Blogs

Opération rond-point pour tous à l’Etoile

Hier :

1
2

Basile de Koch réplique à son frère Karl Zéro

Lu ici :

"[…] À te lire, Barjot serait devenue à elle seule un danger pour nos libertés. Frigide ligueuse, factieuse, fasciste, terroriste ? Allons donc !
L’histoire est plus simple que ça : en apprenant comment le pouvoir
voulait enterrer à la sauvette son mouvement, elle a tout simplement
pété un fusible. Bien sûr je lui ai conseillé de le changer aussitôt,
mais sans succès : dans son état, quelque connerie qu’elle ait pu
balancer, pas question pour elle de faire des excuses à qui que ce
soit !

Des excuses, figure-toi mon cher frère, elle en attend encore elle-même,
après six mois d’insultes, de diffamations et d’attaques de toutes
sortes –
et pas toujours des plus belles. Des excuses, elle en réclame
aussi au nom des millions de Français hostiles au projet Taubira
, qui
s’étaient pris à rêver que finalement Hollande entendrait leurs voix –
comme Mitterrand ou même Chirac dans des circonstances comparables. […]

Donc on fonce, chef ! Quitte à humilier par tous moyens les « cathos à poussette »,
comme tu dis joliment. Cortèges coupés en trois et statistiques en
quatre ; 700 000 pétitions à la poubelle du C.E.S.E. (inutile de retenir
le nom) ; amalgame systématique entre l’immense masse des manifestants,
énervés mais pacifiques, et quelques dizaines d’excités acnéiques… Sans
compter l’arme fatale, ce taser moral qu’est devenu l’accusation
d’ « homophobie » – délit dûment sanctionné par la loi. Comme disait l’excellent Jean-Pierre Michel, vice-président de la
commission des lois du Sénat, pour justifier son refus de recevoir la
bande à Barjot : « Vous représentez la pire des homophobies, celle qui est dans le déni ». En d’autres termes, la preuve de votre culpabilité, c’est que vous plaidez l’innocence !

De la Terreur à Orwell, le refrain n’est pas nouveau. Si en revanche il
est un inquiétant signe des temps, c’est la différence de traitement
médiatique entre le dérapage incontrôlé de Frigide et l’appel au meurtre
froidement retweeté par Pierre Bergé
 : « Si une bombe explose sur les Champs à cause de la Manif pour tous, c’est pas moi qui vais pleurer ! ». Mais ça c’est plutôt drôle, hein frérot ?

Quant à la « radicalisation » barjotienne, objet de tes
angoisses, elle coïncide tout juste avec la brusque accélération du
processus parlementaire, dans une démocratie de moins en moins
représentative. Hop ! un vote à main levée au Sénat, et paf ! on renvoie
la balle à l’Assemblée avec un mois d’avance – juste pour siffler la
fin de la récré. Rassure-toi, Karl : en vrai, ma femme ne veut la mort de personne. Elle
n’a parlé de sang que parce qu’elle a vu rouge, comme tant de citoyens
traités en sous-doués du dernier rang.

Et voilà ! Grâce à ce petit complément d’info – que d’ailleurs tu aurais
pu dénicher toi-même, avec un habile travail d’investigation comme tu
sais les mener – je ne doute pas que tu reviennes à de meilleurs
sentiments envers ta belle-sœur. En tout cas, ça m’arrangerait. […]"

La préfecture de police vit une époque formidable

Une lectrice raconte :

"Je viens de contacter la Préfecture de police pour savoir –suite au
communiqué
dans quelles circonstances je pouvais porter un t-shirt
rose au logo de la manif pour tous sans avoir d'ennuis
…je me suis fait
raccrocher 2 fois au nez, avec vulgarité puisqu'une m'a dit que je
pouvais porter un string…l'autre m'a dit que je devais attendre un
communiqué pour savoir, j'ai demandé s'il était possible d'en avoir un
rapidement, elle m'a dit qu'elle "n'avait pas d'ordre à donner au
préfet
", ou que je verrais bien, une m'a fait croire que c'était le
standard d'urgence. Enfin la dernière a été surprise de savoir qu'elle
travaillait sur un standard d'urgence et m'a dit qu'il ne devrait pas y
avoir de problème, tant que je ne suis pas nue (sic les femens) enfin
elle a été
charmante !"

Alain Escada : projet illégitime parce que contraire au bien commun et à la loi naturelle

Alain Escada revient sur la mobilisation de Civitas devant le Sénat et sur les débats auxquels il a assisté :

Escada"Que retenir de la façon dont le Sénat a voté  majoritairement en faveur du projet de loi Taubira ? D'abord, bien sûr, ce  constat d'autisme, d'aveuglement et de surdité dont témoignent à tous les étages  du pouvoir les politiciens de gauche alors même que la colère ne cesse de  gronder à travers tout le territoire.

Mais il est aussi nécessaire de pointer du  doigt l'attitude de l'UMP et de l'UDI durant ce débat. J'ai pu assister, du  balcon du Sénat, aux débats et aux votes de jeudi après-midi. Sur les bancs de  l'UMP et de l'UDI ne siégeaient que… 24 sénateurs. Toutes les interventions  relevaient d'une mollesse convenue. Aucun sénateur de gauche ne prêtait la  moindre attention aux interventions des sénateurs de droite. Et aucun sénateur  de droite ou du centre ne s'en offusquait. Tout cela se déroulait dans une  ambiance distraite, entre lectures de magazines et journaux, conversations  nonchalantes avec l'un ou l'autre collègue et utilisation frénétique de  l'indispensable smartphone. Le parlementarisme s'affichait ainsi sans honte dans  sa plus caricaturale médiocrité alors que l'on y traitait un point aussi  essentiel que le concept de famille, socle de base de la société.

N'ayons aucune illusion concernant cette mascarade  qui met en scène un faux débat gauche-droite : la veulerie s'étend hélas à  l'essentiel de la classe politique. Et il faudra conserver à l'esprit de  sanctionner tous les élus de droite et du centre qui se seront montrés complices  de cette loi infâme portée par les élus de gauche.

Mais il faut surtout, durant les prochains jours et  les prochaines semaines, démontrer une ferme volonté et une sainte colère. Le  régime imagine qu'en accélérant la procédure il va obtenir que les défenseurs de  la famille se découragent, se résignent et se démobilisent. Ce sera tout  l'inverse et il faut le prouver jour après jour. CIVITAS encourage vivement ce  mouvement de colère populaire et national qui accueille sous les huées chaque  déplacement de ministre. C'est un bras de fer qui s'est entamé. Le pays réel  doit le gagner. En réduisant le pays légal à vivre reclus durant les prochaines  semaines.

Résistance et désobéissance à un projet qui, même  s'il était demain inscrit dans le code civil, n'en resterait pas moins  illégitime parce que contraire au bien commun et à la loi  naturelle. Ce gouvernement de plus en plus  fragilisé, embourbé dans les scandales, doit être confronté à une fronde qui le  dépasse et le submerge.

[Lire plus]

La vertu morale ne se décrète pas, elle est d’abord une pratique

Réflexion de Mgr Poinard, vicaire général aux armées, sur l'affaire Cahuzac :

"L’affaire du compte bancaire étranger du précédent ministre du Budget a donné lieu à un commentaire fort instructif de l’archevêque de Paris. Le cardinal déclare en effet qu’« on ne peut pas demander de donner l’exemple de la vertu si la vertu n’a pas de valeur »(…)

Pendant des siècles la pratique des vertus morales fut légitimée par une référence transcendante : je suis vertueux parce que je fonde ma rectitude sur des valeurs auxquelles j’adhère à cause de ma foi. Je sais pourquoi je suis honnête, loyal et juste : je sais où est le bien, je sais qui est le Bien, sa source, son but. Les valeurs qui fondent ma pratique des vertus trouvent en Dieu leur origine et leur justification. Ma maison est bâtie sur le Seigneur, mon roc et mon rempart, comme disent les psaumes. Elle est donc solidement établie.

Dans une société laïcisée où n’existe plus de référence transcendante, où chercher l’origine des vertus, comment les fonder et pourquoi les pratiquer ? Si je ne sais plus où se trouve la source du bien, si le bien devient un impératif relatif, pourquoi m’escrimer à être vertueux ? La vertu n’est plus qu’une opinion incertaine, une option relative. Comment organiser une vie morale commune dans une société sans repères ou aux valeurs contradictoires  ?

Voilà comment une république bâtie sur le sable s’enfonce inexorablement dans une sorte de marécage moral où tout se fond dans un magma glauque où règne en même temps tout et son contraire (…)

La vertu morale ne se décrète pas, elle est d’abord une pratique. Ce n’est pas parce que je me décris comme un honnête homme que je le suis vraiment, mais parce qu'au plan concret je règle mes impôts, que je ne laisse pas une dette impayée, que je ne fais de tort à personne dans mes activités économiques et sociales. Nos politiques n’ont toujours pas compris qu’il n’est jamais suffisant de décider d’être vertueuxon sait ce que le vertueux Robespierre a engendré – de proclamer des « valeurs républicaines ». Il faut aussi les fonder et en vivre réellement. Or, nul ne peut vivre vertueusement s’il ne croit au Bien et ne décide pas de lui faire produire ses fruits. Comment y parvenir dans une société qui ne croit plus en rien ?"

Pape François : “Il existe une unité indissoluble entre Sainte Ecriture et Tradition “

Dans un discours prononcé devant la Commission pontificale biblique le 12 avril 2013, le pape françois a déclaré :

"Le Concile l'a rappelé avec une grande clarté: tout ce qui concerne le mode d'interprétation des écritures est soumis en dernière instance au jugement de l'Eglise, laquelle accomplit son mandat divin et le ministère de conserver et interpréter la parole de Dieu (…) Il existe une unité indissoluble entre Sainte Ecriture et Tradition qui sont conjointes et communiquent entre elles, formant d'une certaine manière une seule chose.

La Sacrée tradition transmet intégralement la parole de Dieu (….) De cette manière, l'Eglise puise sa certitude sur toutes les choses révélées pas seulement dans l'Ecriture Sainte. L'une comme l'autre doivent être acceptées et vénérées avec des sentiments semblables de piété et de respect."

Benoît XVI a 86 ans

Aujourd'hui, en la fête de Saint Benoît-Joseph Labre, le pape émérite fête ses 86 ans. Bon anniversaire !

B

Le lobby LGBT appelle au meurtre

Ce dimanche 14 avril, place de la République (et non de la Comédie comme indiqué précédemment) à Lyon.
Lors de la Manif de l’ultra Gauche soutenue par LGBT :

K

Jacques Bompard : “François Hollande ne dispose plus aujourd’hui d’aucune légitimité démocratique”

Jacques Bompard proteste contre les arrestations de manifestants opposés à la dénaturation du mariage :

Jacques-Bompard11" Les rafles systématiques et massives de manifestants pacifiques que l'on voit se multiplier depuis plusieurs jours sur ordre du gouvernement sont extrêmement inquiétantes.
Elle le sont au regard du droit des personnes et du respect de la liberté de réunion et donc de la démocratie.

Elles le sont également d'un point de vue politique. En effet, il est du devoir d'un gouvernement d'apaiser les esprits et non de les provoquer et de les exciter. Or, c'est ce que le gouvernement socialiste fait depuis des mois, avec une accélération brutale depuis une semaine. D'abord par un vote sénatorial de république bananière. Ensuite, en avançant d'un mois le vote de la loi Taubira à l'Assemblée nationale. Enfin, en arrêtant des centaines de manifestants, dont de nombreuses mères de familles, pour le seul crime d'être entré dans le jardin du Luxembourg ou d'avoir voulu camper aux abords de l'Assemblée, ce qui est accepté venant de la part d'autres manifestants.

Tout dans les actes de ce gouvernement traduit l'affolement, l'amateurisme et le mépris des Français. Il est vrai que, pour la première fois dans notre république, nous avons à l'Elysée un président élu par une minorité d'électeurs, et qui bat en moins d'un an tous les records d'impopularité. François Hollande ne dispose plus aujourd'hui d'aucune légitimité démocratique. Contesté largement à gauche, ayant trahi les ouvriers de l'aciérie comme ceux de l'automobile, il lui reste pourtant – en théorie – plus de quatre années de mandat à accomplir. Sa responsabilité dans les évènements actuels comme dans ceux qui ne manqueront pas de venir est donc totale, entière, définitive. Il lui appartient d'en prendre conscience, de cesser de prendre en otage les forces de l'ordre face aux manifestations pacifiques, et de retirer le projet de loi Taubira. Echouant sur tous les fronts économiques et sociaux, que, du moins, il apporte l'apaisement dont le pays a besoin."

Le temps programmé : une mesure pourtant contestée par la gauche

Lu sur Authueil :

"La conférence des présidents de l'Assemblée
nationale vient de décider de mettre le temps programmé pour la
deuxième lecture du projet de loi relatif au mariage entre personnes du
même sexe
. L'instauration de ce temps programmé est un reniement de plus
pour la majorité socialiste, car comment qualifier autrement le fait
d'utiliser un mécanisme dont ils ont dit tout le mal qu'ils pouvaient au
moment de sa mise en place, en 2009 
? Les débats sur la première
lecture, qui ont duré 110 heures en séance, et qui ont été une véritable
épreuve physique pour la majorité
, ont eu raison d'une volonté pourtant
affichée, en 2012, de ne pas utiliser l'outil. Un reniement de plus… […]"

La démocratie, ça se respecte

T

C’est un militant politique de gauche qui a inventé le harcèlement démocratique

Marine Le Pen a bien raison de dire que le "harcèlement démocratique" a été inventé par la gauche, comme le montre ce post :

"Donc, qu’est-ce que le harcèlement démocratique ? C’est une invention
de la gauche. De la gauche morale et moralisatrice. On retrouve
l’expression par exemple dans une interview de Jean-Luc Bennahmias
: contre l’extrême droite, dit-il, « le harcèlement démocratique est la
seule arme valable 
». En France il a été largement utilisé par la
gauche contre le Front national : ainsi ce Manifeste contre l’extrême droite pour les élections de 1998 le mentionne-t-il expressément, ainsi que cet article de Libération
pour les mêmes élections : on voit que ce n’est pas d’hier, et que se
scandaliser de l’expression utilisée par Marine Le Pen comme si elle
l’avait inventée est singulièrement malhonnête.

En pratique, de quoi s’agissait-il ? D’envoyer Scalp, Ras-le-Front et
autres organisations violentes de gauche, aidées parfois de troupes
syndicales, contre les réunions publiques, les candidats et les élus du
FN, afin de perturber chacun de leurs déplacements, d’intimider les
sympathisants aux abords des salles de réunion ou des manifestations du
FN.

Qui a inventé le harcèlement démocratique ? […] c’est […] Jean-Christophe Camdabélis, principal co-auteur
en 1991 du Manifeste contre l’extrême-droite. M. Cambadélis a
fait son chemin depuis. La tactique fut rapidement adoptée par le petit
clan qui s’était fait au PS une spécialité de l’utilisation idéologique
et politicienne de l’antiracisme : Julien Dray, Jean-Philippe (dit
Harlem) Désir, Jean-Marie Le Guen, Stéphane Fouks… Notons qu’ils
partagent une autre caractéristique : tous sont passés par l’UNEF et ont
géré la MNEF au moment où cette « mutuelle » étudiante était une pure
et simple pompe à fric et où le syndicalisme étudiant était une manière
d’être payé très confortablement pour faire de la politique au PS.
Beaucoup d’entre eux ont été condamnés depuis.

Précisons aussi que M. Cambadélis est membre de la fraternelle maçonnique gay et lesbienne « Les enfants de Cambacérès »,
dont la dénomination même apparaît aujourd’hui comme programmatique
dans la perspective du mariage et des enfants « pour tous ».
[…]"

Conférence de Jean Paul Delevoye, président du CESE, à Rennes mercredi

Mercredi 17 avril à 17h30, à l'auditorium du lycée l'Assomption 18 bd Paul Painlevé à Rennes, a lieu une conférence pour la semaine sociale.
Jean Paul Delevoye, président du CESE (Conseil Économique Social et
Environnemental qui a refusé de prendre en compte les 700 000 pétitions
contre le projet de loi Taubira) sera présent pour donner
une conférence.

L’étude qui déstabilise le lobby LGBT

Lu sur C-Fam :

"Les militants homosexuels semblent pour le moins obnubilés par une
étude scientifique qui ne leur est pas favorable. Ils ne cessent de dire
que cette étude n’est pas importante. Pourtant, ils n’arrêtent pas d’en
parler.

Il y a un an, Mark Regnerus, titulaire d’un doctorat et chercheur à
l’University of Texas, publiait une étude où il démontrait que les
enfants réussissent mieux quand ils ont grandit dans le foyer d’un
couple – hétérosexuel – marié. Il y montrait par ailleurs qu’aucune
structure familiale ne fonctionnait aussi bien, et que les autres
modèles familiaux avait de moins bons résultats.
[…]"

Opération tintamarre à Vannes

Ce sont plus de 70 voitures et 200 personnes qui se sont rassemblées à Vannes lundi soir pour effectuer un tour de la ville de 21h00 à 22h00. Klaxons, sifflets, corne de brume, drapeaux étaient au rendez-vous. Le convoi a traversé la ville en passant devant la mairie, le conseil général et la préfecture où des policiers étaient présents. Ces derniers, avertis à la dernière minute, ont assurer en toute discrétion la sécurité de l'évènement.

007 
009

010 

017
Le maire de Vannes, David Robo, a quitté un dîner officiel pour rejoindre les manifestants sur le parking à l'arrivée se faisant prendre en photo entouré de jeunes et de plusieurs drapeaux de la Manif pour Tous. La presse locale en parle déjà.

011      Roubo

On ne lâche rien à Vannes ! Rendez-vous mercredi 17 avril à 18h00 sur le port.

Dénaturation du mariage en Nouvelle-Zélande

La Nouvelle-Zélande s'apprête à dénaturer le mariage lors d'un vote parlementaire mercredi sur un texte amendant la Loi sur
le mariage de 1955. Il s'agit du troisième et dernier passage du texte
devant les députés. Lors
du précédent passage, ils avaient été 77 à voter pour (dont le Premier
ministre John Key) et 43 contre. Le nouveau texte qualifie le mariage d'"union entre deux personnes quels
que soient leur sexe, leur orientation sexuelle ou leur identité de
genre".

Rome demande le retour à l’obéissance des religieuses de la LCWR

Lu sur le VIS :

"Les supérieurs de la Congrégation
pour la doctrine de la foi ont reçu [lundi] la présidence de la
Conférence des religieuses des Etats-Unis d'Amérique, en présence
de Mgr.Peter J.Sartain, Archevêque de Seattle et délégué par le
Saint-Siège à évaluer la doctrine de cet organisme. Saluant
l'importante action des religieuses dans le pays, notamment grâce à
leurs écoles, hôpitaux et centres d'accueil, le Préfet Mgr.Gerhard
Ludwig Müller a rappelé que le concile Vatican II souligne le rôle
des religieuses dans le développement d'une communion ecclésiale
fondée sur la foi en Jésus-Christ et constamment exprimée par le
Magistère. Il a également rappelé à ses hôtesses que leur
organisme, comme la Conférence des supérieures majeures, a pour but
de favoriser la collaboration entre les diverses congrégations comme
avec les évêques locaux et la Conférence épiscopale, elle même
constituée sous la direction du Saint-Siège. Puis Mgr.Müller a
indiqué que l'évaluation doctrinale avait récemment été traitée
avec le Pape François, qui en a confirmé les conclusions, ainsi que
la réforme de la Conférence des supérieures
. Le voeu du
Saint-Siège, conclue le communiqué de la Congrégation, est que
cette réunion favorise un juste témoignage des religieuses, fondé
sur une foi solide et sur l'amour chrétien, sa préservation et son
renforcement,en vue d'enrichir l'Eglise et la société à venir."

En bref, le pape François confirme le désaveu formulé par Benoît XVI à l'encontre de ces religieuses.

Une législation sur le mariage gravement injuste

En Espagne, le cardinal Rouco Varela a interpellé sévèrement le gouvernement en l’accusant de ne rien faire pour les droits de la vie et des familles. Extrait :

"La législation actuelle sur le mariage est gravement injuste, parce
qu’elle ne reconnaît pas clairement l’institution du mariage dans sa
spécificité et qu’elle ne protège pas le droit des contractants d’être
reconnus dans l’ordonnancement juridique comme époux et épouse
; elle ne
garantit pas non plus le droit des enfants et des jeunes d’être éduqués
comme “époux” et “épouses” de l’avenir ; ni le droit des enfants
d’avoir un père et une mère au sein d’une famille stable."

Bonjour Issy-les-Moulineaux

Dimanche dernier :S

L’ignominie du vote au Sénat sur le mariage

L'ancien sénateur Bernard Seillier fustige le simulacre de vote au Sénat :

"Le vote solennel du Sénat sur l’ensemble du texte modifiant le droit du mariage est intervenu vendredi matin 12 avril 2013 à main levée, c’est-à-dire selon un décompte visuel des mains levées des sénateurs et sénatrices présents en séance, constaté par les secrétaires et proclamé par le président du Sénat, conformément à son règlement.

Cette procédure, courante pour les amendements et les articles d’un texte au fil de son examen, n’est généralement pas appliquée pour le vote final sur l’ensemble du texte, qu’on adopte par un scrutin public, c’est-à-dire nominatif
pour l’ensemble des parlementaires (présents ou absents ayant laissé leurs consignes de vote).

C’est un des piliers de la démocratie représentative, puisqu’il permet de connaître nominativement le vote de chaque parlementaire, contrairement au vote à main levée, qui reste clandestin.
Un scrutin public est obligatoirement prévu pour certains textes en raison de leur importance.
Il en est ainsi lors des votes sur l’ensemble des lois de finances, des lois organiques (à valeur quasi-constitutionnelle) et des projets ou propositions de révision de la Constitution.
La loi modifiant le mariage dans le Code civil appelait à l’évidence un vote par scrutin public, compte tenu de son importance. La garde des Sceaux n’avait-elle pas dit que le texte modifiait notre civilisation ?
Chaque parlementaire peut et doit ainsi assumer devant l’histoire la responsabilité de son vote.

Soumettre l’ensemble du projet de loi à un scrutin public pouvait être facilement décidé. Il suffisait que le gouvernement le demande par la voix de Mme Taubira, présente, ou que le président du Sénat, Jean-Pierre Bel le fasse, ou encore un président de groupe réunissant au moins trente membres, ou la commission saisie au fond, ou trente sénateurs dont la présence doit être constatée par appel nominal (article 60 du règlement).
Or le 12 avril, aucun de ceux-là qui avaient la capacité effective de soumettre le texte à un vote par scrutin public ne l’a demandé, alors que tout le monde en France l’attendait pour savoir comment chacun avait voté.
C’est en entendant le président soumettre le vote du texte selon la procédure simplifiée et dissimulée de la main levée que cette dérobade historique est apparue. Aucun de ceux qui en avaient le pouvoir n’a demandé un scrutin public. Il est évident qu’une entente préalable entre toutes ces personnes était intervenue pour qu’il n’y ait pas de scrutin public susceptible de révéler le véritable vote de chacun et vraisemblablement l’absence de majorité pour adopter le texte.

C’est une véritable ignominie, qui assujettit toujours plus nos institutions à la politique de la dissimulation, du mensonge et de la magouille. C’est l’insoutenable hypocrisie des détenteurs du pouvoir politique qui est flagrante.
Quelle peur a saisi le gouvernement, le président du Sénat, tous les présidents de groupe (socialiste, UMP, Union des démocrates et indépendants-UC, communiste, républicain et citoyen ; rassemblement démocratique et social européen, écologiste) pour empêcher chacun d’entre eux de demander un scrutin public sur le texte.
La demande d’un seul aurait suffi pour entraîner automatiquement le scrutin public. La procédure est simple : il suffit de lever la main, à l’instant même où le président de séance annonce « je vais soumettre le texte au vote », et de dire « je demande au nom du gouvernement, ou de mon groupe, qu’il soit procédé à un scrutin public» pour que la chose soit acquise. Personne n’a bougé ! Quelle belle connivence ! Ont-ils eu peur d’être désavoués par les sénateurs et les sénatrices, plus attentifs à la colère qui monte dans la conscience des citoyens ?

Cette insoutenable hypocrisie du gouvernement et du Sénat s’est doublée, aussitôt acquis le vote clandestin à main levée, d’une incroyable surenchère dans la mystification
. Le président d’un groupe sénatorial a aussitôt demandé que, compte tenu de l’opacité du vote à main levée, soit annexée au compte rendu du scrutin, pour publication au JO, la liste détaillée des votants et de leur vote tel qu’elle aurait figuré à la suite d’un scrutin public s’il avait eu lieu ! Tous les autres présidents de groupe ont aussitôt exprimé la même demande. Le président du Sénat a immédiatement répondu que l’intervention orale ainsi formulée entraînait automatiquement la publication de la liste théorique fournie séparément et après coup.
C’est une grande première historique dans toute la vie parlementaire : « le scrutin public virtuel » publié au Journal officiel ! C’est un sommet de la politique du mensonge, de la dissimulation et de l’hypocrisie.
La décadence de la vie parlementaire accélère celle de nos institutions
. Peut-il y avoir encore demain un fondement à l’autorité politique ? Comment justifier encore l’obéissance des citoyens ?"

Nous utilisons des cookies pour vous offrir la meilleure expérience en ligne. En acceptant, vous acceptez l'utilisation de cookies conformément à notre politique de confidentialité des cookies.

Paramètres de confidentialité sauvegardés !
Paramètres de confidentialité

Lorsque vous visitez un site Web, il peut stocker ou récupérer des informations sur votre navigateur, principalement sous la forme de cookies. Contrôlez vos services de cookies personnels ici.


Le Salon Beige a choisi de n'afficher uniquement de la publicité à des sites partenaires !

Refuser tous les services
Accepter tous les services