Le commissaire européen Olli Rehn, persona non grata en Italie
Maurizio Gasparri, vice-président (PdL)
du Sénat italien, a déclaré à propos du commissaire européen aux Affaires
économiques et monétaires :
« Il est temps d’arrêter avec les caporaux de semaine comme
Olli Rehn, un M. Personne qui vient en Italie en se comportant comme un
surveillant général. Il ferait mieux de méditer sur les désastres que
les gens comme lui causent en détruisant l’Europe. Des bureaucrates
obtus qui tuent les peuples et font mourir le continent à cause de la
compétition déloyale de la Chine et une ruineuse politique économique… »
Scandale Cahuzac et financement occulte de campagne ?
Lu ici :
"Non seulement les députés de la majorité et de l'opposition n'ont pas du tout la même interprétation des auditions (une cinquantaine) effectuées par la commission d'enquête parlementaire sur la gestion de l'État de l'affaire Cahuzac. Mais certains élus UMP et UDI se demandent désormais si l'ancien ministre du Budget, contraint à la démission du gouvernement le 19 mars après la découverte de son compte bancaire à l'étranger, et mis en examen pour blanchiment de fraude fiscale, n'a pas «aidé au financement politique à travers d'autres comptes».
C'est la question que se pose Charles de Courson, le président UDI de la commission d'enquête. […] «La thèse selon laquelle le président de la République ne savait rien n'est pas crédible», réaffirme Courson, qui se demande donc si Cahuzac n'a pas aidé financièrement le PS à une date quelconque. […]"
Conserver l’unité sans “esprit de boutique”
D'Aymeric Pourbaix dans Famille chrétienne :
"Devenir une « véritable force d’influence en France »,
libre et indépendante, notamment auprès des élus et des responsables
politiques locaux et nationaux. Telle est désormais l’ambition affichée
du mouvement La Manif pour tous, à l’issue de son université d’été. Ce qui se met ainsi en place, c’est une organisation structurée pour pouvoir peser efficacement dans le débat public.
La « force », elle, était déjà là , sous nos yeux, lors des manifestations du printemps.
Mais l’évidence met parfois longtemps à être reconnue… Ce qui a été mis
en lumière dans ce mouvement, c’est qu’une certaine transmission avait
perduré, de manière souterraine. La chaîne des générations, communiquant
l’amour et les valeurs morales aux plus jeunes, n’a pas été totalement
rompue. Et La Manif pour tous, contrairement aux apparences, ne peut pas
être réduite à une génération spontanée.[…] Reste maintenant à mettre en Å“uvre cette force considérable,
tout en conservant l’esprit d’unité et de décloisonnement qui fut le
ciment de ce mouvement, pour ne pas en revenir à « l’esprit de
boutique ». En son temps, Frédéric Ozanam avait su trouver les mots : «
 Ah, quelle époque orageuse mais instructive ! Apprenons-y à défendre
nos convictions sans haïr nos adversaires, à aimer ceux qui pensent
autrement que nous, à reconnaître qu’il y a des chrétiens dans tous les
camps et que Dieu peut être servi aujourd’hui comme toujours.
Plaignons-nous moins de notre temps et plus de nous-mêmes : soyons moins
découragés, mais soyons meilleurs »."
Erwann Binet veut la PMA dans la loi famille
Le rapporteur de la loi sur la dénaturation du mariage, député PS de l'Isère, veut faire inscrire l'ouverture de la PMA aux paires de femmes, à l'occasion de
la prochaine loi famille.
Il justifie cette demande en prenant acte du fait que la PMA pour 2 femmes peut être réalisée à l'étranger.
La culture de mort comme axe de gouvernement
Alliance Vita décode l'actualité législative :
"I) Bilan de la première année du gouvernement
Les principales dispositions à connaître sont les suivantes :
- La loi du 17 mai 2013 ouvrant le mariage aux couples de même sexe, entrainant la possibilité d’adopter.
- La loi du 6 août 2013 autorisant la recherche sur l’embryon humain.
- La loi du 17 décembre 2012 pour le remboursement de l’IVG à 100% et la pilule contraceptive gratuite pour les filles mineures (loi de financement de la Sécurité sociale pour 2013, articles 50 et 52).
- Concernant la fin de vie, la proposition 21 de François Hollande a donné lieu au rapport Sicard le 18 décembre 2012 et à l’avis n° 121 du CCNE
(Comité Consultatif National d’Ethique) le 2 juillet 2013 : les deux
rapports refusent d’introduire l’euthanasie dans notre législation et ne
recommandent pas le suicide assisté, mais restent ambigus sur la
question extrêmement sensible de la sédation terminale.– A noter : plusieurs décisions ministérielles importantes, mais passées largement inaperçues du grand public, pour lancer des programmes d’action contre l’homophobie (31 octobre 2013) et sur l’égalité hommes-femmes
(30 novembre 2012), à l’école et dans toutes les sphères de la société.
Une convention interministérielle pour la mise en œuvre de ces
objectifs au sein du système éducatif, sur la période 2013-2018, a été
signée entre six ministères (7 février 2013).II) Principaux projets en cours
A) Mariage et adoption pour les couples de même sexe :
- Plusieurs recours ont été déposés auprès du Conseil d’Etat cet été pour contester les textes d’application de la loi Taubira. Ont été publiés à ce titre : le décret et l’arrêté ministériel du 24 mai 2013, la circulaire du ministre de la justice du 29 mai 2013 et la circulaire du ministre de l’intérieur du 13 juin 2013. La loi a été validée par le Conseil constitutionnel, dans son avis du
17 mai 2013, mais ce dernier n’a pris en compte que les exigences de la
constitution française. Les textes d’application, qui sont établis par l’administration,
peuvent par contre être contestés devant le Conseil d’Etat qui est la
plus haute juridiction administrative en France. Ce dernier doit
examiner la compatibilité de ces textes avec les accords internationaux,
qui ont aussi une valeur supérieure à la réglementation française. […]- La liberté de conscience des maires reste un enjeu
majeur : une pression considérable, politique et médiatique, est
exercée sur les maires qui ont osé exprimer publiquement leur refus de
célébrer des mariages entre personnes du même sexe. Jusqu’à présent, un
adjoint s’est finalement substitué au maire pour accéder à la demande de
mariage. Des poursuites judiciaires ne sont pas à exclure pour
sanctionner les maires récalcitrants, sur la base de peines qui
paraissent disproportionnées par rapport à d’autres infractions (voir Décodeur n°30 du 6 juin 2013).- Le mariage pour certains couples binationaux fait
l’objet d’une controverse attendue entre le lobby LGBT et le
gouvernement. La loi Taubira a introduit, contrairement aux règles du
droit international, une disposition dérogatoire pour permettre le
mariage avec des étrangers. Mais on s’est rendu compte par la suite que les nationaux de 11 pays ne pouvaient pas s’en prévaloir,
à cause d’accords bilatéraux qui ont une autorité supérieure à la loi
française. Les associations LGBT demandent à l’Etat français de passer
outre.B) Gender à l’école :
- La théorie du Genre n’existe pas, d’après des ministres comme Vincent Peillon ou Najat Vallaud Belkacem… Mais les programmes d’action pour « déconstruire les stéréotypes de genre »
se multiplient à tous les niveaux de l’école. Pour connaître le détail
par niveau primaire, secondaire et universitaire, voir notre Décodeur n° 31 du 21 juin 2013.- A titre d’exemple, à partir de cette rentrée 2013 pour les enfants de grande section de maternelle au CM2, le programme « ABCD de l’égalité » va être testé dans les 10 académies suivantes
(sur 30) : Bordeaux, Clermont-Ferrand, Créteil, Corse, Guadeloupe,
Lyon, Montpellier, Nancy-Metz, Rouen, Toulouse. Ce programme, qui n’est
toujours pas rendu public, est en cours d’élaboration et s’inspire des
rapports remis précédemment pour éduquer à l’égalité fille-garçon en
milieu scolaire.- La réforme des rythmes scolaires, qui va permettre
d’introduire dans l’école des associations militant « contre les
discriminations et pour l’égalité », sera aussi suivie avec beaucoup
d’attention par les enseignants et les parents.- Dans le même état d’esprit, la Charte de la laïcité à l’école,
élaborée à la demande du ministre de l’Education nationale Vincent
Peillon, est en cours d’affichage dans tous les établissements scolaires
publics (10 millions d’élèves répartis dans 55 000 établissements) : son article 12 stipule notamment qu’ « aucun
élève ne peut invoquer une conviction religieuse ou politique pour
contester à un enseignant le droit de traiter une question au programme ». Même si l’enseignant a pour instruction de contribuer à « déconstruire les stéréotypes de genre » ?De multiples initiatives, régionales ou nationales, sont en train de se déployer pour attirer la vigilance des parents sur les risques de dérives : voir par exemple la nouvelle association Enseignants pour l’enfance, le plan d’action Vigi-Gender que lance la LMPT, le collectif VIGIE, etc.
C) Recherche sur l’embryon humain :
- La loi du 6 août 2013 introduit un changement très important sur le plan symbolique, mais qui devrait avoir un impact concret limité sur les programmes de recherche réalisés en France (cf lien vers tribune Pr Munich dans Le Monde).
- Maintenant, le débat est porté au niveau européen, via le succès de l’initiative citoyenne Un de nous
qui a déjà dépassé le million de signatures en Europe, dont 88 000 en
France. La Commission européenne devra donc se positionner sur le sujet,
vraisemblablement au 1er semestre 2014.D) Fin de vie :
- Des états généraux sont prévus à l’automne à l’initiative du CCNE,
comme il y en avait eu pour préparer la loi Bioéthique en 2010-2011.
Le président du CCNE a précisé récemment que ce débat national prendrait
la forme d’une « conférence citoyenne »
se déroulant sur quatre week-ends, et que des rencontres seraient
également organisées par les espaces éthiques régionaux, d’ici décembre
2013.- Le gouvernement est loin d’avoir renoncé à ouvrir une brèche sur l’interdit fondamental de tuer. La ministre des affaires sociales Marisol Touraine a par exemple bien précisé (en réponse à la question orale de Jean Leonetti le 3 juillet dernier à l’Assemblée nationale) que l’avis du CCNE n’était qu’un « simple rapport d’étape », que les états généraux doivent tout aborder, y compris sur le suicide assisté, et qu’il y aura bien un projet de loi à l’issue des débats.
E) Projet de loi Famille :
La présentation de ce texte en Conseil des ministres est prévue d’ici la fin de l’année 2013, avec des débats parlementaires annoncés pour début 2014. Un avant-projet de loi avait été élaboré au printemps dernier, mais il va sans doute évoluer. Le Conseil Economique, Social et Environnemental (CESE) va remettre un rapport en octobre 2013,
dans le cadre d’une auto-saisine faisant suite à son refus de débattre
de la loi sur le mariage homosexuel, pourtant demandé par plus de
700 000 pétitions. Selon Mme Bertinotti, ministre de la famille, le
texte serait centré sur la protection de l’enfance, en particulier les
sujets suivants :
- Statut du beau-parent : nombreuses questions autour de la délégation d’autorité parentale dans les familles recomposées, homoparentales, etc.
- Réforme de l’adoption : prise en compte des tensions autour de l’adoption internationale, accompagnement du parcours d’adoption souvent difficile.
- Accès aux origines : pour les enfants nés sous X ou après un don de gamète.
- Médiation : mesures pour répondre aux affaires
récentes sur les conflits de garde d’enfants dans les couples divorcés
(cf. affaire des pères perchés sur une grue à Nantes en février 2013,
suivie de beaucoup d’autres actions spectaculaires).
– La PMA pour les couples de personnes de même sexe n’est pas prévue
dans ce projet de loi. Un amendement PS ou Verts reste possible au cours
de la discussion parlementaire, comme cela a été le cas dans le débat
sur la loi Taubira en décembre 2012.F) PMA :
- Le CCNE s’était auto-saisi, fin janvier 2013, sur les attentes sociétales concernant la PMA. Il avait entamé la procédure légale pour organiser des états généraux
sur ce sujet, qui devaient préparer son avis officiel. Le président de
la République en avait pris acte le 28 mars 2013, indiquant même qu’il
respecterait l’avis donné par le CCNE. L’ensemble de la consultation
devait se terminer avant la fin de l’année 2013. Mais les états généraux
sur la PMA ont été repoussés après ceux sur la fin de vie, et ne
devraient donc pas avoir lieu avant début 2014.- Selon le président du CCNE, Jean-Claude Ameisen, quatre questions devraient être abordées au cours de ces Etats généraux :
- Ouverture de la PMA aux couples de femmes.
- Conservation des ovocytes pour les femmes désirant des enfants plus tard.
- Anonymat du don de gamètes, à lever ou non partiellement.
- Prise en charge financière de la PMA par la Sécurité sociale.
III) Autres sujets à suivre
- « Faciliter l’accès à l’IVG » reste une préoccupation constante du gouvernement. Dans le projet de loi relatif à la consommation, actuellement en discussion à l’Assemblée nationale, les notices des tests de grossesse
(qui ne seront plus vendus exclusivement en pharmacie) devraient
contenir des conseils supplémentaires, notamment sur les possibilités
d’avortement. Et par amendement au projet de loi sur l’égalité entre les femmes et les hommes, dont le Sénat commence l’examen cette semaine, il est question de pénaliser les sites internet qui ne sont pas ouvertement pro-IVG, voire d’étendre le délit d’entrave à l’IVG.- Pour les personnes transsexuelles, la demande de
faciliter le changement de sexe à l’état civil par simple déclaration,
sans obligation d’intervention chirurgicale. La Commission Nationale Consultative des Droits de l’Homme (CNCDH) a remis un rapport le 27 juin 2013 préconisant une loi dans ce sens.- La GPA n’est en principe pas à l’ordre du jour, le
président de la République s’étant engagé à ne pas l’introduire durant
son quinquennat. Mais la circulaire Taubira du 25 janvier 2013,
concernant les certificats de nationalité, facilite la reconnaissance
des GPA faites à l’étranger."
Pause sourire [addendum]
Dominique Strauss-Kahn, qui conseille actuellement le gouvernement serbe sur sa situation économique, prône le recrutement d'un plus grand nombre de femmes ! Au nom de la parité, bien sûr.
Addendum : Direct matin a annoncé que la demande de DSK pour avoir plus de femmes était un fake
Une nouvelle étape franchie vers la reconnaissance de l’objection de conscience
"Saisi le 2 juillet dernier par le collectif des maires pour l'enfance à propos de l'objection de conscience au mariage homosexuel, le Conseil d'Etat a annoncé mercredi avoir transmis aux "sages" la question prioritaire de constitutionnalité (QPC) qui lui a été présentée. Le Conseil constitutionnel
devra donc se prononcer sur le droit des maires ou de leurs adjoints Ã
refuser de célébrer des mariages de couples de même sexe.
Dans un communiqué, le Conseil d'État a jugé "nouvelle" la question
de la constitutionnalité de l'absence de "clause de conscience des
officiers d'état civil". Il a suivi les préconisations du rapporteur
public qui avait estimé au début du mois que la circulaire du ministre
de l'Intérieur Manuel Valls
relative au refus illégal de célébrer un mariage, en ne prévoyant pas
cette clause, soulevait une question "sérieuse" de constitutionnalité."Nous n'avons eu de cesse de mettre en garde sur la violation par cette
loi de la liberté de conscience de milliers d'officiers d'état civil. Au
lieu d'une clause de conscience, le ministère de l'Intérieur a organisé
une dénonciation par les préfets des officiers d'état civil invoquant
leur conscience", avait alors déclaré Franck Meyer, porte-parole du
collectif. Le Conseil constitutionnel aura trois mois pour trancher la
question de l'objection de conscience des maires."
Egypte : les islamistes, qui imposaient la charia et la djizya aux chrétiens de Delga, ont été chassés de la ville
Lu sur l'Observatoire de la Christianophobie :
"Il aura fallu l'intervention de l'armée de l'air pour que les autorités en finissent hier avec la dictature islamique que les Frères musulmans, profitant du chaos qui avait suivi la déposition de Morsi, avaient imposé dans la ville de Delga (gouvernorat d'Al-Minya), y faisant régner l'ordre islamique avec leurs milices armées. Cette ville de 120 000 habitants, qui comptait 20 000 chrétiens en avait vu fuir la moitié avec sa prise de contrôle par les Frères musulmans. A ceux qui étaient restés fut imposée la djizya, un impôt islamique allant de 30 à 70 US$ par foyer et par mois (alors que le salaire mensuel moyen d'un Egyptien est de 135 US$) : les chrétiens qui refusaient de la payer voyaient leurs maisons brulées… Les Frères musulmans détruisirent, au cours de leur dictature sur Delga, au moins trois importants lieux de cultes chrétiens : l'ancienne église copte de la Vierge Marie (une église dont la fondation remonte au IVe siècle), l'église Saint-Georges et le monastère Anba Abraam (qui avait déjà été attaqué en 1993). L'ordre semble rétabli à Delga où le couvre-feu a été imposé, mais la plupart des chrétiens qui l'ont quittée ne sont pas encore revenus. On les comprend."
(gouvernorat d’Al-Minya), y faisant régner l’ordre islamique avec leurs
milices armées. Cette ville de 120 000 habitants, qui comptait 20 000
chrétiens en avait vu fuir la moitié avec sa prise de contrôle par les Frères Musulmans. À ceux qui étaient restés fut imposée la djizya,
un impôt islamique allant de 30 à 70 US$ par foyer et par mois (alors
que le salaire mensuel moyen égyptien est de 135 US$) : les chrétiens
qui refusaient de la payer voyaient leurs maisons brûlées… Les Frères Musulmans
détruisirent, au cours de leur dictature sur Delga, au moins trois
importants lieux de cultes chrétiens : l’ancienne église copte de la Vierge Marie (une église dont la fondation remonte au IVe siècle), l’église Saint-Georges et le monastère Anba Abraam
(qui avait déjà été attaqué en 1993). L’ordre semble rétabli à Delga où
le couvre-feu a été imposé, mais la plupart des chrétiens qui l’ont
quittée n’y sont pas encore revenus. On les comprend. – See more at:
http://www.christianophobie.fr/breves/egypte-delga-debarrassee-des-islamistes-qui-imposaient-la-charia-et-la-djizya-aux-chretiens#sthash.FpjHaMOV.dpuf
(gouvernorat d’Al-Minya), y faisant régner l’ordre islamique avec leurs
milices armées. Cette ville de 120 000 habitants, qui comptait 20 000
chrétiens en avait vu fuir la moitié avec sa prise de contrôle par les Frères Musulmans. À ceux qui étaient restés fut imposée la djizya,
un impôt islamique allant de 30 à 70 US$ par foyer et par mois (alors
que le salaire mensuel moyen égyptien est de 135 US$) : les chrétiens
qui refusaient de la payer voyaient leurs maisons brûlées… Les Frères Musulmans
détruisirent, au cours de leur dictature sur Delga, au moins trois
importants lieux de cultes chrétiens : l’ancienne église copte de la Vierge Marie (une église dont la fondation remonte au IVe siècle), l’église Saint-Georges et le monastère Anba Abraam
(qui avait déjà été attaqué en 1993). L’ordre semble rétabli à Delga où
le couvre-feu a été imposé, mais la plupart des chrétiens qui l’ont
quittée n’y sont pas encore revenus. On les comprend – See more at:
http://www.christianophobie.fr/breves/egypte-delga-debarrassee-des-islamistes-qui-imposaient-la-charia-et-la-djizya-aux-chretiens#sthash.tEL70ERr.dpuf
(gouvernorat d’Al-Minya), y faisant régner l’ordre islamique avec leurs
milices armées. Cette ville de 120 000 habitants, qui comptait 20 000
chrétiens en avait vu fuir la moitié avec sa prise de contrôle par les Frères Musulmans. À ceux qui étaient restés fut imposée la djizya,
un impôt islamique allant de 30 à 70 US$ par foyer et par mois (alors
que le salaire mensuel moyen égyptien est de 135 US$) : les chrétiens
qui refusaient de la payer voyaient leurs maisons brûlées… Les Frères Musulmans
détruisirent, au cours de leur dictature sur Delga, au moins trois
importants lieux de cultes chrétiens : l’ancienne église copte de la Vierge Marie (une église dont la fondation remonte au IVe siècle), l’église Saint-Georges et le monastère Anba Abraam
(qui avait déjà été attaqué en 1993). L’ordre semble rétabli à Delga où
le couvre-feu a été imposé, mais la plupart des chrétiens qui l’ont
quittée n’y sont pas encore revenus. On les comprend. – See more at:
http://www.christianophobie.fr/breves/egypte-delga-debarrassee-des-islamistes-qui-imposaient-la-charia-et-la-djizya-aux-chretiens#sthash.tEL70ERr.dpuf
Scoutisme : La VIIème Paris recrute
Devant l'affluence des inscriptions, la clairière (filles de 8 à 12 ans) de la VIIème Paris (mouvement des Eclaireurs Neutres de France)
recherche des cheftaines motivées pour étoffer la maîtrise en place.
Ecrire à [email protected]
Encore une tentative d’incendie dans une église
Lu ici :
« On a eu peur, car dans
l’église, c’est beaucoup de planchers en bois, relate Evelyne Guislain,
maire de Maulde (Nord).
Mais heureusement que les pompiers de
Mortagne-du-Nord sont arrivés tout de suite. Ils ont éteint très vite
l’incendie. Ca aurait pu être bien plus grave !
» C’est en plein après-midi, dimanche, alors que
l’église Saint-Pierre était ouverte dans le cadre des Journées
européennes du patrimoine, que l’incendie s’est déclaré, au niveau de la
porte arrière de la sacristie. «
La moitié de la porte a brûlé, rapporte l’élue qui a
déposé plainte au nom de la commune. Après, ça sentait la fumée dans
tout le bourg.
La brigade de gendarmerie de Saint-Amand est chargée
de faire la lumière sur les circonstances de cet incendie. Une enquête
judiciaire a également été ouverte, car c’est la piste d’un incendie
volontaire qui semble privilégiée pour le moment. Des traces de liquide
inflammable auraient été retrouvées au bas de la porte incendiée. Un
appel à témoin est donc lancé auprès de toute personne qui aurait
remarqué la présence d’individus près de l’église Saint-Pierre, entre 14
h et 15 h 30, ce dimanche après-midi.
Toute personne susceptible de donner des renseignements est priée de contacter les services de gendarmerie au 03 27 48 06 66"
Syrie : Gregorios III répond à Mgr Dagens, le va-t’en-guerre
Lettre publiée ici :
Patriarcat Grec Melkite Catholique
d'Antioche et de tout l'Orient
d'Alexandrie et de Jérusalem
Prot. 434/2013D Damas, le 13/9/2013
Son Excellence Mgr Claude Dagens
Evêque d’Angoulême
Excellence et cher frère dans l’épiscopat,
Vous
m’avez gravement et publiquement mis en cause sur les ondes de Radio
Notre-Dame. Vous n’imaginez sans doute pas combien vos paroles
diffamatoires ont blessé – et mis en danger – la communauté melkite si
cruellement éprouvée depuis tant d’années.
Quel
contraste avec la sollicitude du Pape François et la solidarité
spirituelle si touchante de mes frères dans l’épiscopat et de tant de
Français anonymes !
J’ajoute
que beaucoup de chrétiens d’Orient sont des francophones fervents et
ont été du coup particulièrement peinés par les attaques de
l’Académicien que vous êtes.
De
légitimes différences d’appréciation géopolitiques ne me semblent pas
justifier le fait de porter violemment atteinte à la fraternité
épiscopale et de choquer toute une Eglise en attaquant son Patriarche.
Sur
la brèche et faisant front à toutes les difficultés et les tragédies de
ces deux dernières années je n’ai eu de cesse d’appeler au dialogue et
surtout à la réconciliation unique planche de salut pour la Syrie et
pour laquelle je suis prêt à offrir ma vie en sacrifice.
Demeurant
à votre disposition pour en reparler, je vous assure, Excellence, de ma
prière pour la paix, la communion ecclésiale, vous-même et votre
diocèse.
+ Gregorios III
Patriarche
Addendum : l'interview de Mgr Dagens sur Radio Notre Dame
La Sagrada Familia sera achevée en 2026
La Sagrada Familia, la basilique de Barcelone, en Espagne, consacrée par le pape Benoît XVI en 2010, est restée inachevée depuis le début de sa construction, en 1882. Depuis 2010, un objectif a été fixé pour la fin des travaux: 2026, ou le centenaire de la mort de Gaudi. L'un des architectes en charge des travaux explique :
«Si on continue à ce rythme, les travaux devraient être achevés en 2026».
Entre 13 et 20 millions d'euros sont récoltés chaque année grâce aux touristes.
La liberté de conscience doit être examinée par le Conseil Constitutionnel
Communiqué du Conseil d'Etat :
"A l’occasion d’un litige relatif à la circulaire du ministre de
l’intérieur du 13 juin 2013, dite « circulaire Valls », relative aux «
conséquences du refus illégal de célébrer un mariage de la part d’un
officier d’état civil », le Conseil d’État était saisi de la question de
savoir si l’absence de disposition législative garantissant la liberté
de conscience et d’opinion des officiers d’état-civil opposés au mariage
entre personnes de même sexe est conforme à la Constitution.Il a
estimé la question « nouvelle » et l’a transmise pour ce motif au
Conseil constitutionnel. Ainsi que le relève la décision du Conseil
d’État, cette transmission ne préjuge en rien du sérieux de la question
prioritaire de constitutionnalité (QPC).Le Conseil constitutionnel dispose de trois mois à compter de la transmission pour se prononcer sur la question."
Le dogme de l’égalitarisme homme femme jusque dans les marchés publics
Lu ici :
"La commission des lois du Sénat a donné son feu vert au projet de loi pour l’égalité hommes-femmes.
L’article 3 dudit texte prévoit un nouveau cas d’interdiction de
soumissionner aux marchés publics : les personnes qui ont été condamnées
pour des motifs liés à la discrimination et au non-respect des
dispositions prévues par le Code du travail en matière d’égalité
professionnelle entre les femmes et les hommes.Ainsi, les entreprises condamnées pour délit de discrimination (article
225-1 du Code pénal) ou de méconnaissance des dispositions relatives Ã
l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes prévues
(articles L. 1142-1 et L. 1142-2 du Code du travail), ainsi que le
non-respect de l’obligation de négociation (article L. 2242-5 du Code du
travail) ne pourraient plus candidater aux appels d'offres publics,
tant qu'elles n'ont pas régularisé leur situation."
Lilian Thuram : la Légion d’honneur et un rappel à la loi
La première remise par François Hollande :
«Chacun se souvient de votre gloire sportive et notamment de ce fameux
soir du 8 juillet 1998 au Stade de France – j'y étais – où en demi
finale de la coupe du monde contre la Croatie vous marquez les deux buts
qui ouvrent à la France les portes de la finale puis de la victoire».
Le rappel à la loi pour des faits de violences conjugales (Lilian Thuram avait tiré sa compagne par la pointe des cheveux et l'a poussée à trois reprises
contre le réfrigérateur) lui a été signifié quasiment en même temps par un délégué du procureur de la République de Paris.
Voilà qui fait désordre. Surtout au moment de l'examen du projet de loi sur l'égalité homme-femme. Allô Najat ?
L’enseignement du gender à l’école imposé par l’UE ?
Communiqué de La Manif pour Tous :
"Demain, 18 septembre, la commission « Droits de la femme et égalité des genres »
du Parlement Européen soumettra au vote le rapport sur la Santé et les
Droits Sexuels et Reproductifs. La Manif Pour Tous est particulièrement
inquiète des dispositions envisagées en matière d’éducation sexuelle, de
lutte contre les stéréotypes et d’éducation à l’égalité des genres. Elle
dénonce fermement la volonté affirmée dans l’amendement 151 de
promouvoir l’égalité de genre dans les programmes et manuels scolaires.Une nouvelle menace pour l’enfant et les libertés fondamentales
La Manif Pour Tous
dénonce l’amendement 151 de la députée européenne Barbara Matera (PPE)
qui propose de rendre obligatoire des cours d’éducation sexuelle pour
tous les élèves des écoles primaires et secondaires des Etats membres. De tels cours n’ont certainement pas leur place en primaire, et d’autant moins qu’ils aborderaient notamment la question de « l’égalité des genres ».
La Manif Pour Tous dénonce ce projet de promotion de l’identité de
genre, notion qui fait débat chez les spécialistes et qui n’est pas un
sujet pertinent à l’âge de l’école ! Imposée
aux écoles, cet enseignement serait ainsi décidé sans concertation avec
les parents, sans respect de leur rôle de premiers et principaux
éducateurs de leurs enfants.L’amendement 151 est une grave atteinte à l'article
26 (§3) de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme qui stipule
que le droit d'éducation est reconnu prioritairement aux parents. Il met
en danger la liberté et le droit des parents à s'opposer Ã
l'interférence d'acteurs étatiques ou non étatiques dans cette
éducation. La défense d'un droit d'accès de l’enfant à une information
scientifique et dégagée de tout jugement en matière de sexualité ne doit
pas se faire sans l’implication des parents et l’assurance que les
contenus contribuent à l’équilibre de l’enfant. Par ailleurs les
concepts de genre n’entrent pas dans le champ « d’une information scientifique » et n’ont donc pas de place dans ce cadre.La Manif Pour Tous en alerte
Le 18 septembre prochain, La Manif Pour Tous suivra
avec attention les débats de la commission « Droits de la femme et
égalité des genres » du Parlement Européen. Elle se prépare à se
mobiliser et à mener toutes les actions nécessaires si cet amendement
devait être adopté. La Manif Pour Tous demande aux députés européens de
cette commission permanente de prendre concrètement position Ã
l’occasion de ce vote pour défendre les intérêts de l’enfant, le rôle de
ses parents et la neutralité des instances nationales d’éducation
gravement mis en danger par ce rapport. Elle leur rappelle que :
La Manif Pour Tous s’oppose fermement à la diffusion Ã
l’école du concept de genre, notion floue et non scientifique
conduisant notamment à la remise en cause des identités sexuelles
homme/femme.Les parents sont les premiers éducateurs de leurs
enfants. La liberté d’éducation des parents est un droit fondamental et
inaliénable qu’aucune institution ne peut retirer et que toutes les
conventions internationales garantissent.La Manif Pour Tous défend les droits de l’enfant. Elle est prête à agir aussi bien au niveau français qu’au niveau européen"
Affaire Vincent Lambert : passage en force pro-euthanasie
Communiqué de Laissez-Les-Vivre SOS Futures Mères :
"Depuis un grave accident de moto survenu en 2008, Vincent LAMBERT, 37 ans, était hospitalisé au C.H.U de Reims ; des examens au Coma Science Center de Liège avaient détecté un état pauci-relationnel. C'est alors que, à la demande de son épouse, l'équipe du docteur KARIGER décide de cesser alimentation et hydratation, "protocole" qui démarre le 10 avril 2013. Un de ses frères fut surpris que la sonde gastrique qui l'alimentait ait été débranchée, s'en était alors suivi un procès intenté par les parents de Vincent à l'hôpital qui s'était conclu par un référé administratif le 11 mai 2013 par lequel, grâce aux conclusions de Maître Jérôme TRIOMPHE, le tribunal administratif de Chalons-en-Champagne avait ordonné de rebrancher la sonde gastrique.
Mais le répit octroyé n'aura duré que quatre mois : la machine infernale de l'euthanasie passive va être remise en marche par le médecin et ainsi que l'a déclaré à la presse ce 16 septembre : "Compte tenu de l'état de Vincent, une réunion a été programmée à la fin du mois à laquelle seront présents tous les acteurs pour que nous exposions notre point de vue pour décider un arrêt d'alimentation".
A cet égard on peut noter que le médecin clame déjà haut et fort être certain du résultat de la procédure de décision collégiale d'arrêt de soins comme pour rendre vaine toute tentative de résistance. Ainsi en déclarant à la presse : "Conformément à la loi, la décision finale revient au corps médical et fait partie de notre dure responsabilité", le médecin préjuge déjà de sa victoire et veut dissuader toute initiative contraire.
De son côté, l'avocat de l'épouse de Vincent LAMBERT déclare que "Le juge ne s'était pas prononcé au fond mais avait seulement estimé que la procédure collégiale n'avait pas été respectée car tous les membres de la famille n'avaient pas été consultés".
L'un comme l'autre tentent de faire oublier des points fondamentaux de la deuxième mission LEONETTI qui affirme que l'avis de la famille prévaut sur ceux des médecins et qu'en cas de désaccord au sein de la famille c'est celui de ceux qui veulent maintenir le malade en vie qui doit être adopté. Il est donc possible de conclure que tant pour le docteur KARIGER que pour Maître Sara NOURDIN, l'avocat de la femme de Vincent, il s'agit ni plus ni moins d'une tentative de passage en force."
Légitime défense du bijoutier : point de vue d’un juriste
"[…] Il y a belle lurette que, sous l’influence d’une certaine vision du
christianisme – celle récupérée par les droits de l’homme –, la légitime
défense s’est fermée, en France, à la protection des biens au nom de la
sauvegarde de la vie. Jadis, les juges français avaient une vision plus
virile et discriminatoire de la légitime défense, comme l’illustre ce
texte du XIXe siècle :« Qu’on suppose un voleur, dérobant, dans le coffre-fort d’un
négociant, les titres qui constituent la majeure partie de sa fortune …
le mal sera irréparable, si le propriétaire ne parvient pas à blesser ou
à tuer le voleur : il tire et tue ; n’en a-t-il pas le droit ? (…)
aucun tribunal n’hésitera à déclarer que cet acte n’est pas imputable Ã
son auteur, soit qu’il le considère comme justifié par la légitime
défense, soit qu’on le considère plutôt comme imposé par une contrainte
morale à laquelle l’agent n’a pu résister » (Précis de droit criminel, par R. Garraud, éditions L. Larose et Forcel, Paris, 1885 § 157).D’ailleurs, dans les grands désordres historiques, ne trouve-t-on pas
normal de faire tirer sur les pillards ? Les biens matériels ne sont
donc pas si méprisables : tout le monde n’a pas une vocation de
franciscain spirituel.Pour les droits de l’homme, toute vie vaut en soi toute autre vie.
Cette conception est pernicieuse : en saine philosophie virile, la vie
de l’agresseur et voleur dans le feu de l’action ne vaut pas
tripette. Aussi doit-on espérer que les jurés de Nice sauront résister
aux pressions morales des magistrats et admettront que le droit de suite exercé, dans le feu de l’action, par le bijoutier était justifié.Rappelons que si les incriminations doivent être soumises Ã
l’interprétation stricte des textes, tel n’est pas le cas pour les faits
justificatifs exonératoires. N’est-il pas choquant, en effet, de
permettre au voleur violent et brandissant une arme létale d’être
considéré, dès qu’il tourne les talons avec son butin, comme immunisé
contre sa victime ? Comme si les deux protagonistes jouaient à chat
perché : « Menacé, volé, battu, tu ne peux plus rien me faire
maintenant, je suis perché ! Bisque-bisque rage ! » Absurde et odieux."