à ce qu’on s’aperçoive, en se passant temporairement des critères de Maastricht, qu’on vit mieux sans, car on reprend sa souveraineté sur ces affaires.
La maladie de la presse écrite
A l’heure de l’ouverture des "états généraux de la presse écrite", on lit dans Minute ce billet de Joël Prieur (accessible sur AgoraMag) :
"La presse écrite est malade. C’est un fait. Symptôme parmi d’autres, il suffit d’ouvrir « Le Figaro » dans sa nouvelle présentation pour mesurer comment le plus vieux titre de la presse quotidienne nationale est devenu semblable à ces journaux gratuits […]. Cette maladie ne vient pas du fait que les gens ne veulent plus lire […]. Le mal est plus profond selon Jean Madiran, fondateur du quotidien «Présent».
«La plupart des journalistes professionnels se déclarent journaliste d’"information", leur métier consiste comme ils disent à "faire de l’info" et s’ils ont des convictions,ils prétendent ne les exprimer qu’en dehors de leur métier de journaliste.»
La crise de la presse écrite est donc avant tout une crise de l’opinion, elle provient de l’autodestruction de la liberté de pensée dans les sociétés occidentales, soumises à un arsenal répressif dont en France la simple évocation de la loi Gayssot suffit à évoquer l’efficacité.
«Avec ou sans poursuite, écrivains, hommes politiques, journalistes se trouvent incités à une autocensure qui, c’est observable, fait de plus en plus partie de leur déontologie.»
On nous dira que si les journalistes n’ont plus d’opinion, c’est signe qu’ils sont enfin devenus objectifs. Mais même cette objectivité est un leurre :
«En réalité, tandis que la presse d’opinion est une presse qui dit son opinion, la presse d’information est une presse qui cache l’opinion de ceux qui la financent, mais l’insinue imperceptiblement.»
Et quelle peut bien être l’opinion des financiers, sinon, encore et toujours, ce «politiquement correct» obligatoire hors duquel on ne saurait faire d’argent. On a connu, avec l’efficacité que l’on sait en Allemagne et en Italie « l’économie dirigée » des régimes fascistes. Notre démocratie autoproclamée libérale vit sous le régime de l’opinion dirigée et personne ne crie au fascisme. Après la mort des grandes idéologies rivales qui ont si tristement illustré le XXe siècle, la soft-idéologie que l’on nous impose est sans doute la plus efficace de toutes. On retrouve avec plaisir le style si décanté,si percutant dans sa sobriété de Jean Madiran et sa capacité rare à viser toujours à l’essentiel. Cette petite Enquête sur la maladie de la presse écrite pourrait bien annoncer une enquête plus vaste sur la paralysie de l’opinion dans les pays développés et sur l’immense esclavage mental qui s’en trouvera induit mécaniquement."
Les RG et l’islam
Scandale au Conseil régional Rhône-Alpes : les RG ont demandé à la DRH d’indiquer si, parmi le personnel, il y a des agents de confession autre que chrétienne. Et
"Dans l’affirmative pouvez vous me dire si certains d’entre eux ont demandé des aménagements d’horaires ou de service pour pratiquer leur religion".
Suivez mon regard… Le Président socialiste de la Région, Jean-Jack Queyranne, a interpellé publiquement le ministère de l’Intérieur sur cette enquête, qui a jugé cette enquête inadmissible et totalement déplacée. Il n’empêche qu’elle montre bien que les RG se méfient des musulmans.
Sarkozy veut faire revoter les Irlandais dans un an
Le premier ministre irlandais a été reçu hier à l’Élysée. Brian Cowen a confirmé qu’il présenterait un «rapport d’étape» à ses homologues des Vingt-Sept lors du prochain Conseil européen, mi-octobre à Bruxelles. Mais il faudra attendre au mieux le sommet suivant, en décembre, pour espérer voir les Européens s’accorder sur les moyens de sortir de l’ornière institutionnelle.
Nicolas Sarkozy a exposé son objectif visant à ne reporter que d’un an la mise en œuvre du traité de Lisbonne, fin 2009 ou au 1er janvier 2010, au lieu du 1er janvier 2009. Dans cette perspective, le président en exercice du Conseil européen estime que les Irlandais devront retourner aux urnes à l’automne 2009. Les élections européennes de juin 2009 se dérouleront sous le régime du traité de Nice.
Le premier ministre irlandais semble convaincu que le peuple irlandais devra revoter, mais son problème est de donner toutes ses chances au “oui”, car mettre la pression fait grimper le "non" (aujourd’hui à 70%). À Paris, on estime opportun de prendre son temps… sans trop en perdre, car c’est sous la présidence française que le plan pour sortir de la crise institutionnelle doit être bouclé, avant les présidences tchèque et suédoise, beaucoup plus hasardeuses. Ni la République Tchèque ni la Suède n’ont en effet ratifié le traité de Lisbonne.
Réaffirmation des principes non négociables
"’L’Église ne peut et ne doit pas prendre en mains le combat politique pour réaliser la société la plus juste possible. Elle ne peut et ne doit pas se mettre à la place de l’État. Mais elle ne peut et ne doit pas rester en marge dans le combat pour la justice”.
"Sur la ‘promotion de la vie humaine, de sa conception jusqu’à sa fin naturelle, sur la sauvegarde de la famille fondée sur le mariage entre un homme et une femme, l’éducation des enfants, le pape Benoît XVI a également appelé plusieurs fois à la ”non négociabilité” de ces principes, qui ne dépendent pas de l’Église ni de sa supposée intransigeance ou, pire, de son esprit fermé face à la modernité ; ils dépendent plutôt, de la nature humaine, à laquelle ces principes sont liés”.
"Dans la distinction des rôles, la politique a besoin de la religion ; lorsque, par contre, Dieu est ignoré, le capacité de respecter le droit et de reconnaître le bien commun en vient à disparaître. Dans le monde politique d’aujourd’hui il arrive que cette conviction se trouve aussi bien à droite comme à gauche. Je ne crois pas, par contre, qu’un « retour à Dieu » doive être circonscrit à ces société qui ont du mal à décoller ou qui, au contraire, semblent s’efforcés à la ralentir”.
"L’Église n’est pas en quête d’applaudissements ni de popularité, car le Christ l’envoie dans le monde ‘pour servir’ et non ‘pour être servie’; elle ne veut pas ‘gagner à tout prix’, mais ‘convaincre’, ou pour le moins ‘alerter’ les fidèles et toutes les personnes de bonne volonté concernant les risques que l’homme encourt quand il s’éloigne de la vérité sur lui-même !".
La haute finance doit assumer ses erreurs
Jean-Marie Le Pen prédisait le 24 juin dernier :
"il est très probable qu’un 3éme choc économique majeur, après les « subprimes » et la crise pétrolière, se produira d’ici l’automne 2008 : il s’agit de l’explosion de la bulle spéculative des « CDS », un monstre financier dérivé du crédit et qui représente un marché d’environ 50.000 milliards de dollars, soit 5 fois l’ampleur des «subprimes ». L’effet des pertes enregistrées sera dévastateur pour la solidité financière du système bancaire international."
Ce matin, il tenait une conférence de presse sur cet évènement :
"[Le] recours systématique aux « fonds publics » en cas de banqueroute est insupportable pour le peuple ! Le Front National n’a eu de cesse de dénoncer ce système destructeur de richesses, qui au final, mutualise les pertes et privatise les profits, à l’instar de l’affaire du « Crédit Lyonnais ». […] Le Front National, attaché à la liberté économique ainsi qu’à la défense des intérêts des Français, […] demande aux institutions Européennes ainsi qu’aux politiques Français de ne pas se porter au secours des spéculateurs de la haute finance internationale pour combler les pertes et dépréciations d’actifs. Les responsables et coupables de ce chaos financier doivent l’assumer. Ce n’est pas aux Etats-Nations de supporter la dérive d’un système bancaire et monétaire devenu fou."
Ce que nous coûte l’UE
Christophe Beaudoin est délégué aux affaires européennes du Mouvement pour la France :
"Jusqu’en 2013, la France lui [l’UE] aura versé chaque année 19,3 milliards d’euros et récupéré 12,8 milliards. […] S’y ajoutent d’autres dépenses “européennes”telles que notre contribution au Fonds européen de développement (738,3 millions), les refus d’apurement des amendes communautaires infligés à la France – parce que ses dirigeants n’ont pas le courage politique de transposer les directives de Bruxelles résultant des traités qu’ils ont signés – (837 millions en 2008), ou les corps militaires européens permanents (11 millions), à l’utilité discutée… L’État français est […] transposeur et exécuteur des quelque 175 000 pages de directives et règlements européens en vigueur. L’ensemble de ces tâches administratives représente un coût de 10 à 15 milliards d’euros par an. À quoi il faut ajouter la charge administrative induite par cette législation européenne pour les entreprises françaises: 37 milliards par an.
À quand une évaluation des politiques communautaires en France ? D’abord, celle du libre-échange sans contrepoids, l’Europe étant l’union commerciale la moins protégée du monde. Nul ne saurait mesurer les gains qu’elle en tire sans en soustraire ce que nous dépensons pour en compenser les effets : subventions aux bas salaires (25 milliards), maladies induites par le stress du fait de la concurrence accrue et de la précarisation du travail (24 à 76 milliards). En admettant qu’un tiers seulement de ces coûts soient imputables à l’eurolibéralisme, le montant annuel se situerait entre 32 et 50 milliards d’euros.
Ensuite, la suppression des frontières démographiques. […] Une part du coût annuel de l’immigration […] est bien le résultat de cet européisme inconséquent: si l’on s’en tient prudemment à un tiers, cela fait 12 milliards. […] L’euro nous aurait coûté de 200000 à 400000 chômeurs supplémentaires, soit de 5à 12 milliards d’euros annuels.
Voilà qui nous mènerait à un total de 100 à 140 milliards par an, 2000 euros par Français. C’est le prix à payer pour avoir remis la quasi-totalité de nos pouvoirs à une collection de bureaucraties échappant au contrôle populaire."
La HALDE s’en prend aux caisses d’allocations familiales
La Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité estime que le refus de verser des prestations sociales aux enfants étrangers qui ne peuvent justifier de la régularité de leur entrée en France est discriminatoire. La Halde a publié aujourd’hui le texte d’une de ses délibérations et d’un rapport spécial sur ce sujet.
La Halde a présenté ses observations devant les cours d’appel de Paris et de Versailles, qui ont ordonné le versement des prestations familiales aux familles. La Halde recommande par ailleurs au ministère de la Santé, de la Jeunesse et des Sports de modifier les dispositions du code de la sécurité sociale qui sont contraires à la Convention européenne des droits de l’Homme et à la Convention internationale des droits de l’enfant.
Comment bien s’informer ?
Selon un baromètre Ipsos-20 Minutes publié aujourd’hui, 61% des personnes interrogées estiment qu’elles sont mieux informées de l’actualité par la télévision, suivie de la radio (34%), la presse écrite (34%) et internet (16%). Néanmoins,
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60% préfèrent disposer d’une "information factuelle, afin de (se) forger ensuite (eux-mêmes) une opinion" contre 36%, qui préfèrent une "information déjà analysée même si elle peut parfois être orientée par l’opinion du journaliste"
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82% juge important que les médias favorisent l’interactivité avec leur public
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61% pensent qu’une "information que l’on obtient gratuitement est d’aussi bonne qualité que celle que l’on paye" (contre 28%).
Incendie à la cathédrale de Bourges
Un feu s’est déclaré hier vers 18h30 à la cathédrale Saint-Etienne à Bourges. Le feu a été maitrisé par les pompiers, mais son origine reste inconnue. La piste criminelle est sérieusement envisagée, car dans la chapelle Saint-Joseph où le feu a pris, il n’y avait ni bougie ni circuit électrique.
En Somalie, on fête la fin du ramadan comme on peut
"Scandant "Allah est grand", plusieurs centaines d’islamistes somaliens ont démoli hier, à Kismayo, une église depuis longtemps abandonnée, après la prière marquant la fin du ramadan."
MJ
Ils croyaient
Aveu de Christian Paul, député socialiste de la Nièvre :
"Le système de santé français, qu’on croyait être le meilleur du monde, est en train de craquer".
MJ
Silence chez les laïcistes hypocrites
Michèle Alliot-Marie a adressé un message de voeux aux musulmans de France, à l’occasion de la fête de l’Aïd el Fitr qui marque la fin du Ramadan :
"A l’heure où les musulmans de France s’apprêtent à célébrer l’Aïd el Fitr, je tiens à vous adresser, en vous priant d’être mon fidèle interprète auprès de tous, mes voeux les plus sincères et chaleureux. je m’associe en pensée à ce moment de recueillement et de joie auquel se joignent tous les Français, qui seront nombreux à vous manifester leur amitié et leur attachement en cette circonstance.
Je me félicite de l’évolution du CFCM (Conseil français du culte musulman), instance représentative de tous les musulmans de France, depuis votre élection et de votre contribution à l’avancée concrète des dossiers qui retiennent l’attention des fidèles de notre pays tels que l’abattage rituel et les constructions de lieux de culte."
Arabisation d’Orgeval
Alain Sanders cite L’Union de Reims :
- Place de Fermat à Orgeval [au nord de Reims], la communauté maghrébine a pris possession du quartier et de ses commerces. A tel point que les Français "classiques" [comprenez : de souche] s’y sentent mal à l’aise. » Suivent des témoignages édifiants :
- "Faut pas y voir du racisme. Cela n’a rien à voir, mais les Maghrébins ont pris possession du quartier, font régner leurs lois et leur culture et nous n’avons plus qu‘à nous taire et à déménager. Moi, j’ai fait une demande pour changer de quartier."
- "Les jeunes [comprenez : les « jeunes »] n’ont aucun respect pour nous. Je pense que si j‘étais maghrébine, je serais mieux considérée." […]
- "A Orgeval, une jeune fille qui se balade seule et sans voile est cataloguée comme “salope” par les jeunes. Les filles n’ont pas le droit de sortir avec un garçon ou alors en cachette. […]"
- "(…) il nous arrive, nous, de subir du racisme. L’autre jour, dans l’escalier, un groupe de Maghrébines descendait, l’une d’elles m’a adressé la parole, je n’ai pas compris ce qu’elle disait et elle m’a traitée de sale Française (…). Surtout, il ne faut pas répliquer sinon c’est la voiture qui brûle, l’appartement qui est cambriolé. Ils considèrent que le quartier leur appartient."
- […] "Quand elle vient, la police, les jeunes du quartier arrivent aussitôt à une centaine. A se demander d’où ils sortent… La police, elle, elle repart (…). Jamais ils ne feront d’efforts pour s’intégrer. C’est trop tard, on ne peut plus rien faire sinon partir."
- […] "Les commerçants (…), s’ils mettent dans leur magasin un rayon pour les Français, ils risquent de perdre les Maghrébins, alors ils ne le font pas. C’est comme ça […] Je ne trouve pas normal qu’une dame de 70 ans aille à Cora à pied pour trouver une bouteille de vin et une côte de porc parce que place de Fermat il n’y a que nos produits."
MJ