Blogs

La Manif pour Tous appelle à la résistance contre la loi Taubira

Appel du 18 mai de La Manif pour Tous :

"A l'aube de ce
jour,  18 mai 2013,  la loi dénommée « Mariage pour tous » a été
promulguée par le Président de la République.

Cette loi consacre
l'abolissement du principe fondamental du mariage homme-femme ; elle
implique, par l'adoption plénière pour tous, qu'un enfant peut être
prétendument né de deux hommes ou de deux femmes ; elle consacre la loi du
genre en dépit du caractère universel des identités sexuelles féminine et
masculine. Il s'agit d'un bouleversement majeur de civilisation !

Nous n'avons pas
cessé, depuis des mois, d'alerter M. Hollande sur ces enjeux.

Nous sommes
profondément heurtés de l'arrogance et du mépris affichés depuis des mois,
aussi bien par la Président de la République que par le gouvernement, les parlementaires
et le CESE.

Alors qu'ils sont
élus par nous, citoyens français, et qu'ils sont censés nous représenter, ils
ont totalement ignoré l'opposition de la majorité des Français à cette loi
inique.

Dans leur superbe, ils
ont aussi ignoré les nombreux corps intermédiaires qui ont exprimé leur opposition, parmi
lesquelles l'Union Nationale des Associations Familiales, l'Académie de
médecine ou encore l'Académie des Sciences morales et politiques.

Cet abus de pouvoir
d'un exécutif aux mains d'un lobby ultra-minoritaire affaiblit les institutions
de la 5e République.

Cette loi annoncée
comme un progrès pour les homosexuels sera génératrice d'homophobie car elle
les fait passer pour responsables du « droit à l'enfant » qu'implique
« l'adoption pour tous ».

La loi est aujourd'hui
promulguée : le dernier mot est-il dit ? L'espérance doit-elle
disparaître ? La défaite est-elle définitive ? Non !

Notre mouvement
d'opposition, immense lame de fond, ne s'arrêtera pas
, tout simplement parce
qu'il est né du refus inné, profond, d'une loi fondée sur ce mensonge qui
consiste à faire croire qu'un enfant pourrait avoir pour parents deux hommes ou
deux femmes.

Contrairement à ce
qui est dit – mensonge parmi tant d'autres -, cette loi concerne tous les
Français parce que tout être humain, demain, sera susceptible d'être privé d'un
père ou d'une mère.

Notre mouvement est
l'expression profonde de ce que ressentent un nombre formidable de Français :
la succession des générations, l'avenir de l'humanité, ne peut être fondée que
sur la reconnaissance de la réalité de l'Homme.

C'est pourquoi,
nous, Français, n'accepterons jamais une loi prétendant qu'il puisse y avoir
des  générations spontanées !

Nous n'accepterons
jamais une loi créant des orphelins de père ou de mère.

Nous n'accepterons
jamais les projets de PMA pour tous et de légalisation de la GPA.

Nous n'accepterons
jamais que M. Hollande utilise les institutions françaises au profit de
l'idéologie du genre, fondement de la loi « mariage pour tous ».

Nous refusons que
la politique française soit dictée par un lobby ne représentant même pas l'ensemble
des personnes homosexuelles, et encore moins l'ensemble du peuple français.

Nous refusons que
la politique française se détourne de l'essentiel : les préoccupations
urgentes des citoyens qui, aujourd'hui, font face à une situation économique et
sociale dramatique.

Nous défendons le
respect de la vraie démocratie : un tel bouleversement de civilisation ne
peut se faire en refusant le débat avec l'ensemble du peuple français. Car il
est clair que le seul débat dans l'enceinte parlementaire et dans des cercles
aussi étroits que le Conseil constitutionnel ne saurait suffire sur un tel
sujet.

Dans l'histoire
récente, des lois votées et promulguées ont été retirées ou n'ont jamais été appliquées.

Pour que cette loi
soit retirée, nous appelons tous les citoyens français à être plus mobilisés
que jamais : dimanche 26 mai, la présence de tous est absolument
nécessaire. Pas un Français conscient du scandale de cette loi ne peut manquer
à l'appel !

Au-delà, nous continuerons
sans relâche à défendre le mariage homme-femme, la filiation père-mère-enfant,
et les familles, cellules de base de toute société, lieux de solidarité par
excellence, sources de toutes les richesses humaines et économiques de la
société.

Quoi qu'il arrive la
flamme de la résistance française ne doit pas s'éteindre et ne s'éteindra pas
 :
elle est appelée à se renforcer et à se déployer toujours davantage. Elle
continuera d'édifier cette digue qui, seule, stoppera la vague des projets
mettant à mal les enfants, les parents, les familles, l'éducation des jeunes, c'est-à-dire
l'intérêt général, l'avenir de la société, la démocratie, les valeurs de la
République française, le respect de l'Homme.

La bataille perdue
ce jour ne sera qu'une étape vers la Victoire !

Les générations à
venir comptent sur nous.

On ne lâchera rien,
jamais, jamais, jamais !

Vive la
France !"

5 juin : conférence sur le handicap à Versailles

0OCH

Le pape invite à prier le chapelet le 31 mai

Le Pape François invite les catholiques à venir prier le
chapelet avec lui, Place Saint-Pierre, vendredi 31 mai, à 20 heures
.

Le
Saint-Père a ouvert le mois de mai, traditionnellement dédié à Marie,
par la prière du chapelet, dans la basilique romaine Sainte Marie
Majeure. Il terminera le mois de Marie par la prière du chapelet, Place
Saint Pierre. Ce rendez-vous de la Place Saint Pierre remplace la
tradionnelle procession mariale parcourant une partie des jardins du
Vatican.

On ne lâche rien devant la mairie de Chemillé (Maine et Loire)

Chemillé

Le Beaujolais ne lâche rien (autoroute A6)

Beaujolais A6

La Mayenne ne lâche rien

Mayenne
Voir ici.

Appel aux sénateurs pour écarter l’idéologie du genre à l’école

Elizabeth Montfort, ancien député au Parlement européen, présidente de l'association Nouveau féminisme européen et  Nicole Thomas-Mauro, ancien député au Parlement européen, signent un appel visant à alerter sur les dangers de l'idéologie du genre au sein de l'Education nationale : 

" Une petite phrase passée presque inaperçue dans un catalogue de vœux pieux nous éclaire sur le sens de cette refondation, selon le texte adopté par les députés : "Elle [l’école] assure les conditions d'une éducation à l'égalité de genre" (art. 31). L’égalité de genre devient la nouvelle vision structurante de l’organisation de la société. De quoi s’agit-il ?

L’auteur de l’amendement a expliqué le but : « Substituer à des catégories comme le sexe ou les différences sexuelles, qui renvoient à la biologie, le concept de genre qui lui, au contraire, montre que les différences entre les hommes et les femmes ne sont pas fondées sur la nature, mais sont historiquement construites et socialement reproduites. »

Pour le gouvernement, l’égalité de genre est indiscutable, sans qu’il n’y ait eu le moindre débat avec les parents, premiers éducateurs de leurs enfants, ni avec les enseignants. Seules comptent les modalités de mise en œuvre auprès des élèves. Les professeurs seront « formés » à cette nouvelle pédagogie pour endoctriner les élèves dès l’âge de six ans.

Ceux qui pensent naïvement que l’école à six ans doit en priorité apprendre aux élèves à lire, compter et écrire en seront pour leur frais. Et pourtant année après année, les résultats sont catastrophiques : le nombre d’élèves qui, arrivant en sixième maîtrisent mal la lecture et la compréhension d’énoncé de problème, ne cesse d’augmenter.

Pour mieux en saisir les enjeux, il faut relire la lettre du ministre de l’Éducation nationale adressée le 4 janvier aux recteurs d’Académie :"

« Le gouvernement s’est engagé à “s’appuyer sur le jeunesse pour changer les mentalités”, notamment par le biais d’une éducation au respect de la diversité des orientations sexuelles…
La lutte contre l’homophobie en milieu scolaire, public comme privé, doit compter au rang de vos priorités. J’attire à ce titre votre attention sur la mise en œuvre des programmes d’action gouvernementale contre les violences et les discriminations commises à raison de l’orientation sexuelle ou de l’identité de genre. »

L’école deviendrait-elle le lieu par excellence de l’endoctrinement de nos enfants à un nouveau référentiel ? La différence des sexes réduite à la biologie ou à un donné de nature n’est plus structurante pour la société. La nouvelle société doit se fonder sur le genre dissocié du sexe biologique ou du corps sexué. Cette vision élaborée par les féministes du genre, comme Judith Butler, est véritablement une idéologie en ce sens qu’elle refuse la réalité de l’altérité des sexes.

La philosophe Sylviane Agacinski ne dit pas autre chose dans son livre Femme entre sexe et genre : « La différence des sexes est remplacée par la diversité des sexualités,… sans rapport avec la distinction homme et femme. »

Mais les alertes lancées auprès des sénateurs ont porté leurs fruits puisque les membres de la Commission de la culture, de l’éducation et de la communication du Sénat ont adopté un nouvel article 31, ainsi rédigé :"

« … Elle [l'école] assure l'acquisition et la compréhension de l'exigence du respect de la personne, de ses origines et de ses différences, mais aussi de l'égalité entre les femmes et les hommes. Elle assure conjointement avec la famille l'éducation morale et civique, qui comprend, pour permettre l'exercice de la citoyenneté, l'apprentissage des valeurs et symboles de la République et de l'Union européenne, notamment de l'hymne national et de son histoire. »

L‘éducation à l’égalité de genre a été supprimée et la place des parents dans l’éducation morale et civique est maintenue.

Cependant, nous appelons tous les sénateurs à rester vigilants et à voter ce nouvel article 31, en séance publique, pour que l’école reste fidèle à ses missions d’apprendre à lire, écrire et compter dès l’âge de six ans et ne soit pas un lieu d’endoctrinement."

Le mariage pour tous est amené à disparaître

Tribune de Bertrand Vergely, philosophe et théologien :

"(…) Les Sages du Conseil constitutionnel ont rendu leur verdict.  Le mariage pour tous n’est pas anticonstitutionnel. Ce qui, dans le contexte  actuel se comprend. Dans le monde laïc qui est le nôtre, la loi des hommes ayant  remplacé la loi ontologique, il est normal qu’il en soit ainsi. Faisons du  mariage un simple contrat comme un autre, le mariage pour tous n’a effectivement  rien qui viole la loi. Quand quelqu’un souscrit un contrat d’assistance avec un  vendeur de machines à laver, ce vendeur ne lui demande pas s’il est hétérosexuel  ou pas. Il n’a pas à le faire. D’où la légitimité du mariage pour tous entendu  comme contrat. Faisons du mariage un droit et rien qu’un droit. Ayant la  même valeur qu’un contrat d’assistance avec un vendeur de machines à laver, il  n’y a aucune raison de refuser le mariage aux homosexuels. Dans l’avenir  toutefois, il est fort possible que le Conseil constitutionnel ait à repenser  cela pour tous pour trois raisons.

I- Dans un premier temps, très vite va se poser la  question de la PMA (Procréation médicalement assistée) ainsi  que celle de la GPA (Gestation pour autrui). Il va falloir alors se  demander si, pour que les parents homosexuels soient des parents comme les  autres, il est légal d’enlever son père à un enfant en remplaçant le père absent  par des paillettes ou par un tiers. Tout comme il va falloir se demander s’il  est légal d’enlever sa mère à un enfant en remplaçant celle-ci par le ventre  d’une mère porteuse. L'État considère aujourd’hui le fait d’être un orphelin  comme un drame qu’il faut secourir. Sera-t-il constitutionnel de promulguer le  contraire ?

II- Admettons que les Sages qui auront à  statuer sur ce cas décident de ne pas autoriser la GPA pour ne pas condamner  certains enfants à l’orphelinat par avance, comment vont-ils s’y prendre  pour expliquer aux couples homosexuels qu’ils ont le droit de se marier mais pas  d’avoir des enfants ? S’ils disent effectivement non, cela  reviendra de fait de fait à supprimer le mariage pour tous en faisant de ce  mariage un demi-mariage que les homosexuels n’accepteront certainement pas. D’où  crise.

III- À l’inverse, si, pour satisfaire le désir des  couples homosexuels les Sages entérinent la PMA et la GPA, il faudra qu’ils  expliquent aux Français qu’une nouvelle ère est venue. Celle d’une humanité sans  filiation. Les êtres humains auront une traçabilité de leurs origines  comme la viande. Mais ils n’auront pas plus de valeur qu’elle. Ce qui amènera à  se demander si le Droit n’est pas en train de tuer l’Homme. D’où une autre  crise.

Autrement dit, quoi qu’il arrive, du fait de la  question de l’enfant, le mariage pour tous est amené à disparaître. Sauf si, au nom du Droit souverain de l’Homme, on en décide autrement.  Cela voudra dire alors  qu’au nom du Droit et de l’égalité on n’est plus  dans le Droit mais dans la violence et dans la folie. Et là, c’est Socrate qui  aura raison. On est fou quand on pense que l’Homme et le Droit sont la mesure de  toutes choses."

Christian Vanneste pointe la faiblesse de l’opposition

Désormais vrai sujet de préoccupation en vue de l'abrogation de la loi Taubira, la réflexion de Christian Vanneste sur le rôle de l'UMP est primordiale :

" Ensuite, c’est la faiblesse même de l’opposition qui doit faire naître le doute. Alors qu’un élan populaire avait soulevé du fond du pays une marée inattendue et salutaire, l’UMP s’est livrée à une tentative de récupération à la fois désordonnée et pleine d’arrière-pensées.

Dans cette fosse aux serpents, il y a celle qui jubile, ceux qui en sont, ceux qui sont plutôt pour la loi, mais ne le disent pas, ceux qui pensent à l’électorat parisien, ceux qui pensent aux futures élections, ceux qui en ont profité pour jouer les vedettes. Tous, sauf peut-être Christine Boutin, ont pendant des années préparé le terrain, en entérinant le PaCS, en le dotant de tous les avantages fiscaux, en introduisant l’orientaion sexuelle dans les textes, y compris au mépris de la liberté d’expression, en s’appropriant l’emploi abusif et liberticide du mot « homophobie » et en se repliant pour finir sur un mariage au rabais, sans adoption, ni PMA, ni GPA…

Qui est assez naïf pour les croire ? Une seule question à leur poser : si vous redevenez majoritaires, allez-vous abroger totalement cette loi et constitutionnaliser le mariage comme union de deux personnes de sexe différent ?"

Loi Taubira : la France est défigurée

Lu sur le blog de Christian Vanneste :

Vanneste"(…) Notre pays a réagi avec une vigueur rassurante sur la santé morale de la France à un mouvement qui atteint le monde développé chrétien. Cette contagion s’explique : le christianisme a reconnu la personne digne de respect au-delà de son appartenance au groupe. Il a préparé la voie à l’individu, puis au libéralisme sociétal qui le contredit et le combat parfois à travers de multiples groupes de pression.

D’Oslo à Montevideo en passant par Le Cap, le mariage « gay » s’est imposé facilement dans le sillage du libéralisme protestant ou en terrassant le conservatisme catholique. Il a été puissamment aidé par la caste qui détient le pouvoir dans ce monde, celle qui domine la communication, et cultive un nomadisme planétaire et un hédonisme sans lendemain, bref tout ce qui s’oppose à l’idée que la personne tire sa valeur unique de son enracinement dans la durée et dans le groupe dont elle est l’héritière.

Etre soi, de quelque part, avoir une identité à offrir, d’abord à l’autre de l’autre sexe avec lequel on va partager sa vie pour faire naître d’autres vies, puis aux autres d’ailleurs à qui l’on aura encore quelque chose à donner en échange de ce qu’on recevra, ou disparaître dans le grand tourbillon vertigineux et confus qui accompagne la fin des civilisations les plus riches et les plus puissantes, telle est l’angoissante question qui se pose désormais."

Atteinte à la liberté [Addendum]

Lettre d'une école catholique, envoyée à tous les parents d'élèves :

0Addendum 19/05 :

Devant cet abus, un lecteur me propose de rappeler :

Bulletin officiel spécial n°6 du 25 août 2011, article 2-3 sur l'Exercice des droits et obligations des élèves – Art. 2.3.1 :

"Dans
les collèges, les élèves disposent du droit d'expression individuelle
et collective
et, par l'intermédiaire de leurs délégués, du droit de
réunion. Dans les lycées, les élèves disposent des droits et
expression individuelle et collective, de réunion, d'association et de
publication
. Ceux-ci s'exercent dans le respect du
pluralisme, des principes de neutralité et du respect d'autrui. Tout
propos diffamatoire ou injurieux peut avoir des conséquence graves.

L'exercice
de ces droits ne doit pas porter atteinte aux activités d'enseignement,
au contenu des programmes et à l'obligation d'assiduité."

Le port d'un tee-shirt de la Manif pour Tous (par
exemple) ne semble ni diffamatoire ni injurieux. Ni qu'il porte atteinte aux
activités d'enseignement.

Par ailleurs,
l'article précise que le Règlement Intérieur de l'établissement doit
préciser les modalités d'exercice des ces droits
. Il pourrait donc être
utile aux parents et aux élèves d'y jeter un oeil. Mais d'après le
principe de la hiérarchie des normes, le RI ne peut pas être "au dessus
de la loi". 

Enfin, précisions importantes sur ce qui précède et sur le devoir de respect de la laïcité :
  • D'abord, les devoirs ne sont pas les mêmes pour les enseignants et pour
    les élèves. Les enseignants ont un devoir strict de neutralité pendant
    leurs cours
    (même si, dans le privé, ils peuvent porter un croix par
    exemple). Les élèves, eux, ont les droits précisés au dessus et peuvent
    afficher leur opinion religieuse pour autant que cet affichage n'est pas
    "ostensible"
    (terme plus contraignant, car moins fort que
    "ostentatoire") – article L141-5 du Code de l'Education. 
  • Et en tout état de cause, un tee-shirt de la Manif pour Tous n'est pas un signe d'appartenance religieuse.
  • L'interdiction de marques distinctives religieuses, politiques ou
    philosophique n'est applicable qu'aux enseignants (du public, parce que
    dans le privé l'obligation de laïcité s'arrête aux programmes) –
    circulaire du 12 décembre 1989. 

Vers une rupture du lien entre mariage civil et mariage religieux ?

C'est la question que pose Grégor Puppinck dans cette tribune :

Poppink 2"L’adoption du mariage homosexuel a provoqué une saine mobilisation des catholiques pour la défense du mariage civil dans sa conception traditionnelle. L’échec de cette défense, et la dénaturation du mariage civil justifie à présent la rupture du lien entre mariage civil et mariage religieux. Plusieurs motifs plaident en faveur de cette rupture.

Des motifs historiques d’abord : faut-il rappeler que le mariage civil a été institué par une loi du 20 septembre 1792 contre le mariage catholique, et avait pour ambition explicite de le remplacer ? Il est donc piquant de voir les catholiques défendre une institution mise en place pour mettre à bas leur influence.
Des motifs canonique ensuite : dans les pays christianisés, le seul mariage valide pour les catholiques est le mariage canonique, et la conclusion d’un mariage civil n’a, à leurs yeux, pas plus d’effets que ne l’a la conclusion d’un mariage religieux aux yeux de l’État, c’est-à-dire aucun. On pourrait objecter que, traditionnellement, l’Église demande à ses fidèles de contracter une union civile. Mais elle le fait, d’une part parce que le mariage civil a longtemps été le seul moyen d’acquérir, pour les époux et les enfants du couple, des droits familiaux et patrimoniaux dont les concubins étaient largement dépourvus, d’autre part et surtout, parce que, encore aujourd’hui, le ministre du culte qui procède à un mariage religieux sans que ne luit ait été justifié l’acte de mariage civil encourt une peine d’emprisonnement de six mois ainsi qu’une forte amende !

Enfin un motif pastoral : on ne peut demander aux catholiques de défendre et d’entrer dans le mariage civil et, dans le même temps, déplorer que ces derniers prennent au sérieux tous les aspects de ce mariage, en particulier la possibilité de le dissoudre. Ici réside sans doute une des causes essentielles de la « mentalité divorcialiste » que déplore si souvent le Pape, et en vertu de laquelle de nombreux catholiques, dès lors qu’un juge civil a prononcé leur divorce, sont persuadés que le lien conjugal qui les unit à leur conjoint est dissous et qu’ils peuvent conclure un nouveau mariage. La raison traditionnelle pour laquelle l’Église demandait à ses fidèles de se marier civilement – le bénéfice des droits familiaux et patrimoniaux qu’entraîne la célébration d’un mariage civil – est devenue largement caduque avec l’adoption du PaCS.

Lorsque le mariage civil est à ce point dénaturé et dégénéré (c’est-à-dire sans rapport au « genre ») que l’on n’y perçoit plus le reflet de la raison divine, faut-il encore lui rester lié ? Ne faudrait-il pas, au contraire, refuser les fourches caudines du mariage civil et s’abstenir de passer devant le maire ?

Lire le suite

Le Dictionnaire de l’Académie française est “homophobe”

Yves Daoudal redonne la définition du mariage du très sérieux dictionnaire de l'Académie française :

MARIAGE n. m. XIIe siècle. Dérivé de marier .
  1. Union légitime d'un homme et d'une femme, formée par l'échange des consentements que recueille publiquement le représentant de l'autorité civile. Mariage civil. L'institution du mariage. Désigne aussi le sacrement qui lie un homme et une femme s'unissant par l'échange des consentements au cours d'une cérémonie religieuse. Mariage religieux.

Yves Daoudal en profite également pour citer le catéchisme de l'Eglise catholique :

2357 L’homosexualité désigne les relations entre des hommes ou des femmes qui éprouvent une attirance sexuelle, exclusive ou prédominante, envers des personnes du même sexe. Elle revêt des formes très variables à travers les siècles et les cultures. Sa genèse psychique reste largement inexpliquée. S’appuyant sur la Sainte Écriture, qui les présente comme des dépravations graves (cf. Gn 19, 1-29 ; Rm 1, 24-27 ; 1 Co 6, 10 ; 1 Tm 1, 10), la Tradition a toujours déclaré que " les actes d’homosexualité sont intrinsèquement désordonnés " (CDF, décl. " Persona humana " 8). Ils sont contraires à la loi naturelle. Ils ferment l’acte sexuel au don de la vie. Ils ne procèdent pas d’une complémentarité affective et sexuelle véritable. Ils ne sauraient recevoir d’approbation en aucun cas.

A quand des autodafés organisés par Manuel Valls place de la Bastille ?

Du mémoricide au printemps français

Dimanche 19 mai, Grégoire Boucher recevra à l'antenne de Radio Courtoisei à 12h Reynald Sécher
dans son libre journal sur le thème : du mémoricide au printemps
français.

Journée de l’enfant à naître et de l’adoption

C'est au Chili comme nous l'apprend Yves Daoudal :

"Le Parlement chilien a adopté par 54 voix contre 35, mardi dernier 14 mai, une proposition de loi qui fait officiellement du 25 mars une « journée de l’enfant à naître et de l’adoption ».

La proposition émanait notamment du sénateur James Orpis. Il soulignait dans son exposé des motifs que « notre législation protège la vie depuis son début, et parce qu’il n’a approuvé aucun type d’avortement, notre pays possède l’une des législations les plus protectrices de la vie ».

La loi institue donc que chaque 25 mars, jour de l’Annonciation (de la conception du Christ), sera officiellement au Chili une « journée de l’enfant à naître et de l’adoption », laquelle est célébrée, dit le sénateur Orpis, « pratiquement dans le monde entier » pour souligner « la valeur de la vie, condamner le génocide d’êtres sans défense et essayer de renverser les lois qui consacrent l’avortement ».

Le projet avait été adopté par le Sénat, le 30 janvier, à l’unanimité. A la chambre des députés, la commission des droits de l’homme avait demandé de voter contre…"

Troyes ne lâche rien

Troyes 1

Troyes 2

Troyes 3

Troyes 4

Ludovine de La Rochère, présidente de la Manif pour Tous, scandalisée


Ludovine de la rochereDans un reportage durant le 20h00 de TF1 (ici à 12'00''), Ludovine de la Rochère, la présidente de la Manif pour tous, déclare :

"Des lois votées et promulguées ont déjà été retirées dans l'histoire récente.

Nous sommes d'autant plus mobilisés qu'il y a eu un mépris très grand à l'égard des très nombreux Français opposés à cette loi.

Ce passage en force que l'on pourrait quasiment qualifier d'abus de pouvoir nous scandalise"

François Fillon soutient NKM à la primaire de Paris

Dans une tribune publiée dans le Figaro, Claude Goasguen, Jean-François Lamour, Bernard Debré et surtout François Fillon appellent à soutenir dès maintenant Nathalie Kosciusko-Morizet pour la primaire parisienne de l'UMP :

"Paris a besoin de bouger. Il en va de la qualité de vie de tous les Parisiens. C'est pourquoi Nathalie doit remporter les primaires avec le plus de suffrages possibles en juin 2013 pour nous permettre de faire triompher nos idées en mars 2014. Oui, Nathalie doit gagner!"

Cet appel est en réalité une bouée envoyée au secours de NKM qui n'arrive pas à mobiliser dans une primaire qui n'intéresse visiblement personne à part….la Manif pour Tous ! Seuls un dixième des 50.000 électeurs attendus s'est inscrit en ligne à ce jour.

Il est encore temps de faire battre NKM : c'est ici. Quant à François Fillon, il sera temps d'ici 2017 de lui faire comprendre que la défense de la famille est un point non négociable.

La première parodie de mariage sera une manifestation et une provocation politique

Alors que la plupart des opposants à la dénaturation du mariage ne souhaite pas perturber les parodies de mariage pour ne pas s'en prendre aux personnes, les partisans de la loi Taubira veulent au contraire transformer le premier en un symbole politique.

Ainsi, Madame Mandroux, maire PS de Montpellier, a annoncé qu'elle "unira" Vincent Autin, président de l'Inter-LGBT Montpellier Languedoc-Roussillon, 40 ans, et son compagnon, Bruno, 30 ans, le 29 mai prochain. Le gouvernement participera à cette provocation car la ministre des droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem sera présente à la cérémonie.

En outre, les contribuables de Montpellier seront ravis d'apprendre qu'un écran géant sera installé pour le cas où de nombreuses personnes décideraient d'assister au "mariage".

Si cette parodie de mariage est en réalité une manifestation politique et une véritable provocation, n'est-il pas par conséquent légitime alors d'organiser une contre manifestation ? Les CRS sur écran géant à un mariage, cela devrait plaire au public ! 

Conférence-débat sur la famille organisée mardi 21 mai à Granville (Manche)

Lu ici :

" Dans le cadre d’une initiative citoyenne et suite à l’adoption de la loi sur « le mariage pour tous », nous vous invitons à participer à une soirée « conférence – débat » sur un sujet sociétal d’actualité : « la Famille » : salle Saint-Nicolas de Granville le mardi 21 mai prochain à 20h00. Les intervenants : Docteur Philippe Perrin, gynécologue obstétricien du groupe hospitalier Avranches Granville, Maître Emmanuel Le Mière, Avocat au barreau de Coutances, Monsieur Boris Groznych, secrétaire départemental des AFC de la Manche."

Nous utilisons des cookies pour vous offrir la meilleure expérience en ligne. En acceptant, vous acceptez l'utilisation de cookies conformément à notre politique de confidentialité des cookies.

Paramètres de confidentialité sauvegardés !
Paramètres de confidentialité

Lorsque vous visitez un site Web, il peut stocker ou récupérer des informations sur votre navigateur, principalement sous la forme de cookies. Contrôlez vos services de cookies personnels ici.


Le Salon Beige a choisi de n'afficher uniquement de la publicité à des sites partenaires !

Refuser tous les services
Accepter tous les services