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Et maintenant les Témoins casques bleus

Pour filmer la police politique (à Lyon) :

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Polynésie : une mascarade de mariage provoque la colère

Le premier simulacre de mariage en Polynésie a eu lieu samedi matin. Les mariés ont fait semblant d'être surpris par la présence de manifestants. Les habitants ont établi un parallèle écologique :

“Vous avez contaminé
notre fenua avec votre bombe, et maintenant vous êtes en train de nous
contaminer avec votre loi du mariage pour tous. Ramenez votre loi chez
vous…”.

“Nous ne voulons pas
de cette loi. Deux hommes ensemble, c’est la
fin de notre société. Vous, moi, tout le monde, nous sommes tous sortis
du ventre d’une femme, pas d’un homme
. C’est la ruine de notre pays.”

Plus de 100 000 euros la soirée du ramadan à la mairie de Paris

Wallerand de Saint-Just, candidat du Front National à la mairie de Paris, écrit au maire de Paris :

W"Cette année encore, les parisiennes et les parisiens vont être appelés à
dépenser plus de cent mille euros pour financer la soirée que vous
organisez le 17 juillet dans les salons de l’hôtel de ville à l’occasion
du Ramadan.

Ne soyez pas hypocrite, s’il vous plaît, il s’agit
bien pour la Mairie de Paris de favoriser une fête religieuse
particulière. Vous voulez favoriser l’islam avec l’argent des
contribuables parisiens alors qu’à plusieurs reprises, depuis vous êtes
maire, vous avez spécialement désavantagé la religion catholique.
Le PS
organise depuis déjà de nombreuses années et en toute connaissance de
cause la montée du communautarisme dans notre pays, aggravant sciemment
et pour de mesquines visées électoralistes l’état du tissu social
français. Mais voir un maire de Paris, au su et vu de tout le monde,
oser organiser une « soirée à l’occasion du Ramadan » dans les salons de
l’Hôtel de Ville relève de la pure indécence et a de quoi laisser
songeur.

Il vous est interdit, Monsieur le maire, d’utiliser
l’argent des contribuables parisiens pour une telle manifestation
sectaire qui viole ouvertement les règles de la laïcité française. Le préfet de Paris, l’année dernière, vous l’a rappelé. Toutefois, piteusement, il n’a pas été plus loin. Je vous demande donc d’annuler cette de réception du 17 juillet 2013.

En
tout état de cause, dans le cadre du budget pour l’année 2014, la
décision du conseil municipal accordant des crédits pour cette
manifestation, sera déférée pour annulation au tribunal administratif."

Des veilleurs debout à Draguignan

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Toulon : manifestation de soutien à Nicolas

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Selon que vous serez supporter ou opposant à la loi Taubira

3 supporteurs du PSG,
soupçonnés d'avoir pris part aux violences au Trocadéro, ont
été relaxés
par le tribunal correctionnel de Paris. Ils ont été jugés
vendredi en comparution immédiate pour des jets de projectiles, dont des
bouteilles, et des tirs de fumigènes sur des agents de sécurité et des
policiers
.

Les Hommen débarquent à Montpellier

 

Le gouvernement français à contretemps de l’éthique et de la science

Communiqué de la Fondation Lejeune :

"Les députés examineront le jeudi 11 juillet prochain une proposition de loi visant à lever l’interdiction de recherche sur l’embryon humain. Cette disposition bouleverse un principe éthique majeur qui confère à l’embryon humain une protection symbolique. Cet examen intervient sans aucun débat public alors que la loi de bioéthique votée en 2011 prévoit la consultation des Français lors de tout projet de réforme sur les problèmes éthiques (art. 46). Présentée initialement à l’initiative du groupe RDSE et bloquée à l’Assemblée nationale en mars dernier, la proposition de loi a été reprise à son compte par le gouvernement : elle va être examinée en pleine session extraordinaire, un jeudi de juillet, avec à la clé la perspective d’une faible mobilisation des députés.

Cette tentative de passage en force intervient alors que depuis le mois de novembre 2012, une mobilisation citoyenne s’intensifie en France et en Europe avec l’Initiative citoyenne européenne qui demande à la Commission européenne de stopper le financement des programmes qui détruisent l’embryon humain et de le protéger. Plus de 710 000 signatures de citoyens européens ont déjà été collectées, et la France vient de franchir le quota minimum des signatures requis avec 64 000 signatures.
Alliance VITA, la Fondation Jérôme Lejeune, les Associations Familiales Catholiques et le Comité Protestant évangélique pour la Dignité Humaine appellent chaque citoyen à venir renforcer encore cette mobilisation en signant d’urgence avant le passage du texte au Parlement jeudi. Le nombre de signatures françaises et européennes de l’Initiative Un de nous sera présenté aux députés français avant le début de l’examen.

Cette mobilisation inédite sur le sujet est corrélée avec des avancées scientifiques majeures qui confirment l’inutilité de la recherche sur l’embryon. Au-delà des cellules souches adultes et de sang de cordon qui permettent déjà de soigner, les cellules reprogrammées dites iPS sont très prometteuses. En particulier, après l’annonce du gouvernement japonais au printemps dernier d’un investissement massif sur les cellules reprogrammées, des essais cliniques seront autorisées mi-juillet. De plus, une équipe du Pr Takanori Takebe annonçait la semaine dernière les résultats encourageants pour créer in vitro des foies humains à partir de cellules iPS.
Alors que la communauté scientifique internationale concentre aujourd’hui ses efforts humains et financiers sur ces nouvelles techniques éthiques et efficaces, comment comprendre que la France persiste dans une voie qui va non seulement à l’encontre de l’éthique, mais également à contresens des évolutions scientifiques ?"

Manifestation pro-vie en irlande

Lu sur Nouvelles de France :

"Plus de 35 000 personnes ont manifesté samedi à Dublin contre la
légalisation de l’avortement
, rapporte Associated Press. La presse
indienne, elle, parle
de « plus de 60 000 » marcheurs (chiffre des organisateurs). Pas mal
pour une île qui compte 6,5 millions d’habitants ! De nombreuses
pancartes disaient « Tuez le projet de loi ! Pas l’enfant » tandis
qu’une majorité de participants ne cachaient pas leur foi chrétienne. La
manifestation s’est achevée devant le Parlement où doit être votée
cette semaine la « Protection of Life During Pregnancy Bill » qui
permettra l’avortement en cas de danger pour la vie de la mère […]"

Bal des poussettes au ministère de la famille

P

Mgr Rey : la résistance à une loi injuste est une obligation

Message de Monseigneur Dominique Rey,
évêque de Fréjus-Toulon, aux catholiques du Var :

"L’ampleur de la mobilisation et des manifestations pour défendre la vérité de la filiation et du mariage est particulièrement significative. Le mouvement de contestation ne faiblit pas, bien au contraire : il se décline désormais en de nombreuses initiatives pacifiques. Le contraste est saisissant entre leur caractère non violent (à l’exception de quelques groupes extrémistes très minoritaires) et les formes de répressions qu’elles rencontrent, qu’elles soient verbales, médiatiques ou policières, (interpellations abusives, gardes à vue injustifiées…).

Une police de la pensée se met progressivement en place. Elle consiste à disqualifier toute opinion qui remettrait en cause le mariage homosexuel, comme si celle-ci constituait en soi un délit.
Le mariage et la famille en tant que tels sont des réalités politiques qui préexistent à l’Etat et que celui-ci doit non seulement reconnaître, mais protéger. « Le mariage précède l’État, il est le socle de la famille, la cellule de la société, antérieure à toute loi et même à l’Église. Par conséquent, l’adoption de la loi est un grave recul anthropologique. Le mariage (formé d’un homme et d’une femme) n’est pas la même chose que l’union de deux personnes de même sexe. », affirmait récemment le cardinal Bergoglio avant son élection au siège de Pierre.

La Loi Taubira fait partie de ces lois moralement injustes, auxquelles la conscience chrétienne ne peut souscrire. Il est des circonstances où la résistance morale devient une obligation, et notre discours serait illusoire si nous délaissions ce témoignage rendu à la vérité. Il ne s’agit pas de faire obstacle aux « mariages homosexuels » qui vont être célébrés ou de troubler leur bon déroulement, par contre il devient urgent de garantir aux personnes qui seront concernées par son application un droit à l’objection de conscience. Je pense bien sûr aux maires ou officiers d’état civil qui devront les célébrer, mais également aux personnes qui seront chargées de délivrer les agréments pour les adoptions ou encore aux professeurs qui devront enseigner que le mariage homosexuel est une alternative équivalente au mariage entre personnes de sexe différent.

Après le temps des manifestations s’ouvre une période nouvelle, où d’autres manières de s’engager et d’agir prennent le relais. Les nombreuses initiatives qui ont surgit s’organisent en réseaux et donnent à penser que l’élan de ce printemps des consciences n’est pas prêt de s’essouffler. En l’an 2000, le bienheureux Jean-Paul II, aux JMJ de l’An 2000, invitait les jeunes à devenir des « sentinelles du matin ». J’appelle les catholiques du Var à s’inscrire, avec audace, détermination et inventivité, dans cet engagement politique, au sens noble du terme. Dans la recherche du bien commun, selon les paroles mêmes du Pape François, cet engagement est« l’une des formes les plus élevées de la charité »"

Démocratie : François Hollande n’a pas de leçon à donner

Tribune parue dans le journal en langue française le plus lu
de Tunisie, La Presse, du vendredi 5 juillet, jour de la visite de F.
Hollande en Tunisie :

H

De la laïcité à l’allahicité

Lu sur le blog d'Yves Daoudal :

"Un élu UMP de Nîmes a osé critiquer
la publicité « Spécial Ramadan » de Carrefour au nom de la laïcité. Le
président de l'Observatoire des actes islamophobes au Conseil français
du culte musulman (CFCM), Abdallah Zekri, dit qu’il étudie la
possibilité de porter plainte contre l'élu, Laurent Burgoa, pour “acte
islamophobe” ou “incitation à la haine raciale”.

Sic. M. Zekri voudrait interdire
toute critique de tout ce qui se rapporte à l’islam. Comme là-bas… Le
pire est qu’on n’en est pas loin. Ce ne sera pas encore cette fois, sans
doute, quoique, au rythme où s’étend la dictature…

En fait le problème n’est pas celui
du respect de la « laïcité », c’est-à-dire en l’occurrence du laïcisme.
Le vrai problème est que les publicités comme celle de Carrefour (parmi
tant d’autres) est un des signes visibles d’une substitution de
religion
, qui se fait, n’en déplaise à M. Burgoa, précisément avec
l’appui du laïcisme.

Car naguère, dans les supermarchés,
des banderoles souhaitaient un joyeux Noël. Au nom du respect de
l’autre, qui chez nous a pour nom laïcité, c’est-à-dire au nom du
respect de l’islam conquérant, on a supprimé Noël pour le remplacer par
« les fêtes », et on a introduit le ramadan
… Naguère la seule référence
était chrétienne, aujourd’hui la seule référence est musulmane. Et dire
que cela blesse la laïcité fait de vous un islamophobe que M. Zekri
voudrait voir passible des tribunaux…

Mission : le but n’est pas de socialiser, mais d’annoncer le Royaume de Dieu

Dimanche, après avoir célébré la messe pour la
Journée des séminaristes, des novices et de ceux qui cherchent
leur vocation, dans le cadre de l'Année de
la foi, le Pape François a récité l'angélus avec les fidèles
réunis Place St. Pierre. Il a déclaré :

"Jésus n'est pas un
missionnaire isolé. Il ne veut pas accomplir seul sa mission, mais
il implique ses disciples. Aujourd'hui, nous voyons qu'en plus des
douze apôtres, il en appelle soixante-douze autres, et les envoie
dans les villages deux par deux, pour annoncer que le Royaume de Dieu
est proche. Ceci est très beau! Jésus ne veut pas agir seul. Il est
venu apporter dans le monde l'amour de Dieu et veut le diffuser de
cette façon, par
la communion, la fraternité. C'est pourquoi il forme tout de suite
une communauté de disciples qui est une communauté missionnaire. Il
les entraîne tout de suite à la mission, à avancer".

"Mais
attention! Le but n'est pas de socialiser, de passer le temps
ensemble, non, le but est d'annoncer le Royaume de Dieu
, et cela est
une priorité! Et aujourd'hui aussi cela
reste une priorité! Il
n'y a pas de temps à perdre à discuter, à attendre le consentement
de tous, il faut y aller et annoncer. La paix du Christ s'apporte
à tous, et s'ils ne l'accueillent pas, on continue quand même. On
apporte la guérison aux malades parce que Dieu veut guérir l'homme
de tout mal. Combien de missionnaires font cela! Ils sèment la vie,
la santé, le réconfort aux périphéries du monde. Comme cela est
beau! Ne pas vivre pour soi-même mais vivre pour aller faire le
bien! Il y a tant de jeunes aujourd'hui sur cette place. Pensez à
cela, demandez-vous: Jésus m'appelle-t-il à y aller, à sortir de
moi pour faire le bien?".

Le pape dénonce l’irresponsabilité générale face au drame de l’immigration

Ce matin, le Pape François s'est rendu sur
l'ile italienne de Lampedusa, point de chute depuis de nombreuses
années de multitudes de migrants et dans les eaux de laquelle des
dizaines d'entre eux ont trouvé la mort. Au cours du trajet, il a jeté à la mer une couronne de
fleurs en souvenir des migrants morts en Méditerranée. Une
cinquantaine d'immigrés l'attendait sur le quai, dont beaucoup de musulmans. Le Pape a salué personnellement chacun d'eux avant de se
rendre au centre sportif Arena où il a célébré la messe à 10h30. Voici un résumé de l'homélie du Pape:

"L'Eglise vous est proche
dans la recherche d'une vie plus digne pour vous et vos familles

Ce matin, à la lumière de la Parole de Dieu que nous avons
écoutée, je voudrais
proposer des paroles qui surtout
provoquent la conscience de tous, poussent à
réfléchir et à changer concrètement
certaines attitudes. "Adam, où es-tu?" c'est
la première question que Dieu pose à
l'homme après le péché. Adam est un homme désorienté qui a perdu
sa place dans la création parce qu'il croit devenir
puissant, pouvoir tout dominer, être Dieu.
Et l'harmonie se rompt, l'homme se trompe
et cela se répète aussi dans la relation avec
l'autre qui n'est plus le frère à aimer, mais simplement l'autre
qui dérange ma vie, mon bien-être
. Et Dieu pose la deuxième
question: "Caïn, où est ton frère?". Le rêve d'être
puissant…ou même d'être Dieu, génère
une chaine
d'erreurs qui est l'engrenage de la mort, et conduit à verser le
sang de son frère! Ces deux questions de Dieu résonnent encore
aujourd'hui avec toute leur force! Tant de
nous, et moi aussi, sont désorientés. Nous ne sommes plus attentifs
au monde dans lequel nous vivons
… Nous ne prenons pas soin de ce
que Dieu a créé pour tous et nous ne sommes plus capables non plus
de prendre soin les uns des autres. Et quand cette désorientation
prend les dimensions du monde, on en arrive à des tragédies comme
celle à laquelle nous avons assisté".

"
est ton frère?" la voix de son sang crie vers moi, dit Dieu. Il
ne s'agit pas d'une question adressée aux
autres, mais d'une question adressée à
moi,
à toi, à chacun de nous. Ces frères et sœurs cherchaient
à sortir de situations difficiles pour trouver un peu de sérénité
et de paix. Ils cherchaient un endroit
meilleur pour eux et leurs familles, mais ils ont
trouvé la mort. Combien de fois
ceux qui cherchent cela ne trouvent pas compréhension, ne
trouvent pas accueil, ne trouvent pas
solidarité! Et leurs voix montent jusqu'à
Dieu! J'ai rencontré quelques unes de ces personnes qui sont passées
par les mains des trafiquants
. La pauvreté
des autres représente une source de bénéfices… Quelle
souffrance et certains n'ont pu
arriver à destination!

"Où
est ton frère?" Qui est responsable de ce sang? […] Qui est le responsable du sang de ces frères et
sœurs? Personne! Nous répondons tous ainsi: ce n'est pas moi…les
autres, mais pas moi. Mais Dieu demande à chacun de nous: Où est le
sang de ton frère qui crie jusqu'à moi? Aujourd'hui, personne dans
le monde ne se sent responsable de cela
. Nous avons perdu le
sens de la responsabilité fraternelle. Nous sommes tombés dans
l'attitude hypocrite du prêtre et du serviteur
de l'autel dont parle Jésus dans la
parabole du bon Samaritain. Nous regardons notre frère à moitié
mort sur le bord de la route, peut-être
pensons-nous "le pauvre"
et nous continuons notre route, ce n'est pas notre affaire,
et avec cela nous nous mettons
l'âme en paix. La culture du bien être qui nous amène
à penser à nous-mêmes, nous rend insensibles
aux cris des autres, nous fait vivre dans des
bulles de savon qui sont belles mais ne
sont rien, qui ne sont que l'illusion du futile, du provisoire, qui
conduit à l'indifférence envers les autres, et qui conduit même à
une mondialisation de l'indifférence
. Nous sommes habitués à la
souffrance des autres, cela ne nous concerne pas, ne nous intéresse
pas, n'est pas notre affaire!… La mondialisation de l'indifférence
nous rend tous "innommés", des
responsables sans nom et sans visage".
"Adam
où es-tu?", "Où est ton frère?" sont les deux
questions que Dieu pose au début de l'histoire de l'humanité et
qu'il adresse aussi à tous les hommes de notre
temps, à nous aussi. Mais je voudrais que
nous nous posions une troisième question: Qui de
nous a pleuré pour ce fait et pour
d'autres comme celui-ci?, pour la mort de ces frères et sœurs?
Qui
a pleuré pour ces personnes qui étaient sur le
bateau? Pour les jeunes mamans qui portaient leurs enfants?
Pour ces hommes qui désiraient quelque chose pour soutenir
leurs familles? Nous sommes dans une société qui a oublié
l'expérience des pleurs, ce qu'est
souffrir avec. La mondialisation de l'indifférence nous a ôté
notre capacité de pleurer!
Dans l'Evangile nous avons écouté le
cri, les pleurs,
la longue plainte:
Rachel pleure ses enfants…parce qu'ils ne
sont plus. Hérode a semé la mort pour défendre son bien-être, sa
bulle de savon. Et cela continue de se répéter. Demandons au
Seigneur d'effacer ce qui reste d'Hérode
dans nos cœurs. Demandons au Seigneur la grâce de pleurer sur notre
indifférence, sur la cruauté qu'il y a dans le monde
, en nous, même
chez ceux qui dans l'anonymat prennent des décisions
socio-économiques qui ouvrent la voie
à des drames comme celui-ci… 

Les veillées de la semaine

Voici les
villes où veiller cette semaine (modifications possibles en commentaires) :

LUNDI 8
JUILLET

  • Caen :
    21h30 place Saint-Pierre
  • La Roche
    sur Yon : 21h30 place du 8 mai 1945
  • Luxembourg
    : 21h devant la Bibliothèque nationale
  • Mazamet :
    18h15 Maison Fuziès, sq. Tournier (Première Veillée !)
  • Nantes :
    21h30 devant la Préfecture
  • Rouen :
    21h30 devant l’Hôtel de Ville
  • Saint-Gildas-des-Bois
    : 21h pl. de l'Abbatiale
  • Villefranche-sur-Saône
    : 21h place des Arts

MARDI 9
JUILLET

  • Châteauneuf
    de Galaure : 20h45 salle des fêtes
  • Beauvais :
    21h30 devant la Mairie
  • Bourg-en-Bresse
    : 21h30 devant la Grenette
  • Carpentras
    : 21h devant Saint-Siffrein
  • Chambéry :
    20h30 sur les marches du Château 
  • Chamonix :
    21h pl. du Triangle de l'Amitié
  • Cholet : 21h pl. Travot
  • Gap : 21h pl. Alsace-Lorraine
  • Jérusalem :
    19h30 devant le Consulat
  • Le Teil :
    21h pl. Jean Macé
  • Limoges :
    21h pl. d'Aine
  • Luçon :
    21h15 pl. Sochet des Touches
  • Lyon : 21h plus d’infos à venir
  • âcon :
    20h45 quai Lamartine
  • Metz : 21h
    place d'Armes
  • Moulins-sur-Allier
    : 21h pl. d'Allier
  • Nantes :
    21h30 devant la Préfecture
  • Orléans :
    21h30 devant la Mairie
  • Périgueux :
    20h30 bd Montaigne sur la place entre BNP et LCL
  • Reims :
    21h30 pl. Royale
  • Saint-Malo
    : 21h30 devant l'Hôtel de Ville
  • Saumur :
    20h30 pl. Bilange

MERCREDI 10
JUILLET

  • Aix-en-Provence : 21h30 devant Sciences Po
  • Arras : 21h pl. des Héros
  • Autun : 18h kiosque pl. de l'Hôtel de Ville
  • Cognac : 21h pl. François Ier
  • Grenoble : 21h pl. de Verdun
  • Marseille : 21h devant l'Hôtel de Ville (Vieux Port)
  • Nantes : 21h30 devant la Préfecture
  • Niort : 21h15 : en haut pl. de la Brèche
  • Paris : informations à venir
  • Rennes : 21h pl. de la Gare
  • Saint-Raphaël : 20h30 espace Delayen en bord de mer
  • Toulouse : 21h30 derrière le Capitole
  • Valence : 21h près de la Mairie / Halles si pluie
  • Valenciennes : 21h pl. d'Arme

JEUDI 11
JUILLET

  • Maussane-les-Alpilles
    : 21h pl. de l'Eglise
  • Annecy :
    21h30 pl. de la Mairie
  • Avignon :
    21h30 pl. du Palais des Papes
  • Blois (plus
    d’infos
    )
  • Cergy :
    21h30 au port
  • Montélimar
    : 21h sur les Allées Provençales
  • Nice : 21h
    pl. du Palais de Justice
  • Pau : 21h
    pl. Georges Clémenceau
  • Puy-en-Velay
    : 21h pl. Cadelale
  • Toulon :
    21h pl. de la Liberté
  • Vannes :
    21h au pied des Remparts

VENDREDI 12
JUILLET

  • Ajaccio :
    21h cours Napoléon
  • Bordeaux :
    21h30 pl. Pey-Berland
  • Boulogne-sur-Mer
    : 21h devant Nausicaa
  • Caen :
    21h30 pl. Saint-Pierre
  • Chartres :
    21h portail sud Cathédrale
  • Colmar :
    21h Koïfhus
  • Evry : 21h
    pl. des Droits de l'Homme (Première Veillée !)
  • Fréjus :
    21h plage face au passage des Micocouliers
  • La Réunion
    : 19h30 pl. de Labourdonnais (Saint-Denis)
  • Le Havre :
    21h30 pl. Perret
  • Londres :
    21h30 Hyde Park près de l'Ambassade
  • Lons-le-Saunier
    : 21h30 pl. de la Liberté
  • Nîmes :
    21h30 face à la Maison Carrée
  • Saint-Brieuc
    : 21h devant centre commercial des Champs
  • Saint-Dizier
    : 21h pl. de l'Hôtel de Ville
  • Troyes :
    21h pl. de l'Hôtel de Ville

SAMEDI 13
JUILLET

  • Dax :
    square de la Laïcité
  • La Baule :
    Veillée du Grand Ouest 21h sur l'esplanade Benoît
  • Plessis-Trévise
    (94) : 21h Kiosque place du Marché"

DIMANCHE 14
JUILLET

  • Ancenis :
    21h près du pont/statue Joachim du Bellay
  • Dax: 20h
    devant la Mairie
  • Dijon :
    20h30 pl. de la Liberté
  • Dreux :
    20h30 devant la Sous-Préfecture
  • Vernon :
    21h devant la Mairie

Pour  améliorer cette liste ou si vous lancez des
Veilleurs près de chez vous, n’hésitez pas et écrivez-nous à [email protected].

N’oubliez
pas d’inscrire la Marche des Veilleurs à vos plannings de vacances : du 10
août (Nord Bordeaux) au 31 août (Paris), en passant aux abords de Notre-Dame-des-Landes
le 28 août puis dans la région parisienne pour le Grand Paris des Veilleurs
(29-31 août). Vous pourrez vous joindre à la Marche pour tout le temps que vous
souhaitez (10 minutes, 1 jour, 1 semaine, tout le mois !) pour éveiller
les consciences des Français ! Plus d'informations.

Les veilleurs debout toujours présent place Vendôme

Sous le soleil brûlant de Paris :

V
La police veille au grain :

P
Témoignage :

"Deux brésiliens viennent nous demander si nous faisons un flashmob. Nous leur expliquons que nous sommes contre le mariage gay et que nous sommes indignés par la répression policière à l'égard des opposants au mariage gay, notamment au sujet de Nicolas qui est un prisonnier politique.
Ils nous répondent : "congratulations" et nous explique qu'au Brésil les gens ne disent jamais rien face au gouvernement, mais que cela commence à changer. Ils trouvent cela formidable qu'en France, les citoyens manifestent leur désaccord."

La France protège les Femen

Le chef de file des Femen en France, l'Ukrainienne Inna Shevchenko, a obtenu le statut de réfugié auprès de l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA).

Cette demande d’asile était «un choix stratégique», a expliqué la chef de file des Femen, car

«pour développer le mouvement, nous avons besoin d’un lieu, d’un pays».

Elle est menacée de poursuites dans son pays pour avoir découpé à la tronçonneuse une croix pour protester contre la condamnation de trois membres du groupe Pussy Riot, qui avaient chanté une «prière punk» dans la cathédrale de Moscou.

En septembre 2012, elle a installé à Paris «le premier centre d’entraînement» au «nouveau féminisme».

Le tyran est celui qui gouverne contre la raison

Extraits d'une réflexion de Michel De Jaeghere aux veilleurs :

"Je précise que mon propos ne vise pas
ici ceux qui se trouveraient contraints, malgré eux, à céder à la
nécessité ; à faire appliquer cette loi sous la menace de sanctions
pénales : la résistance est toujours affaire de conscience,
d’appréciation individuelle des risques et des conséquences
. Ceux qui ne
sont pas exposés à ces risques n’ont pas qualité pour donner des
conseils à ceux qui sont en première ligne.

Ceux que je voudrais contredire, et
pourquoi pas, convaincre, vous en connaissez certainement ; ce sont tous
ceux qui contestent désormais le principe même de votre résistance,
sous prétexte que la loi a été adoptée par le Parlement, et qu’elle l’a
été, somme toute, démocratiquement.
Je vais essayer de le faire en faisant un grand détour : un détour
par l’Histoire. Je voudrais en effet essayer avec vous de remonter aux
sources. Aux sources de la loi. 

Qu’est ce qu’une loi ?

Peut-on lui opposer sa conscience, quand on a contre soi la légalité
de son adoption, le consentement, dit-on, de la majorité de la
population.
Peut-on, doit-on, résister à ce que François Mitterrand a appelé
autrefois « la force injuste de la loi » ? J’essaierai de répondre en évoquant la
naissance de la loi, là où elle est apparue, en Grèce, en m’aidant,
notamment, des travaux de Jacqueline de Romilly. […]

Comme le proclamera Eschyle, ce qui différenciait les Grecs des peuples barbares c’est qu’ils n’étaient « esclaves ni sujets de personne ».
Qu’ils étaient des hommes libres. Être un homme libre, à leurs yeux,
c’était n’être soumis qu’à une seule souveraineté : la souveraineté de
la loi. Cette différence entre grecs et barbares
allait être cristallisée, au Ve siècle avant J.-C. par l’expérience des
guerres médiques, ces guerres qui allaient voir les troupes
innombrables de l’empire perse déferler sur la Grèce, et finalement
échouer à Marathon, aux Thermopyles, à Salamine et à Platées. […]

« Ils ne sont esclaves ni sujets de personne. »
Cette opposition est le sujet même du livre que compose alors, pour
raconter ces guerres médiques, celui qui est considéré comme le père de
l’Histoire : Hérodote. Hérodote y met en scène un étrange dialogue entre
Xerxès, le roi des Perses, et un roi de Sparte exilé à sa cour,
Démarate. Dialogue au cours duquel le spartiate aurait prévenu le
conquérant, à la veille de l’expédition, que son entreprise était vouée à
l’échec parce que les troupes perses étaient formées d’esclaves qui
marchaient sous le fouet et qu’elles allaient trouver devant elles des
hommes libres, éduqués dans l’obéissance aux lois.

Dialogue imaginaire, et sans doute
inspiré a posteriori par l’attitude des Spartiates à la bataille des
Thermopyles. Texte fondamental parce qu’il illustre la ligne de partage
que tracent désormais les Grecs entre civilisation et barbarie. Ici, des
hommes soumis à la crainte d’un maître. Là des hommes laissés libres
d’agir, mais qui se révèlent supérieurs parce que leur liberté
s’accomplit dans l’obéissance aux lois.

« Ils ne sont esclaves ni sujets de personne. »
Xerxès n’incarne pas le despotisme parce qu’il est un monarque (la
royauté subsiste en Grèce, notamment en Macédoine), mais parce qu’il
prend des décisions selon son caprice, parce qu’il n’a pas d’autre loi
que ses désirs.
Les Grecs ne représentent pas la liberté parce qu’ils vivent sous
des régimes démocratiques (beaucoup de leurs cités ne le sont pas, à
commencer par Sparte) mais parce qu’ils obéissent aux lois.

Dans une scène saisissante, Hérodote
montre le roi des Perses étouffé de colère, parce qu’une tempête a
détruit le pont de bateaux qu’il a fait construire sur l’Hellespont,
notre détroit des Dardanelles. Il prend alors une décision inouïe : il
fait fouetter la mer qui s’est ainsi rebellée contre lui
.
Le despote, le tyran, pour le Grec, c’est celui qui gouverne contre la
raison, le Logos
. L’homme libre, c’est celui qui n’est pas soumis à
l’arbitraire, au caprice, parce qu’il connaît ses devoirs et ses droits,
parce que ceux-ci sont fixés par la loi. Le gouvernement légitime,
c’est celui qui s’exerce conformément aux lois.
[…]

 

J’ai parlé il y a un instant de la
revendication des peuples en faveur de lois écrites. Mais les Grecs
reconnaissaient, en réalité, l’autorité de deux sortes de lois : d’une
part celles qui ressortissaient du comportement, de la morale et qui
étaient restées non écrites ; d’autre part celles qui réglaient le
fonctionnement des institutions, la propriété, la justice, et dont ils
avaient exigé l’écriture pour échapper à l’arbitraire des grands.

Les lois non-écrites, ce sont celles
qu’invoque Antigone, l’héroïne de Sophocle, lorsque Créon prétend lui
interdire d’ensevelir son frère. La légalité du pouvoir de Créon n’est
pas mise en cause. Il est le roi légitime de Thèbes. Son décret n’en a
pas plus de valeur pour autant parce qu’il n’est pas conforme aux lois
non-écrites
que les dieux ont inscrites dans le cœur de l’homme.
Antigone n’est pas une anarchiste. Elle obéit à un ordre supérieur, elle
obéit à d’autres lois : « Aux lois non-écrites, inébranlables, des dieux, dit-elle. Elles
ne datent, celles-là, ni d’aujourd’hui, ni d’hier, et nul ne sait le
jour où elles ont paru. Ces lois-là, pouvais-je donc, par crainte de qui
que ce fut, m’exposer à leur vengeance chez les dieux.
 »

Ces lois non-écrites, ce sont toutes
celles qui commandent la vie morale de l’homme
. Elles ressemblent
étrangement, nous dit Jacqueline de Romilly, au Décalogue. Elles
obligent à la loyauté, à la reconnaissance, à la fidélité en amitié.
Elles commandent le respect des dieux, la sépulture des morts, la piété
filiale, l’inviolabilité des hôtes. Elles interdissent de trahir sa
patrie, de déserter au combat, de s’emparer d’un criminel réfugié dans
un temple, de s’en prendre à un ambassadeur, de violer un serment,
d’agir contrairement à un traité, de tuer un combattant qui se rend.
Elles interdisent évidemment de former une famille autrement qu’avec un
homme et une femme.
Elles n’ont jamais la forme d’un droit. […]

Divines, ces lois sont, par-là même,
éternelles et universelles. Elles s’imposent aux individus comme aux
institutions. Elles sont sanctionnées par une réprobation, une honte
universelle, par les châtiments que ne manquent pas d’infliger les dieux
à ceux qui y contreviennent. […] À côté, en dessous des lois non écrites,
se trouvent les lois écrites. Ce sont les règles qui fixent les droits
et les devoirs de chacun, déterminent le fonctionnement des
institutions. Elles ont commencé, elles aussi par être non-écrites (tout
simplement parce que l’écriture avait disparu). On a vu que leur
transcription avait été une revendication du peuple contre les
aristocrates et les rois, pour échapper à leur arbitraire. Qu’elles
furent l’œuvre des législateurs comme Lycurgue ou Solon. Mais la façon
même de procéder de ces législateurs est éclairante. Pour rédiger les
lois, ils ne recueillent pas, en effet, le sentiment de l’opinion. Ils
ne demandent pas ce qu’elle veut à la population. Ils ne font pas de
sondages. Ils s’entourent de juristes, de savants, dont le rôle est de
recueillir la tradition des ancêtres et d’en faire la retranscription.
Ils n’inventent pas les lois, ils se contentent de mettre en forme celles que leur a léguées une tradition immémoriale.
Derrière les usages, les coutumes, les habitudes séculaires, les Grecs croient en effet pouvoir discerner un nomos divin : un ordre naturel du monde dont tout l’effort du législateur sera de tenter de reproduire les contours.
[…]

Vous voyez qu’on est là aux antipodes de
l’idée que la loi soit l’expression d’une volonté humaine
, serait-elle
« la volonté générale » chère à Jean-Jacques Rousseau et à notre
déclaration des droits de l’Homme. Qu’elle doive refléter l’évolution
des mœurs ou l’état de l’opinion. Ériger « en loi ses caprices », c’est,
au contraire, aux yeux des anciens grecs la marque même de la tyrannie.
[…]

Qu’est-ce qu’une loi ? Une loi est certes un commandement de l’autorité légitime, mais elle n’est pas seulement cela. C’est un commandement qui vise au bien commun sans heurter les lois
non-écrites qui sont inscrites dans le cœur de l’homme, non plus que
l’ordre naturel du monde, tel qu’il est connaissable par l’exercice de
la Raison
. Tel est l’enseignement de la Grèce antique, dont notre
civilisation est le prolongement. La loi qu’on vous oppose n’apparaît, à
cette lumière, que comme un simulacre. Elle a pu être régulièrement
adoptée par les institutions compétentes. Elle ne mérite pourtant pas le
nom de loi :

– parce qu’elle n’est pas conforme aux lois non écrites qui sont dans le cœur de l’homme,

– parce qu’elle est étrangère à nos traditions ancestrales,

– parce qu’elle n’est pas conforme à la nature humaine, à l’ordre naturel du monde, à la raison.

[…] Héritière de la pensée classique,
l’Église s’est inscrite dans ce sillage. Elle l’a proclamé par la bouche
de saint Thomas d’Aquin : « Toute loi portée par les
hommes n’a raison de loi que dans la mesure où elle découle de la loi
naturelle. Si elle dévie en quelque point de la loi naturelle, ce n’est
plus alors une loi, mais une corruption de la loi.
 »
Jean-Paul II renchérit en parlant, sur le même sujet d’une « tragique apparence de loi » à laquelle toute conscience éclairée se doit de faire objection.

S’opposer à la loi Taubira était un
devoir. Exiger son abrogation en est un autre
. L’une et l’autre attitude
relèvent en effet de la véritable obéissance aux lois : aux lois non
écrites qui sont inscrites dans le cœur de l’homme, à la loi naturelle
et à l’ordre du monde, tels qu’ils sont connaissables par la droite
raison. C’est en restant fidèle à ces lois, comme vous le faites ici ce
soir, que vous continuerez à n’être esclaves ni sujets de personne, que
vous continuerez d’être libres."

Il en resterait 2%

Selon un récent sondage, seules 2 % des personnes interrogées se disent très satisfaites de l'action du chef de l'État.

2% : soit le lobby LGBT et ceux qui gravitent autour…

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