Référendum sur la Turquie dans l’UE
La commission des Lois de l’Assemblée nationale a adopté hier le projet de loi sur la réforme des institutions. La commission a adopté deux mesures importantes du texte, l’une sur une modification de la procédure du référendum pour l’entrée de nouveaux pays dans l’Union européenne, l’autre sur le Conseil Supérieur de la Magistrature.
Concernant le référendum, elle a adopté un amendement du rapporteur du projet de loi, Jean-Luc Warsmann, rendant obligatoire un référendum pour l’entrée dans l’UE de pays représentant au moins 5% de la population de l’Union Européenne. Une mesure demandée par les députés hostiles à l’entrée de la Turquie dans l’UE car ainsi, son adhésion – de même que celle de l’Ukraine- sera soumise à référendum.
Affaire à suivre.
Le gouvernement libanais recule
C’était prévisible après le coup de force du Hezbollah, mais de mauvaise augure pour l’indépendance du pays du Cèdre. Contrairement à sa fermeté affichée, le gouvernement libanais a annoncé mercredi l’annulation des mesures prises contre le Hezbollah. Le ministre de l’Information, Ghazi Aridi, a officialisé :
"Afin de faciliter les négociations de la délégation de la Ligue arabe et pour préserver l’unité nationale et la sécurité des citoyens, le gouvernement a décidé d’accepter la proposition du chef de l’armée et d’annuler les décisions".
Cette annonce intervient au moment où une délégation arabe dirigée par le Premier ministre et chef de la diplomatie du Qatar et comprenant le secrétaire général de la Ligue arabe a entamé une médiation entre la majorité antisyrienne et l’opposition, appuyée par la Syrie et l’Iran.
Les combats qui ont éclaté au Liban le 7 mai ont fait 65 morts et 200 blessés, une flambée de violences sans précédent depuis la guerre civile (1975-90).
Les deux mesures en cause sont l’enquête sur un réseau parallèle de télécommunications mis en place par le Hezbollah, et le limogeage du directeur de la sécurité de l’aéroport, proche de la milice chiite.
C’est une victoire pour le Hezbollah.
Les enfants? Que du bonheur !
Voilà ce qui ressort d’une étude de l’ONU : De plus en plus de jeunes
couples estiment qu’avoir des enfants est une composante indispensable
du bonheur. Le spécialiste qui a présenté ces travaux à la tribune de
l’ONU a précisé :
"Une faible natalité n’est plus associée avec la modernité (…) Avoir des enfants rend heureux. Le
bonheur et la natalité sont liés désormais de manière positive et les
enfants sont conçus comme une source de plus grande satisfaction dans
la vie".
Place à la génération qui aime la vie!
Guillemette Morena
Entre Sarkozy et la France, le courant ne passe plus
Eric Branca estime qu’à l’Elysée, les plombs ont sauté :
"Le président voulait être tout à la fois : chef de l’Etat, chef de la majorité, chef de l’UMP (qui, fait révélateur, compte encore un vice-président, mais plus de président), et pourquoi pas ministre – le 13 mai, encore, c’est lui, et non Christine Lagarde, qui planchait devant les ouvriers de Yoplait sur la loi de modernisation de l’économie… Résultat des courses : la confusion est partout et l’autorité nulle part. Quant au prestige du chef, dont de Gaulle disait qu’il ne pouvait se concevoir sans distance, et même sans un certain mystère, qui aurait la cruauté d’en chercher la trace ?"
Indulgences en l’honneur de l’Apôtre des Nations
La Pénitencerie apostolique a publié un décret par lequel le pape Benoît XVI accorde des indulgences spéciales, à l’occasion des deux mille ans de la naissance de l’Apôtre Paul. Le décret, qui porte la date du 10 mai, sera valable pendant toute l’Année paulinienne. Il établit qu’est accordée l’Indulgence plénière à tous les fidèles qui
"purifiés comme il se doit par le Sacrement de Pénitence, et nourris par la Sainte Communion, visiteront avec piété sous forme de pèlerinage la basilique papale de Saint-Paul-hors-les-Murs sur la Voie d’Ostie, et prieront aux intentions du Souverain Pontife".
L’Indulgence plénière pourra être obtenue une fois pas jour, pour eux-mêmes et pour leurs défunts. En outre
"il est établi et précisé ce qui suit : les fidèles, en plus d’élever leurs prières et leurs suppliques devant l’autel du Saint-Sacrement… devront aller à l’autel de la Confession et réciter avec piété le Notre Père et le Je Crois en Dieu, en ajoutant des invocations pieuses en l’honneur le Bienheureuse Vierge Marie et de Saint Paul. Et que cette dévotion soit toujours unie étroitement à la mémoire du Prince des Apôtres, saint Pierre".
Les fidèles des différentes Eglises locales, ayant accompli les conditions habituelles (Confession, Communion et prière aux intentions du Souverain Pontife), pourront gagner l’Indulgence Plénière
"s’ils participent pieusement à une cérémonie sacrée ou à un exercice, célébrés publiquement en l’honneur de l’Apôtre des Nations : les jours de l’ouverture solennelle et de la clôture de l’Année Paulinienne, dans tous les endroits consacrés ; en d’autres jours déterminés par l’Ordinaire du lieu, dans les lieux consacrés à Saint Paul, et, pour l’utilité des fidèles, dans d’autres lieux désignés par l’Ordinaire du lieu."
Enfin, les malades pourront gagner l’Indulgence Plénière aux conditions habituelles,
"pourvu qu’ils s’unissent spirituellement à une célébration jubilaire en l’honneur de Saint Paul, en offrant à Dieu leurs prières et leurs souffrances pour l’unité des Chrétiens".
OGM : le cinéma de l’Assemblée nationale
"Le vote à une voix de majorité de la motion de procédure communiste, hier à l’Assemblée nationale, fait naturellement les délices de la presse. Jean-François Copé n’a pas réussi à mobiliser ses troupes, et le « vote solennel » du projet de loi OGM, dans un hémicycle dégarni, a tourné en eau de boudin. Les éditorialistes ne vont pas plus loin que la mousse politicienne, dont ils se repaissent à satiété.
Mais tout cela est dérisoire. Le gouvernement a aussitôt convoqué la commission mixte paritaire, qui se réunira dès cet après-midi. La commission arrêtera un texte, celui qui a été voté au Sénat, et les deux chambres le voteront à la fin du mois. Ce texte sera voté, parce qu’il s’agit purement et simplement de la transposition de deux directives européennes, et que la France, soumise à l’Europe, n’a pas d’autre choix que de les adopter. Ces directives sont déjà anciennes et Bruxelles fait pression depuis longtemps pour qu’elles soient appliquées en France."
Il s’agit des directives européennes 98/81 et 2001/18. Les députés opposés aux OGM doivent dénoncer ces directives de l’UE pour espérer être crédibles. Sinon, ce n’est que du cinéma parlementaire.
La violence gratuite a doublé en 10 ans
L’Observatoire de la délinquance décrypte les raisons des agressions ni crapuleuses ni sexuelles (près de 220 000 faits en 2007 sur 433 000). 590 actes de violences dites gratuites recensés chaque jour en France ! Ce fléau a doublé en 10 ans. Pour comprendre ce phénomène, l’Observatoire national de la délinquance a passé au crible 1 623 procédures établies par la Préfecture de police de Paris, entre mars et mai 2006 (compte-rendu en pdf, 31p., lire pp 27 à 30 des exemples de violence).
Cette violence germe dans 3 cadres :
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dans la sphère familiale et au détriment des femmes, touchées dans 62 % des cas
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dans le cadre professionnel : environ 15% des policiers et gendarmes victimes essuient des coups à la suite d’une interpellation et près de 14% d’entre eux après un refus de contrôle d’identité. Pour 38 % des agents des entreprises de transport victimes, les violences surviennent lors d’une vérification des titres de transport. Les commerçants et les barmen subissent des violences dans 20 % des faits par un mauvais payeur, 25 % par des clients mécontents et 9 % pour des refus d’entrée dans l’établissement.
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dans la vie quotidienne : dans les transports, près des établissements commerciaux…
Ce rapport révèle (?) que les agresseurs sont déjà majoritairement connus par la police.
Qui se soucie de la cathophobie ?
Voici la question écrite n° 16-21760 déposée ce 14 mai par Jean-Frédéric Poisson, député UMP-FRS des Yvelines :
"M. Jean-Frédéric Poisson attire l’attention de Mme la ministre de l’intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales sur la question de la profanation des tombes et plus particulièrement des tombes chrétiennes. Récemment, des tombes musulmanes du cimetière
militaire d’Arras ont été odieusement souillées, vous vous étiez d’ailleurs exprimée contre cet acte grave. Cependant, cet évènement est loin d’être un acte rare et isolé: en effet chaque année, prés de 800 sépultures sont vandalisées. Ces souillures portent de maniére
incontestable un trouble à l’ordre public prit en toutes ses branches (tranquilité, salubrité et sécurité). Ainsi, c’est à ce sujet que Monsieur Jean-Frédéric Poisson souhaiterait connaitre les intentions du gouvernement face à ces déchainements de violence et d’irrespect a l’égard de nos défunts."
Cette question intervient au moment de la campagne d’Unitas pour tenter de faire réagir le gouvernement.
Soixante-huitards, idiots utiles du capitalisme
Extrait d’une tribune d’Eric Zemmour :
"les soixante-huitards […] réussirent dans la publicité, les médias, la communication. […] Ils furent les fers de lance du nouveau capitalisme, qui reposait sur la consommation, et non plus sur l’épargne, l’hédonisme et non le puritanisme, l’individualisme et non plus la famille. […] Dès 1978, Régis Debray montrait comment les libertaires soixante-huitards, en détruisant la famille patriarcale, la nation, l’Etat, les frontières, avaient abattu les derniers remparts à la domination du marché.
Avec beaucoup plus d’efficacité que les révolutionnaires soixante-huitards, les patrons du CAC 40 et leurs délocalisations, les technocrates de Bruxelles et de l’OMC, imposeraient partout la mort des frontières et l’affaiblissement des Etats. Et rétabliraient ainsi des taux de profit minés par l’inflation et la hausse des salaires.
C’est ainsi que nos « enragés de mai » jouèrent le rôle finalement peu enviable – mais très profitable à la carrière de ses figures les plus médiatiques – « d’idiots utiles » du capitalisme."
Hélie de Saint Marc et ses mois de mai
Hélie de Saint-Marc évoque ses mois de mai :
Mai 40. Mon père s’évanouit en apprenant les nouvelles terribles de l’avancée allemande. Les premiers réfugiés arrivent. La valse des voitures officielles commence. Le gouvernement se replie sur Bordeaux. C’est l’affolement. Le monde de nos parents s’effondre. Tout ce qui paraissait établi, solide, solennel, respectueux, implose en quelques semaines. Nous avons dix-huit ans et nous apprenons que le pouvoir est mortel et que les puissants sont fragiles !
Mai 45. Dans une baraque d’un camp de concentration, j’agonise parmi les cadavres. Une villageoise allemande entre, puis recule devant le spectacle du charnier. Des insultes l’accueillent. Elle me regarde avec pitié et peut-être une forme d’amour. Je sombre dans le coma. […]
Mai 54. Avec mes camarades, nous suivons avec douleur et colère la chute de Diên Biên Phu. […] Une part de nous-mêmes restera là , toujours, je le sais.
Mai 58. Dans le palais du gouverneur à Alger mis à sac par les insurgés, je vois mon patron, le général Massu tenter de contenir la foule. La passion est palpable. La IVe République est à bout de souffle. L’armée est prise dans un terrible engrenage. Je suis inquiet. Le 16 mai, encouragée par les militaires, une manifestation de musulmans s’avance vers le Forum. Des pieds-noirs les attendent. Lorsque les deux cortèges se rencontrent, des clameurs s’élèvent, des accolades sont rendues. […] Je pleure de bonheur. […]
Mai 61. Dans une cellule de la prison de la Santé, je prépare mon procès. […] C’est un mois de mai lourd et sombre. La beauté et le ciel appartiennent à d’autres.
Mai 68. Responsable du personnel de plusieurs usines dans la région lyonnaise, je porte un costume civil après cinq ans et demi de détention criminelle. L’usine est en grève. Comme à Alger dix ans plus tôt, l’esprit de révolution souffle sur les hommes. J’en connais les dangers et les illusions. […]
Les mois de mai se confondent désormais dans ma mémoire […] le chant du monde est là , étranger à la lâcheté et à la cruauté des hommes. La beauté est fragile et mystérieuse. Des enfants passent dans la rue, courent dans le jardin. Tout leur est offert. Qu’en restera-t-il ? Tout nous a été donné. Qu’en reste-t-il ?"
La Turquie, une “démocratie dynamique”
La reine Elizabeth II d’Angleterre effectue une visite d’Etat en Turquie, la première depuis octobre 1971S’exprimant à l’occasion d’un banquet en son honneur dont l’hôte était le président turc Abdullah Gul, la reine a décrit la Turquie comme une "démocratie confiante et dynamique", plaidant pour des liens étroits entre Ankara et Londres.
"Dans ce pays, la perspective d’une accession à l’Union européenne a déjà aidé à inspirer des changements qui améliorent la vie de ses citoyens. A l’étranger, la Turquie a une position unique en tant que pont entre l’Est et l’Ouest à un moment crucial pour l’Union européenne et le monde en général".
La loi sur la rétention de sûreté est peu efficace
Jean-Paul Garraud, député UMP de Gironde et
seul magistrat siégeant à l’Assemblée nationale, est peu optimiste sur
le résultat de la loi sur la rétention de sûreté :
"Il faut agir avant de se trouver face à un nouveau crime… La loi sur
la rétention de sûreté pour les criminels dangereux, telle qu’elle a
été encadrée par le Conseil constitutionnel, n’offre actuellement pas
de protection suffisante".
L’élu
a pris contact avec des associations de victimes et des professionnels
de la justice pour organiser un colloque au Palais Bourbon à l’automne.
Son ambition : proposer des solutions législatives pour éviter que les
grands criminels ne soient remis en liberté, même en fin de peine,
s’ils sont encore jugés dangereux.
Un diocèse assyrien devient catholique
Mgr Mar Bawai Soro avait en novembre 2005 déposé un mémoire à l’Église assyrienne de l’Est sur le rôle du successeur de Pierre, qui lui avait valu une déposition de son siège épiscopal. Quelques-uns des prêtres de son diocèse et d’autres formèrent alors avec lui un éphémère Diocèse catholique assyrien apostolique. Ce dimanche 4 mai la réunion de ce diocèse schismatique au diocèse chaldéen catholique Saint-Pierre-et-Paul a été annoncée, et l’union a été célébrée lors de la vigile de la Pentecôte, à l’église Saint-Thomas-des-Chaldéens à Turlock, Californie.
Un évêque, 6 prêtres, plus de 30 diacres et sous-diacres, ainsi qu’environ 3000 fidèles, sont entrés en pleine communion avec l’Épouse du Christ.
MJ
Le Cardinal Hoyos, le Motu Proprio, le groupe ‘stable’
Le Président de la Commission Ecclesia Dei revient sur quelques défauts d’interprétation :
"S’il manque de prêtres dans un diocèse et que seuls trois ou quatre
fidèles demandent le rite extraordinaire, le bon sens dit qu’il est
difficile de satisfaire cette demande. Cependant, puisque l’intention, la
mens du Pape est de concéder ce trésor pour le bien de l’Église, le
mieux pour les endroits où il n’y a pas de prêtres, serait d’offrir une
célébration selon le rite extraordinaire dans une des Messes dominicales
paroissiales. Ce serait une Messe pour tous ; tous, même les jeunes
générations, profiteraient de la richesse du rite extraordinaire, par
exemple de ces instants de contemplation qui, dans le novus ordo, ont
disparu".
Sur le groupe stable :
"C’est une question de bon sens : pourquoi faire un problème si les
personnes qui demandent le rite viennent de paroisses différentes ? Si elles
se réunissent et, ensemble, demandent une Messe, elles deviennent un groupe
stable, même si elles ne se connaissaient pas au départ. Même le nombre est
une question de bonne volonté. Dans certaines paroisses, en particulier à la
campagne, les jours ouvrables, les personnes qui participent à la Messe
ordinaire sont trois ou quatre et le même cas se produit dans de nombreuses
maisons religieuses. Si ces trois personnes demandent la Messe ancienne,
faut-il, d’un point de vue pastoral, la leur refuser ?"
A propos de la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X :
"Il y a des signes positifs ; il y a un dialogue non interrompu. Il y a
quelques jours à peine, j’ai écrit une nouvelle lettre à monseigneur Fellay,
le supérieur de la Fraternité, en réponse à sa lettre précédente. Outre les rencontres et la correspondance, nous nous
parlons au téléphone. Je considère viable une réconciliation avec la
Fraternité Saint Pie X parce que, comme nous l’avons souvent dit à «
Ecclesia Dei », il ne s’agit pas d’un vrai schisme mais d’une situation
anormale apparue après l’« action schismatique » de monseigneur Lefebvre
avec l’attribution de l’épiscopat sans mandat pontifical, à l’encontre de la
volonté exprimée par le Pape. […] j’ai l’espoir que le
groupe entier vienne ; je ne voudrais pas qu’il se divise."
Serbie : les européistes vont-ils se faire voler leur victoire ?
Toute la grande presse s’est félicitée de la victoire des européistes en Serbie. Le Figaro parle même d’"éclatante victoire". J’indiquais pour ma part qu’il n’y avait pas de majorité stable. On apprend ce soir que le parti démocratique de Serbie (DSS) de Vojislav Kostunica et le parti radical serbe (SRS) de Tomislav Nikolic (appelé par nos médias ‘ultranationaliste’) ont conclu un projet d’accord. Des entretiens sur la formation de ce gouvernement auront lieu demain avec le parti socialiste (SPS). Si ces trois formations s’entendent, elles auront la majorité absolue au Parlement et pourront donc voler la victoire au parti démocratique (DS) du président Boris Tadic, arrivé en tête des législatives. Et faire un pied-de-nez à l’Union européenne.
Pèlerinage de Chartres : l’homélie du Père de Blignières
…est en ligne. Conclusion :
"l’Immaculée, notre vie, notre douceur et notre espérance, nous demande d’être les apôtres des vertus qu’elle met sous nos yeux de façon si enthousiasmante. Après ces trois jours si riches, que faire ? Si ce n’est donner aux autres la joie de ce trésor ! La chrétienté est précisément une Cité de la piété filiale, du respect de la femme et de l’admiration, dont l’Immaculée nous révèle la splendeur et le rayonnement apostolique. L’Immaculée nous a donné à Fatima un grand moyen pour faire rayonner sur les autres le bonheur de connaître le Christ, et ainsi obtenir la conversion de nos nations et la paix : c’est la communion réparatrice des cinq premiers samedis du mois. Une croisade de pèlerins sanctifiant les premiers samedis, en l’honneur du Cœur immaculé, s’associant massivement aux Rosaires pour la vie dans nos Cathédrales, en accord avec les pasteurs, produira des fruits immenses de sainteté. Pourquoi négliger ce pacifique moyen, qui serait aussi un puissant témoignage d’unité spirituelle de tous ceux qui – dans la communion de l’Eglise – sont attachés aux pédagogies traditionnelles de la foi ? Amis pèlerins, en ce cent-cinquantième anniversaire de Lourdes, l’heure est favorable ! Le monde fatigué, issu des fausses Lumières, se fissure, et ne diffuse plus qu’impuissance à aimer et angoisse de l’âme. Ceux qui gémissent sous la dictature du relativisme, sous la tyrannie de l’hédonisme, ou sous le joug mental de l’islam, attendent que vous les meniez, par la grâce de la communion réparatrice, à l’Immaculée. Pour eux aussi, la tristesse du vieux monde doit s’effacer devant la joie de l’Immaculée, notre vie, notre douceur et notre espérance."
Cardinal Bernard Gantin, RIP
Le cardinal béninois Bernadin Gantin, ancien doyen du sacré collège des cardinaux de l’église catholique romaine, est décédé mardi à Paris à l’âge de 86 ans.
Né le 8 mai 1922 à Cotonou, le futur cardinal entre au séminaire en 1936 et est ordonné prêtre le 14 juillet 1951. Il est créé cardinal par le pape Paul VI (en même temps que Joseph Ratzinger) lors du consistoire du 27 juin 1977.
Président de la Conférence épiscopale régionale d’Afrique de l’Ouest (réunissant Togo, Bénin, Côte d’Ivoire, Burkina Faso, Sénégal, Nigéria et Guinée), il est appelé à Rome par Paul VI à la Congrégation de la propagande de la foi (aujourd’hui Congrégation pour l’évangélisation des peuples) en 1971, abandonnant du coup sa fonction d’archevêque de Cotonou.
Le 8 avril 1984, Jean-Paul II le nomme président de la Commission pontificale pour l’Amérique latine et préfet de la Congrégation des évêques. Le 5 juin 1993, Mgr Gantin devient doyen du Collège des cardinaux. Il participe au conclave de 2005 sans droit de vote car atteint par la limite d’âge. Il portait jusqu’à sa mort le titre de doyen émérite du Collège cardinalice.
Le 13 mai 1958 : journée de dupes
Bernard Antony revient sur les mai :
"Le 13 mai 1958 fut une fantastique journée des dupes fondée sur une grande illusion. Le général De Gaulle ne partageait pas l’illusion intégrationniste de certains auteurs du complot et acteurs de son retour au pouvoir mais il dissimula sa pensée avec son « Je vous ai compris » et son « Vive l’Algérie française ».
Cela était de la rouerie machiavélique que l’on aurait pu pardonner s’il avait ensuite orienté autrement sa politique en protégeant les populations françaises ou fidèles à la France, et en préservant nos intérêts stratégiques et énergétiques.
Différentes solutions s’offraient : république associée, confédération, partition ; il choisit la pire, la plus déshonorante, celle de la valise ou du cercueil pour nos compatriotes, celle du génocide pour les harkis, celle du déshonneur le plus grand de son histoire pour l’armée française que ne rachetèrent que les soldats dits « perdus » qui furent justement les seuls à tout perdre sauf l’honneur."
La Nouvelle Evangélisation en France
A l’occasion de la Pentecôte, Valeurs Actuelles consacre un reportage sur l’apostolat de rue :
"Place de la Bataille-de-Stalingrad, dans le nord de Paris, l’air est frais mais le soleil donne du baume au coeur de la quinzaine de missionnaires catholiques de la communauté Ain Karem. Autour du prêcheur qui ne cesse de parler, ils distribuent des citations de l’Évangile en guise d’accroche à une hypothétique discussion. […] Depuis une dizaine d’années, l’Église de France semble retrouver un nouveau souffle évangélique. Prédications de rue, porte-à -porte, manifestations comme Hollywins ou le Festival de la charité, processions remises au goût du jour : la politique d’enfouissement des dernières décennies a bel et bien cessé. […]
[L]’évêque de Fréjus-Toulon, Mgr Rey, voit en l’apostolat « ici et maintenant » une urgente nécessité […]Lorraine, Sophie et Grégoire en ont fait l’expérience lors d’une semaine d’évangélisation sur les plages de Toulon, en plein mois d’août. […] Accompagnés par l’abbé Loiseau, curé en soutane de la paroisse Saint- François-de-Paule, et des séminaristes de la Société des missionnaires de la miséricorde divine, ces cathos pratiquants disent avoir tiré beaucoup de cette expérience […]
Autre moyen de délivrer le message évangélique, les processions publiques. Depuis une dizaine d’années, les chemins de croix en plein air ont été remis au goût du jour. Dans le diocèse de Pontoise, une dizaine ont été organisés cette année : trois fois plus qu’il y a dix ans. À Paris, une petite vingtaine. Le plus important, parti du rond-point des Champs-Élysées, a rassemblé 5 000 personnes. Depuis quatre ans, le père Bruno Lefèvre-Pontalis, curé de Saint-Léon, organise avec Saint-Pierre-du-Gros-Caillou et la paroisse luthérienne évangélique Saint-Jean un chemin de croix à l’ombre de la tour Eiffel, qui rassemble 500 à 600 fidèles. […]
L’Église doit s’adapter à des populations défiantes à l’égard de l’institution catholique. Des groupes de prières à domicile, comme ceux d’Ephata, permettent de contourner cette méfiance. […] C’est également dans le but de toucher des publics en marge de l’Église qu’ont été lancés en France les parcours Alpha, qui rencontrent un succès croissant depuis une dizaine d’années. Le concept, né au sein de paroisses anglicanes de Londres il y a trente ans, est simple : les paroissiens invitent une personne étrangère au christianisme ou en rupture avec l’Église à un dîner convivial autour d’un thème, d’un témoignage, d’un temps de prière. […] Quatre cent cinquante parcours existent à travers la France : les deux tiers au sein de paroisses catholiques, le reste dans des paroisses réformées. 50 000 personnes ont déjà suivi cette catéchèse d’un genre nouveau."
Silvio Berlusconi, favorable à une politique pro-vie ?
Lu sur le blog d’Yves Daoudal :
"Silvio Berlusconi a tenu ce matin son discours de politique générale devant la chambre des députés italiens. Tout en rappelant qu’il n’avait «pas promis de miracles», il a énuméré ce qu’il voulait faire pour que le pays se relève, se redresse et progresse.
Faire progresser le pays, a-t-il dit notamment, «signifie consacrer de nouvelles et importantes dépenses au développement démographique».
Un des leviers, a-t-il ajouté, sera d’«éradiquer les raisons matérielles de l’avortement»."
L’AFP, une presse d’Etat
Christophe Beaudufe, président de la Société des journalistes de l’Agence France-Presse, se plaint de la charge de l’UMP, qui lui reproche d’avoir "censuré" certains de ses communiqués. Indigné, il affirme :
"L’AFP, de par son statut voté en 1957 par le Parlement, est une agence de presse indépendante de tout pouvoir politique ou économique. Elle n’a aucun actionnaire et ne vit que de la vente de son service aux médias et aux institutions."
Et il se contredit aussitôt :
"La vérité oblige à dire que l’Etat est son plus gros client, et qu’elle ne pourrait vivre sous sa forme actuelle sans le soutien des pouvoirs publics."
Cette affaire survient
"à un moment crucial de négociations entre l’AFP et l’Etat pour le renouvellement d’un contrat d’objectifs et de moyens, vital pour la survie de l’Agence."
Et ce n’est pas fini :
"L’Agence est un grossiste en information : nos choix rédactionnels, nos analyses, nos synthèses de l’actualité doivent, par principe, être utilisables en l’état par les journaux de gauche et par ceux de droite, par la presse de province, par les médias nationaux ou par les sites d’information en ligne."
Comprenez-vous pourquoi les articles de la grande presse semblent avoir tous le même parti pris, la même ligne idéologique, le même esprit relativiste ?…
A Fatima, le cardinal Martins rappelle les principes non négociables
Lors du pèlerinage de Fatima, devant plusieurs dizaines de milliers de pèlerins, le cardinal José Saraiva Martins, préfet de la Congrégation de tous les Saints, a posé comme :
"principes non négociables la vie, la famille, le mariage comme une union stable et fidèle d’un homme et d’une femme et rien d’autre, la charité concrète et la dignité personnelle, à tous les moments et dans toutes les dimensions de l’existence".
"L’homme d’aujourd’hui (…) paraît parfois avoir renoncé à croire en un avenir meilleur [en raison de] l’effondrement des présumées certitudes des idéologies, du bien-être et du consumérisme qui ne font que satisfaire en apparence nos besoins et exigences".
A l’"apostasie de la foi et de la raison", le cardinal a opposé le message de Fatima qui a marqué un "siècle ensanglanté par la folie de deux guerres mondiales, marqué par des nationalismes exacerbés, par les idéologies athées et matérialistes".
Saint Pie X, un cyclone réformateur de l’Eglise
Gianpaolo Romanato, professeur d’histoire de l’Eglise à l’université de Padoue et membre du Comité Pontifical des Sciences Historiques, présente dans L’Osservatore Romano les deux volumes de “Chiesa romana e modernità giuridica“, un ouvrage sur Saint Pie X :
"L’étude que Carlo Fantappiè, professeur de droit canon à l’université d’Urbino, vient de publier […] est un événement scientifique qui n’intéresse pas seulement les juristes mais aussi les historiens de l’Eglise et du christianisme. […] L’auteur y démontre que le Code de droit canon voulu par Pie X et promulgué par Benoît XV en 1917 a été beaucoup plus qu’un travail technique de restructuration et de simplification de normes juridiques.
L’étude […] insiste surtout sur les bouleversements qui ont suivi la révolution française et l’Empire. […] Le Saint-Siège […] s’est retrouvé face aux états nationaux modernes, régis par des institutions représentatives, qui visaient à réduire la religion à la sphère privée et à enfermer l’Eglise dans le droit commun. Cette révolution a contraint les institutions ecclésiastiques à se retrancher derrière la papauté, seul point de référence qui ait survécu au naufrage des vieux pouvoirs. N’ayant plus d’autres pouvoirs à affronter, ni à l’intérieur ni à l’extérieur, le pontife romain reprit possession de la pleine souveraineté sur le plan doctrinal et disciplinaire. Il en est résulté ce que Fantappiè appelle un monopole de juridiction […] Dans ce contexte, la nécessité de réformer le droit canon se faisait de plus en plus pressante. […] l’entreprise a semblé tellement démesurée que ni Pie IX ni Léon XIII n’ont osé s’y attaquer. La tâche a été dévolue à Pie X, élu pape en 1903 […]
Fantappiè place la rénovation du droit canon au centre de l’Eglise de l’époque, en montrant que le Code a été l’axe autour duquel le catholicisme a retrouvé son identité. L’appréciation du pontificat de Pie X – souvent considéré jusqu’à présent comme une période de stagnation, voire de régression, à cause de la condamnation du modernisme – est renversée. Ce n’est pas la volonté de condamner qui a marqué cette décennie, mais la nécessité de réformer et de moderniser. […] le début du XXe siècle […] a jeté les bases de la modernisation de l’Eglise sur le plan associatif, social, politique et international.
De la suppression du droit de veto à la réforme du conclave, de la réorganisation des séminaires à la restructuration paroissiale, diocésaine et missionnaire, du renouveau catéchétique à la refonte de la curie et de tous les organes centraux du gouvernement, le pontificat de Sarto a été un cyclone réformateur comme il y en a eu peu dans toute l’histoire de la papauté. […]De manière plus ou moins affirmée selon les écoles historiographiques, on considère généralement que l’Eglise s’est transformée et s’est détachée de son passé lors du Concile Vatican II. Sans rien enlever de sa valeur à l’événement que fut le concile, ce livre donne les arguments qui démontrent qu’un tournant aussi important s’est produit au début du XXe siècle avec la codification du droit canon par Pie X et Benoît XV."
Ségolène Royal ne veut pas être vue à genoux
Lu dans Présent :
"Ségolène Royal a décidé de porter plainte contre Paris Match. Au motif que l’hebdomadaire a publié une photo d’elle agenouillée, priant dans une église en Italie. C’est sûr que c’est beaucoup plus scandaleux que si Paris Match avait publié une photo de la madone du PS en train de faire la fête dans un club échangiste… En tout cas, on espère que ce n’est pas à cause de cette photo que Michel Rocard (mais qui c’est celui-là ?) vient de déclarer : « Je ne pense pas que Ségolène Royal puisse devenir premier secrétaire du PS. »
Le visage abominable de Mai 68 : la pédophilie
Les médias nous font l’apologie, avec un brun de nostalgie, de cette période de délire obsessionnel. Sur son blog, Alain Escada nous rappelle que la libération sexuelle n’était pas seulement une vague histoire de coucheries hors-mariages : bon nombre de soixante-huitards ont milité pour la pédophilie !
"En 1977, plusieurs intellectuels signent une pétition en faveur d’inculpés maintenus en détention provisoire pendant trois années dans une affaire de pédophilie. Les signataires s’appellent Louis Aragon, Jean-Paul Sartre, Simone de Beauvoir, Roland Barthes, Francis Ponge, André Glucksmann, Bernard Kouchner, François Chatelet, Patrice Chéreau, Philippe Sollers, Félix Guattari, Jack Lang… Si le journal Le Monde qui a publié cette pétition, fait aujourd’hui son autocritique, Libé joue sur les deux tableaux : Serge July avoue que son journal a "légitimé des pratiques parfois criminelles"."
"Michel Polac, journaliste et écrivain, ancien chroniqueur à l’hebdomadaire gauchiste Charlie-Hebdo, fut en 1968 l’un des organisateurs de la grève de l’ORTF. Dans l’un de ses livres, il parle de son expérience homosexuelle et… pédophile !"
"Romain Goupil – Cinéaste, socialiste, ancien membre de la Ligue communiste révolutionnaire. «J’ai envie de dire: oui, je suis pédophile!»"
Complaisance des médias envers le trotskisme
De Jean Cochet dans Présent :
"Durant ce week-end de la Pentecôte, la télévision aura assuré la promotion du trotskisme sous tous ses aspects. Que ce soit celui de la secte Lutte ouvrière, qui célébrait sa fête annuelle en son château de Presles, dans le Val-d’Oise, et dont on a longuement entendu pour l’occasion les prêches anticapitalistes de sa grande prêtresse vieillissante, Arlette Laguiller. Ou mieux encore, parce que plus dans le vent – celui des médias en attendant celui de l’Histoire –, la secte LCR, dont l’apparition de son jeune gourou Olivier Besancenot –, sous l’influence du grand gourou aux cheveux blancs Alain Krivine – à l‘émission télévisée « Vivement dimanche », a été considéré comme une sorte d‘événement national. C’est l’une des fameuses exceptions françaises : quatre-vingt-dix ans après octobre 1917, dix-huit ans après l’effondrement de l’Union soviétique, les groupuscules trotskistes jouissent toujours en France, et même plus jamais, de la faveur des médias, et de la sympathie d’une très large partie de la classe intellectuelle. […]
Nicolas Sarkozy […] rêve en effet de réanimer une forte extrême gauche en France pour gêner électoralement le parti socialiste. De remplacer en quelque sorte les lénino-staliniens passés aux poubelles de l’Histoire par les lénino-trotskistes qui en sortiraient enfin. Et il est vrai qu’avec l’aide des médias – où les trotskistes pullulent –, le talentueux bonimenteur Besancenot peut trouver dans la France d’aujourd’hui une vaste clientèle parmi les déclassés et les laissés-pour-compte toujours plus nombreux d’une mondialisation aux effets dévastateurs."
Turquie : le partenariat, une étape vers l’adhésion
De passage à Chypre, François Fillon a expliqué de façon un peu confuse que le partenariat privilégié prôné par Sarkozy entre l’UE et la Turquie n’était plus une alternative à l’adhésion mais une étape vers l’adhésion de la Turquie dans l’UE.
Ceci confirme les déclarations de Jean-Pierre Jouyet, qui a déclaré la semaine dernière que
"La France s’engage à ne pas gêner le processus d’adhésion de la Turquie"
Christian Vanneste critique Nicolas Sarkozy
Christian Vanneste raconte l’entretien entre le Président de la République et les députés UMP à l’Elysée :
"Le ton du début était, il faut le dire, surprenant. Le Président avait commencé Musette sur l’air du «Non ! Je ne regrette rien» à l’accent gouailleur et complice. […] La suite fut une interprétation du thème : «lorsque je m’ausculte, je m’inquiète. Lorsque je me compare, je me rassure» […]. Certes. Encore faut-il que le triomphe incontestable de 2007 ne soit pas qu’un feu…d’artifice […].
Mon inquiétude à ce sujet est double. D’abord, parce que l’électorat populaire perdu entre 2007 et 2008 ne reviendra pas nécessairement. Ensuite, parce que la méthode de Nicolas SARKOZY se résume à ne pas être une cible immobile. C’est cette tactique de mouvement perpétuel qui lui dicte d’employer systématiquement le mot «conservateur» dans un sens péjoratif. […] Le stratège du mouvement avait cassé les lignes, démenti les analyses classiques, et conquis le peuple de droite, ceux qui, précisément, sont sensibles à la sauvegarde des valeurs fondamentales. […]
Mais si on ne gagne jamais sur un bilan, et toujours sur une rupture, on peut s’interroger sur la prochaine rupture. Il est désormais pour le vote des immigrés que « sa » majorité actuelle ne souhaite pas. Un mot de regret sur l’amendement ADN de son fidèle ami Mariani m’a surpris. Son insistance à soutenir et promouvoir la loi Taubira va aussi dans cette direction qui ne peut que décevoir beaucoup ceux qui l’ont élu et que ne satisfait pas la présence de Nadine Morano à la Famille. […] Resté inutilement le doigt levé, je ravalais la question que voici :
«Monsieur le Président, […] Où est l’habileté de l’ouverture ? Elle évite, selon vous, le passage de la gauche à la social-démocratie, mais elle lui a redonné du crédit, conforté le stupide ascendant idéologique dont elle bénéficie dans notre pays, alors que 2007 était avant tout, contrairement à 1995 et à 2002, une défaite sur le terrain des idées.
La valeur-travail et le pouvoir d’achat ont joué un rôle déterminant dans votre victoire. Mais le pouvoir d’achat est resté bien seul après la débandade de la TVA sociale. […]
Enfin, la Présidence, comme toute autorité légitime repose sur un subtil dosage d’être et de faire, quelque fois aussi de paraitre. Nous vous avons aimé pour votre savoir-faire, mais vos prédécesseurs avaient davantage soigné le savoir-être, et souvent le paraître. N’est-il pas temps de rétablir l’équilibre ?».
Au-delà de ces questions, s’insinue une sensation : celle d’un divorce entre l’attente et le devenir. Celle-là était populaire et de droite. Le devenir, lui, dépasse les clivages, et réunit tous ceux qui s’enthousiasment d’une mondialisation dont ils ne subissent pas les effets, qui applaudissent à une Europe sans âme, dont ils n’ont pas besoin qu’elle les protège, qui rêvent de l’avènement de l’individu-roi, jouissant sans entrave morale, ni lien national, voire familial du grand marché cosmopolite à l’ombre des droits de l’Homme et de la Charte de l’Environnement. […] On voit renaître […] un antagonisme plus profond que celui qui oppose les positions des socialistes aux libéraux. C’est celui qui oppose le conservatisme pour qui l’économie libérale n’est qu’un moyen au service de l’Homme et le libéralisme pour lequel le droit et le marché ont leur logique dont l’Homme est prisonnier."
E-deo a bien été attaqué
"e-deo a été victime jeudi et vendredi d’attaques particulièrement insidieuses rendues possibles par une -incroyable- intrusion dans la boîte de courriels personnelle de l’administrateur du site qui nous a indiqué déposer plainte mardi à ce sujet.
Le coupable de cette intrusion est un militant homosexuel, aux vues de ses interventions dans notre interface.
En raison d’un hébergement d’urgence, le fonctionnement de votre site est fortement perturbé depuis le 9 mai. Nous espérons que tout rentrera dans l’ordre en soirée."