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Le jour de l'Ascension :

Lundi 13 mai 2013 à 17H30
à l’Université Jean-Moulin Lyon 3 – Manufacture des Tabacs
Etablissements

• Accueil par Monsieur Jacques Comby, Président de l’Université Jean-Moulin Lyon 3
• Allocution de Madame Najat Vallaud-Belkacem, Ministre des Droit des Femmes
• Présentation de la table ronde par Jean-Pierre Boissin (coordination plan d’action Entrepreneuriat Etudiants – MESR-MRP, IAE de Grenoble)  etc.

Manifestation à Argenteuil vendredi 10 Mai à 17h30 ;
départ gare du Val d’Argenteuil, Boulevard de la Résistance !

La banlieue bâillonnée, manipulée par
le gouvernement va exprimer demain son refus de la loi Taubira.

La banlieue a voté majoritairement pour
M. Hollande (à 65% à Argenteuil et Bezons) mais est violemment opposée à l’ouverture
du mariage et de l’adoption pour les couples de même sexe !

Difficile d’y trouver des défenseurs de
la loi Taubira…

Aujourd'hui 5 personnes ont été retenues durant 1h sur un banc du jardin de Port-Royal, sans explication.

Après la messe, ces jeunes gens se sont promenés au jardin de Port-Royal, sans aucune idée derrière la tête, ni banderole, ni slogan, ni même sweet de LMPT ! 5 policiers en civil les ont arrêtés et les ont forcés à rester sur un banc durant une heure.

Les plaintes vont être déposées aujourd'hui et l'IGS sera saisi demain. Selon l'article 432-4 du Code pénal :

"Le fait, par une personne dépositaire de l'autorité publique ou
chargée d'une mission de service public, agissant dans l'exercice ou à
l'occasion de l'exercice de ses fonctions ou de sa mission, d'ordonner
ou d'accomplir arbitrairement un acte attentatoire à la liberté
individuelle est puni de sept ans d'emprisonnement et de 100000 euros
d'amende."

Comme Manuel Valls occupe tous les flics à faire taire les manifestants de LMPT, les citoyens s'occupent eux-même des voleurs.

De Guillaume de Thieulloy, Secrétaire Général du Collectif Famille Mariage :

"Après avoir
manifesté son mépris pour notre mobilisation, le président de la
république en appelle à « l’apaisement ». Après être passée en force,
Mme Taubira nous accuse de vouloir « faire le coup de force ». C’est se moquer du monde ! Non, ce n’est pas parce que la loi est votée que notre mobilisation a faibli. Bien sûr, le combat a changé de nature. Mais, comme nous l’avons dit depuis des mois, nous ne lâcherons rien !

Concrètement, que pouvons-nous faire ? Tout d’abord, réussir la manifestation du 26 mai. Si nous voulons
entrer dans une bonne situation dans la nouvelle phase de notre combat,
nous devons clore cette première étape, marquée par d’imposantes
manifestations – les plus grosses depuis des décennies –, sur un succès
et montrer au monde politique et au monde médiatique (qui ne comprennent
rien à notre mouvement) que notre mobilisation ne faiblit pas.

Et nous devons aussi prendre date, dès maintenant, pour la suite. Et la suite,
qu’est-ce que c’est ? Eh bien, c’est naturellement l’abrogation de cette
loi inique qui veut priver les enfants de père ou de mère pour
satisfaire les désirs fugitifs des adultes.

Et c’est
maintenant que cela se prépare. Tant que nous sommes des centaines de
milliers de personnes, peut-être des millions, le gouvernement et, plus
encore, les partis d’opposition sont obligés de tenir compte de la force
imposante que nous représentons. Mais il ne faut surtout pas laisser
retomber la pression.

C’est pour cela que nous sommes heureux de vous présenter la nouvelle campagne du Collectif Famille Mariage : « Abroger Taubira ».

Grégoire
Boucher, président du CFM, a écrit la semaine dernière aux 6 présidents
de partis d’opposition représentés au parlement pour qu’ils s’engagent
publiquement à abroger la loi en cas d’alternance. A notre tour, écrivons-leur pour leur demander de s’engager. Pour cela, il vous suffit de cliquer ici et d’y laisser vos coordonnées : un courriel partira de votre part à chacun de ces 6 présidents."

Les veillées contre la loi Taubira deviennent chaque soir plus nombreuses.

Polémia publie l'exemple d'une lettre qu'un maire pourra adresser au Préfet si la loi Taubira venait à être promulguée :

"En qualité de maire, j’exerce à la fois des attributions au nom de la
commune, par délégation du conseil municipal, et au nom de l’Etat, par
l’effet de la loi. Parmi ces dernières, celles d’officier d’état civil, prévues par
l’article L 2122-32 du Code général des collectivités territoriales.

Le vote de la loi autorisant le mariage entre personnes de même sexe
dénature cette institution et emporte de graves conséquences sur la
filiation et l’adoption. Elle impose à l’officier d’état civil que je
suis un acte contraire à toutes mes convictions.

Le président de la République, François Hollande, lors du Congrès des
maires de France du 20 novembre 2012, déclarait à l’époque au sujet de
ce projet :

« Je connais les débats qu’il suscite, ils sont légitimes dans une
société comme la nôtre. Les maires sont des représentants de l’Etat. Ils
auront, si la loi est votée, à la faire appliquer. Mais je le dis aussi, vous entendant : des possibilités de délégation existent.
Elles peuvent être élargies et il y a toujours la liberté de
conscience. La conception de la République vaut pour tous les domaines
et, d’une certaine façon, c’est la laïcité, c’est l’égalité :
c’est-à-dire que la loi s’applique pour tous, dans le respect, néanmoins, de la liberté de conscience. »

J’entends me prévaloir de cette liberté de conscience, mais je ne
ferai pas supporter à l’un ou l’autre de mes adjoints une obligation que
je refuse d’assumer moi-même. Il appartient à l’Etat et à ses fonctionnaires de remplir ce rôle.

Aussi, je vous prie de prendre acte que je n’accomplirai plus aucun
acte d’état civil à effet de la date de promulgation de la loi. […]"