Les christianophobes du Planning familial en Uruguay
Lu sur C-Fam :
"Une cabine téléphonique du nom de « Talk to God » (parlez à
Dieu) est apparue devant un bâtiment grouillant de fonctionnaires
internationaux en Uruguay. Un poster y était affiché, qui demandait si
la grossesse de la Vierge Marie avait été « désirée ». On y demandait
aux passants de laisser des messages au Bon Dieu dénonçant le
« fondamentalisme » religieux, et à prier pour la légalisation de
l’avortement.Pendant la conférence, des diplomates d’Amérique Latine et des
Caraïbes ont dû écouter les discours des militants du Planning familial
et d’un sexologue. Ils ont ensuite travaillé à la rédaction des futurs
objectifs du développement. La cabine téléphonique avait été conçue par
une association de féministes et athées pour influencer membres de la
conférence.C’était la première d’une série de rencontres organisée dans la
région pour travailler à la sélection des futurs objectifs du
développement après 2014. Elle était organisée par la Commission
économique pour l’Amérique Latine et les Caraïbes (ECLAC) et par le
Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA), à l’invitation du
gouvernement uruguayen. Le pays a récemment légalisé l’avortement. Les
représentants de 38 Etats, 24 institutions internationales et 260
organisations non gouvernementales étaient présents.« Des radicaux extrémistes ont infiltré » la conférence, rapporte le Parliamentary Network for Critical Issues. […]
Le politicien Uruguayen Gerardo Amarilla a dénoncé le spectacle
de discrimination religieuse présenté à l’extérieur, et a raillé les
organisateurs qui qualifiaient son pays de « progressiste ».Il a confié à son public le nombre croissant de problèmes qui
tourmentent son pays, dont par exemple la destruction de la famille, la
multiplication des maladies sexuellement transmissibles, l’augmentation
de la consommation de drogue, de la violence, et du taux de suicides.
« Nous sommes probablement « progressistes », et nous avançons
peut-être, dit-il, sûrement vers un précipice. »"
Mairie du XVe à Paris : mariages réservés aux personnes LGBT ?
Lu sur Boulevard Voltaire :
"Un couple ami (hétéro) envisage de se marier début novembre à la
mairie du XVe arrondissement de Paris. Il se trouve que les futurs
tourtereaux séjournent actuellement à l’étranger d’où ils comptent
organiser leurs épousailles. Et réunir à cette occasion parents et amis
disséminés aux quatre coins de l’Europe. Ils ont donc appelé
téléphoniquement le bureau des mariages du XVe arrondissement, domicile
de la future mariée, pour convenir d’une date qu’ils souhaitaient fixer
au samedi 2 novembre. Que n’ont-ils dit là ! Réponse du préposé : « Mais
vous n’y songez pas, cher monsieur, vous ne pouvez rien organiser du
tout, c’est nous qui fixerons la date quand vous vous présenterez dans
nos bureaux, au moins un mois et demi avant la date souhaitée, aucune
option n’est possible. » Et le futur marié d’expliquer que tous les
papiers étaient réunis, qu’il était prêt à envoyer les photocopies en
attendant d’en présenter les originaux fin octobre lorsqu’il se
présenterait avec sa promise devant la préposée du bureau des mariages.
Rien n’y fit, l’intraitable factotum ne voulut rien savoir, suggérant
même d’aller se marier ailleurs si cela ne convenait pas…Qu’à cela ne tienne, ailleurs ou plutôt autrement… L’espiègle future
épouse rappelle le même bureau de la mairie parisienne et, sur un ton
enjoué, cherche à se renseigner sur une date pour un… mariage gay que
son amie et elle comptent organiser le 28 septembre ou le samedi
d’après… Comme par enchantement, des créneaux horaires lui sont proposés
presque immédiatement pour les deux dates et le dépôt du dossier peut
même, exceptionnellement, se réduire à un mois. […]"
Totalitarisme LGBT : tentative d’empêcher de discuter des méfaits de l’homosexualisme
Lu sur C-Fam :
"Un juge américain vient de juger recevable un procès intenté par une
association d’homosexuels Ougandais contre un pasteur évangélique. Ils
accusent ce dernier de « crime contre l’humanité ». Le pasteur américain
est d’accusé d’infraction au droit international pour avoir dialogué
avec des dirigeants Ougandais sur les méfaits de l’homosexualité.Scott Lively, avocat et écrivain, gère la un café, le « Holy
grounds » dans l’Etat du Massachusetts, où il distribue gratuitement du
café et des bibles, et anime la prière du dimanche où il rassemble,
entre autres personnes, des clochards et des drogués. En 2009, il a été invité à participer à une conférence en Ouganda. Il
y a déclaré que le but du lobby homosexuel était de « détruire une
société fondée sur le mariage et de la remplacer par une culture de
promiscuité sexuelle. »L’Association des minorités sexuelles d’Ouganda (SMUG) accuse Scott
Lively d’incitation à la « persécution » pour ses prises de position
publiques, et pour avoir conseillé aux dirigeants Ougandais de légiférer
contre l’homosexualité. Les membres de SMUG militent en faveur de
l’acceptation sociale et juridique des personnes lesbiennes,
homosexuelles, bisexuelles, « transgenres » et « intersexe ». Ils
combattent toute législation anti-homosexuelle. […]L’avocat vétéran souligne ce procès pourrait se retourner contre les
militants homosexuels. La théorie avancée par SMUG pourrait en inciter
certains à intenter des procès « contre les militants homosexuels qui
essaient de réprimer leurs opposants politiques et culturels dans des
pays étrangers » […]"
26 août : accueil du ministre Moscovici à Lannion
A tous les résidents et vacanciers des côtes d' Armor : accueil lundi 26 août
du ministre Moscovici
dès 9h30.
Rdv à l'espace Volta rue Ampère(2ème rue à droite entre Leclerc et l'aéroport).
A 11h15 : 2ème action
devant le centre des finances publiques 2 quai de
Viarmes
Douce France
Cesson, gare RER D, samedi
17 août. Les images de vidéosurveillance montrent 2 voyous s’en prendre violemment à Léa et à David en le frappant à coups de pied et de poing, l’étranglant et
lui fracturant les deux mâchoires.
Accueil de Valérie Fourneyron le 30 août à Saint-Malo
Le Mouvement rural de la jeunesse chrétienne (MRJC) accueille le ministre Valérie Fourneyron à ses universités d’été nationales. Elles se tiennent à Saint-Malo du jeudi 29 août au dimanche 1er septembre, au village de Keriadenn.
Valérie Fourneyron, ministre des Sports, de la Jeunesse, de l’Éducation populaire et de la Vie associative, interviendra sur la thématique de la gouvernance des associations, le vendredi 30 août de 11 h 15 à 14 h.
Dimanche 25 août : manif pic-nic devant l’église Saint Pierre de Gesté
Lu ici :
"Le collectif St Jacques d’Abbeville et le Souvenir Chouan de
Bretagne vous invitent à manifester votre opposition à la destruction
illégale de l’église St Pierre, le dimanche 25 Aout à 12 h 30.Ceux qui habitent trop loin peuvent envoyer au maire une simple carte
postale avec l’église de leur ville ou de leur village et écrire :
Touche pas à mon église.Son adresse : Jean Pierre Léger, Hotel ville 9 place Monseigneur Dupont BP 9 49600."
Armes chimiques en Syrie : à qui profite ce crime ?
A propos de la situation en Syrie, Mgr Silvano Tomasi, observateur permanent du Saint-Siège auprès des Nations-Unies à Genève, déclare :
“La
communauté internationale est inquiète à juste titre après les derniers
évènements survenus en Syrie, qui ont fait des dizaines et des dizaines
de morts. La première chose à dire, selon moi, comme le Pape l’a déjà
souligné, c’est que la violence n’amène aucune solution et qu’il faut
donc reprendre le dialogue pour pouvoir arriver à la conférence de
Genève 2, afin que les représentants de toutes les composantes de la
société syrienne puissent être présents, exposer leurs points de vue, et
ensemble créer une sorte de gouvernement de transition. Pour atteindre
cet objectif, aucune condition préalable ne doit être posée qui rende
cette initiative impossible, comme par exemple exclure l’un ou l’autre
groupe concerné. Cet effort me semble absolument nécessaire pour arrêter
la violence. Il faut aussi cesser d’envoyer des armes, tant à
l’opposition qu’au gouvernement. Car ce n’est pas en livrant de
nouvelles armes aux syriens que l’on crée les conditions de la paix.
Pour arriver à une solution juste, c’est du moins mon avis, il faut
éviter toute analyse incomplète de la réalité syrienne et du
Moyen-Orient en général. J’ai l’impression que la presse et les grands
médias ne prennent pas en compte tous les éléments à la base de cette
situation de violence et de conflit incessant. Nous avons vu en Egypte
comment le soutien inconditionnel aux Frères musulmans a porté à
d’autres violences. Certains intérêts sont évidents : ceux qui veulent
un gouvernement sunnite en Syrie, ceux qui veulent maintenir une
participation de toutes les minorités. Il faudrait donc partir du
concept de citoyenneté, respecter chaque citoyen comme un citoyen du
pays, et puis permettre que les identités religieuses, ethniques,
politiques, puissent se développer dans un contexte de dialogue."
A
la question de l’utilisation d’armes chimiques par le régime syrien qui
dément de telles pratiques, Mgr Tomasi recommande la prudence :
"Il ne faut pas avancer de jugement avant d’en avoir les preuves
suffisantes. La communauté internationale, avec les observateurs des
Nations-Unies, qui sont déjà présents en Syrie, pourrait faire toute la
lumière sur cette nouvelle tragédie. On ne peut, selon moi, partir d’un
préjugé, en déclarant que ceux-ci ou ceux-là sont responsables. Nous
devons éclaircir les faits, car quel intérêt immédiat aurait le
gouvernement de Damas à provoquer une telle tragédie, en sachant qu’il
en sera de toute façon rendu directement coupable ? Comme dans les
enquêtes pour homicide, il faut se demander : mais à qui profite
vraiment ce genre de crime inhumain ?"
Sur la possibilité d’une intervention armée si l’attaque chimique était confirmée, Mgr Tomasi est encore plus catégorique :
"L’expérience
nous a montré au Moyen-Orient, en Irak, en Afghanistan, que de telles
interventions armées n’ont apporté aucun résultat constructif. Et donc
le principe qu’avec la guerre on perd tout reste toujours valable."
Couvre-feu en banlieue
Deux villes de banlieue parisienne touchées par les violences et le trafic de drogue, Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) et Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne), ont imposé un couvre-feu à leurs commerces.
La ville de Saint-Denis a décidé par arrêté de contraindre 70 commerces à fermer des 20 heures.
Mais où est la police ?
Le cauchemar à Nantes :
"J'habite Bellevue depuis seize ans. J'ai trois fils. Un grand, de 23
ans, qui est indépendant aujourd'hui. Le plus jeune a 12 ans. Le
troisième a 15 ans. En septembre, il a commencé à changer, à fumer, à
faire des bêtises. Un jour, en avril, je l'ai empêché de sortir… et il
s'est battu contre moi ! Il m'a même menacée avec un couteau pour
pouvoir franchir la porte.C'était allé trop loin. Il a craqué, il
m'a tout dit. Comment des garçons de 15 à 17 ans lui avaient d'abord
donné un peu de shit, avant de lui faire comprendre que tout ça, ce
n'était pas gratuit. Il a fallu qu'il travaille carrément pour eux. Il
est devenu leur bonne. En quelques mois, ils lui ont tout appris. À
faire le guet pour les trafics de stups, à voler des quads, des
scooters.Je me suis rendu compte qu'il était déscolarisé. Moi, je
travaille, et j'avais repris mes études pour obtenir le master que je
viens d'avoir. Il profitait du fait que je n'étais pas là pour sécher le
collège. Je l'ai changé d'établissement, il est allé à Saint-Herblain.
Mais sa bande est venue le chercher jusque dans sa classe ! Il m'a dit :
« Tu ne peux pas me protéger. »Les policiers aussi m'ont dit que
ça ne s'arrêterait jamais si on restait dans le quartier. Et c'est
vrai. Si on déménage, je pourrais récupérer mon fils, vivre avec lui.
Pour l'instant, on est séparés, punis, c'est injuste. Grâce à la brigade
des violences urbaines et au juge des enfants, mon fils a été envoyé en
Vendée dans une famille d'accueil. Il a repris une scolarité normale,
il s'est reconstruit. Il a même changé physiquement, il finissait par
être marqué. À 15 ans ! Mais même là-bas ils l'ont harcelé. On a dû
changer deux fois son téléphone.Et
depuis son départ de Bellevue, c'est l'enfer pour nous ici. On est
assaillis par cette bande qui vient le chercher sans arrêt. Au moins une
fois par semaine depuis janvier. On a débranché l'interphone, mais ils
arrivent à entrer quand même. Ils cognent à la porte, me menacent de
mort. Ils me rackettent aussi (elle montre un SMS) : regardez,
ils me réclament 200 €. Ils disent aussi qu'ils vont casser la tête de
mon plus jeune fils, au collège. Le 13 juillet, ils sont encore venus.
J'ai fini par payer pour qu'ils nous laissent tranquilles. J'ai donné
tout ce que j'avais sur moi. […]"
Ceux qui ont une cause dans leur vie vont mieux que ceux qui n’en ont pas
Le Monde consacre un article à Pauline de Vaux, médecin addictologue. Extrait :
"Lorsqu'elle était étudiante en médecine à Montpellier, l'addictologie
en était à ses balbutiements. Pauline de Vaux s'est tout de suite
sentie attirée par cette spécialité. "L'alcoolisme ou la toxicomanie
sont des maladies existentielles. L'addiction vient répondre à un désir
d'infini et à une désespérance d'infini. On ne peut pas la soigner
uniquement par les médicaments", souligne-t-elle. […]A l'enterrement d'une amie, les mots d'un prêtre, soudain, résonnent fort : "Si
vous voulez donner un sens à cette mort, donnez-en un à votre vie." "Je
sentais que j'avais fait le tour des après-midi piscine, soleil et
plage. En fait, je suis quelqu'un qui aurait aimé être futile, mais qui
n'y arrive pas !", dit-elle. Quelques mois plus tard, Pauline de Vaux participe à une retraite à Paray-le-Monial (Saône-et-Loire). "J'ai été envahie par un souffle, une puissance de feu. Au début, ça fait peur."Elle décide alors de prendre des cours de philosophie, plonge dans Aristote – "Ça m'a sortie de Freud et de Lacan, du poids du destin. La foi, c'est se sentir libre jusqu'au bout" –, consacre son mémoire de DESS d'éthique médicale aux liens entre finalité de l'homme et guérison.
"En France, la médecine et la psychiatrie sont athées. La
difficulté, dans notre Etat laïque, c'est qu'en rejetant Dieu, on a
aussi rejeté la philosophie et pris le risque d'écraser la cause finale,
le telos, d'Aristote. Or, ceux qui ont une cause dans leur vie
vont mieux que ceux qui n'en ont pas. Donc, c'est une histoire de
santé, aussi", souligne-t-elle.Ce lien est au cœur de sa pratique médicale. "Le patient, je dois
l'aider à retrouver ses sources. Et pour cela, je me sers de tout ce
qu'il a en lui. S'il y a la foi, je prends la foi. Le spirituel est un
outil. Au lieu de dire au patient : 'Occupez-vous de vous, faites-vous
plaisir', je lui demande : 'Pour quoi donneriez-vous votre vie ?' Parce
que, quand on sait pour quoi ou pour qui on peut mourir, on sait pour
quoi on va vivre."Elle repense à Didier Janus et aux autres qui ont croisé sa route : "Le clochard dans la rue, il faut lui trouver l'occasion de donner et pas seulement de recevoir." Pauline de Vaux s'interrompt, un peu inquiète soudain d'en avoir trop dit sur sa vie. "Dans le milieu des psychiatres, la foi est mal vue, perçue comme un signe d'obscurantisme." Son visage s'éclaire à nouveau, elle sourit : "Même si eux aussi, quand il faut mourir, ils sont tout tremblants !"
Aujourd'hui, Pauline de Vaux consacre l'essentiel de son activité de
médecin aux Apprentis d'Auteuil, tout en assurant des gardes aux
urgences psychiatriques et une consultation d'addictologie à l'hôpital
Pompidou. […]"
Réhabilitation à Sainte Anne d’Auray
Sainte-Anne d’Auray représente le coeur spirituel de la Bretagne. Seul
lieu d’apparitions de sainte Anne (de 1623 à 1625), cette ville est
visitée par plusieurs centaines de milliers de pèlerins et de touristes
chaque année. Doté d’un bel ensemble architectural, le site souffre
cependant de vétusté pour la basilique et ses bâtiments adjacents. De
nombreux problèmes d’étanchéité, d’électricité et de sécurité sont
apparus ces dernières années. Un projet de réhabilitation de la
basilique (maîtrise d’ouvrage de la mairie de Sainte-Anne d’Auray) et de
deux bâtiments de l’Académie de Musique et d’Arts Sacrés (maîtrise
d’ouvrage de l’Académie) est estimé à 10 millions d’euros (à lire ici : doc pdf).
RTL, la radio à gerber
L'homosexualiste Pierre Bergé, l'homme qui finance le lobby LGBT et veut permettre la location du ventre des femmes pour satisfaire un groupuscule, rejoint les chroniqueurs de l'émission de Marc-Olivier Fogiel
sur RTL "On refait le monde".
Les 2 conceptions du droit
Du Pr Pichot-Bravard sur Le Rouge et le Noir :
"Depuis l’Antiquité, deux conceptions du droit s’affrontent.
Les uns définissent le droit comme l’expression de la volonté de ceux qui exercent la souveraineté.
Les autres considèrent que le droit est « cela qui est juste »,
qu’il est un art, l’art d’attribuer à chacun la part qui lui revient
(Ulpien), l’art de ce qui est « bon et équitable » (Celse). Ces derniers
estiment que les commandements de ceux qui exercent le pouvoir, que les
lois, ne sont légitimes qu’à la condition d’être justes, à la condition
de respecter des principes de droit qui échappent à la volonté des
hommes et qui sont le reflet d’un ordre naturel objectif. Aristote a
ainsi distingué la justice naturelle et la justice positive. La
philosophie stoïcienne a affirmé l’existence d’une loi naturelle.
Inspiré à la fois par la philosophie aristotélicienne et par la
philosophie stoïcienne, Cicéron a donné de cette loi naturelle une
définition précise qui a nourri ultérieurement la réflexion des juristes
romains ou romanistes. De son côté, Saint Augustin a défini la loi
comme l’acte permettant de faire régner la justice, estimant qu’une loi injuste n’est pas une loi et que personne n’est tenu d’y obéir, conviction qui nourrit profondément les mentalités médiévales, dominant les esprits jusqu’au XVIIe siècle au moins.Dans l’Ancienne France existait une véritable « Etat de Justice » permettant, par delà l’inévitable imperfection des institutions humaines, la soumission du Souverain au Droit.
Cet « Etat de Justice » était nourri :
1- Par la conviction que la première mission du Roi, celle qui fonde sa légitimité, est de faire régner la Justice dans son royaume, ce qui implique, notamment, qu’il se soumette aux lois fondamentales et au droit naturel ;
2- Par la réflexion des canonistes : ceux-ci ont défini pour
l’Eglise des concepts juridiques que les légistes du royaume de France
ont ensuite repris et appliqué à la Chose publique : par exemple, l’idée
qu’il existe un statut général de l’Eglise, corpus de règles s’imposant
au pape, idée reprise par Jean de Terrevermeille lorsqu’il a affirmé en
1419 l’existence d’un Statut du royaume constitué de règles supérieures à la volonté du Roi et l’empêchant, concrètement, de disposer de la Couronne et d’aliéner le domaine de la Couronne ;3- Par certaines maximes de droit romain, notamment la constitution Digna Vox, qui date de 429 ;
4- Par la rhétorique des Cours souveraines, en particulier celle du Parlement de Paris, qui ont, depuis la première moitié du XIVe
siècle, reçu du Roi la mission de vérifier, lors de l’enregistrement
des lettres du Roi, si celles-ci ne comprennent pas de dispositions
contraires à la justice et à la droite raison, et, qui ont, dans ce cas,
le devoir d’attirer l’attention du monarque en lui adressant de « très
humbles remontrances ». Se servant de ce devoir de conseil, les Parlements se sont prétendus, à partir de la fin du XVe siècle, le « Sénat du royaume », vérifiant que les lois du Roi sont conformes aux lois du Royaume. C’est là la lointaine origine de notre contrôle de constitutionnalité des lois.La consistance de cet « Etat de Justice », et le souci des magistrats
de faire régner l’équité, assurait le respect du droit naturel. A cet
égard, Louis XV, lors de la réforme du chancelier Maupeou, affirme qu’il
est « dans l’heureuse impuissance » de porter atteinte à la vie, à
l’honneur et à la propriété de ses sujets.Le droit de la famille, mariage et filiation, échappait presque entièrement à l’Etat, relevant du droit canonique. [Lire la suite]"
La distinction gauche/droite est toujours une initiative de la gauche
De Jean Madiran dans son livre "La droite et la gauche", en 1977 (via NDC) :
"La distinction entre une gauche et une droite est toujours une
initiative de la gauche, faite par la gauche au profit de la gauche. Il y
a une droite dans la mesure où une gauche se forme, la désigne,
s’oppose à elle : l’inverse n’est jamais vrai. Ceux qui instaurent ou
relancent le jeu droite-gauche se situent eux-mêmes à gauche, ils
délimitent une droite pour la combattre et pour l’exclure. Dans un
second moment, la droite ainsi désignée et prise à partie se serre les
coudes, ordinairement ni assez vite ni assez fort, s’organise, se
défend, contre-attaque, quelquefois victorieusement : ce n’est jamais
que défense et contre-attaque, voire représailles.Par suite, est “de droite” celui que la gauche désigne ou dénonce comme
tel : et l’inverse n’est pas vrai. Cet arbitraire va de soi, puisque le
jeu gauche-droite, qui est plus exactement le jeu gauche contre droite,
est inventé, mené et arbitré toujours par la gauche, jamais par la
droite.La droite sait ou sent qu’elle subit le jeu sans pouvoir en fixer ou en
modifier les règles. (…) Elle n’en a ni le droit ni la possibilité, ce
n’est pas elle qui place les étiquettes sur les flacons. La gauche au
contraire, maîtresse et arbitre de ce jeu qui est le sien, rejette à
droite qui elle veut, comme elle veut, selon l’occasion et l’intérêt
tactique."