Dissidence scolaire
Extrait d’un entretien donné par François-Xavier Clément dans la revue Permanences :
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Le bureau de l’Assemblée augmente de 2,77 millions d’euros les crédits versés aux groupes politiques
Voilà ce que cela donne, sachant que le nouveau système de calcul profite aux groupes plus petits :
“On se dit « encore une fois, encore une ». Et pour combien de temps ? Tous ces gens-là n’ont rien à faire là”
Deux ans après les faits, la mère de Lola, torturée et assassinée le 14 octobre 2022, s’exprime dans Le Figaro. Extraits :
Je suis encore en arrêt maladie. Je ne me sens pas capable de retravailler. Ma vie sera toujours compliquée. Ce n’est pas un sujet (le meurtre de Lola, NDLR) dont on parle en famille, je n’en ai pas envie. Pour le moment, je n’y arrive pas. J’ai du mal à être dans la réalité et je fais tout pour ne pas y être. […]
En février 2024, un autre drame est survenu dans votre vie puisque le père de Lola est mort d’une crise cardiaque à l’âge de 49 ans…
Ça a été très compliqué… Mon mari avait des problèmes d’alcool. Il avait arrêté depuis trois ans mais il est retombé dedans dès que le drame est survenu. Il a repris de plus belle et, malheureusement, son corps n’a pas tenu. On l’a perdu depuis le premier jour. On a tout fait et tout essayé mais on ne pouvait plus rien faire. Il était vraiment dans son monde. Il ne mangeait plus, ne dormait plus, il avait perdu je ne sais plus combien de kilos…
Le procès de l’accusée, Dahbia Benkired, devrait se tenir courant 2025. Qu’en attendez-vous ?
Les attentes, c’est que « l’autre » (sa façon de nommer la suspecte, NDLR) paye. J’attends de savoir ce qu’elle va dire, ses réponses. On se pose toujours la question du pourquoi. Pourquoi « l’autre » a fait ça ? Pourquoi Lola ? Pourquoi tout ça ? Pourquoi ? Je ressens beaucoup de colère envers cette personne. J’espère que le procès pourra m’aider à comprendre le pourquoi et le comment. Je n’aurai peut-être pas les réponses que j’attends. On verra à ce moment-là si elle parle.
Une controverse sur les OQTF a une nouvelle fois émergé juste après le meurtre de Lola. Dahbia Benkired était en effet visée par une obligation de quitter le territoire français. Que vous inspire ce débat ?
Je n’ai pas suivi les débats à l’époque, je m’étais totalement mise à l’écart. Elle n’aurait pas dû être là, tout le monde le sait. Ça renforce ma colère. Après… que faire, que dire ? Ma vie était très bien avant. Nous sommes originaires du Pas-de-Calais. On a eu l’opportunité avec mon mari de partir à Paris, en 2003, et de devenir gardiens d’immeuble en couple. Cette dame a tout détruit. Tout ce que j’avais : ma fille, mon mari, notre boulot… Tout a volé en éclats. J’aurai toujours cette cicatrice, personne ne pourra me l’enlever, que ce soit mes soeurs ou n’importe qui d’autre.
Une autre jeune fille, Philippine, a récemment été tuée dans des conditions atroces à Paris. Le suspect, un Marocain de 22 ans, était lui aussi visé par une OQTF. Qu’est-ce que cela provoque en vous ?
On se dit « encore une fois, encore une ». Et pour combien de temps ? C’est ce qu’on se dit. Tous ces gens-là n’ont rien à faire là. Malheureusement, on est impuissant. On ne peut rien faire contre tous ces drames. C’est la France… J’espère qu’un jour les choses bougeront et que tout sera fait pour lutter contre toute la violence et l’insécurité qu’il y a aujourd’hui dans ce pays. Il faut reconnaître que c’est de pire en pire. Les jeunes ne sont plus en sécurité. On ne sait pas sur qui on peut tomber. On a l’impression qu’on enlève tout aux policiers, qui sont là pour nous protéger, alors que les voyous sont récompensés. Ce n’est pas normal. Il faut aussi que les gens qui n’ont rien à faire chez nous restent chez eux.
Attaques contre l’école catholique : les franc-maçons à la manoeuvre
Dimanche 13 octobre, l’ensemble des présidents des Loges paloises du Grand Orient de France a cosigné une tribune qui, au nom de la laïcité à l’école, soutient la décision du renvoi du directeur de l’Immaculée Conception Christian Espeso.
« Face à l’effervescence qui entoure actuellement les questions liées à l’enseignement privé sous contrat en Béarn, face à la pression de certaines communautés religieuses conservatrices », les Francs-maçons « fervents défenseurs des valeurs de l’idéal républicain – la fraternité, l’égalité, la liberté – […] tiennent à rappeler leur indéfectible attachement à toutes ces valeurs essentielles au sein de tous les établissements du système éducatif, dans le respect des principes fondamentaux de la laïcité, clé de voûte de notre République. La laïcité à l’école a pour raison d’être d’émanciper les enfants, d’aiguiser leur esprit critique et aussi de les préparer à être des citoyens libres et éclairés ».
Percée des islamistes aux élections dans plusieurs communes bruxelloises
La Team Fouad Ahidar obtient, selon des résultats partiels, 14 % à Molenbeek, 8 % à Schaerbeek (40 sur 75), 10 % à Bruxelles ville et 14% à Anderlecht.
Ancien membre du parti communiste, Fouad Ahidar ne se cache pas d’être pro-Hamas.
Fouad Ahidar, un islamiste antisémite pro-Hamas au gouvernement bruxellois?
La Belgique compte un gouvernement fédéral et cinq gouvernements régionaux, parmi lesquels celui de la Région de Bruxelles-Capitale qui a la singularité de devoir disposer d’une double majorité… pic.twitter.com/e5A3q4PLDf
— Joël Rubinfeld (@joelrubinfeld) August 20, 2024
Une minute ou des années de silence ?
A l’occasion de l’anniversaire des assassinats de Samuel Paty en 2020 et Dominique Bernard en 2023, une minute de silence en hommage à ces deux professeurs est prévue ce lundi dans les collèges et lycées de France.
Lors de l’hommage à Dominique Bernard, à Arras, le terme islamisme n’a pas été prononcé. Les formules creuses comme “atteintes à la laïcité”, “à la République” sont caractéristiques d’un sida mental d’une société qui ne veut pas regarder le problème en face. Sans même parler de leur récupération politicienne :
Dominique Bernard, comme tant d’autres enseignants, était un pilier de notre République.
Dans ses salles de classe, il formait nos esprits critiques et portait nos valeurs de liberté, d’égalité, de fraternité et de laïcité.
Nous ne l’oublierons pas. pic.twitter.com/6J3hDGB98K
— Renaissance (@Renaissance) October 13, 2024
Notre peine vous accompagne Madame. Vous,les vôtres, ses collègues enseignants, ses élèves. L’Ecole toute entière et les valeurs que nous avons en partage, si sauvagement agressées ce jour-là comme en octobre 2020. Jamais nous ne pourrons oublier #DominiqueBernard et #SamuelPaty pic.twitter.com/mJbChf8OrD
— Najat Vallaud-Belkacem (@najatvb) October 13, 2024
Hommage à Dominique Bernard. Le discours du maire centriste d’Arras, Frédéric Leturque : “Si tu diffères de moi mon frère, loin de me léser, tu m’enrichis”pic.twitter.com/LKUKxXdUFC
— Fdesouche.com est une revue de presse (@F_Desouche) October 13, 2024
Et en même temps on apprend que cette minute de silence se double d’un silence politique :
Mickaëlle Paty attaque l’Etat à défaut de réponse de l’Etat. Ni @GDarmanin, ni @NBelloubet, ni @GabrielAttal ne lui ont répondu qt à l’absence évidente de protection de Samuel Paty, assassiné par un islamiste, le 16 octobre 2020. #septahuit Ce qu’elle a dit à Emmanuel Macron🗣️⤵️ pic.twitter.com/ayRyDbuFby
— Jeanne (@StMary_Eton) October 13, 2024
L’extrême-gauche dans ses oeuvres
Communiqué du Préfet de Gironde :
⚠️ En Gironde, une patrouille de gendarmerie est contrainte d’évacuer à bord d’un véhicule des pompiers pour échapper aux manifestants d’extrême gauche dans le cadre de la manifestation contre la LGV.
Des boules de pétanques et des arbalètes ont été saisies hier.
Plusieurs… pic.twitter.com/YJX5Npv4UD— ASLA (@ASLA_asso) October 12, 2024
Des manifestants anti LGV cagoulés et violents s’en sont pris à un véhicule de Gendarmerie.
Des élus arborant leur écharpe paradent et cautionnent ces agissements.
Manifester est un droit, mais pourquoi se cacher le visage. Ce n’est pas une attitude d’individus pacifistes. pic.twitter.com/rEIXLdkG9M— Duprat Christophe (@dupratchristop1) October 12, 2024
Fin de la manifestation non déclarée « Freinage d’urgence contre les LGV du Sud-Ouest » en #Gironde.
Le préfet Étienne GUYOT remercie les forces de sécurité, les services de secours et l’ensemble des personnels des services publics mobilisés ce week-end sur le terrain et dans… pic.twitter.com/oy0xqx11bS
— Préfet Nouvelle-Aquitaine et Gironde (@PrefAquitaine33) October 13, 2024
Mais le Conseil d’Etat prend bien soin de ne valider que la dissolution des associations de la strème droâte…
Le Syndicat de la Famille est attaqué de toutes parts
D’Albéric Dumont, vice-président du Syndicat de la famille :
Le Syndicat de la Famille est attaqué de toutes parts parce qu’il dérange les projets des militants et des idéologues qui veulent décerveler nos enfants, déconstruire la famille et la société.Alors qu’elle tenait une banderole devant le siège de l’Académie d’Aix-Marseille afin d’interpeller le Recteur sur l’éducation sexuelle à l’école, Virginie Merlin, militante du Syndicat de la Famille, a été violemment insultée et agressée par Léo T., fonctionnaire de l’Education nationale. Malgré sa triple fracture du nez, Virginie nous a assuré qu’elle ne lâcherait rien et, au contraire, qu’elle était d’autant plus déterminée à agir avec Le Syndicat de la Famille ! Ludovine de La Rochère et notre équipe de Marseille entourent Virginie et, bien sûr, Le Syndicat de la Famille prendra en charge ses frais d’avocat.
Quelques jours plus tôt, une attaque d’un autre genre est venue des députés LFI : le parti d’ultra gauche woke a en effet déposé un projet de résolution en vue de la création d’une Commission d’enquête parlementaire à l’encontre, en particulier, du Syndicat de la Famille. Leur objectif : intimider et nuire. Et leur reproche : « Les mouvements conservateurs anti-choix et agissant dans le champ de la parentalité et de la famille », au premier rang desquels Le Syndicat de la Famille,
« ont su se renouveler, avec de jeunes militant·e·s formé·e·s (sic) au plaidoyer, aux techniques de communication et à la prise de responsabilité politique (…) Ils veulent gagner l’opinion publique à leur projet de société. (…) Ils défendent la famille et l’occident chrétien » et combattent « l’éducation à la sexualité, les droits des personnes LGBTQI+, et plus précisément des personnes trans, et l’euthanasie. »
Et juste avant, nous avions eu droit à une longue campagne de dénigrement médiatique, tout élu supposément proche de nous étant prétendument indigne d’accéder au pouvoir, comme Laurence Garnier, que le Premier ministre a renoncé à nommer ministre de la Famille. Une pression évidemment destinée à faire peur et réduire au silence toute opposition aux revendications LGBT-woke.
Tout cela s’ajoute aux contraintes, empêchements et restrictions qui compliquent considérablement la possibilité d’être soutenu financièrement pour conduire nos actions : comme vous le savez, notre association s’est vu refuser le statut d’intérêt général, au contraire de toutes les associations LGBT !
Hambourg : manifestations d’islamistes pour réclamer la création d’un califat
Le groupe islamiste Muslim Interaktiv a organisé samedi une mobilisation dans la ville allemande de Hambourg afin d’appeler à la création d’un califat.
Plus de 2 000 personnes ont participé à cette manifestation.
Au printemps dernier, déjà, Muslim Interaktiv avait organisé des manifestations à Hambourg, lors desquelles le slogan « Allahu akbar » avait été scandé et des banderoles appelant à la création d’un califat avaient été brandies.
Über 5000 Teilnehmer!
In der Einheit liegt unsere Stärke!#KalifatImNahenOsten
— Muslim Interaktiv (@MInteraktiv) October 12, 2024
L’Union européenne finance-t-elle le Hamas ?
La Commission européenne a été interrogée, dans la soirée du mercredi 9 octobre, sur l’utilisation de fonds européens destinés au terrorisme, notamment dans le cadre du programme Erasmus+ et de l’aide aux réfugiés palestiniens. Johannes Hahn, le commissaire européen au Budget, a tenté de rassurer :
« Nous appliquons un processus de sélection rigoureuse avant l’attribution des financements ».
Céline Imart, nouvelle élue Les Républicains au sein du groupe PPE, a donné le ton :
« La Commission européenne envisageait-elle de se lancer dans le mécénat envers les organisations terroristes ? »
« 250 000 euros à l’université de Gaziantep en Turquie […] alors que le recteur a tenu des discours antisémites et ouvertement pro-Hamas […] Près de 2 millions d’euros donnés à l’université de Gaza, entre 2014 et 2019, malgré ses liens confirmés avec le Hamas »
Fabrice Leggeri, ancien patron de Frontex devenu eurodéputé du Rassemblement national, a ajouté :
« Ce débat est capital, car il concerne l’aide de l’UE au Hamas et aux organisations islamistes »
L’université turque de Gaziemtep, « en 2023 est devenu partenaire Erasmus+ et a rendu hommage aux moudjahidines le 7 Octobre comme jour du réveil ».
Jordan Bardella, le président du RN, avait fustigé « cette naïveté européenne « consistant à alimenter « de façon détournée le mouvement terroriste du Hamas ».
Rima Hassan, eurodéputé LFI du groupe La Gauche, s’est fait l’avocate de la Commission :
« Le Parlement européen ne peut pas reprendre la propagande du régime israélien en Europe contre l’Unrwa ». « Les objectifs de la Knesset sont de mettre fin une fois pour toutes à l’Unrwa, qu’ils ont qualifié d’organisation terroriste. La Nakba [exode palestinien de 1948, NDLR] a été créée à cause des politiques israéliennes. Nous voyons des populations dans les territoires occupés, ainsi que dans les territoires frontaliers, qui ne peuvent toujours pas jouir du droit de retour en Palestine. »
Les positions troubles de Rima Hassan quant au Hamas entretiennent les tensions. Certains tweets de Rima Hassan font l’objet d’une poursuite devant les tribunaux depuis cet été. François-Xavier Bellamy a déposé une plainte pour menaces.
Johannes Hahn ne répond pas aux accusations factuelles. L’Autrichien réaffirme seulement l’engagement de la Commission à travailler avec le Parlement européen « pour s’assurer que le budget de l’Union est bien protégé tout en protégeant et promouvant les valeurs européennes »…
Entretiens avec soeur Lucie, la voyante de Fatima
Les éditions Via Romana publient un opuscule présenté par Yves Chiron, concernant des entretiens entre le Père Hubert Jongen (1907-2007), religieux montfortain hollandais, missionnaire et un apôtre marial, et sœur Lucia, qui avec ses cousins, Jacinta et Francisco, avait bénéficié des apparitions de la Vierge à Fatima, en 1917.
En février 1946, il obtint l’autorisation de rendre visite à sœur Lucia, avec laquelle il eut quatre longs entretiens les 3 et 4 février 1946, et put l’interroger de façon détaillée sur les apparitions, le message de Fatima, les « secrets » révélés par la Vierge et aussi sur les controverses qui commençaient à se répandre. Sœur Lucia répondit longuement, avec bon sens et détermination, aux questions du Père Jongen. Elle apporta des éclaircissements et des précisions qu’elle n’avait encore jamais donnés.
Le Père Jongen a raconté ces visites à Sœur Lucia et a rapporté scrupuleusement ses réponses dans trois articles publiés dans la revue belge Médiatrice et reine. C’est ce document exceptionnel qui est réédité aujourd’hui. Extrait :
Que demanda la Sainte Vierge ?
Elle demanda la consécration de la Russie au Coeur Immaculé de Marie, par le Pape, en union avec les évêques du monde.
N’a-t-elle pas parlé de la consécration du monde ?
Non.
Une vision terrifiante et l’origine d’une prière
D’Aurelio Porfiri, éditeur et écrivain catholique italien, pour le Salon beige:
« J’ai vu des démons et entendu leurs chuchotements, leurs blasphèmes, leurs dénigrements. J’ai entendu la voix effrayante de Satan défier Dieu, disant qu’il pouvait détruire l’Église et amener le monde entier en enfer s’il lui donnait assez de temps et de pouvoir. Satan a demandé à Dieu la permission d’avoir 100 ans pour influencer le monde comme il n’avait jamais pu le faire auparavant » (source Aleteia).
« Sancte Míchæl Archángele, defénde nos in prælio, contra nequítiam et insídias diáboli esto præsídium. Imperet illi Deus, súpplices deprecámur: tuque, Prínceps militiæ cœléstis, Sátanam aliósque spíritus malígnos, qui ad perditiónem animárum pervagántur in mundo, divina virtúte, in inférnum detrúde. »
« Saint Michel Archange, défendez-nous dans le combat ; soyez notre protection contre les pièges et la perfidie du démon. Que Dieu lui commande, nous vous le demandons en suppliant : et vous, Prince de la milice céleste, par la puissance divine, repoussez en enfer Satan et les autres esprits mauvais qui rôdent dans le monde pour la perte des âmes. »
« Des ennemis très habiles ont mis leurs mains impies sur tout ce que l’Église, épouse de l’Agneau immolé, a de plus précieux et l’ont saturée d’amertume. Là où fut établie la Chaise du bienheureux Pierre et le Siège de la Vérité pour la lumière des nations, ils ont placé le trône de l’abomination, de leur impiété ; de sorte qu’en frappant le pasteur, ils puissent disperser le troupeau. Sois donc présent, saint Michel Archange, chef invincible auprès du peuple de Dieu, contre les assauts des forces spirituelles du mal et donne-leur la victoire ! C’est toi que la Sainte Église vénère comme son gardien et son maître. Toi que l’Église se glorifie d’avoir comme défenseur contre les puissances criminelles de la terre et de l’enfer. »
« Que la prière nous fortifie pour ce combat spirituel dont parle la Lettre aux Éphésiens : “Puisez votre force dans le Seigneur et dans sa grande puissance” (Éph 6, 10). C’est à ce même combat que fait référence le Livre de l’Apocalypse, en mettant devant nos yeux l’image de saint Michel Archange (cf. Ap 12, 7). Le pape Léon XIII avait sûrement cette scène à l’esprit, quand, à la fin du siècle dernier, il introduisit dans toute l’Église une prière spéciale à saint Michel : Saint Michel Archange, défends-nous dans la bataille contre les maux et les pièges du malin ; sois notre rempart…’. Même si aujourd’hui cette prière n’est plus récitée à la fin de la célébration eucharistique, j’invite tous à ne pas l’oublier, mais à la réciter pour obtenir d’être aidés dans le combat contre les forces des ténèbres et contre l’esprit de ce monde. »
Notre Dame de Fatima : la prière arme de paix ?
Dans En Quête d’esprit, Aymeric Pourbaix et Véroniques Jacquier reçoivent
- Père Marie-Ollivier GUILLOU, dominicain
- Yves de LASSUS, fondateur de l’association CAP FATIMA
- VICTOR, youtubeur “le catho de service”
“Le Pape n’est pas au-dessus de la Parole de Dieu”
Un prêtre me rappelle ce texte, toujours utile :
Benoit XVI 7 mai 2005 homélie de la Messe de prise de possession de sa cathédrale Saint Jean de Latran
“La science ne peut pas nous fournir à elle seule une interprétation définitive et faisant autorité ; elle n’est pas en mesure de nous donner, dans l’interprétation, la certitude avec laquelle nous pouvons vivre et pour laquelle nous pouvons également mourir. C’est pourquoi, il y a besoin d’un mandat plus grand, qui ne peut pas naître uniquement des capacités humaines. C’est pourquoi il y a besoin de la voix de l’Eglise vivante, de cette Eglise confiée à Pierre et au collège des apôtres jusqu’à la fin des temps.
Le Pape n’est pas un souverain absolu. Le ministère du Pape est la garantie de l’obéissance envers le Christ et envers Sa Parole
Cette autorité d’enseignement effraie un grand nombre d’hommes à l’intérieur et à l’extérieur de l’Eglise. Ils se demandent si celle-ci ne menace pas la liberté de conscience, si elle n’est pas une présomption s’opposant à la liberté de pensée. Il n’en est pas ainsi. Le pouvoir conféré par le Christ à Pierre et à ses successeurs est, au sens absolu, un mandat pour servir. L’autorité d’enseigner, dans l’Eglise, comporte un engagement au service de l’obéissance à la foi. Le Pape n’est pas un souverain absolu, dont la pensée et la volonté font loi. Au contraire : le ministère du Pape est la garantie de l’obéissance envers le Christ et envers Sa Parole. Il ne doit pas proclamer ses propres idées, mais se soumettre constamment, ainsi que l’Eglise, à l’obéissance envers la Parole de Dieu, face à toutes les tentatives d’adaptation et d’appauvrissement, ainsi que face à tout opportunisme. C’est ce que fit le Pape Jean-Paul II lorsque, face à toutes les tentatives, apparemment bienveillantes envers l’homme, face aux interprétations erronées de la liberté, il souligna de manière catégorique l’inviolabilité de l’être humain, l’inviolabilité de la vie humaine de sa conception jusqu’à sa mort naturelle. La liberté de tuer n’est pas une véritable liberté, mais une tyrannie qui réduit l’être humain en esclavage. Le Pape est conscient d’être, dans ses grandes décisions, lié à la grande communauté de foi de tous les temps, aux interprétations faisant autorité qui sont apparues le long du chemin du pèlerinage de l’Eglise. Ainsi son pouvoir ne se trouve pas “au-dessus”, mais il est au service de la Parole de Dieu, et c’est sur lui que repose la responsabilité de faire en sorte que cette Parole continue à rester présente dans sa grandeur et à retentir dans sa pureté, de façon à ce qu’elle ne soit pas rendue vaine par les changements continuels des modes.”
Terres de Mission : Mettre l’argent au service de l’Homme
Terres de Mission reçoit Pierre de Lauzun. Ancien directeur général de la Fédération bancaire française, celui-ci vient de publier “Epargner en vue du bien commun” (Boleine) et c’est l’occasion de discuter de la doctrine sociale de l’Eglise sur l’investissement et l’épargne.
Puis, Aymeric Pourbaix, directeur de l’hebdomadaire “France catholique”, évoque le dossier qu’il a dirigé sur le millénaire de la cathédrale de Chartres.
Enfin, Stéphane Glogowski, coauteur de “Vivre en bon père de famille selon saint Thomas d’Aquin” (Téqui) présente la vision thomiste de la famille et de la paternité.
“Ce budget est socialiste”
Eric Ciotti dénonce au JDD :
Je suis en colère contre ce budget, qui est un véritable budget socialiste. Le Haut Conseil des finances publiques en a révélé la supercherie. On nous annonçait deux fois plus d’économies que de hausses d’impôts, mais en réalité, c’est l’inverse qui se produira : deux fois plus de hausse d’impôts que de baisse de dépenses. Les impôts seront bien réels alors que les économies seront virtuelles.
Ce budget est socialiste parce qu’il prévoit une augmentation des prélèvements obligatoires de près d’un point, un choc fiscal extrêmement violent qui aura des conséquences très lourdes sur la croissance et l’emploi. C’est un budget socialiste car, de surcroît, il s’en prend aux créateurs de richesse, sans véritable effort sur les dépenses publiques qui continueront d’augmenter de 2,1 %. Aucune réforme structurelle de l’État n’est prévue, notamment sur la réduction du nombre de fonctionnaires ou la suppression des autorités administratives inutiles. Bref, c’est un budget de facilité, pas un budget de courage. […]
Nous savons tous que ce budget est non seulement insincère, mais qu’il a sans doute été l’objet d’une manipulation au sommet de l’État. Je crains que Michel Barnier, qui a nommé à ses côtés des proches d’Emmanuel Macron dont son propre directeur de cabinet – auparavant directeur cabinet de Bruno Le Maire –, ne puisse être en mesure de révéler la vérité. On n’appelle pas des pyromanes lorsqu’on a besoin de pompiers. C’est pourquoi, dès mardi, le groupe UDR a réclamé la création d’une commission d’enquête sur ces dissimulations budgétaires. […]
Avec un groupe parlementaire d’une vingtaine de députés, vos voix peuvent être cruciales pour l’adoption du budget. En l’état actuel, voterez-vous contre ?
Naturellement, je m’opposerai de toutes mes forces à ce budget qui va fragiliser encore davantage notre pays. Il est choquant qu’un gouvernement se prétendant de droite mène une politique de hausse des prélèvements obligatoires et de poursuite de l’augmentation des dépenses publiques.
Quelles sont vos lignes rouges incontournables ?
Mes lignes rouges, que j’avais fixées en tant que président de LR, avaient été approuvées par ceux qui soutiennent aujourd’hui le gouvernement : pas de hausse d’impôts, pas de désindexation des retraites, pas de baisse des dépenses de santé. Malheureusement, ces trois lignes rouges sont franchies sans scrupule par le gouvernement.
Que proposez-vous pour redresser les finances sans sacrifier les contribuables ?
Nous déposerons dès aujourd’hui des amendements dans le sens d’une réduction massive des dépenses publiques et d’une baisse des prélèvements obligatoires. L’idée est de réduire deux fois plus les dépenses que les impôts, afin d’affecter une partie des économies à la diminution de la dette. Cela passe par la suppression des agences coûteuses comme le CESE et l’Arcom, et la privatisation de participations de l’État dans des entreprises comme Orange, Engie ou Renault. Nous proposons également la suppression du régime des intermittents du spectacle, la réduction des subventions à l’audiovisuel public et de l’Aide médicale d’État, ainsi que la réduction des aides sociales pour les étrangers durant les cinq premières années. Il faut réduire le périmètre de l’État ! […]
Saint Charbel, le saint libanais aux dizaines de milliers de miracles
De Véronique Jacquier dans France catholique :
Au monastère Saint-Maron à Annaya, perché dans les montagnes à 50 km au nord-est de Beyrouth, les moines ne cessent d’enregistrer les grâces accordées par l’intercession de saint Charbel. En mai 2023, 29 349 miracles étaient recensés, dont 10 % concernaient des non-chrétiens. D’autres sources en dénombrent même 126 000 ! Chaque 22 du mois, le monastère attire des milliers de personnes pour un pèlerinage en mémoire de la plus célèbre guérison opérée par l’humble ermite : celle d’une mère de famille, Noha Al-Chami, devenue hémiplégique en 1993 après un rétrécissement des artères au niveau des carotides. Saint Charbel lui apparut en rêve et procéda à une intervention chirurgicale dont les cicatrices visibles au réveil ont révélé la signature céleste.
« Histoire de Dieu »
Qui est donc saint Charbel, qui soigne les corps et les âmes depuis sa montée au Ciel ? Né Youssef Maklouf, il voit le jour le 8 mai 1828 à Bekaakafra, un village maronite perdu à 1 800 mètres d’altitude. Fils d’une modeste famille de paysans, orphelin de père à 3 ans, sa mère lui transmet une foi profonde. Jeune berger, il profite de la garde du troupeau pour prier longuement la Vierge Marie dans une grotte.
Attiré dès l’enfance par la vie monastique, il quitte le foyer familial en pleine nuit pour entrer à 20 ans au monastère Notre-Dame de Mayfouk, où il choisit le prénom de Charbel – qui signifie « histoire de Dieu », en araméen – un illustre martyr de l’Église d’Antioche. Ordonné prêtre à 31 ans, il passera seize ans au monastère Saint-Maron d’Annaya avant de souhaiter une vie solitaire. Ses supérieurs, ayant du mal à accepter sa volonté, demanderont un signe et seront vite exaucés : la nuit même, ils remarquent qu’une lumière brûle toute la nuit dans la cellule du Père Charbel. Sa lampe éclaire toute la pièce… alors qu’elle est remplie d’eau et non d’huile ! C’est ainsi qu’au matin du 15 février 1875, Charbel obtiendra de se retirer dans l’ermitage Saint-Pierre-et-Saint-Paul, proche du monastère. Durant vingt-trois ans, il passera des heures à genoux en adoration devant le Saint-Sacrement. Il célébrera la messe avec ferveur, fera pénitence par une vie de pauvreté et lira dans les âmes de ses rares visiteurs. À 70 ans, frappé d’hémiplégie, il agonise pendant huit jours en répétant « Abou Tkoshto » qui veut dire « Ô Saint Père » en syriaque, avant de rendre son dernier souffle le 24 décembre 1898. […]
Le corps de saint Charbel a connu quatre exhumations. Chaque fois, des experts ont constaté l’intégrité du corps et le prodige de l’huile. […]
Sculpture Notre Dame de Consolation, grotte de la Sainte Baume
Ce relief conçu et réalisé par Jean-Joseph Chevalier a pu voir le jour grâce à une campagne de credofounding soutenu par l’association Mère de Miséricorde et les dominicains de la Sainte Baume. Un grand MERCI aux 120 donateurs!
La Vierge soutient les premiers pas de son enfant qui marche vers nous. Ses bras en croix nous rappellent son offrande, et de sa main Il nous montre la source de la Vie, son Père. Le souffle de l’Esprit-Saint semble faire virevolter ses langes comme un nouveau suaire, symbole de la résurrection qui nous est promise.
Notre Dame de Consolation est une œuvre qui vient soutenir la prière de ceux qui ont perdu un enfant “in utero” et qui après une démarche de réconciliation avec soi-même, avec Dieu et avec l’enfant déposent une plaque (plus de mille à ce jour).
La bénédiction de ce relief et l’ouverture d’un nouveau mur pour recevoir de nouvelle plaques dans la grotte de la Sainte Baume aura lieu le 26 Octobre prochain.
Pour aller plus loin, site de l’artiste : http://www.jeanjosephchevalier.fr
Site de Mère de Miséricorde : http://www.meredemisericorde.org
Vingt-et-unième dimanche après la Pentecôte : parabole de la dette
Nous remercions l’association Una Voce de nous autoriser à publier des extraits des excellents commentaires des cinq pièces grégoriennes du dimanche ou de la fête à venir.
Vous aurez la totalité des textes sur le site et nous ne pouvons que vous encourager à vous abonner à la newsletter hebdomadaire en cochant dans la case adéquate sur la page d’accueil.
Introït : In voluntate tua
Comme celui du vingtième dimanche, l’Introït du vingt et unième dimanche après la Pentecôte est une grande prière de l’ancien testament, tirée cette fois du livre d’Esther. Il s’agit de la prière de Mardochée, qui, comme les trios jeunes Hébreux au livre de Daniel, supplie le Seigneur pour le peuple d’Israël à nouveau en captivité et menacé d’extermination, et il commence en exprimant de manière admirable sa soumission à la volonté divine et sa confiance en sa protection :
In voluntate tua, Domine, universa sunt posita, et non est qui possit resistere voluntati tuæ : tu enim fecisti omnia, cælum et terram, et universa quæ cæli ambitu continentur : Dominus universorum tu es.
A votre volonté, Seigneur, toutes choses sont soumises ; il n’y a rien qui puisse résister à votre volonté. C’est Vous qui avez tout créé, le ciel et la terre et toutes les choses qui sont contenues sous la voûte des cieux ; Vous êtes le maître de toutes choses.
Le texte biblique précisait : rien ne peut résister à votre volonté, si Vous avez résolu de sauver Israël. Ici, cette proposition a été supprimée, enlevant au texte son caractère de supplication pour ne conserver que l’affirmation de la toute puissance divine. Elle se traduit par une mélodie entièrement horizontale, presque immobile, tournant toujours autour des mêmes notes sans jamais s’élever. Elle exprime d’abord la profonde humilité de cette prière : on est prosterné devant la majesté divine sans oser lever les yeux. Elle exprime ensuite le calme et la parfaite tranquillité de la création dans la main du Seigneur : tout est en place, rien ne bouge, on est dans la paix. Elle exprime enfin la confiance totale dans la providence, aucun mouvement de trouble ou d’inquiétude même au milieu des épreuves ; tout ce qui arrive est permis par Dieu, donc c’est pour notre bien. Cet Introït est accompagné comme dimanche dernier par le premier verset du psaume 118 qui revient souvent à cette période de l’année liturgique, et que nous retrouverons à la Communion pour la troisième fois consécutive :
Beati immaculati in via : qui ambulant in lege Domini.
Heureux ceux dont la conduite est sans tache et qui marchent selon la loi du Seigneur.
► Graduel : Domine refugium
Le texte du Graduel du vingt et unième dimanche après la Pentecôte est le début du psaume 89, que nous avons déjà rencontré quelques fois, en particulier au Graduel du sixième dimanche après la Pentecôte, où le texte d’aujourd’hui se trouvait dans la deuxième partie. Ce psaume est une grande méditation, attribuée par certains à Moïse, sur le mystère du temps et de l’éternité. Elle oppose la fragilité et la brièveté de notre vie sur cette terre, qui se fane comme l’herbe et la fleur des champs, à la stabilité immuable de Dieu, pour qui mille ans sont comme un jour. Cette réflexion convient particulièrement à cette époque de l’année liturgique où notre pensée se tourne vers la fin des temps. Les deux premiers versets du psaume que nous trouvons ici opposent les deux aspects du mystère :
Domine, refugium factus es nobis, a generatione et progenie. Priusquam montes fierent, aut formaretur terra et orbis : a sæculo, et in sæculum tu es Deus.
Seigneur, Vous Vous êtes fait notre refuge de génération en génération. Avant que les montagnes n’existent et que soient formés la terre et l’univers, de siècle en siècle, Vous êtes Dieu.
La première phrase c’est le temps, les générations qui se succèdent sur la terre et trouvent auprès du Seigneur aide et protection. La deuxième phrase c’est l’éternité où Dieu existe avant toute création. Nous lui retournons la définition qu’Il a donnée de Lui-même : Je suis, a-t-il dit à Moïse ; Tu es Deus, Vous êtes, lui disons-nous.
La mélodie est une mélodie type que l’on retrouve assez souvent sur des textes différents, et nous avons déjà remarqué comment ses grandes vocalises s’adaptent avec souplesse à l’expression de sentiments divers ; ici la confiance en la divine providence qui, du haut de son éternité immuable, nous guide au cours de notre pèlerinage sur la terre. On notera toutefois que les deux mots importants de la fin Tu es n’ont pas de vocalise, mais seulement une note chacun, ce qui est aussi un moyen de les mettre en évidence.
► Alléluia : In exitu Israel
Le texte de l’Alléluia du vingt et unième dimanche après la Pentecôte est encore le début d’un psaume ; il s’agit du psaume 113, bien connu de tous ceux qui chantent les Vêpres du dimanche dont c’est le cinquième psaume.
In exitu Israel ex Aegypto, domus Jacob de populo barbaro.
Quand Israël sortit d’Égypte, la maison de Jacob de chez un peuple barbare...
La phrase ici n’est pas finie. On sait que le deuxième verset continue : ” La Judée devint son sanctuaire et Israël en fit son domaine. ” Il s’agit donc de la sortie d’Égypte et de l’entrée dans la terre promise, thème qui revient très souvent dans la liturgie. L’Égypte est la figure de ce monde de péché dans lequel nous sommes prisonniers. La terre promise bien entendu c’est le ciel pour lequel nous sommes faits et vers lequel nos regards se tournent plus que jamais en cette période de l’année.
La mélodie est assez originale. Elle semble d’origine gallicane (on peut voir le sens de ce mot à l’Introït du septième dimanche après la Pentecôte) car elle présente une certaine parenté avec celle du Répons Christus resurgens, antique chant de l’Église des Gaules, que l’on chante à Pâques en certains diocèses de France et notamment à Paris, et qui ne figure pas dans les livres romains. Solennelle et enthousiaste, elle s’élève en vagues successives, culminant dans le verset sur le mot ex (hors de) qui est le mot de la sortie donc de la délivrance.
► Offertoire : Vir erat
Nous trouvons à nouveau à l’Offertoire du vingt et unième dimanche après la Pentecôte un grand texte tiré non pas d’un psaume, mais d’un autre livre de l’ancien testament peu utilisé dans la liturgie, le livre de Job.
Ce livre est un long poème dans lequel le personnage de Job, frappé de dures épreuves, mais restant soumis à la volonté divine, dialogue indéfiniment, comme aiment à le faire les orientaux, avec d’autres personnages qui le poussent à désespérer et à se révolter.
Dans les derniers chapitres Job dialogue avec Dieu lui-même, lui exprimant sa confiance. Le texte que nous allons entendre est un résumé du prologue exposant les faits qui serviront de base à toute la discussion :
Vir erat in terra nomine Job, simplex et rectus, ac timens Deum : quem Satan petiit ut tentaret : et data est ei potestas a Domino in facultate et in carne ejus : perdiditque omnem substantiam ipsius, et filios : carnem quoque ejus gravi ulcere vulneravit.
Il y avait sur la terre un homme du nom de Job, intègre et droit et craignant Dieu ; Satan demanda la permission de le tenter, et pouvoir lui fut donné par le Seigneur sur les biens de cet homme ainsi que sur sa chair. Il lui fit perdre tout ce qu’il possédait, et même ses fils, et enfin il frappa sa chair d’une grave plaie.
Ce texte n’est qu’un récit de ce qui est arrivé à Job, sans laisser entendre quelles ont été les réactions du saint homme, et la mélodie n’est qu’un souple récitatif assez orné, calme et régulier d’un bout à l’autre. Mais les chrétiens des siècles où fut élaboré ce chant connaissaient très bien la sainte Écriture, et en entendant ce récit ils éprouvaient tout naturellement les sentiments de soumission à la volonté divine et de confiance jusque dans les plus graves épreuves qui furent ceux de Job, et que l’Église veut nous inspirer en cette fin de l’année liturgique.
► Communion : In salutari tuo
pour la troisième fois consécutive, nous retrouvons dans l’antienne de Communion du vingt et unième dimanche après la Pentecôte le psaume 118, la longue méditation sur la loi de Dieu et sa volonté.
Comme dans la Communion du vingtième dimanche, cette loi divine est désignée ici par la parole de Dieu qui nous donne l’espérance.
In salutari tuo anima mea, et in verbum tuum speravi : quando facies de persequentibus me judicium ? iniqui persecuti sunt me, adjuva me, Domine Deus meus.
Mon âme languit après votre salut, je mets mon espoir dans votre parole. Quand ferez-vous justice de ceux qui me persécutent ? Les méchants me persécutent ; au secours, Seigneur mon Dieu !
Le contexte dit nettement que les méchants ce sont ceux qui refusent d’écouter la parole de Dieu et d’obéir à ses commandements. Ils s’opposent au psalmiste qui veut rester fidèle jusqu’au bout. La particularité de cette antienne est de commencer par un chant de confiance et d’espoir puis de se poursuivre et s’achever par un appel de plus en plus angoissé. La mélodie suit cette progression du texte. La première phrase qui exprime la confiance est calme et douce, la deuxième nettement plus mouvementée ; quant à la troisième elle commence par un récitatif d’allure psalmodique d’une intensité presque dramatique dans sa sobriété pour s’achever par une grande montée suppliante sur l’invocation Deus meus.
« Je rends le vélo si le propriétaire me donne 120 euros »
Encore des chances pour la France, avec OQTF…
Un voleur a été jugé avec deux comparses par le tribunal judiciaire de Versailles le jeudi 10 octobre. L’homme a eu le culot d’exiger que le véritable propriétaire du deux-roues lui verse 120 euros pour récupérer son bien. Non sans oublier de déverser un déluge d’insultes et de propositions indécentes.
Connus sous différentes identités, les trois expliquent avoir débarqué en France en passant par l’Espagne. Tous sont sous le coup d’une OQTF (Obligation de quitter le territoire français). Ils soutiennent être en grande précarité et devoir 500 euros à leurs passeurs.
Un autre se montre plus agressif, souriant largement devant le tribunal. En garde à vue, il a voulu se battre avec la police, tout en lançant : « Je nique les Françaises. »
L’homme assure qu’il ne se sentait pas bien car en manque de cocaïne.
« Pour l’OQTF, je me dis que si je suis arrêté je vais faire 24 heures de garde à vue au pire. Et ressortir. Pour le vélo, c’est le mien. Et oui, j’ai bien dit que si le monsieur le voulait, il fallait qu’il me donne 120 euros. »
Le troisième larron se montre plus retenu.
« Oui, j’ai volé. Oui je suis en situation illégale. Je suis venu en France pour des gros soins dentaires. »
Ils ont été condamnés à des peines d’incarcération immédiate de 4, 6 et 8 mois ainsi qu’une interdiction définitive du territoire français. Le plus véhément ne peut s’empêcher de commenter.
« Je comprends pas. J’ai reconnu et j’ai quand même été condamné. »