Christine Boutin demande la suppression du CCNE
Christine Boutin confirme dans Valeurs actuelles qu’elle conduira ses propres listes
aux élections européennes, l’an prochain, contrairement à ce qu’a écrit
« le Figaro » le 26 septembre :
"Ma
détermination est totale. Je suis une femme libre. Je veux porter les
valeurs de la démocratie chrétienne, qui sont de plus en plus bafouées
en France aujourd’hui. Plus que jamais, la politique doit réaffirmer la
valeur de l’homme, la primauté de la personne. Je suis en accord total
avec le pape François qui veut que l’intérêt mercantile et financier ne
soit pas ce qui détermine la politique. Je porterai en Europe la voix
d’une France fidèle à cet héritage, comme le fit Robert Schuman au début
de sa création. Une grande partie des décisions politiques se prennent
au niveau européen, d’où l’importance d’agir à ce niveau. J’ai envie de
me lever, avec mes amis, pour construire une autre Europe.Avec qui constituerez-vous vos listes ?
Avec
des personnalités politiques, comme Jean-Claude Martinez, mais aussi
des hommes et des femmes issues de la société civile. Toutes les
volontés sont les bienvenues, toutes les personnes qui se reconnaissent
dans les valeurs de la démocratie chrétienne peuvent nous rejoindre. […]Que pensez-vous des récentes nominations au Comité consultatif national d’éthique ?
Je
suis pour la suppression de ce Comité. Ce n’est qu’un écran de fumée
anti-démocratique. Le CCNE est composé d’experts qui travaillent sur des
sujets techniques. J’ai observé que, depuis sa création, les
parlementaires ont tendance à suivre aveuglément ses avis, ce qui
fragilise la démocratie. Les décisions en son sein ne sont pas prises Ã
l’unanimité, mais à la majorité des voix. Jusqu’aux dernières
nominations, il y avait un semblant de diversité au sein du Comité. Ce
n’est plus le cas. François Hollande ne s’embarrasse même plus de
l’apparence. Ce pouvoir veut imposer sa propre vision de l’homme. Les
représentants des cultes ont été évincés, des personnalités de gauche
les ont remplacés. La manipulation est grave, alors que le CCNE doit
donner son avis sur l’extension de la procréation médicalement assistée…"
Le ministère de la Défense n’est pas rompu à la guerre de communication
Jean-Dominique Merchet constate la crise larvée et les dysfonctionnements des différents services du ministère de la Défense :
"Tout
cela prêterait à rire, si cela n'illustrait les guéguerres de tranchées
entre les divers services de communication, et au delà entre les lieux
de pouvoir au sein des armées et de la défense.Même des vieux
routiers tel que le pacha de ce blog ne comprennent plus vraiment qui
est autorisé à parler de quoi dans cette usine à gaz. Que dire alors du
journaliste qui débarque sur le sujet et se trouve confronter à cet
univers kafkaïen ?Les bonnes volontés des uns et des autres ne
sont pas en cause, mais plus personne de sensé ne saisit qui fait quoi.
Un clignotant rouge s'allume. De cette situation, dans un autre
domaine, on voit chaque jour les résultats avec le scandale
Louvois de paiement des soldes, où la dilution des responsabilités a
abouti à un échec dont il est impossible aujourd'hui de désigner les
responsables.Le même phénomène est en train de se
reproduire dans la com'. C'est une affaire sérieuse -non pas parce que
les journalistes sont concernés – mais parce que les Français ont le
droit de savoir ce qu'on fait de leur argent et quelles sont les
opérations menées en leur nom."
Il faut riposter aux propos antichrétiens de Pierre Bergé !
Communiqué d'Alain Escada, président de Civitas :
"« Je suis pour la suppression intégrale de toutes les fêtes chrétiennes en France », déclarait hier soir Pierre Bergé sur les antennes de RTL France, dans l’émission « On refait le monde ».
Des propos inadmissibles qui surviennent quelques jours après la
provocation de Dounia Bouzar qui, à peine nommée à l’Observatoire de la
laïcité par le Premier ministre, revendiquait la suppression de deux
fêtes chrétiennes parmi les jours fériés reconnus par l’Etat et leur
remplacement par Yom Kippour et l’Aïd. Ajoutez à cela les propos
récurrents du ministre Vincent Peillon voulant « éradiquer » le
christianisme en France et vous avez quelques indices d’une volonté
manifeste de mener une nouvelle offensive antichrétienne avec le
concours des plus hautes autorités de l’Etat et des puissances d’argent.La
réaction des catholiques de France – ainsi que de toutes celles et ceux
qui, ayant perdu la pratique de la Foi, n’en reconnaissent pas moins
les bienfaits de la civilisation chrétienne – doit être sans appel et
immédiate. Il faut stopper net cette surenchère destinée à accentuer la
déchristianisation de la France.
Que
le changement de saison soit l’occasion de faire souffler un vent
d’automne catholique ! Assez de mollesse, assez de tiédeur, assez de
« politiquement correct », assez d’enfouissement de notre Foi au nom de
stratégies consensuelles qui n’ont jamais apporté aucune victoire !
[…]
Cet
appel s’adresse à toutes les forces de résistance qui ont émergé au
cours des douze derniers mois et à cette génération qui a su faire
preuve d’inventivité et de courage pour faire face aux destructeurs de
la Famille. Que nos veilles et nos rondes de sentinelles se placent
prochainement devant ces lieux chers à Pierre Bergé :
- la société de vente aux enchères Pierre Bergé & Associés ;
- la brasserie parisienne de luxe Prunier spécialisée dans le caviar et dont Pierre Bergé est PDG ;
- la Fondation Pierre Bergé – Yves Saint Laurent.
Que nos voix se fassent entendre également devant ces médias dans lesquels Pierre Bergé a des capitaux - le journal Le Monde, le journal Libération, le magazine La Vie –
ainsi que devant le siège de la radio RTL France qui se plaît à laisser
ce personnage viscéralement antichrétien déverser sa bile sur ses
ondes.Qu’à ces occasions, notre attachement à la Foi catholique soit fièrement affirmé. Christus vincit. Christus regnat. Christus imperat.
Que
ceux qui ne peuvent se déplacer devant ces lieux n’en prennent pas
moins la peine de saisir leur téléphone, leur stylo ou leur clavier
d’ordinateur pour adresser par toutes les voies envisageables des
messages polis mais déterminés signifiant notre colère et notre
mobilisation farouche.
Il
ne s’agit en aucune façon d’un appel à la violence. Mais il convient de
rappeler cette vertu de force dont les catholiques doivent faire preuve
lorsque les situations l’exigent.En avant ! L’automne catholique est de retour !"
Les prochaines veillées
Vendredi 27 septembre 2013
- Mulhouse – devant la Sous-Préfecture à 20h00
- Cherbourg – sur les marches du Théâtre à 20h30 – 22h00
- Saint-Dizier – devant la Mairie à 21h00 – 22h00
- Colmar – devant le Koïfhus à 21h00 – 22h00
- Bourg-la-Reine – sur la Coulée Verte, face au Centre des Impôts à 21h00
- Carhaix – près de la Poste à 21h00 – 22h00
- Senlis – devant la Mairie à 21h00 – 22h30
- Saint-Rémy-de-Provence – sur le parvis de l’Eglise à 21h00 – 22h30
- Saint-Brieuc – devant la Mairie à 21h00
- Lons-le-Saunier – sur la place de la Liberté à 21h15 – 22h15
- Bordeaux – sur la place Pey-Berland à 21h30
Toulon – sur la place Louis Blanc à 20h30 – 22h00
- Mont-de-Marsan – devant la Préfecture à 20h00 – 22h00
- Fontainebleau – sur la place Napoléon Bonaparte à 20h30 – 22h00
- Vernon – devant la Mairie à 21h00
Lundi 30 septembre 2013
- Châlons-en-Champagne – près de la porte Sainte-Croix à 21h00
- Boulogne-sur-Mer – au pied de la pyramide Mariette à 21h00 – 23h00
- La Roche-sur-Yon – sur la place Napoléon à 21h00
- Luxembourg (LUX) – devant la Bibliothèque Nationale à 21h00
- Rouen – devant l’Hôtel de Ville à 21h30 – 23h00
Mardi 1 octobre 2013
- Ajaccio – devant l’église Saint-Roch à 20h30
- Mâcon – sur le quai Lamartine à 20h30
- Chamonix – près de la statue du Dr Paccard à 20h30 – 22h00
- Périgueux – boulevard Michel Montaigne à 20h45 – 22h00
- Beauvais – devant la Mairie à 21h00 – 22h00
- Bourg-en-Bresse – devant la Grenette à 21h00 – 22h00
- Arras – devant le beffroi à 21h00 – 22h30
- Houilles – près de la gare de RER à 21h00 – 22h30
- Limoges – place d’Aine à 21h00
- Luçon – place Sochet des Touches à 21h00
Mercredi 2 octobre 2013
- Bondy – sur la place de la gare RER E à 19h00 – 20h00
- Henvic – sur le placitre de l’ancienne église à 21h00
Jeudi 3 octobre 2013
- Alençon – place de la Magdelaine à 20h30 – 22h30
- Fontenay-le-Comte – sur la place Thiverçay à 21h00
- Pau – place Clémenceau à 21h00
Vendredi 4 octobre 2013
- Mulhouse – devant la Sous-Préfecture à 20h00
- Flers – au pied de l’escalier du marché à 20h15 – 21h45
- Saint-Dizier – devant la Mairie à 21h00 – 22h00
- Londres (UK) – devant l’Ambassade de France à 21h00
- Vichy – sur le parvis de l’église Saint-Louis à 21h00 – 22h00
- Saint-Brieuc – devant la Mairie à 21h00
- Lons-le-Saunier – sur la place de la Liberté à 21h00 – 22h00
- Chantilly – lieu précis à définir à 21h00 – 22h00
Le député-maire UMP d’Orléans finance un évènement LGBT
Ce WE à Orléans se déroule le 4ème édition du festival D’un bord à l’autre, festival communautariste LGBT.
Parmi les partenaires, on note la présence du Conseil régional et de la mairie UMP d'Orléans, dirigée actuellement par le député Serge Grouard.
Condamnation de la christianophobie à l’ONU ?
Le cardinal Peter Turkson, président du Conseil pontifical Justice
et paix, a suggéré jeudi que l'ONU se dote "d'une loi contre la
persécution, notamment contre les chrétiens".
Lors d'une conférence de presse au Vatican présentant des initiatives
pour le cinquantième anniversaire de l'encyclique du pape Jean XXIII
"Pacem in terris", le prélat ghanéen a dénoncé
l'accroissement des violences contre les chrétiens, pris dans des
conflits meurtriers et cibles de l'islamisme.
Alors que certains pays musulmans ont proposé à l'ONU une "loi contre
la diffamation des religions", le Saint-Siège pourrait à son tour
"demander l'adoption d'une loi contre la persécution des minorités,
notamment chrétiennes", a dit Mgr Turkson.
Pendant trois jours, le Conseil justice et Paix organise, du 2 au 4
octobre, des journées "Pacem in terris" en présence de nombreux invités.
Ainsi, l'ancien président suisse Joseph Deiss exposera ses idées sur
une réforme des Nations unies, qui donne
davantage la parole aux pays du Sud.
Accueil de Christiane Taubira à Rennes aujourd’hui
Le garde des Sceaux Christiane Taubira se rend en visite à Rennes, aujourd'hui vendredi 27 septembre. À 14 h 30, elle visitera le centre
pénitentiaire pour femmes (250 détenues), avec
présentation des unités de vie familiale et de l’association Enjeux
d’enfants, qui œuvre pour le maintien du lien parents-enfants. C'est l'occasion de lui rappeler que sa loi détruit le lien parents-enfants.
À 16 h 15, elle rencontrera des associations, sur le thème de l’accès au droit.
À
18 h, une réunion publique sur la réforme pénale et la sauvegarde de
nos valeurs républicaines aura lieu à l’Espace socio-culturel Le
Triangle, dans le quartier rennais du Blosne.
Le chiffre du jour
La dette publique de la France a augmenté de 41,9
milliards d'euros au deuxième trimestre pour atteindre 1912,2 milliards
fin juin, soit 93,4% du PIB, selon les statistiques publiées
aujourd'hui par l'Insee.
Pour mieux comprendre le délire financier, vous pouvez aller vous amuser sur ce site.
27/09 : accueil de Jean-Marc Ayrault à Montparnasse
Accueil de Jean-Marc Ayrault le vendredi 27 septembre à Montparnasse. Il arrivera de Nantes à 21h19.
Le patron du musée d’Orsay nous prend pour des buses
Depuis le vernissage, la semaine dernière, de son exposition consacrée au nu masculin, le directeur du Musée d'Orsay, Guy Cogeval, attend avec gourmandise que nous poussions des cris d'orfraie. Il y a un mois déjà , il annonçait :
"J'espère que des ligues de morale vont protester."
Et encore :
"Parmi les groupes qui ont manifesté contre le mariage gay
et qui ont fait les excès que l'on a vus dans les rues, il y aura sans
doute des gens qui ne seront pas très contents qu'un musée fasse une
exposition de ce type".
Nous ne lui procurerons donc pas ce plaisir. En revanche, oser dire :
"Mais nous avions décidé de
faire cette exposition dès septembre 2012, avant les réactions
incroyables, impensables, que l'on a vues dans les rues à Paris"
pour justifier qu'il ne s'agit pas d'une exposition militante, c'est vraiment nous prendre pour des imbéciles. En septembre 2012, il se passait quoi déjà ? Christiane Taubira doublait Dominique Bertinotti en définissant les contours de sa loi infâme. Guy, tu ne serais pas un mouton de Bergé, toi aussi ?
Mgr Lagleize nommé évêque de Metz
Monseigneur Jean-Christophe Lagleize, jusqu'alors évêque de Valence, a été nommé le 25 septembre évêque de Metz, par décret présidentiel, l'évêché étant sous régime concordataire.
L’immonde tweet de Benoît Lebreau, journaliste sur France 5
La Manif Pour Tous demande
des excuses.
"La Manif Pour Tous invite également la direction de France Télévision
à être vigilante sur les publications sur les réseaux sociaux des
journalistes et collaborateurs d’émissions du service public pour éviter
à l’avenir de nouveaux dérapages."
Add : Si vous souhaitez vous
manifester contre cet immonde tweet, sentinelles et veilleurs et tous les défenseurs de la famille
rendez-vous ce soir à 19 heures devant le siège de France 5, 10, rue Horace-Vernet -92130 Issy-les-Moulineaux.
Vous pouvez d'ici là appeler France 5 au 01 56 22 91 91 pour manifester votre mécontentement.
Najat Vallaud-Belkacem se rend au Planning familial
Aujourd'hui, veille de la journée internationale pour la dépénalisation
de l’avortement, Najat Vallaud-Belkacem se rend dans les locaux du Planning familial du 13e arrondissement de Paris (9 Villa d’Este – Tour Mantoue) pour y présenter l’ensemble des initiatives pour la promotion de l'avortement.
Le Planning familial, qui vit des subventions étatiques, est connu pour violer la loi française, ainsi que l'avait montré une enquête de l'Homme Nouveau.
40 Days for Life : mobilisation pour le respect de la vie
Daniel Hamiche tient à jour sa chronique sur les 40 jours de prière pour la vie, qui a démarré le 25 septembre aux Etats-Unis. 8 bébés ont déjà été sauvés de l'avortement.
Pour le Dr Kariger, c’est le sens qui donne une raison de garder en vie
Le Dr Kariger, qui veut assassiner Vincent Lambert, est délégué départemental du PCD ! Il déclare :
«Il n'est pas en mort cérébrale, il est comme vous et moi en
apparence, il s'endort et se réveille, sourit et pleure parfois, cligne
les yeux au son d'un bruit. Il est capable d'un certain nombre de réponses réflexes
mais n'a pas de capacité vraiment fiable à trouver un mode de
communication.» «Son état neurologique est
incurable. Il peut rester comme ça des années».
Me Jérôme
Triomphe, avocat des parents, qui veulent sauver leur enfant, lui rétorque :
«Il n'est donc pas en
fin de vie, par définition, il est handicapé! Donc la loi Leonetti ne le
concerne pas car elle ne s'applique pas aux accidentés de la vie».
Me Jean Paillot, autre avocat des parents, précise :
«C'est bien pourquoi Vincent n'occupe pas un lit de soins palliatifs».
Le Dr Kariger part alors dans un délire :
«Il n'y a plus
d'espérance qu'il recouvre une vie relationnelle normale. Si les parents
trouvent du sens à cette existence, qu'ils apportent les preuves!».
Martine, une autre mère qui s'est opposée Ã
l'euthanasie de sa fille, s'inquiète :
«C'est scandaleux! Si maintenant il faut attester que sa vie a
du sens pour la garder, la moitié de la planète a du souci à se faire!»
Le Dr Kariger, qui refuse de laisser partir Vincent Lambert dans un autre établissement, a convoqué vendredi la famille pour exiger l'euthanasie. Me Triomphe est prêt à plaider :
«Ce conseil est une mascarade. La décision du médecin est prise, cette réunion est formelle,
pour s'abriter vis-à -vis du droit.»
Gender : lettre d’un père à un maire
Le maire contestait la propagande du gouvernement sur l'idéologie du gender :
"Un petit préalable d'abord : Jusqu'à très récemment (2011), je ne connaissais,
en ce qui concerne les sciences humaines, qu'un seul genre (le genre humain) et
deux sexes (masculin et féminin). J'ai alors appris qu'était apparue vers les
années 1950-60 au sein notamment de certains milieux LGBT et féministes la
notion de "genre". Cette notion, qui s'ajoute à celle de sexe, dissocie
le sexe biologique du "genre" (masculin, féminin ou autre…),
sorte de "sexe social", ou "identité sexuelle" qui serait
le fait de constructions culturelles et sociales et pourrait être différent du
sexe biologique. C'est précisément ce que l'on appelle la théorie du genre.Je ne ferai pas l'injure à l'élue que vous êtes de m'étendre plus avant sur
cette théorie du genre : vous la connaissez certainement et l'on trouve
quantité d'informations à ce sujet. Je dirai simplement que dans ses
développements, elle tend à nier les différences entre les hommes et les
femmes, et à prétendre que toutes les orientations sexuelles se valent.Actuellement,
elle inspire très clairement le gouvernement français dans ses politiques
de promotion de l'égalité homme-femme, de lutte contre les discrimination et en
matière d'enseignement, comme en témoignent les quelques éléments ci-dessous :
Le
"Programme d'Actions gouvernementale
contre les violences et la discrimination
commises
à raison de l'orientation sexuelle ou
de l'identité de genre". On peut difficilement être plus clair…Il y
est notamment question de "s'appuyer sur la jeunesse pour faire changer
les mentalités".Le
programme
interministériel sur l'égalité homme
femme. Il est imbibé de cette notion de genre (cité 7 fois et largement
développé). Entre autres il y est notamment indiqué, en matière d'enseignement
supérieur et de recherche: "Dès 2013,le genre constituera un axe
prioritaire des programmes «apprentissage » et « société innovante ».Ce programme a donné lieu à la signature le 7 février 2013 d'une Convention
interministérielle pour l'égalité entre les filles et les garçons, les femmes
et les hommes dans le système éducatif 2013-2018. Le genre y est cité 10
fois, de manière on ne peut plus claire. Il s’agit entre-autres de diffuser et vulgariser le concept de genre,
ainsi que de « former au genre » les professionnels intervenant
en milieu scolaire et petite enfance…Le programme gouvernemental "ABCD
de l'Egalité"
expérimenté cette année à l'école dans 10 académies dont l'Académie de
Bordeaux, et destiné à être généralisé en 2014-2015 à toute la France. La
volonté de « déconstruire des stéréotypes de genre » y est clairement
exprimée.Très concrètement, dans les écoles, voici ce que ça peut donner, selon cet
article de
Libération, publié précisément au moment où
vous m'accusiez de faire de la "propagande" et de la
"désinformation"…Et toujours concrètement, que dire de ce manuel "éduquer contre
l'homophobie
dès l'école primaire"
proposé par le SNUIPP-FSU, 1er syndicat d'enseignants en école primaire
? Un véritable manifeste pratique de la théorie du genre, très éloquent,
qui propose entre-autres de "déconstruire la complémentarité des
sexes" (titre de l'un de ses chapitres).A côté de tous ces programmes, voici ce que Vincent Peillon, Ministre de
l'Education Nationale déclarait
pour présenter son projet de loi de refondation de l'Ecole et d'institution de
la morale laïque : "il faut être
capable d'arracher l'élève à tous les déterminismes, familial, ethnique,
social, intellectuel, pour après faire un choix." Perspective
particulièrement inquiétante, quand elle est mise en regard avec tous les programmes
indiqués ci-dessus. Notamment quand la charte
de la laïcité précise qu''aucun
élève ne peut invoquer une conviction religieuse ou politique pour contester Ã
un enseignant le droit de traiter une question au programme". Quid
alors de la liberté de conscience et des droits fondamentaux des parents,
premiers et principaux éducateurs de leurs enfants ? D’ailleurs cette loi a failli inclure un amendement proposé par la député PS
Julie Sommaruga indiquant que les élèves dès l’école élémentaire devraient
suivre une « éducation à l’égalité de genre » ( à l'article 31 – amendement
adopté par l'Assemblée Nationale). Il
s'agissait, selon
Julie Sommaruga, « de substituer à des catégories comme le sexe ou
les différences sexuelles, qui renvoient à la biologie, le concept de genre qui
lui, au contraire, montre que les différences entre les hommes et les femmes ne
sont pas fondées sur la nature, mais sont historiquement construites et
socialement reproduites. » Certes, cet amendement a finalement été
rejeté, mais les exemples ci-dessus montrent qu'il n'est nullement besoin d'une
telle loi pour diffuser ce "concept" dans les écoles.Particulièrement intéressant aussi, le
rapport de l’Inspection Générale des Affaires Sociales de
décembre 2012 qui recommande que l’école s’engage dans la « lutte
contre les stéréotypes de genre » « dès le plus jeune âge »,
qu’elle déconstruise « l’idéologie
de la complémentarité » homme-femme pour « tendre vers une
société » égalitaire. A cette fin, ce rapport recommande
notamment aux enseignants de remplacer
les appellations « garçons » et « filles » par les termes
neutres « amis » ou « enfants », de raconter des
histoires dans lesquels les enfants ont deux papas ou deux mamans, etc. Il
s’agit, dit le rapport, d’empêcher la
« différenciation sexuée » et l’intériorisation par les enfants de
leur identité sexuelle.Pour l'école, citons ce très éloquent rapport
de l'IGEN sur l'égalité filles-garçon à l'école remis en mai 2013 Ã
Vincent Peillon. Ce rapport demande notamment
que « les stéréotypes de genre
soient déconstruits et mis à distance »,
notamment en primaire. On y perçoit très nettement la volonté de gommer les différences comportementales
entre les garçons et les filles.Tous ces programmes, initiatives et déclarations forment un cocktail explosif
d'intentions gouvernementales qui m'inquiètent vivement, et avec moi de
nombreux autres parents et citoyens. Pour ma part, en tant que père de jeunes
enfants, je m'oppose à ce qu'on les abreuve de discours issus d'une
théorie qui n'a aucun fondement scientifique tangible et qui peut s'avérer très
dangereuse dans son application. D’autant qu’ils ne relèvent pas du rôle de
l’école…Il est vrai que nous ne connaissons pas encore les détails de la mise en
pratique dans les écoles et crèches de ces programmes gouvernementaux
apparemment généreux. Mais les initiatives existantes,
bien souvent délirantes, ne peuvent que nous inciter à la plus grande
vigilance.La plupart des parents ne connaissent pas l'existence
de cette théorie du genre et encore moins les enjeux qu'elle porte. Quelles
seraient leurs réactions s'ils en connaissaient vraiment les tenants et
aboutissants ? Notre démarche consiste donc tout simplement à les informer, les inciter à s'informer par
eux-mêmes et les appeler à la vigilance. Il n'y a là aucune propagande ni
désinformation, mais simplement une saine démarche citoyenne d'information."
Grand messe au temple de la République
Lu ici :
"Jeudi 3 octobre, pour fêter le 55e anniversaire de la Constitution, [Jean-Louis Debré] a
invité tous les anciens présidents de la République, Premiers
ministres, ministres et secrétaires d'État de la Ve République. […] Jean-Louis Debré s'enchante de cette idée :
réunir ainsi oecuméniquement droite et gauche au sein du Conseil
constitutionnel, promu temple de la République."
Impôts : le caractère inéquitable de la décote pour les familles
L'Union des familles en Europe communique sur les mesures fiscales du projet de loi de finance 2014 :
"Le Gouvernement va annoncer une augmentation de la décote fiscale afin de soulager les contribuables modestes. Si cette décote reste, comme actuellement, calculée sur l’ensemble de l’impôt et non par part fiscale, la pénalisation des couples et des ménages avec enfants s’en trouvera accentuée.
La décote fiscale est un mécanisme instauré en faveur des contribuables modestes. Elle allège leur impôt de la différence entre une certaine somme fixée chaque année (480 € pour 2012, 508 € prévus en 2013) et le montant de cet impôt, s’il est inférieur à ladite somme. Lorsque l’impôt à payer est supérieur à cette somme, la décote ne s’applique pas.Exemple : un contribuable doit 450 € d’impôt sur le revenu. Si la décote est à 508 €, la réduction d’impôt de ce contribuable sera 508 € – 450 €= 58 €. Il ne payera donc que 450 € – 58 € = 392 € d’impôt.
Le caractère inéquitable de la décote vient de ce qu’elle s’applique à la totalité de l’impôt et non pas à l’impôt par part de quotient familial ou conjugal.
Les contribuables en couple sont injustement pénalisés :
Exemple : un célibataire devant 450 € d’impôt bénéficiera de 58 € de décote.
Mais un couple devant 900 € d’impôt (soit 450 € par part puisque ce couple dispose de deux parts) est exclu du bénéfice de la décote.
Pourtant, son niveau de vie est le même que celui du célibataire. Une décote calculée par part s’élèverait à 2 x 58 €, c’est à dire 116 €. Le fait d’être en couple coûte donc 116 €.Les familles avec enfant sont également pénalisées :
Exemple pour une famille de deux enfants avec le même niveau de vie que le célibataire ou le couple précités :
Cette famille doit 1 800 € par mois d’impôt. Elle a 3 parts de quotient. Son impôt par part est de 450 €. Mais pour cette famille, la décote ne s’applique pas, l’impôt dû étant supérieur à 508 €. Elle va donc payer 3×58 € = 174 € d’impôt de trop par rapport au célibataire.
Plus la famille est nombreuse, plus elle est pénalisée par la décote : avec le même niveau de vie, le ménage avec un enfant paie 145 € de trop, 174 € avec 2 enfants, 232 € avec 3 enfants, 290 € avec 4 enfants, etc.
Le principe de l’impôt sur le revenu français est « à niveau de vie égal, taux d’imposition égal ».Le calcul actuel de la décote maltraite les couples et les familles modestes.
L’Union des Familles en Europe demande donc au Gouvernement de calculer la décote par part fiscale afin de soulager tous les contribuables modestes et non seulement quelques un d’entre eux."
Christianophobie de Pierre Bergé
Dans l'émission "On refait le monde" sur RTL, Pierre Bergé a déclaré :
"Je suis pour la suppression intégrale de toutes les fêtes chrétiennes en France".