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Parler à Manuel Valls est interdit

Témoignage d'une lectrice, Isabelle Surply, des Enfants de
Terreaux, mère de famille, 30 ans et 2 enfants, présente lundi soir à la Gare de Part Dieu, avec Valls et Taubira :

"« Rendez-vous
à Part Dieu, voie B, voiture 7 ou 8 au train de 18h34 ! Â»

D’où
vient l’info, ça, personne ne le sait, mais tout le monde s’en moque parce
qu’une solidarité entre nous grandit depuis maintenant 7 mois. Alors en
avant ! Dans
la gare, les superflics en carapaces poussent comme des champignons, et tentent
de nous intimider, mais nous sommes partout…dispersés au maximum. J’emprunte
les escaliers qui mènent voie B. Mon cœur bat à toute allure. Sur
le quai, tout a l’air calme, quelques voyageurs, quelques sérieux costumes-cravates
…

Nous
attendons. Le calme s’ébranle rapidement, les suppôts de la République font
leur apparition avec fracas. On entend leurs bottes claquer fermement et
rapidement sur le sol : la BAC, les CRS, et toute la cavalerie montent les
marches quatre à quatre pour envahir le quai à leur tour… J’entends une vieille
« connaissance Â» vociférer avec une exaspération sans précédent : « Attendez, attendez les gars, laissez-moi
faire, parce qu’à force, je commence à les reconnaître 
» Intéressant.
J’ai donc bien fait de changer de tenue vestimentaire depuis le chahut de la préfecture,
moi… Je rentre la tête dans mon écharpe.

« Monsieur, avez-vous un titre de
transport ? Â»
, dit-t-elle avec mépris à mon honorable voisin de
droite qui pourrait être son père. Top
départ, c’est parti pour la chasse aux délinquants ! La
tension croît, on sent un peu de panique due à l’étroitesse des lieux…

Dans
les escaliers, j’aperçois une silhouette qui monte. La silhouette se retourne,
l’air inquiet : Christiane Taubira ! La minuscule scrute l’agitation palpable
sans arrêter sa course pour autant…et ne semble pas rassurée.

Tant
pis, je prends le risque et saisis l’opportunité de la confusion. Ma bouche
cachée par ma main formant un puits pousse une huée rauque et tonitruante qui
me vaudra les échos de mes camarades. Ni une ni deux, l’agitation flambe, c’est
parti pour un peu de sport ! Mon corps tout entier se fait attirer par
l’arrière. Ca pousse dans tous les sens !  « Ca suffit ! Venez par ici Madame ! Â»
Mon bras s’est trouvé un nouveau propriétaire, semble-t-il. Ca
bouscule, ça scande, ça crie. Les gones sont de vrais Lions ! Notre
adrénaline est libérée !  Feu ! Brusquement,
je m’arrête.

En
face de moi : Manuel Valls ! Stupeur.
Première
pensée : « Bigre ! Il n’a pas honte d’être aussi bronzé en cette
saison ! Â» Je
me dégage de mon tuteur imposé, me redresse et d’une voix nette et épaisse
comme jamais, je lui lance : « Monsieur Valls, écoutez-nous ! (Il
s’arrête, me regarde et m’écoute.) Un
million et demi de personnes dans la rue et personne ne fait rien ? Vous
nous méprisez ? C’est un scandale ! Déni de démocratie ! 
» Je
le hue à nouveau à m’en faire péter les veines du cou.

Droit
dans les yeux, Manuel Gaz me répond : « Allons, Madame, ça fait bien trop
longtemps que l’on vous écoute ! 
» il soupire, en balayant de la
main l’air pugnace qui l’entoure. Je
continue, et lui toujours statique, me regarde toujours droit dans les yeux.
Incroyable !  Telle
une mère parlant à son fils unique filant un mauvais coton, je lui rétorque
avec perfidie et insolence : « C’est pas bien c’que vous faites, M’sieur
l’Ministre, c’est pas joli, méfiez-vous, le peuple de France est en colère,
méf… Â»

Je
ne peux pas finir pas ma phrase puisqu’une paire de bras musclés m’agrippe et
m’entraîne en me rouspétant : « ouais,
ouais, venez avec moi, là où l’on va aussi y’a plein de vitrines, vous allez
voir, vous et moi on a aussi un petit voyage à faire. Vous allez moins
rigoler ! »
 Aïe, c’est qu’il
serre fort, le bolchévique. Quoi
ça ? J’ai parlé à Manuel Valls, c’est un délit ? La belle
affaire ! Mais où sommes nous ?

Parqués
comme des animaux, nous sommes une cinquantaine maintenant, encerclés à
l’extérieur de la gare, à droite de l’entrée. Les copains ne cessent d’affluer
vers nous, mais aussi autour de nous, pour nous soutenir ! Pour
dénoncer le ridicule de la police politique, je propose d’entamer  un « fermier dans son pré. Â»  Il est 18h45 et la situation est irréelle,
ridicule, absurde. Je
souffle, observe, mon cœur est rempli de colère. J’ai franchi un nouveau cap
dans mon combat, je fulmine et pense : « Qu’ils m’emmènent en GAV, s’ils le veulent, je m’en fiche bien,
maintenant.
 Â» Ils
relèveront seulement nos identités, s’imaginent qu’on va leur donner notre vrai
numéro de téléphone, fouillent certains et pas d’autres : les voyageurs alentours
sont ébahis. Relâchés
bien plus tard, nous chahutons verbalement nos geôliers politiques, et nous
moquons d’eux. Ils repartiront bredouilles et honteux pour certains d’entre eux. Voilà
ce que c’est, notre beau Pays la France."

Accueil de Najat Vallaud-Belkacem à Bourges

Hier :

 

Le tabou de la souffrance morale suite à avortement

Près de neuf femmes sur dix ayant subi un avortement révèlent subir une souffrance morale d'une intensité
supérieure à 6/10 dans l'échelle d'évaluation de la douleur. Elle était
même très intense (au moins 8/10) pour 62 % des femmes.

Une femme sur trois a recours à l'avortement en France. Avec environ 210 000 avortements par an en métropole.

Une Femen brûle une croix

La haine débile de ces femmes n'a plus de limite.

Pèlerinage FSSPX de Chartres à Paris

PComme chaque année, la FSSPX marchera le WE de Pentecôte de Chartres à Paris. Une rencontre informelle entre les deux organisations des deux pèlerinages est organisée comme chaque année au cours de la journée de dimanche. Voici le programme de cette édition, consacrée à Saint Joseph :

Samedi
18 mai 
(39 km)

  • 7 h 45 :       Messe derrière la cathédrale de Chartres,
    dans les jardins de l’évêché, célébrée par l’abbé Thierry Gaudray
  • 20 h 15 :     Veillée des enfants au Bivouac des
    Greffiers (Rambouillet)

Dimanche
19 mai 
(37 km)

  • 18 h 00 :     Messe pontificale célébrée par Mgr Bernard
    Tissier de Mallerais, au Domaine équestre des Pins sur la commune de
    Fontenay-le-Fleury

Lundi
20 mai 
(33 km)

  • 12 h 00 :     Déjeuner au Bois de Boulogne, Porte de
    l’Hippodrome
  • 14 h 00 :     Entrée du pèlerinage dans Paris, Porte de
    la Muette, en procession dès le Carrefour des Cascades (Bois de Boulogne)
  • 16 h 30 :     Messe solennelle sur la place Vauban,
    derrière les Invalides, célébrée par l’abbé Claude Boivin

Que faire le 27 mai ?

Le 26 mai, nous manifestons. Et le 27 ? Réponse de Cyril Brun :

"A vous qui vous êtes mobilisés ou qui attendez encore pour le faire, je vous le dis, le 26 mai, tout commence! [Lire la suite]"

24 personnes interpellées pour “non-violence”

Suite à l'action à la Sorbonne hier soir, 24 personnes ont été interpellées vers 2h du matin, suite à l'action de 9 voitures de police et 8
camions de CRS…

 

Convention entre le ministère de l’éducation nationale et une association raciste

Bulletin officiel de l'éducation nationale du 16 mai :

"Partenariat entre le ministère de l'éducation nationale et l'association « Le Planning familial » […]

Article 1 - Objet de la convention
Par
la présente convention, les deux parties s'engagent, en cohérence avec
les objectifs des politiques publiques mentionnés ci-dessus, dans la
construction de projets. Ces derniers porteront tant sur l'éducation à
la sexualité
, l'amélioration de l'information en matière d'accès à la
contraception ou à l'interruption volontaire de grossesse
(IVG) que sur
la lutte contre les stéréotypes de genre, les comportements sexistes et
homophobes
. […]"

Pour mémoire, l'idéologie du Planning familial, centrée sur la culture de mort, appelait, jusque dans les années 50, en des termes violents à la ségrégation et à la
stérilisation des "incompétents", des "asociaux" et des "races
génétiquement inférieures". Le Docteur Marie-Andrée Lagroua Weill-Hallé, fondatrice en 1956 de la Maternité heureuse devenue plus tard le Mouvement Français pour le Planning familial (MFPF), s'était séparé de ce mouvement, estimant que "Le "droit de la femme" à l'avortement est une expression qui ne consacre en réalité que son esclavage."

18 mai : accueil d’Anne-Marie Escoffier à Chaumont (Haute-Marne)

Anne-Marie Escoffier, ministre déléguée auprès du ministre de la Réforme de l'Etat, de la Décentralisation et de la Fonction publique, chargée de la Décentralisation, se rendra au Congrès des maires de la Haute-Marne qui se tiendra à Chaumont le samedi 18 mai 2013 au Gymnase Charles de Gaulle, route de Neuilly.

  • 10h30 : Accompagnée de M. Jean-Paul CELET, préfet de la Haute-Marne, elle sera accueillie par M. Charles GUENE, vice-président du Sénat et président de l'association des maires, M. Bruno SIDO, sénateur, président du Conseil général et M. Luc CHATEL, député-maire de Chaumont.
  • 12h00 : Son intervention de clôture du Congrès, qui portera sur les projets de loi de décentralisation et de réforme de l’action publique, aura lieu à midi et sera suivie d’un échange avec la salle.

17/05 : Manuel Gaz sera à Annemasse en Haute-Savoie

Manuel Valls sera au commissariat de police d'Annemasse vendredi 17 mai vers 12h00 ou 13h15.

Apportez vos sweat de LMPT (ou vos Tee-shirts du PSG, c'est selon…).

Le pape célébrera une messe pour la vie le 16 juin

sur la place Saint-Pierre, à Rome.

Manifestation place de la Sorbonne

En ce moment :

La police a peur des supporters du PSG… ou pas :

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La presse s'imagine être à Kaboul :

1
Les dangereux terroristes armés, comme chacun sait, de coktails Molotov, d'engins explosifs (ah non ?) :

2
Les forces de l'ordre prennent position en attendant l'assaut pour libérer la Sorbonne :

3
Les Hommens déploient leur arme invincible : la non-violence :

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4
Béatrice Bourges est sur place :

5

Accueil de Christiane Taubira gare de Lyon et bavure policière

Un homme perd connaissance après avoir été gazé, alors qu'il n'y avait pas de trouble à l'ordre public, juste un peu de chahut.

 

Opération peuple bâillonné à Lyon le 16 mai

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Le Conseil constitutionnel a validé aujourd’hui

la loi instaurant un scrutin binominal paritaire aux élections pour les conseils départementaux. Les élections régionales et départementales sont repoussées à 2015.

Même sous la pluie, on ne lâche rien

Ce matin à 7h45, sous la pluie battante, en Haute -Savoie :

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Face au lobby LGBT, Moscou ne cède pas

La mairie de Moscou a rejeté une nouvelle fois mercredi une demande de militants LGBT pour une gay pride dans la capitale russe.
Un responsable de la mairie, Alexeï Maïorov, explique :

"Nous devons oeuvrer au respect de la moralité et enseigner le patriotisme à la jeune génération, et non pas des aspirations étranges".

Interpellations arbitraires: Quand la police exécute « les ordres de là-haut »…

Témoignage d'un lecteur :

"Le 14 mai au soir, nous sommes six jeunes professionnels qui
décidons, après notre sport hebdomadaire d’ Â« ultimate fresbee Â», d’aller boire un verre au café Vauban, dans le 7ème
arrondissement de Paris. En sortant de la brasserie vers 23h, nous remarquons à
une centaine de mètres plus loin des mouvements de jeunes proclamant des
slogans à connotation anti Â« mariage pour tous», mouvement
auquel nous assistons fortuitement de loin, en simples spectateurs.  Une dizaine de camions de CRS se déploient sur
toute la place. Les jeunes fuient en courant.

À ce moment-là, tandis que nous sommes devant la sortie de la
brasserie, un capitaine de police visiblement énervé nous demande si nous
faisons partie de ce groupe de manifestants. Nous répondons que nous sortons à
l’instant de la brasserie et que nous n’avons rien à voir avec ces jeunes. Le
capitaine de police en prend acte et les CRS se replient, la place est vide.
Quelques minutes plus tard, tandis que nous sommes toujours devant la brasserie,
une vingtaine de CRS, menés par ce même capitaine de police, arrivent soudain en
courant et nous encerclent tous les six, sans nous donner de motifs.

Nous leur indiquons alors que nous sommes sortis quelques
minutes auparavant de la brasserie. Nous demandons naturellement des explications
de la part des officiers sur les raisons de « l’encerclement Â» dont
nous faisons l’objet, en vain.

Des jeunes sans doute issus de la manifestation sont ensuite
amenés par des policiers en civil et rejoignent notre groupe encerclé d’agents
de police. Nous demandons explicitement à plusieurs reprises aux agents de nous
séparer de ces jeunes.  Le barman du Vauban, constatant tout comme nous le
caractère absurde de la situation, sort de la brasserie, nous identifie tous
les six, un à un, et indique aux agents qu’effectivement nous venons de sortir
de son établissement, dans lequel nous étions venus en simples consommateurs. Suite
à ce témoignage, nous réitérons auprès des agents de police notre demande, à
savoir nous séparer en deux groupes pour nous distinguer des manifestants. Les
agents de police ne veulent cependant rien entendre, et nous indiquent qu’ils
ne font « qu’exécuter les ordres 
venus d’en haut Â».  

Toujours privés de la moindre explication sur les raisons de
notre interpellation, nous sommes emmenés par le bus des CRS dans différents commissariats
de police de Paris. Nous sommes fouillés, privés de nos effets personnels (téléphone
portable, portefeuilles notamment) et parqués sans explication dans une pièce fermée
avec des verrous, en attendant notre libération.

Lorsque nous sommes menés devant les officiers de police
judiciaire, nous sommes enfin informés du motif de notre arrestation forcée
dans les locaux de police : « participation à une manifestation
illicite Â». Nous sommes libérés aux alentours de 2h du matin aux quatre
coins de Paris, après avoir passé trois heures en compagnie des forces de
police françaises, pour un motif expressément incorrect. Les métros étant
fermés, nous rentrons chez nous à pieds."

Vous avez été victime des ‘supporters’ ? Portez plainte

La préfecture de police a mis en ligne un document d’information à destination des personnes qui s’estiment victimes de dommages commis en marge du rassemblement du lundi 13 mai au Trocadéro.
La préfecture souligne que, sans attendre, ces personnes doivent accomplir deux démarches :

  • procéder à un dépôt de plainte dans le commissariat de leur choix ;
  • prendre contact avec leur compagnie d’assurance.

En outre, en complément de ces informations et sur la base des plaintes déposées dans les commissariats, la préfecture de police prendra contact avec chaque plaignant.

Nombrilisme

L

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