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Nouvelle hausse des avortements aux Pays-Bas

Selon les derniers chiffres du ministère de la Santé, le nombre d’avortements aux Pays-Bas a encore augmenté, pour la deuxième année consécutive. Ainsi, « environ 39 332 » grossesses ont été interrompues dans les hôpitaux et les cliniques en 2023, représentant une augmentation d’environ 10% par rapport à l’année précédente. En 2022, c’est une hausse de 15% qui avait été observée.

La plupart de ces avortements ont été pratiqués au cours des 8 premières semaines de grossesse chez des femmes majoritairement âgées de 25 à 34 ans.

Source : Gènéthique

Donald Trump nomme une élue pro-LGBT ambassadrice à l’ONU

Le président élu Donald Trump a annoncé avoir proposé au député républicain Elise Stefanik le poste d’ambassadeur des États-Unis auprès des Nations unies. Elise Stefanik a confirmé qu’elle acceptait le poste.

Elise Stefanik a régulièrement critiqué l’organisation internationale, en particulier pour son traitement de la question israélienne. En octobre dernier, elle a affirmé que l’administration Biden devrait envisager une « réévaluation complète » du financement américain de l’ONU si l’Autorité palestinienne poursuivait ses efforts visant à révoquer l’adhésion d’Israël. Elle a aussi joué un rôle actif en dénonçant ce qu’elle perçoit comme un antisémitisme latent dans certaines institutions universitaires.

Elise Stefanik soutient la dénaturation du mariage. Elle figure parmi les 8 républicains à soutenir l’Equality Act interdisant les discriminations contre les personnes LGBT. Elle a critiqué également le retrait américain de l’accord de Paris sur le climat.

La Cour constitutionnelle espagnole juge discriminatoire l’exclusion des femmes des confréries

Après 16 ans de lutte, une femme voit son droit d’adhérer à une fraternité masculine reconnu par la Cour constitutionnelle espagnole. Le principe de non-discrimination l’emporte sur tout, même sur le bon sens. Et il peut porter atteinte à la liberté religieuse.

Le Tribunal constitutionnel espagnol, de plus en plus ouvertement manipulé par le Premier ministre socialiste Pedro Sanchez, décide de protéger une croyante exclue d’une fraternité exclusivement masculine à Tenerife et impose un dangereux principe de non-discrimination, qui pourrait conduire à la possible réécriture des milliers de statuts des fraternités séculières, à la violation des règles monastiques, à l’abolition des écoles exclusivement masculines ou mixtes, et même, par principe, à la demande d’accueillir des femmes dans l’église comme diaconesses et prêtresses.

La Cour constitutionnelle espagnole, largement en phase avec les socialistes ces dernières années, dans une décision déconcertante et scandaleuse du 5 novembre dernier, a estimé que la décision de la confrérie « Esclavage Pontifical, Royal et Vénérable du Saint Christ » de La Laguna, sur l’île de Ténériffe, de ne pas permettre l’incorporation de María Teresita Laborda parmi ses membres, est contraire au droit à la non-discrimination.

La plaignante luttait contre le veto des femmes dans les associations religieuses depuis 2008, représentant 35 femmes qui ont été exclues de la confrérie et dont le jugement a été confirmé par l’évêché. Quatre siècles après sa création, la confrérie est une association publique de fidèles fondée en 1545. Ses membres ont défendu son histoire et sa tradition de création et de participation uniquement par des « gentilshommes » et, comme le précise le premier article de ses statuts, elle est « une association religieuse de chevaliers, constituée pour promouvoir parmi ses membres une vie chrétienne plus parfaite, l’exercice d’œuvres de piété évangélique et l’augmentation de la dévotion et du culte à l’image sacrée de Notre Seigneur crucifié » et ne permet donc pas aux femmes d’y adhérer.

Mme Laborda avait déjà présenté et vu ses arguments approuvés dans ses recours devant les tribunaux locaux, tant par le tribunal de première instance de Santa Cruz de Tenerife que par l’Audience provinciale. Les deux tribunaux avaient rendu des décisions reconnaissant le droit des femmes à adhérer à l’organisation religieuse laïque sans discrimination. Par la suite, la Cour suprême a fait droit à un appel interjeté par la Fraternité en 2021. À l’époque, la Cour avait estimé que le droit du plaignant à la non-discrimination fondée sur le sexe n’avait pas été violé, pas plus que son droit d’association, et qu’aucun préjudice ne lui avait été causé par la décision de ne pas l’accepter comme membre de la sororité, proposant que les femmes créent leur propre association religieuse avec les mêmes objectifs.

Trois ans plus tard, la Cour constitutionnelle a donné raison à Mme Laborda et aux femmes qu’elle représentait, en concluant que l’arrêt de la Cour suprême « est contraire au droit à la non-discrimination sur la base du sexe et au droit d’association » inscrits dans la Constitution. Par cet arrêt, la Cour, tout en reconnaissant le droit d’une association privée de choisir librement ses membres, précise que « ce pouvoir ne peut impliquer une discrimination fondée sur le sexe lorsque l’association occupe une position “privilégiée” ou “dominante” dans les domaines économique, culturel, social ou professionnel, de sorte que la non-adhésion entraîne une violation objective des intérêts des femmes dans ces domaines ».

C’est ce qui se passe, selon les juges socialistes et constitutionnels, dans le cas de la Confrérie de l’« Esclavage du Saint Christ » à La Laguna, compte tenu de son importance à Tenerife.

Il est maintenant possible pour les frères et le diocèse de Ténériffe lui-même de faire appel de la décision du Tribunal constitutionnel devant la Cour européenne des droits de l’homme, bien qu’en tout état de cause un appel ne suspende pas l’exécution de la décision judiciaire. L’extrême gravité de cet arrêt réside dans la décision de la Cour d’étendre l’interdiction de la non-discrimination, très claire dans la sphère publique, à la sphère privée et aux associations et organisations religieuses de nature privée.

Maria Garcia, présidente de l’« Observatoire de la liberté religieuse » espagnol a fait part de ses vives inquiétudes concernant l’arrêt, car il

« pourrait violer le droit à la liberté religieuse si un précédent était créé et que des institutions religieuses exclusivement masculines ou féminines étaient forcées d’admettre des femmes ou des hommes. Même certaines écoles religieuses réservées aux garçons ou aux filles sont obligées de devenir mixtes ou de perdre leur subvention (la plupart sont subventionnées, c’est-à-dire qu’il s’agit d’institutions privées qui reçoivent une partie de l’argent public). Cette décision peut avoir un impact négatif sur d’autres fraternités et organisations religieuses et constitue un danger pour leur autonomie et leur liberté ».

Interdiction d’adoption d’enfants russes dans les pays où le « changement de sexe » est autorisé

Lu sur le blog d’Yves Daoudal :

Les députés russes ont adopté en troisième lecture la proposition de loi interdisant la promotion publique d’un mode de vie sans enfants.

La proposition de loi, émanant d’un groupe de législateurs conduit par les présidents des deux chambres, vise à l’interdiction de la diffusion d’informations promouvant l’absence volontaire d’enfants en ligne, dans les médias, les films et les publicités.

Le président de la Douma Vyacheslav Volodine précse que « les femmes qui décident de ne pas avoir d’enfants ne tomberont pas sous le coup de la loi » mais que tout doit être fait pour que les nouvelles générations de Russes « grandissent en mettant l’accent sur les valeurs familiales traditionnelles ».

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Les députés russes ont adopté en troisième lecture la proposition de loi interdisant l’adoption d’enfants russes dans des pays où le « changement de sexe » est autorisé.

Licenciée pour avoir refusé le vaccin contre le COVID-19, son employeur doit lui verser 12,7 millions de dollars

De Magdelaine Oyhanto sur L’Homme nouveau :

Le 8 novembre 2024, un verdict historique a été rendu en faveur de Lisa Domski, une employée licenciée pour avoir refusé le vaccin contre le COVID-19, invoquant ses convictions religieuses. La Cour fédérale de Detroit a octroyé à cette fidèle catholique une indemnité record de 12,7 millions de dollars. 

Lisa Domski, une informaticienne dévouée de Blue Cross Blue Shield of Michigan (BCBSM) depuis 38 ans, a refusé la vaccination contre le COVID-19 car la composition des vaccins disponibles, liée à des lignées cellulaires issues de fœtus avortés, représentait une atteinte grave à ses principes. Conformément au processus établi, elle a soumis une demande d’exemption accompagnée d’une déclaration personnelle et des coordonnées de son prêtre. Toutefois, malgré la solidité de sa démarche et le fait qu’elle travaillait depuis son domicile, sa demande a été refusée, et elle a été licenciée. […]

Centenaire de la DRAC

La DRAC – Droits du Religieux Ancien Combattant – a été fondée en 1924 face à la décision du gouvernement Herriot d’exiler à nouveau les religieux catholiques chassés de France au tournant du siècle, malgré leur engagement volontaire dans la Grande Guerre. Elle put l’empêcher et demeure proche du monde combattant. Elle s’associa très tôt la jeunesse en créant une Coupe d’éloquence toujours renommée et son sigle se décline aujourd’hui aussi comme Défense et Renouveau de l’Action Civique.

À l’occasion de son centenaire, la DRAC organise un colloque le samedi 16 novembre prochain sur le thème :
“Au service des religieux anciens combattants et de la jeunesse : un siècle d’engagements”.

Avec les circonstances historiques et ecclésiales de sa fondation et la personnalité de ses fondateurs, ce sont cent années d’engagements de la DRAC au profit des religieux anciens combattants – plus largement des religieux – et de la jeunesse qui seront explorées au long du colloque, dans une perspective qui puisse aussi nourrir ses engagements de demain et ceux du chrétien dans la cité.

Deux temps rythmeront la journée :

* le matin (9h30-12h30) intitulé “La situation religieuse au lendemain de la Grande Guerre” décryptera la position du gouvernement dans les années qui ont suivi la paix et la résistance catholique qu’elle a suscitée face à des lois à nouveau menaçantes ;

* l’après-midi (14h-17h30) intitulée “La DRAC, une œuvre historiquement rayonnante” présentera les raisons de la création de l’association et l’immense travail juridique, de communication et de formation qu’elle a réalisé, pour terminer sur la situation actuelle du catholicisme dans la société et l’espérance qui doit animer le chrétien engagé dans la cité.

Dans ce colloque de niveau universitaire, interviendront notamment Thibaud Collin, Guillaume Cuchet, Philippe Maxence, Jean-Pierre Maugendre, le Père Laurent-Marie Pocquet du Haut-Jussé, Jean Sévillia et Alain Toulza.

Entrée libre et gratuite.

Adresse du colloque : Lycée Notre-Dame de Sion, 11, avenue Vavin – Paris 6e.

Inscription sur place et sur : colloque.centenaire.drac@proton.me

Des patients dans des lits-garages à l’hôpital de Langres

Hospitalisé pour une inflammation des intestins, un patient a passé la nuit dans le garage du centre hospitalier de Langres, faute de place. Comment est donc utilisé l’argent public ?

 

Christophe Bentz, député RN, alerte le Gouvernement depuis des mois sur la situation hospitalière critique :

Depuis ce matin, les médias nationaux s’émeuvent légitimement de l’existence de lits d’hôpitaux dans des garages à Langres, en Haute-Marne, suite au témoignage d’un patient hospitalisé en colère. Cette situation malheureuse perdure depuis plusieurs mois. Elle est une triste illustration de la grave dégradation des services de santé dans notre pays et le symptôme de la « tiers-mondisation » de l’hôpital public.

La crise hospitalière est structurelle partout en France, à cause du manque de moyens et de soignants, de mauvaise gestion par la suradministration de la santé et d’absence de prise en compte des spécificités territoriales quant à l’offre de soins.

Depuis plus d’un an et à plusieurs reprises, le député du sud Haute-Marne Christophe Bentz, a alerté le ministère de la santé sur la situation locale dans une question écrite au Gouvernement spécifiquement sur les lits-garages en juin 2023 (laissée sans réponse) mais aussi lors de questions orales au Gouvernement sur la crise hospitalière et la désertification médicale accélérée.

Un accès aux soins partout et pour tous, de qualité et de proximité, est un impératif de santé publique pour lequel le Gouvernement doit agir en urgence pour répondre aux besoins vitaux de nos concitoyens.

Liens des interventions auprès du Gouvernement :

Intervention sur RTL :

 

De l’euthanasie à l’infanticide

Après l’avortement des enfants non-nés puis l’euthanasie des personnes âgées, nous avons maintenant l’euthanasie des bébés qui viennent de naître, ce que l’on nomme infanticide.

Au Québec, un député conservateur présente une pétition pour protéger de l’euthanasie les bébés malades. En effet, une recommandation d’un membre du Collège des médecins du Québec autoriserait le meurtre de bébés, l’infanticide, jusqu’à l’âge de douze mois s’ils sont nés avec des « malformations graves et des syndromes très sérieux ».

Le 6 novembre, le député Damien C. Kurek a remis à la Chambre des communes une pétition lui demandant de protéger les bébés nés avec de graves malformations ou des syndromes très sérieux contre une recommandation du Québec visant à légaliser leur mise à mort.

« Nous, soussignés, citoyens et résidents du Canada, demandons au gouvernement du Canada de bloquer toute tentative visant à autoriser le meurtre d’enfants »

La recommandation infanticide, présentée par Louis Roy du Collège des médecins du Québec, autoriserait le meurtre des bébés jusqu’à l’âge de douze mois s’ils sont nés avec des « malformations graves et des syndromes très sérieux ».

« Les pétitionnaires sont très préoccupés par la proposition de légaliser le meurtre des nourrissons. Cette proposition dérange profondément les Canadiens et va à l’encontre des valeurs qui leur sont chères ». « Les pétitionnaires insistent sur le fait que l’infanticide est toujours répréhensible.

« Nous, soussignés, citoyens et résidents du Canada, demandons au gouvernement du Canada de bloquer toute tentative visant à autoriser le meurtre d’enfants ».

Les lois canadiennes sur l’euthanasie, administrées sous le titre euphémique d’Assistance médicale à mourir (AMM), permettent actuellement de tuer par injection létale les personnes qui ne sont pas en phase terminale mais qui souffrent d’une maladie chronique.

Le gouvernement du Premier ministre Justin Trudeau a également tenté d’étendre cette pratique aux personnes souffrant uniquement de maladies mentales, mais il a reporté cette mesure à 2027 après avoir essuyé le refus des groupes pro-vie, médicaux et de santé mentale, ainsi que de la plupart des provinces canadiennes.

Aussi choquants que soient les appels à l’infanticide, ils s’inscrivent dans la culture de mort promue par le gouvernement Trudeau. En fait, des données ont révélé que des centaines de bébés qui survivent à des avortements au Canada sont laissés à l’abandon. Selon une étude québécoise, un bébé sur dix ayant subi un avortement au cours du deuxième trimestre naît vivant, mais seulement 10 % d’entre eux vivent plus de trois heures. En outre, seuls 24 % des bébés nés vivants ont été admis à l’unité néonatale de soins intensifs (UNSI) et 5 % seulement ont reçu des soins palliatifs.

Le Canada n’ayant pas de loi sur l’âge de l’avortement, nombreux sont ceux qui ont brouillé la frontière entre l’avortement et l’infanticide, arguant que ce dernier n’est qu’un avortement tardif.

En juillet, le député libéral Hedy Fry a bizarrement laissé entendre que les « nouveau-nés » étaient exposés à des risques sanitaires accrus lorsque les gouvernements « d’extrême droite » restreignaient l’avortement, une pratique dont le seul but est de tuer des bébés.

Le gouvernement conservateur de Stephen Harper, alors Premier ministre, a refusé en 2013 d’enquêter sur les données de Statistique Canada qui indiquaient que 491 bébés avaient été laissés à la mort après être nés vivants à la suite d’avortements.   « L’avortement est légal au Canada », avait alors déclaré M. Harper.

De même, en 2011, un juge de l’Alberta a suggéré que l’infanticide n’était rien d’autre qu’un avortement tardif, alors qu’il statuait sur une affaire dans laquelle une jeune mère avait étranglé son nouveau-né et jeté le cadavre par-dessus la clôture dans la cour de l’un de ses voisins.

L’infanticide est souvent l’étape suivante pour les militants de l’avortement qui nient la dignité de la vie humaine, certains avorteurs tuant activement les enfants qui ont survécu à l’avortement.

Premier « transgenre » élu au Congrès des États-Unis

Alors que les résultats des élections de 2024 ont été majoritairement positifs pour les républicains dans tout le pays, les militants de gauche se consolent avec une poignée de victoires individuelles, parmi lesquelles l’élection « historique » de Sarah McBride, du Delaware, au Congrès des États-Unis. Sarah McBride est un homme qui « s’identifie » comme une femme. Il a battu le candidat républicain, John Whalen III, officier de police de l’État et propriétaire d’une entreprise de construction, dans la circonscription At-Large du Delaware, par 57,9 % des voix contre 42,1 %.

Militant de longue date pour plusieurs groupes LGBT, M. McBride a été élu pour la première fois au Sénat de l’État du Delaware en 2020, une autre première pour le pays. Il avait déjà travaillé pour la campagne du fils du président défunt, Beau Biden, pour le poste de procureur général du Delaware et, plus tard, les deux ont travaillé ensemble pour adopter la loi de 2013 sur la non-discrimination de l’identité de genre de l’État, qui a rendu obligatoire l’adaptation de l’« identité de genre » dans un large éventail de contextes publics et privés.

Le Delaware est un État démocrate, qui n’a pas voté pour un président républicain depuis 1988.

Trump présente un plan en 10 points pour démanteler et désarmer l'”État profond”

Dans une vidéo, le président élu Donald J. Trump a présenté un plan en dix points promettant de démanteler radicalement et de désarmer l’« État profond », et d’envoyer une grande partie de ce qui reste « de la bureaucratie fédérale tentaculaire vers de nouveaux lieux en dehors du marais de Washington », dans « des endroits remplis de patriotes qui aiment l’Amérique ».

Dans le cadre de son plan, M. Trump promet de « nettoyer tous les acteurs corrompus de notre appareil de sécurité nationale et de renseignement ». Les départements et les agences qui ont été militarisés seront complètement révisés, de sorte que des bureaucrates sans visage ne pourront plus jamais cibler et persécuter les conservateurs, les chrétiens ou les ennemis politiques de la gauche ».

Il propose également d’exposer les « abus de pouvoir qui ont déchiré notre pays », de « créer une “Commission vérité et réconciliation” pour déclassifier et publier tous les documents sur l’espionnage, la censure et la corruption de l’État profond » et de « surveiller nos agences de renseignement pour s’assurer qu’elles n’espionnent pas nos citoyens ou ne mènent pas de campagnes de désinformation contre le peuple américain. »

Une fois sa nouvelle administration mise en place, M. Trump a déclaré qu’il « ferait pression pour que la Constitution soit amendée afin de limiter le nombre de mandats des membres du Congrès ».

Selon les propres termes du président élu Trump :

Voici mon plan pour démanteler l’État profond et récupérer notre démocratie de la corruption de Washington une fois pour toutes.

Premièrement, je vais immédiatement rééditer mon décret de 2020 qui rétablit le pouvoir du président de révoquer les bureaucrates véreux, et j’exercerai ce pouvoir de manière très agressive.

Deuxièmement, nous éliminerons tous les acteurs corrompus de notre appareil de sécurité nationale et de renseignement. Les départements et les agences qui ont été militarisés seront complètement révisés, de sorte que des bureaucrates sans visage ne pourront plus jamais cibler et persécuter les conservateurs, les chrétiens ou les ennemis politiques de la gauche.

Troisièmement, nous réformerons totalement les tribunaux FISA qui sont tellement corrompus que les juges semblent ne pas se préoccuper des mensonges qu’on leur fait subir dans les demandes de mandats ».

Quatrièmement, nous dénoncerons les canulars et les abus de pouvoir qui ont déchiré notre pays. Nous créerons une « Commission vérité et réconciliation » chargée de déclassifier et de publier tous les documents relatifs à l’espionnage, à la censure et à la corruption de l’État profond.

Cinquièmement, nous lancerons une vaste campagne de répression contre les auteurs de fuites au sein du gouvernement qui sont de connivence avec les « fake news » pour tisser délibérément de faux récits et pour subvertir notre gouvernement et notre démocratie. Lorsque cela sera possible, nous engagerons des poursuites pénales.

Sixièmement, nous ferons en sorte que chaque bureau d’inspecteur général soit indépendant et physiquement séparé des services qu’il supervise afin qu’il ne devienne pas le protecteur de l’État profond.

Septièmement, je demanderai au Congrès d’établir un système d’audit indépendant pour contrôler en permanence nos agences de renseignement afin de s’assurer qu’elles n’espionnent pas nos citoyens ou qu’elles ne mènent pas de campagnes de désinformation contre le peuple américain, ou qu’elles n’espionnent pas la campagne de quelqu’un comme elles ont espionné ma campagne. »

Huitièmement, nous poursuivrons l’effort lancé par l’administration Trump pour déplacer des parties de la bureaucratie fédérale tentaculaire vers de nouveaux sites en dehors du marais de Washington. Tout comme j’ai déplacé le Bureau of Land Management au Colorado, jusqu’à cent mille postes gouvernementaux pourraient être déplacés – immédiatement – vers des endroits remplis de patriotes qui aiment l’Amérique.

Neuvièmement : Je m’efforcerai d’interdire aux bureaucrates fédéraux de travailler pour les entreprises avec lesquelles ils traitent et qu’ils réglementent ».

Enfin, je pousserai à un amendement constitutionnel pour imposer la limitation des mandats des membres du Congrès. »

C’est ainsi que je briserai l’État profond et que je rétablirai un gouvernement contrôlé par le peuple et pour le peuple.

Le manteau de saint Martin

D’Aurelio Porfiri, éditeur et écrivain catholique italien, pour le Salon beige:

Il ne fait aucun doute que le thème de la pauvreté est revenu en force dans notre époque ecclésiale, non seulement en ce qui concerne la pauvreté évangélique mais aussi l’attention portée à toutes les situations de difficulté vécues par ceux qui, pour diverses raisons, peinent à joindre les deux bouts. Bien sûr, il n’existe pas que la pauvreté matérielle; il y a aussi la pauvreté spirituelle, qui n’est pas moins triste.
L’un des saints que l’Église associe le plus au thème de l’aide aux démunis est saint Martin de Tours (316-397), natif de la Pannonie (aujourd’hui la Hongrie), fondateur du monachisme en France et plus tard évêque, toujours prêt à défendre les droits de l’Église, qui le célèbre liturgiquement le 11 novembre.
Dans la dévotion populaire, on se souvient surtout de lui pour un geste qu’il fit jeune, alors qu’il était incorporé dans la garde impériale stationnée en France: il vit un pauvre souffrant du froid, et d’un coup d’épée, coupa son manteau pour en donner la moitié.
Peu de gens savent que les rois mérovingiens conservaient le manteau de saint Martin, appelé également «cappa», comme une relique. Le lieu où il était conservé fut ainsi nommé «cappella, chapelle», un terme ensuite étendu à tous les lieux de culte et plus tard à un style d’exécution musicale indiquant le chant sans accompagnement instrumental, ainsi qu’à un groupe de chanteurs généralement au service d’une église. Le terme a ensuite pris divers autres usages dans le langage courant.
Pour revenir à saint Martin, il me semble important de réfléchir à certains aspects du récit qui lui ont valu une si grande popularité dans la dévotion populaire. La première chose à noter est que, selon l’histoire, saint Martin a accompli ce geste avant sa conversion au christianisme. Souvent, nous devons admettre que de nombreuses personnes qui n’ont pas reçu le don de la foi se comportent de manière plus édifiante que nous; cela en dit long non seulement sur elles mais aussi sur nous.
Ensuite, saint Martin tient une épée, symbole que même les plus grands actes de miséricorde doivent être accomplis avec un esprit guerrier, conscients que la vie est une bataille où nous devons toujours rester vigilants.
Enfin, il est significatif qu’il ait coupé en deux son manteau; saint Martin partage pour ne pas mourir de froid lui-même. Nemo dat quod non habet, disaient les anciens, et ils ont raison. Il faut se méfier du paupérisme ecclésial, car une Église pauvre matériellement ne pourrait même pas accomplir ses œuvres apostoliques. Il y a une différence entre la distance vis-à-vis de l’argent et le manque d’argent. Le véritable catholicisme l’a toujours compris, et c’est pourquoi les excès en ce sens ont toujours eu un parfum d’hérésie, s’éloignant fatalement d’un sain réalisme.

Charles Maurras les gêne toujours

Communiqué de l’Action Française à la suite de la vandalisation de la tombe de Charles Maurras à Roquevaire :

L’Action française dénonce avec la plus grande fermeté les dégradations perpétrées sur la tombe de Charles Maurras à Roquevaire, constatées le samedi 9 novembre. Des tags menaçants ont été peints tant à l’extérieur qu’à l’intérieur de sa sépulture. La grille d’entrée a été forcée.

Chaque année plusieurs dizaines de royalistes rendent un hommage « au plus grand tentateur d’intelligence » qu’a connu le XXe siècle, décédé le 16 novembre 1952. Ces actions, lâches et indignes, sont la marque de quelques gauchistes locaux dont on peut ainsi apprécier la qualité et la profondeur de l’argumentation. Décidément Charles Maurras gène toujours, surtout ceux qui ne l’ont jamais lu !

Des détériorations qui ne sont qu’une nouvelle manifestation, en l’espèce parfaitement ciblée, des actes de christianophobie quotidiens que connaît la France depuis plusieurs années et dont on constate avec inquiétude le désintérêt (volontaire ?) des autorités civiles et judicaires et des médias.

Une plainte va être bien évidemment déposée entre les mains du Procureur de la République de Marseille. Nous surveillerons la suite qui y sera réservée.

Des auditions qui tournent à la farce ou comment les rats macronistes abandonnent le navire France…

Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.

Tout simplement stupéfiant comme pourrait le dire l’ancien dealer Boyard… Et pourtant tellement prévisible de la part d’individus davantage portés par leur ego surmédiatisé, lâches devant leur responsabilité, qui plus est menteurs et traitres aux français.

Si cette semaine a vu l’élection surprise de Donald Trump, elle ne doit pas occulter les deux pénibles auditions menées par la Commission des Finances du Sénat qui, en convoquant les deux très mauvais élèves que sont Gabriel Attal et Bruno Le Maire, s’interroge enfin sur le dérapage pourtant programmé du déficit des Comptes Publics depuis l’accession au Trône de notre mignon roitelet.

Les réponses apportées par les deux principaux responsables de cette gabégie sont confondantes de bêtises mais surtout de veulerie, de pleutrerie et indignes d’hommes politiques ayant exercés les plus hautes fonctions de l’Etat.

Si nous devions retenir un point de départ à cette histoire, nous pourrions remonter à 2017 et à la première élection de ce trop jeune président de la République surnommé le Mozart de la finance et qui, comme à l’accoutumée en pareille situation, nous expliquait que la situation des Comptes Publics de l’époque étaient déjà compliquées et que les mesures à prendre seraient d’autant plus rudes que la boutique France était mal en point. Si ça ne marche pas, c’est donc la faute aux autres qui l’ont précédés et non à lui. Déjà une défausse pour quelqu’un pourtant aux manettes en tant que conseiller puis ministre de l’économie sous la présidence débonnaire de Flanby …

Oui mais voilà , la Macronie nous a enseigné que lorsque la société civile prend le pouvoir, elle expérimente et de sa jeunesse folle et irraisonnée, elle entraîne tout un pays dans l’abîme, « en marche », « en même temps », confondant alors vitesse et précipitation, balayant sur son chemin des siècles d’histoire (à repentir surtout…), de culture (vive le wokisme), d’expérience de la vie tout simplement, ces jeunes blancs-becs imberbes en imposant aux anciens. « C’est notre projet »…

Et bien on a vu. « Le pognon de dingue » fustigé de façon goguenarde en petit comité (mais devant caméras tout de même) n’était rien face aux milliards dépensés à la sauce « quoiqu’il en coûte » du nouveau professeur d’économie Le Maire qui, fort de son expérience ministérielle, apprend désormais aux étudiants suisses comment flinguer un pays en sept ans.

Souvenez vous. L’homme qui allait mettre la Russie à genoux (sans rire) s’est tout de même fendu, entre deux romans érotiques d’explications assez oiseuses selon lesquelles il aurait sauvé la France. Ni plus, ni moins. Pour un peu, nous devrions le remercier de son long et coûteux passage aux manettes.

Lors de cette audition, rocambolesque si elle n’était tragique, l’ex maroquiné s’en prend à Bercy qui se serait trompé dans ses calculs. Moins de recettes et donc plus de déficit. Au delà de cette lapalissade, en se défaussant sur l’administration, il évacue d’un trait grossier ces sept années de politique économique au cours desquelles la désindustrialisation du pays s’est poursuivie, le pillage économique de la France au profit des certains « amis » invités ensuite à l’Elysée et priés de retirer à titre de cadeaux leurs décorations qui n’ont plus d’honorifique que le nom (n’est-ce-pas M. Bezos…) contribuant à enrichir les plus riches et appauvrir le reste de la population. Un bel ouvrage pour l’auteur d’un livre au titre prémonitoire « Français, ne vous résignez pas ». De l’humour sans doute.

Et que dire de notre globe-trotter des portefeuilles ministériels, notre CDD multi-maroquiné (6 mois max), au visage d’ange, communiquant incisif, découvrant désormais la nécessaire relation entre ses précédentes fonctions et les responsabilités qui en découlent.

Déjà dans les starting-blocks pour le grand raout de 2027, il ose tout et c’est à ça qu’on le reconnait aurait dit Audiard. Il a largement participé à cette oeuvre de déconstruction de notre pays et pourtant lui aussi se détourne, ingénu, faussement naïf, de ce dérapage budgétaire caché aux députés mais que les sénateurs (de droite comme de gauche) cherchent à expliquer. Mieux, il applique à la lettre ce principe macronien « plus c’est gros, plus ça passe » et s’indigne. Oui, il s’indigne que l’on fasse porter le chapeau à son coreligionnaire et ami (mais pas trop).

Bref, du cirque, encore du cirque et toujours du cirque.

Vivement le retour des gilets jaunes…

Amitiés patriotes

P.MAGNERON

Président IDNF

Edit

Le catholicisme à l’épreuve du cinéma

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L’association Ermonia a le plaisir de vous convier à une conférence exceptionnelle sur l’histoire du cinéma catholique, animée par Jean-Philippe Roger, réalisateur. Cet événement se tiendra à Paris, au 5 rue de l’Abbaye, le jeudi 16 novembre prochain à partir de 20h.

Après la conférence, vous aurez l’occasion de découvrir l’association, ses projets futurs et d’échanger autour d’un apéritif convivial avec les membres de l’équipe. Ce moment privilégié permettra de rencontrer les membres engagés dans les projets d’Ermonia.

Fondée en juin 2021 par des passionnés de cinéma et d’arts visuels, Ermonia rassemble aujourd’hui une soixantaine de jeunes unis par le désir de faire revivre les facettes méconnues et héroïques de l’Histoire de France. À travers la littérature, la musique, le cinéma et l’écriture, notre équipe partage un enthousiasme commun qui alimente sans cesse nos projets.

Forte de l’expérience de cinq productions cinématographiques réalisées en trois ans, l’association poursuit son parcours avec des initiatives toujours plus ambitieuses et qualitatives. Rejoignez nous pour célébrer ensemble l’Histoire et la créativité !

Programme :

20 h : le catholicisme à l’épreuve du cinéma, par Jean-Philippe Roger, réalisateur.

21 h : Présentation d’Ermonia.

21 h 30 : apéro convivial.

Samedi 16 novembre. Entrée libre. Salle Mabillon, 5 rue de l’Abbaye, Paris 6e.

Trump, une vague populaire contre le mensonge du vivre-ensemble

La candidate du camp Démocrate, portée par les médias et l’univers du showbiz, était censée capitaliser sur les minorités. La victoire de Trump a dynamité cette stratégie. Si l’Amérique est divisée, le 47ème président des Etats-Unis bénéficie d’un socle populaire inédit pour un candidat Républicain. Commentaire du père Danziec dans Valeurs actuelles :

Cette vague rouge, personne ne l’avait vue venir. C’est du moins la musique que tentent de faire entendre les médias mainstream depuis la réélection du candidat Républicain. S’ils parlaient la langue de l’Eglise, on dirait que la victoire de Trump leur fait perdre leur latin. Mais devant la débâcle incontestable du camp démocrate – et par là de la stratégie de la candidate Kamala Harris – un certain nombre d’observateurs progressistes refusent d’expliquer cet échec qui serait à mettre essentiellement sur le compte de la bêtise des votants. Raphaël Enthoven évoque ainsi sur X la servitude volontaire du peuple américain : « On ne s’étonne pas assez du fait qu’on puisse être un corrupteur actif, un délinquant fiscal, un autocrate raciste et se faire réélire quand même » écrit-il, entre autres choses, au long d’un copieux message. Laure Murat, à travers une tribune publiée dans Libération, tonne : « La “plus grande démocratie du monde” se livre à la dictature annoncée ».

Le refrain du peuple qui vote mal, les chantres de la démocratie savent le reprendre à gorge déployée lorsque les résultats les dérangent. Les faits sont là pourtant. Imperturbables et incontestables. Alors que tous les bulletins de vote n’ont pas encore été dépouillés, la candidature de Donald Trump a fédéré sur elle plus de 74.263.000 d’électeurs, un record pour un candidat Républicain. Nicolas Sarkozy analysait cette victoire du vote populaire sur BFM :

« Trump a été élu parce qu’il a parlé de l’Amérique aux Américains. Kamala Harris a parlé aux noirs des noirs, aux homosexuels des homosexuels, aux femmes de l’avortement, aux latinos des latinos. Où était le pays ? Où était la grandeur de l’âme nationale ? Où était la flamme nationale ? Où était l’espérance ? C’était une addition de communautés à qui on a cherché à faire plaisir. Voilà la réalité. Et bien en France, ça sera le même résultat. Il faut parler de la France aux Français. »

S’il faut parler pour être élu, l’expérience du pouvoir aura appris à notre ancien Président qu’il faut en outre agir pour le rester…

L’Inflation. L’immigration. Le wokisme.

« Parler de l’Amérique aux Américains » ? Une étude publiée par l’institut Blueprint à la suite des élections présidentielles, et mise en lumière par Le Figaro, souligne que trois motifs principaux expliqueraient la victoire éclatante de Trump : l’inflation, l’immigration, le wokisme. En prenant à bras le corps ces trois sujets, le candidat Républicain aurait rejoint les classes moyennes et leurs préoccupations. Le fameux pays réel qui ne demande pas grand-chose sinon d’être considéré et compris dans son quotidien. Un slogan valant mieux parfois qu’un long discours, ce dernier s’affichait lors des plages publicitaires de compétitions sportives : « Kamala Harris est pour iel/ellui. Le président Trump est pour vous. »

N’en déplaise à Enthoven, les petits et les sans-grades – et, je le crois, le bon sens populaire tout court – ne demandent pas aux candidats un certificat de bonne conduite et de probité morale. Il réclame une capacité de gouvernement qui soit en mesure de les rendre fiers. Cette fameuse « flamme nationale » évoquée par Sarkozy.

Cette flamme, Ernest Renan en parle dans son célèbre discours Qu’est-ce qu’une nation ? prononcé à la Sorbonne en 1882. Quelle est-elle ?

« Un passé héroïque, des grands hommes, de la gloire, voilà le capital social sur lequel on assied une idée nationale. Avoir des gloires communes dans le passé, une volonté commune dans le présent ; avoir fait de grandes choses ensemble, vouloir en faire encore, voilà les conditions essentielles pour être un peuple ».

Oui, la souveraineté fondamentale d’une nation se manifeste dans sa culture et la pérennité de son histoire : « Avoir fait de grandes choses ensemble, vouloir en faire encore ». La nation représente ce tabernacle institutionnel contenant en son sein un peuple qui, ayant pris conscience de lui, s’aime lui-même et entend exister comme une réalité objective à ses propres yeux. Autrement dit, elle est « Une communauté de destin enracinée dans un héritage commun » selon la formule de Taine. Nos politiques devraient s’interroger avec sérieux sur ces concepts incarnés. On nous serine le “vivre-ensemble” sans travailler aux fondations qui permettraient de réellement vivre en paix. Comment prendre plaisir à vivre en commun quand nous n’avons pas même l’idée du bien en commun ?

L’enjeu de la continuité civilisatrice d’une nation

Réveiller le souvenir des gloires du passé afin d’essayer d’en faire encore est sans doute l’une des expressions de la charité politique. Cette piété nationale n’est pas un accessoire du sentiment national mais bien plutôt la condition de sa survie. Elle est œuvre de justice et gage de fierté. Grave danger que de se montrer désinvolte ou indifférent à l’égard du patrimoine moral et intellectuel de sa nation. Kamala Harris en fit les frais à ses dépens. A faire fi de ses racines, comment ambitionner d’offrir des fruits ? Si l’on n’honore pas, on commence à négliger et l’on court alors le risque de se retrouver désarmé, plus vite qu’on ne le pense, devant la barbarie.

Beaucoup se posent la question de savoir si l’on peut encore, si l’on peut toujours, attendre du christianisme les énergies par lesquelles il a tant de fois dans le passé, guéri, voire ressuscité des nations. Cette inquiétude, légitime, mériterait cependant d’être remplacée par une certitude plus stimulante : la continuité civilisatrice de notre nation ne passera que par la réappropriation d’un christianisme retrouvé et renouvelé. Libre à chacun de s’en convaincre. Et, surtout, d’y contribuer.

Notre-Dame de Chartres, l’écrin du Voile de la Vierge Marie

Dans un ouvrage préfacé par Mgr Philippe Christory, évêque de Chartres, Guy Barrey, diplômé de l’IEP de Paris et d’études supérieures de droit public, ancien magistrat de chambre régionale des comptes, inspecteur général du tourisme, et inspecteur général à l’administration du développement durable, par ailleurs directeur du site internet http://pelerinagesdefrance.fr, décrit le formidable écrin que constitue la cathédrale Notre-Dame de Chartres, qui abrite le Voile de la sainte Vierge Marie. Ce livre est agrémenté de 8 pages de photographies.

Depuis l’histoire du site avant la christianisation de la Gaule, jusqu’à aujourd’hui, Chartres se réfère à la prophétie de la Virgo paritura, qui s’est accomplie, comme l’avait annoncé le prophète Isaïe : la Vierge Marie a enfanté l’Emmanuel.

C’est cet événement exceptionnel que célèbre le sanctuaire de Chartres, reconstruit entre 1194 et 1260. Saint Louis fit édifier la Sainte Chapelle de Paris afin de servir d’écrin à la couronne d’épines. Il contribua à faire de la cathédrale de Chartres l’écrin de ce Voile, offert en 876 par le roi Charles II le Chauve, petit-fils de Charlemagne, pour vénérer la Vierge Marie Immaculée, sa Nativité, sa Maternité divine, son Assomption dans la gloire portée par les Anges.

En ce même sanctuaire, Marie, Trône de la Sagesse, est vénérée sous un triple vocable : Notre-Dame de Sous-Terre, dans la crypte de Fulbert, Notre-Dame de la Belle Verrière et Notre-Dame du Pilier, trois appellations, et une prière centrale, le Je vous salue Marie, qui est par excellence la prière de Chartres.

L’insigne relique du Voile, considérée jusqu’en 1712 comme étant une sainte Tunique ou sainte Chemise, mérite une attention toute particulière, au sein de ce sanctuaire marial majeur. De très nombreux miracles attestent des grâces émanant au fil des siècles de la Vierge Marie, notamment pour les femmes en désir d’enfant. Jusqu’à la fin des temps, les salutations à Marie de l’Archange saint Gabriel puis de sainte Élisabeth ne cesseront de monter de ces voûtes érigées pour l’Immaculée, Mère de Dieu, Mère de l’Église, Mère des hommes, Arche d’Alliance dressée en ce Pays de France, fille aînée de l’Église, lieu de pèlerinages et de ressourcement spirituel.

Evoquant les paroles prophétiques du cardinal Pie sur le pèlerinage de Chartres, l’auteur souligne l’actualité de ce sanctuaire qui, de Péguy à Notre-Dame de Chrétienté, continue à voir affluer les foules de pèlerins.

Et pendant que le monde a les yeux rivés sur Donald Trump, le mondialisme avance !

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La majorité des français et aussi des européens ignore que l’état profond mondial œuvre dans les coulisses. En effet, une direction générale de la mondialisation vient d’être créée au Quai d’Orsay. La volonté de dissoudre notre pays dans le fondu mondialiste anglo-saxon est belle et bien réelle. À la lecture des documents indiqués (1) & (2), nul ne pourra ne le contester. Une armada de technocrates, formatée très certainement par le programme « Young Global Leaders » créé par Klaus Schwab en 2004, (3) a délégation de signatures à la place de ministres, pour des actes, arrêtés, et décisions. En effet, une direction générale de la mondialisation a été dûment enregistrée au Journal Officiel le 20 septembre 2024.

Voici un extrait, particulièrement explicite, de l’énorme pouvoir discrétionnaire que l’état profond mondial et son homologue français, donne à un haut fonctionnaire d’état, via la « direction générale de la mondialisation » présente au Ministère de l’Europe et des Affaires Étrangères.

« Délégation est donnée à M. Rami ABI AKL, ingénieur en chef des mines, chef de la mission du numérique et de l’intelligence artificielle, à l’effet de signer, au nom du ministre des affaires étrangères, tous actes, arrêtés et décisions, à l’exclusion des décrets, dans la limite des attributions de la mission du numérique et de l’intelligence artificielle. La mission soutient l’internationalisation des entreprises françaises dans les différentes filières numériques jugées stratégiques, comme les technologies quantiques, l’intelligence artificielle, la cybersécurité, les télécommunications, ainsi que l’acquisition, le traitement et la gestion des flux de données numériques. En coordination avec les autres administrations concernées, elle définit et met en œuvre les mesures d’attractivité pour les entreprises et talents étrangers ou expatriés sur les technologies critiques concernées. En outre, la mission contribue à renforcer la présence et l’activité de la France au sein des instances multilatérales dans les domaines de sa compétence, en particulier au sein de l’OCDE, de l’Union internationale des télécommunications (UIT) et des organismes normatifs européens et internationaux. »

Le contenu du document en entier montre que notre pays est entre les mains de technocrates ayant tous les pouvoirs. Nous retrouvons d’ailleurs les mêmes technocrates aux commandes du Parlement européen. Car, contrairement à une certaine légende urbaine, ce ne sont pas les députés européens qui dirigent Bruxelles en tant que capitale politique, mais bien des commissaires-technocrates aux ordres d’une présidente illégitime à sa tête, Madame Ursula von der Leyen.

Tous les domaines évoqués dans ce document sont sous le contrôle de hauts fonctionnaires d’état. Ils ont le pouvoir de signer tous actes, arrêtés et décisions, à l’exclusion des décrets. Frissons garantis !

Voici la liste des secteurs contrôlés par l’intelligentsia technocratique, présents dans ce document :
– Les pays membres du G7, du G20, de l’OCDE, et les sommets internationaux
– Le commerce extérieur et la coopération économique
– Sous-direction des secteurs stratégiques
– Énergies
– Normes économiques et lutte contre la corruption
– Attractivité et rayonnement économique
– Intelligence artificielle, Cybersécurité, Télécommunications, Données numériques.
– Développement humain
– Environnement et Climat
– Gouvernance démocratique. (comprenne qui pourra !)
– Diplomatie féministe et éducation
– Culture et médias
– Enseignement supérieur et recherche
– Coopération et action culturelle
– Ordonnancement des dépenses, recettes, engagements et liquidations
– Langue française et éducation
– Investissement solidaire et durable
– Enseignement supérieur
– Collectivités territoriales et société civile
– Asie-Amériques, coopération. Le document est consultable dans les notes (1) & (2)

À la lumière de ce document, et après quelques recherches, il appert que cette « direction générale de la mondialisation » existe aussi en Italie (5), en Belgique (6), en Suède (8), tendant à prouver que l’Europe occidentale est, malheureusement, sous contrôle étroit de cette caste financière internationale à l’idéologie mortifère. Bienvenue dans un état fédéral européen dictatorial, gangrené par les technocrates, avec pour résultat une paupérisation galopante et une inflation démesurée. L’UE compte plus de 100 millions de pauvres en 2024 ! https://brigittebouzonnie.substack.com/p/100-millions-de-pauvres-dans-lunion

Italie : extrait du document. Voir note (5).

« La Direction générale de la mondialisation et des questions mondiales est l’une des neuf directions générales du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale de la République italienne créées à la suite de la réforme de 2010. La structure s’occupe de diverses activités et questions pertinentes dans le contexte international mondialisé actuel qui présentent un intérêt particulier pour l’Italie. En particulier, la Direction comprend à la fois des bureaux ayant une expertise thématique, principalement de nature multilatérale, et des bureaux ayant une expertise géographique couvrant les régions de l’Afrique, de l’Amérique latine et de l’Asie. Les principales questions dont s’occupe aujourd’hui la direction générale de la mondialisation et des questions mondiales étaient auparavant traitées par l’ancienne direction générale des questions économiques.
En particulier, la Direction est chargée d’analyser et de gérer :
• les processus de gouvernance mondiale ;
• les enjeux économiques au sein du G8/G20 ;
• la coopération économique et financière multilatérale ;
• les questions de propriété intellectuelle ;
• les enjeux internationaux en matière d’énergie et d’environnement.”

Belgique. Extrait du document. Note (6)

« Direction générale des Affaires multilatérales et de la Mondialisation (DGM)La direction générale des Affaires Multilatérales et de la Mondialisation (DGM) a pour missions de promouvoir et défendre la politique étrangère de la Belgique dans le cadre des thèmes multilatéraux et relatifs à la PESC. »
Suède. Etude de l’agenda 2030 prévu par le gouvernement Suédois. Note (8)
Extrait : « Le travail du gouvernement avec la politique de développement mondial et l’Agenda 2030 a été abordé (UU5). Le Riksdag a examiné la lettre du gouvernement sur la politique de développement global (PGU) dans le cadre de la mise en œuvre de l’Agenda 2030 »
Les ministres de nos pays, n’occupant en réalité que des CDD grassement rémunérés, ne sont là que pour amuser la galerie. Le système est très bien rôdé. Les médias et les partis politique fixent l’attention de la majorité grâce à des débats stériles qui n’ont jamais fait progresser la société, laissant le champ libre au véritable pouvoir profond qui, jour après jour, tisse la toile mondialiste avec ardeur. L’énième représentation du grand « théâtre de Guignol » dans toute sa splendeur.

Dormez bien braves gens, l’oligarchie financière mondiale apatride tentaculaire veille sur vous. Deux options sont possibles : soit, la France retrouve sa souveraineté, soit elle sera bientôt totalement diluée et absorbée dans la fondue mondialiste.

Merci à Maître Roland Sanviti, avocat au barreau de Paris, fondateur de « Justice et Démocratie » & Co-fondateur du Prix Giovanni Falcone pour avoir diffusé cette « pépite ».

Claude Janvier
Écrivain, essayiste et chroniqueur. Auteur du livre « Les Démasqués. Qui dirige réellement le monde ? », et co-auteur du livre « L’État Profond Français. Qui, comment, pourquoi ? » KA Éditions https://kaeditions.com/
Notes :
1. https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000050246202
2. https://www.legifrance.gouv.fr/download/pdf?id=y0PkQV1cillm_b3Xep77lF6VIs0OSt5HGx1KyTrJAYE=
3. https://fr.wikipedia.org/wiki/Young_Global_Leaders
4. Légifrance :
Décrets, arrêtés, circulaires
TEXTES GÉNÉRAUX MINISTÈRE DE L’EUROPE ET DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES
Décision du 20 septembre 2024 portant délégation de signature (direction générale de la mondialisation)
NOR : EAEM2424867S
Le directeur général de la mondialisation,
Vu le décret n o 2005-850 du 27 juillet 2005 modifié relatif aux délégations de signature des membres du Gouvernement, notamment son article 3 ;
Vu le décret n o 2012-1511 du 28 décembre 2012 modifié portant organisation de l’administration centrale du ministère des affaires étrangères ;
Vu l’arrêté du 28 décembre 2012 modifié relatif à l’organisation de l’administration centrale du ministère des affaires étrangères,
Art. 1 er. – Décide : Délégation est donnée à M. Paola DEBRIL-LOISEAU, secrétaire des affaires étrangères principale, et à Mme Inès SARAGOSA, cadre contractuelle, chargées de mission du directeur général de la mondialisation, à l’effet de signer, au nom du ministre des affaires étrangères, les bons de commande et les factures relatives aux réceptions organisées à la demande des services de la direction générale.
Délégation est donnée à M. Raphaël NOIRAY, secrétaire des affaires étrangères, chef de la mission « G7/G20, OCDE, sommets internationaux », et à M. Maxime ROTH, secrétaire des affaires étrangères, adjoint au chef de la mission « G7/G20, OCDE, sommets internationaux », à l’effet de signer, au nom du ministre des affaires étrangères, tous actes, arrêtés et décisions, à l’exclusion des décrets, dans la limite des attributions de la mission
Art. 2. – « G7/G20, OCDE, sommets internationaux ». Délégation est donnée à Mme Fany ROBIN, cadre contractuelle, adjointe à la sous-directrice du commerce extérieur et de la coopération économique, à l’effet de signer, au nom du ministre des affaires étrangères, tous actes, arrêtés et décisions, à l’exclusion des décrets, dans la limite des attributions de la sous- direction du commerce extérieur et de la coopération économique.
Délégation est donnée à M. Maël LE BAIL, cadre contractuel, chef du pôle énergies de la sous-direction des secteurs stratégiques, à l’effet de signer, au nom du ministre des affaires étrangères, tous actes, arrêtés, décisions, à l’exclusion des décrets, dans la limite des attributions de la sous-direction des secteurs stratégiques.
Délégation est donnée à Mme Coline MECHINAUD-DESMEDT, cadre contractuelle, adjointe au sous-directeur des sanctions, des normes économiques et de la lutte contre la corruption, à l’effet de signer, au nom du ministre des affaires étrangères, tous actes, arrêtés, décisions, à l’exclusion des décrets, dans la limite des attributions de la sous-direction des sanctions, des normes économiques et de la lutte contre la corruption.
Délégation est donnée à M. Didier JEAN, cadre contractuel, chef de la mission de l’attractivité et du rayonnement économique, et à M. Romain GUILLARD, cadre contractuel, adjoint au chef de la mission de l’attractivité et du rayonnement économique, à l’effet de signer, au nom du ministre des affaires étrangères, tous actes, arrêtés et décisions, à l’exclusion des décrets, dans la limite des attributions de la mission de l’attractivité et du rayonnement économique.
Délégation est donnée à M. Rami ABI AKL, ingénieur en chef des mines, chef de la mission du numérique et de l’intelligence artificielle, à l’effet de signer, au nom du ministre des affaires étrangères, tous actes, arrêtés et décisions, à l’exclusion des décrets, dans la limite des attributions de la mission du numérique et de l’intelligence artificielle. La mission soutient l’internationalisation des entreprises françaises dans les différentes filières numériques jugées stratégiques, comme les technologies quantiques, l’intelligence artificielle, la cybersécurité, les télécommunications, ainsi que l’acquisition, le traitement et la gestion des flux de données numériques. En coordination avec les autres administrations concernées, elle définit et met en œuvre les mesures d’attractivité pour les entreprises et talents étrangers ou expatriés sur les technologies critiques concernées. En outre, la mission contribue à renforcer la présence et l’activité de la France au sein des instances multilatérales dans les domaines de sa compétence, en particulier au sein de l’OCDE, de l’Union internationale des télécommunications (UIT) et des organismes normatifs européens et internationaux.
Art. 3. – Délégation est donnée à Mme Louise BURDLOFF, secrétaire des affaires étrangères, adjointe à la sous-directrice du développement humain, à l’effet de signer, au nom du ministre des affaires étrangères, tous actes, arrêtés et décisions, à l’exclusion des décrets, dans la limite des attributions de la sous-direction du développement humain.
Délégation est donnée à Mme Marine COLLIGNON, cadre contractuelle, adjointe au sous-directeur de l’environnement et du climat, à l’effet de signer, au nom du ministre des affaires étrangères, tous actes, arrêtés et décisions, à l’exclusion des décrets, dans la limite des attributions de la sous-direction de l’environnement et du climat.
Délégation est donnée à Mme Clémence WEULERSSE, administratrice de l’Etat du premier grade, chef de mission de la gouvernance démocratique, et à Mme Cécile FROBERT, secrétaire des affaires étrangères, adjointe à la chef de mission de la gouvernance démocratique, à l’effet de signer, au nom du ministre des affaires étrangères, tous actes, arrêtés et décisions, à l’exclusion des décrets, dans la limite des attributions de la mission de la gouvernance démocratique.
Délégation est donnée à Mme Marie SOULIÉ, cadre contractuelle, chef de mission de la diplomatie féministe et de l’éducation, à l’effet de signer, au nom du ministre des affaires étrangères, tous actes, arrêtés et décisions, à l’exclusion des décrets, dans la limite des attributions de la mission de la diplomatie féministe et de l’éducation.
Art. 4. – Délégation est donnée à M. Aurélien CHANQUIN TORRES, administrateur de l’Etat du premier grade, adjoint à la sous-directrice de la culture et des médias, à l’effet de signer, au nom du ministre des affaires étrangères, tous actes, arrêtés et décisions, à l’exclusion des décrets, dans la limite des attributions de la sous- direction de la culture et des médias.
Délégation est donnée à M. Mathieu PERROT, secrétaire des affaires étrangères principal, adjoint au sous- directeur de l’enseignement supérieur et de la recherche, à l’effet de signer, au nom du ministre des affaires étrangères, tous actes, arrêtés et décisions, à l’exclusion des décrets, dans la limite des attributions de la sous- direction de l’enseignement supérieur et de la recherche.
Délégation est donnée à M. Léo LAPORTE, secrétaire des affaires étrangères, adjoint au sous-directeur du réseau de coopération et d’action culturelle, à M. Charles LE FRIEC, cadre contractuel, chef de pôle de synthèse administrative et financière de la sous-direction du réseau de coopération et d’action culturelle, et à M. Yannick LE ROUX, cadre contractuel, chef de pôle Asie et Amériques de la sous-direction du réseau de coopération et d’action culturelle, à l’effet de signer, au nom du ministre des affaires étrangères, tous actes, arrêtés et décisions, à l’exclusion des décrets, dans la limite des attributions de la sous-direction du réseau de coopération et d’action culturelle.
Délégation est donnée à Mme Catherine CHAUVEAU-SOCHNIKOV, secrétaire de chancellerie, gestionnaire au pôle de synthèse administrative et financière de la sous-direction du réseau de coopération et d’action culturelle, à l’effet de signer, au nom du ministre des affaires étrangères, toutes pièces justificatives relatives aux dépenses et aux opérations de régularisation, notamment tous documents comptables relatifs à l’engagement, à la liquidation et à l’ordonnancement de la dépense et tous ordres de recettes, dans la limite des attributions de la sous-direction du réseau de coopération et d’action culturelle.
Délégation est donnée à Mme Juliette SALABERT, cadre contractuelle, adjointe à la sous-directrice de la langue française et de l’éducation, à l’effet de signer, au nom du ministre des affaires étrangères, tous actes, arrêtés et décisions, à l’exclusion des décrets, dans la limite des attributions de la sous-direction de la langue française et de l’éducation.
Art. 5. – Délégation est donnée à Mme Sabrina AUBERT, secrétaire des affaires étrangères principale, adjointe à la sous-directrice du développement et de l’investissement solidaire et durable, à l’effet de signer, au nom du ministre des affaires étrangères, tous actes, arrêtés et décisions, à l’exclusion des décrets, dans la limite des attributions de la sous-direction du développement et de l’investissement solidaire et durable.
Délégation est donnée à M. Jean-Philippe POURTIER, cadre contractuel, adjoint au sous-directeur des moyens et des opérateurs, à M. Yvan SERGEFF, secrétaire des affaires étrangères, chef de pôle de la gestion des dépenses de la sous-direction des moyens et des opérateurs, et à Mme Anaïs PAUL-VENTURINE, cadre contractuelle, chef de pôle évaluation et performance, à l’effet de signer, au nom du ministre des affaires étrangères, tous actes, arrêtés et décisions, à l’exclusion des décrets, dans la limite des attributions de la sous-direction des moyens et des opérateurs.
Délégation est donnée à M. Pierre-Jean GUYOMARD, secrétaire de chancellerie, et à M. Charles OTAM, agent contractuel, chefs de pôle adjoints de la gestion des dépenses de la sous-direction des moyens et des opérateurs, à l’effet de signer, au nom du ministre des affaires étrangères, toutes pièces justificatives relatives aux dépenses et aux opérations de régularisation, notamment tous documents comptables relatifs à l’engagement, à la liquidation et à l’ordonnancement de la dépense et tous ordres de recettes, dans la limite des attributions de la sous-direction des moyens et des opérateurs.
Art. 6. – Délégation est donnée à M. Frédéric CHOLÉ, administrateur de l’Etat du premier grade, délégué pour les collectivités territoriales et la société civile, à M. Denis BARBET, administrateur de l’Etat du deuxième grade, et à M. Jean-Marc POMMERAY, secrétaire des affaires étrangères principal, délégués adjoints pour les collectivités territoriales et la société civile, à l’effet de signer, au nom du ministre des affaires étrangères, tous actes, arrêtés et décisions, à l’exclusion des décrets, dans la limite des attributions de la délégation pour les collectivités territoriales et la société civile.
Art 7. – La présente décision sera publiée au Journal officiel de la République française
Fait le 20 septembre 2024. Texte 14 sur 87 A. LECHEVALLIER
(5)https://www.esteri.it/it/ministero/Struttura/DGMondializzazioneQuestioniGlobali/
https://it.wikipedia.org/wiki/Direzione_generale_per_la_mondializzazione_e_le_questioni_globali
(6) https://diplomatie.belgium.be/fr/propos/direction-generale-des-affaires-multilaterales-et-de-la-mondialisation-dgm
(7) DGM-Quai_d_Orsay-2.pdf
(8) https://www.riksdagen.se/sv/dokument-och-lagar/dokument/betankande/politiken-for-global-utveckling-i-genomforandet-av_h401uu5/

Pour un retour au citoyen-soldat !

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A l’heure où ces lignes sont couchées sur le papier, en ce jour commémorant la fin de la Grande Guerre, la situation de délabrement de notre pays s’aggrave un peu plus chaque jour. Le nouveau monde, slogan publicitaire de la campagne du candidat financier Macron en 2017, semble s’imposer et chasser les traditions séculaires qui ont façonné notre pays.

S’agit-il d’être nostalgique d’un passé après lequel nous courons désespérément ou bien faut-il résolument tourné le dos à ce qui nous a construit, notre identité, notre culture, notre histoire, notre foi et rentrer dans ce 21ème siècle nu de nos origines ?

Répondre à cette question est l’une des possibilités de présenter cette problématique sous l’angle du conservatisme contre le progressisme, la souveraineté contre la mondialisation.

C’est aussi porter son interrogation sur les origines de ce nouveau paradigme au sein duquel la représentation de l’individu est au centre de toute chose, faisant fi de toutes ces relations sociales ayant pourtant jusqu’à présent contribué à son épanouissement par la défense et la protection du Bien Commun.

Notre société va mal. En l’espace de six ans, la résurgence d’un vieux démon que l’on croyait oublié, ringardisé, effacé de notre mémoire s’est manifestée dans tous les esprits ayant un tant soit peu de recul, d’analyse objective de ces événements, de bon sens en somme, qui nous échappent et dont on pressent l’inéluctabilité. Le spectre de la guerre est là, il est revenu. Civile ou militaire, rien n’est encore tranché.

Nous étions convaincus (mais n’était-ce pas là la justification même de la construction européenne ?) que nous étions protégés. Fini les antagonismes entre nations européennes, place à l’évident consensus entre voisins, maquillé de faux rimmel démocratique, institutionnalisé sous le dénominateur commun à cause duquel pour notre plus grand malheur la nature humaine connait ses plus sombres faiblesses : l’argent.

Ce marché commun, véritable centre commercial ouvert à toutes les cupidités, devait favoriser la concurrence pure et parfaite : il a favorisé la constitution d’oligopoles et de monopoles. L’absence de frontières nécessaires à la libre circulation des marchandises et des personnes a permis le développement d’un dumping social et fiscal créant les conditions désastreuses d’une pauvreté s’accroissant au même rythme que se constituent les nouvelles fortunes.

Ce marché qu’il serait de bon ton de qualifié « d’intérêts privés » s’est aussi mué en une formidable lessiveuse des esprits et des valeurs. Partant de principes politiquement corrects et donc fallacieux, il s’est évertué à décliner une identité européenne pour mieux noyer les particularismes nationaux en les sacrifiant sur l’autel d’une pseudo égalité des cultures. Cette vieille Europe a bien changé. Les villes anciennes au charme certain, varié, riches de leur culture ont laissé place à des espaces aussi vides de sens qu’ils sont plein de biens à consommer, et ce en tout point de l’Europe.

Les marchands du Temple sont revenus et sont devenus Rois…

La manipulation des esprits résolument orientés vers la consommation (je consomme donc je suis) s’est imposée face à une spiritualité déclinante et en dépit d’un discours et de questionnements inchangés (d’où je viens, qui je suis, y a-t-il une vie après la mort ?), le matérialisme économique bat son plein, les idoles publicitaires au comportement souvent plus que moralement douteux instillent le vide de sens.

Malheureusement, des actes à la parole, un fossé s’est creusé. « En même temps » que la surconsommation devient le critère principal du niveau social occidental, une écologie punitive sur fond de catastrophisme généralisé planétaire vient mettre en contradiction ce capitalisme triomphant et devenu la seule doctrine économique possible depuis la chute du communisme : comment concilier consommation de masse et respect de la planète.

Le tableau de notre dégénérescence programmée serait complet à moins que nous omettions de mentionner les orientations législatives de ces cinquante dernières années et qui ont fortement remodelé les aspects sociétaux de notre vie. Sous prétexte là aussi de vouloir notre bien, la jouissance personnelle a été érigée en un dogme sacrosaint justifiant que l’on en arrive à bouleverser la nature même de l’Homme. La science peut tout, la science doit tout. Hors de contrôle, celle-ci s’est substitué à Dieu même, seul Créateur de toute chose.

De la Loi sur l’avortement à la dernière loi Bioéthique, en passant par la PMA, la GPA, les lois mortifères se sont succédées afin de mieux perdre ce fil de la Vie.

A ce stade du discours, la perte de repères est totale et vient expliquer le dénuement intellectuel et moral dans lequel la population est maintenu. Que reste t il alors à celle-ci pour s’élever et croire en des jours meilleurs ? Sur quel pilier fort peut-elle s’appuyer quand l’essentiel de nos institutions, la famille, l’entreprise, le travail mais aussi notre foi sont malmenés à ce point ?

Peu d’institutions peuvent se targuer de bénéficier d’une image aussi prégnante que l’armée.

Il n’en a pas toujours été ainsi au cours de l’histoire mais force est de reconnaître qu’en ces temps troublés et incertains, l’armée renvoie l’image d’une institution à l’écart de cette mêlée désordonnée, cet apparent chaos que véhicule le monde civil dans lequel l’absence de hiérarchie claire, de stratégie à long terme, de valeurs morales aussi caractérisent ce qu’il est convenu d’appeler aujourd’hui le délitement de la France.

Cette noble institution semble pourtant mal comprise, quand elle n’est pas connue du tout.

En effet, la fin de la conscription militaire consacrée par la loi no 97-1019 du 28 octobre 1997 a érigé un mur entre deux mondes jusque-là parfaitement perméables : le monde civil et le monde militaire. Le lien qui unissait la Nation a son Armée est ainsi devenu fantasmé ; selon la couleur politique, il évoque la répression et l’image même de l’ordre oppresseur ou bien il incarne la pureté morale et le dernier bastion synonyme de protection et de défense du citoyen.

Et pourtant, cette armée française, au passé glorieux mais au présent incertain, ne peut rien, seule. Aux ordres d’un pouvoir devenu illégitime, elle a oublié (volontairement ?) ce qui constituait son originalité et sa force : le soldat-citoyen. Un soldat au service du peuple et donc de la Nation.

Devenue Grande Muette, elle traverse désormais les régimes politiques silencieusement et sourde aux malheurs de ceux qu’elle prétend défendre. Rares sont les membres issus de cette institution se lever et contester le pouvoir en place. Ceux-là sont d’ailleurs ostracisés quand ils ne sont pas clairement menacés.

Alors quelle voie suivre ? Sans prise de conscience de la nécessité de la sauvegarde du Bien Commun et de tout ce qui nous unit en tant que Nation, point de salut. Sans prise de conscience par chacun d’entre nous de cette force qui nous unit et qui s’anime collectivement pour le bien de tous, tout ne restera qu’à l’état d’incantation stérile.

Nous devons reprendre en main notre destin et celle de nos enfants en tant que citoyen, c’est-à-dire en tant qu’individu titulaire de droits et devoirs civils et politiques concourant à l’exercice de la souveraineté nationale (comme au sens de l’article 3 de la Constitution).

Le retour du citoyen-soldat en sera la forme la plus aboutie, ce dernier incarnant la défense ultime et la protection de cette Nation chérie : “un peuple souverain au service de la Nation.”

Amitiés patriotes

P.MAGNERON

Président IDNF

Norvège : les communautés chrétiennes publient une déclaration mettant en garde contre l’endoctrinement LGBT par le gouvernement

Cette déclaration commune signée par plusieurs organisations religieuses, dont l’Église évangélique luthérienne, l’Église baptiste de Norvège, le mouvement pentecôtiste norvégien et le Conseil des évêques catholiques norvégiens, met en garde le gouvernement norvégien contre l’endoctrinement des LGBT.

Nous estimons que les autorités publiques et les organismes gouvernementaux outrepassent leur mandat et leur pouvoir en tentant de faire pression sur les citoyens et les organisations pour qu’ils s’adaptent à la « théorie queer » sur le genre, la sexualité et le mariage. Un tel activisme de la part du gouvernement viole la liberté religieuse et la liberté de conscience, ainsi que les droits des parents ».

La cible de cette déclaration est le « plan d’action sur la diversité sexuelle et de genre » du gouvernement. Les autorités norvégiennes ont apparemment l’intention d’imposer des « cours régionaux et des événements d’une journée sur les LGBT+ ».

Au total, 47 confessions et organisations se sont jointes à la protestation. Le document explique :

« Nous défendons une société démocratique, pluraliste et ouverte d’esprit où il existe un espace pour la diversité des croyances, caractérisé par le respect mutuel. La liberté d’expression et de conscience, ainsi que la liberté religieuse, sont pour nous des valeurs centrales et essentielles ».

« L’idée que le genre est une catégorie subjective et que l’identité sexuelle et de genre peut être librement choisie sur la base de sentiments ou de préférences, indépendamment du sexe biologique, est fondée sur une idéologie. Elle n’a aucun fondement biologique ou scientifique.

Le transgendérisme n’existe pas scientifiquement, car le fait d’être mâle ou femelle est inscrit dans le corps humain jusqu’au niveau de l’ADN.

Les groupes religieux ont averti les représentants du gouvernement norvégien qu’une telle idéologie est « incompatible avec notre foi, notre pensée et notre vision du monde » et peut conduire « à la confusion, à l’insécurité et à des choix de vie destructeurs pour de nombreux enfants et jeunes gens ».

Jose Luis Bazan, de la Commission des Conférences épiscopales de l’Union européenne, a déclaré que de telles actions sont connues sous le nom de « persécution polie », faisant référence aux gouvernements qui « imposent des politiques et des législations ».

La déclaration des Églises rappelle un certain nombre d’enseignements bibliques, à savoir que « Dieu est le créateur et le soutien de l’univers. Il a créé les êtres humains en tant qu’hommes et femmes » et que »toutes les personnes sont créées à l’image de Dieu. Tous sont profondément aimés par Lui, ont la même dignité humaine inhérente et sont également précieux ».

Le mariage

« est une institution divine inscrite dans la loi naturelle. Le mariage unit un homme et une femme. Fondée par Dieu, confirmée par le Christ et les Apôtres, cette institution du mariage a été reconnue par l’Église chrétienne au cours des siècles.

Elle reconnaît que

« le mariage entre un homme et une femme constitue le cadre biblique des relations sexuelles. Les autres formes de relations sexuelles représentent une « diversité » en contradiction avec la théologie biblique de la création et avec l’enseignement éthique de Jésus, même lorsque ces relations sont marquées par une fidélité durable ».

Elle affirme sans ambages :

« Il n’y a que deux sexes biologiques : le féminin et le masculin. Le sexe de chaque individu est déterminé lors de la conception ».

« Il est extrêmement problématique d’enseigner aux enfants et aux jeunes qu’il existe des “garçons, des filles et d’autres genres”, qu’il existe un “genre intérieur”, qu’ils peuvent être “nés dans le mauvais corps” et que le genre est “fluide”. Ce type d’influence peut conduire à la confusion, à l’insécurité et à des choix de vie destructeurs pour de nombreux enfants et jeunes gens ».

Dorothy Day : une figure à admirer sous condition d’un sérieux inventaire préalable

Un lecteur propose ces réflexions suite à la neuvaine proposée par Hozana, à partir de la vie et de l’oeuvre de Dorothy Day :

Sans remettre en cause la grandeur de l’engagement de cette personne, et ses vertus chrétiennes, je me permets deux remarques qui me semblent importantes, car le site Hozana n’en fait pas mention, alors que la biographie des éditions Première partie, qui a servi de base à cette neuvaine, en parle :

– Le pacifisme de Dorothy Day l’a conduit, durant la seconde guerre mondiale, à soutenir l’isolationnisme américain, et à prôner la désobéissance civile pour ne pas s’engager dans le conflit contre le Japon et l’Allemagne nazie. Dorothy Day était persuadée que le national socialisme devrait être combattu de l’intérieur, par la désobéissance civile pacifique du peuple allemand. On pourrait parler de candeur, ou d’aveuglement, mais celle-ci est allée jusqu’à appeler publiquement à la désobéissance intérieure contre l’entrée en guerre des Etats-Unis. On frémit aux conséquences d’une telle action, pour le monde libre, si elle avait eu davantage de crédit aux Etats-Unis.

– Durant la guerre du Vietnam, Dorothy Day a conservé le même engagement pacifiste allant jusqu’à soutenir la désobéissance civile et le refus de l’engagement dans les armées américaines.

– L’admiration de Dorothy Day pour plusieurs dirigeants communistes l’a également conduite à s’aveugler sur la nature réelle du régime de Fidel Castro, pour lequel elle eut régulièrement des propos publics favorables.

Je ne nie pas, bien sûr, le soutien sans faille de Dorothy Day aux plus pauvres, son attachement à la belle liturgie, sa fidélité inconditionnelle au Siège de Rome, et l’exemplarité de sa conversion après une vie tumultueuse et éloignée de Dieu.

Cependant, ces quelques éléments de nuance me semblent importants, et j’avoue avoir du mal à comprendre l’engouement sans recul que suscite Dorothy Day en France chez certains catholiques depuis quelques années. Ou plutôt, pour être plus précis, je comprends cet engouement, mais pas l’absence de nuance et de recul. Il me semble que c’est une figure à admirer sous condition d’un sérieux inventaire préalable.

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