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“Votre fils a été touché par des gaz lacrymogènes. Il ne voit pas d’un Å“il. Un ophtalmo va venir”

Un des collaborateurs de Famille Chrétienne était présent à la Manif pour tous du 24 mars. Son fils a été hospitalisé après avoir reçu du gel lacrymogène dans les yeux, lancé à bout portant. Il raconte :

" Vers 16 h 30, nous sommes en haut de l’avenue de la Grande-Armée, près de l’Étoile. Un appel sur le portable : « Votre fils est à la tente de sécurité de l’Ordre de Malte. Il a été touché par des gaz lacrymogènes. Il ne voit pas d’un œil. Un ophtalmo va venir. » Moment d’angoisse : mon fils de quatorze ans a un œil fragilisé depuis l’enfance à cause d’une blessure profonde. S’il ne voit plus de cet œil à cause du gaz, va-t-il le perdre ? Il fait la manif’ sans nous, avec son chef de patrouille scout. Est-ce qu’on n’aurait pas du leur dire de rester près de nous ? Je ne suis qu’à trente mètres des barrières qui empêchent l’accès à la place de l’Étoile. Mais dans la foule compacte, où l’on ne progresse que centimètre par centimètre, et où je dois changer plusieurs fois de direction à cause de mauvais renseignements, il me faudra près d’une heure pour arriver à la tente installée en haut de l’avenue Foch.

L’ophtalmo me salue : « Votre fils a été évacué par ambulance. Il doit être déjà à l’hôpital Necker. » Le temps de quitter la manif, avec ma femme et notre plus jeune enfant, et de rejoindre un métro, nous ne découvrons notre ado sur son lit d’hôpital qu’à 19 h 30. Pour l’interne, c’est sûr, les CRS n’ont pas utilisé du gaz mais du gel, qui peut être projeté beaucoup plus loin et qui adhère aux tissus. Cela se voit à la persistance du produit sur les vêtements de mon fils qui, encore deux heures après, faisaient à eux seuls tousser et suffoquer les soignants de l’hôpital.

J’interroge enfin mon fils pour savoir comment il a pu provoquer les CRS au point de les forcer à lancer du gel lacrymogène : « On ne les a pas provoqués du tout. On était contre les barrières en haut de l’avenue Foch. Certains criaient que c’était une honte de barrer les Champs-Élysées. Mais rien de plus. À un moment, les mouvements de foule derrière nous ont fait pousser un peu les barrières. Les CRS les ont alors très violemment repoussées. Nous sommes alors restés face à face avec eux pendant une demi-heure puis, tout à coup, en moins d’une seconde, un CRS nous a gazés, uniquement mon ami scout et moi, à bout portant. Cela s’est passé à une vitesse incroyable. Un photographe qui était là nous a pris et a laissé son numéro de téléphone. Tu l’appelleras, papa ? » Pas d’école pour mon fils, ce lundi. Et plusieurs jours de soin avant de recouvrer – espère-t-on – son œil."

Exigeons la démission de Manuel Valls.

On a retrouvé Christiane Taubira

Elle était au Sénégal du jeudi 21 au dimanche 24 mars… Bizarrement, elle n'a pas vanté "le mariage pour tous" auprès de son homologue sénégalais. 

Les Femen expulsées de la Manif pour Tous…

…par les forces de l'ordre mais en douceur et sans gazage

Bruno Gollnisch : “Historique”

Lu sur le blog de Bruno Gollnisch :

640354-bruno-gollnisch" (…) Un rassemblement bon enfant, où La Marseillaise était entonnée  à plein poumon,  réunissant  les familles et les générations mais que le ministère de l’intérieur voulait entacher d’une image de violence ou à tout le moins,  qu’il n’a pas su gérer correctement. Les forces de l’ordre obéissant à  Manuel Valls ont en effet gazé une partie de manifestants, hommes, femmes, enfants, personnes âgées, aux abords de l’Arc de triomphe.

Le ministre de l’Intérieur a expliqué qu’il s’agissait de disperser des militants et autres casseurs d’extrême droite, l’antienne est connue. Il est d’ailleurs déplorable que Frigide Barjot ait reprise dés hier soir sur les chaînes d’information, sans vérification et sans le recul nécessaire, les éléments de langage de la place Beauvau (…)

Ce que savent aussi les dirigeants de l’UMP qui étaient présents hier dans le cortège,  c’est que la Marée nationale ne cesse de monter et qu’elle menace aussi de les emporter. Il est à cette aune assez « surprenant » que Bruno Gollnisch n’ai pas été autorisée par les organisateurs  à dire quelques mots à la tribune, alors constate-t-il, que « ceux qui sont directement ou indirectement responsables de la décadence morale de ce pays depuis quarante ans »,  les représentants de la droite molle, courbe et lâche,  ont monopolisé le micro (…)

“En route vers le meilleur des mondes”

Sur le site de Philippe Brillault, on peut trouver cette chronologie de Benoit Jahan :


Chronologie"Depuis plusieurs mois les évènements, déclarations, et écrits s’enchainent sur le mariage pour tous, et parfois de manière déchainée. Une reprise chronologique de ces derniers permet de comprendre comment le peuple français a été sournoisement manipulé et pourquoi une partie de l’opinion française s’est arc-boutée sur du sujet, et ce en créant de réels clivages.


Un certain nombre de faits ne sont pas directement liés au Mariage pour tous, mais constituent néanmoins des attaques contre l’Eglise catholique ; ces attaques répétées ont pour unique but de discréditer ce que le pouvoir en place s’imagine être le dernier rempart à cette nouvelle société qu’il veut nous imposer.


Il serait illusoire de croire que ce ne sont qu’une série de dérapages, mais nous assistons là à une campagne parfaitement bien réfléchie et orchestrée pour tenter de manipuler l’opinion ; il s’agit de faire croire que nos vieux modèles doivent être radicalement et profondément modifiés.


En complément aux flashs d’information, de nombreux liens vers des sites de presse et des vidéos ont été insérés."


Groupe UMP au Sénat : le début d’une reculade ?

Le sénateur de la Seine-Maritime Patrice Gélard sera l'orateur du groupe UMP au Sénat sur le projet de loi en faveur de l'ouverture du mariage et de l'adoption aux couples homosexuels, qui sera examiné à partir du 4 avril. Dans un entretien accordé au Monde, il ne se montre pas particulièrement combatif. Extraits :

Patrick gélard"(…) cette manifestation, si massive soit-elle, ne change rien. Christine Boutin croit au Père Noël (…) Les arguments de fond sont passés au second plan, et on a plus mis en avant l'action de quelques agitateurs.

Nous sommes traditionnellement beaucoup plus raisonnables au Sénat qu'à l'Assemblée. Nous ne ferons pas de flibusterie, nous resterons sages. Nous avons prévu un peu moins de 300 amendements [les députés en avaient déposé plus de 5 000] (…) le débat sera beaucoup plus posé qu'à l'Assemblée nationale.

Le projet de loi a d'ailleurs été adopté en commission avec des voix des sénateurs UMP, Christian Cointat et Christophe-André Frassa. Du côté des sénateurs PS, il y aura des défections comme chez les députés. Mais au final, ça devrait s'équilibrer entre les deux camps et le texte devrait être adopté (…)

Mais la grosse évolution que nous voulions, c'était de transformer ce mariage entre les couples homosexuels en union civile avec les mêmes droits, sauf pour la question de l'adoption (…)

Le texte va passer dans les deux assemblées. Mais nous fondons des espoirs sur un recours au Conseil constitutionnel. Nous avons des arguments juridiques très forts pour prouver l'inconstitutionnalité du texte (…) Ensuite, devant le Conseil constituionnel, il faut toujours croiser les doigts. C'est une institution qui se prononce sur des questions juridiques, mais qui prend en compte aussi les situations politiques."

En clair, l'UMP ne se battra pas et "croise" les doigts pour que le conseil constitutionnel censure le texte… A un an des municipales, c'est un calcul plutôt dangereux ! Redoublons d'efforts et contactons nos sénateurs, il est encore temps ! Trouver mon sénateur, c'est ici!

Bonjour Manuel Valls !

Des manifestants ont crié des slogans et brandi des drapeaux contre la dénaturation du mariage lors de l'arrivée de Manuel Valls, à Pont-du-Château (Puy-de-Dôme).
Le ministre de l'intérieur venait visiter la gendarmerie de la commune, quelques heures après avoir inauguré le commissariat de Clermont-Ferrand.

 

Pour signer l'appel à la démission de ce ministre, c'est ici.

Père Bernard : “Comment ne pas être dans la joie ? La France profonde se réveille !”

Extrait du communiqué du père Père Bernard de la Famille Missionnaire de Notre-Dame :

Pbd_200"(…) Au lendemain de cet évènement, qui ne peut laisser personne indifférent, je voudrais dire d’abord un grand merci à tous les amis de notre Famille Missionnaire de Notre-Dame et du Salon Beige, venus de toutes les régions de France. Nous connaissons les sacrifices auxquels vous avez consenti en ce temps de crise économique. Pour les générations à venir et pour la fidélité aux racines chrétiennes de la France, vous avez généreusement offert ces sacrifices au début de cette Semaine Sainte, au terme d’un carême qui n’a vraiment pas été comme les autres carêmes ! Vous étiez nombreux à la Messe de 11h30 en l’église Saint-François Xavier de Paris. Beaucoup, comme nous, venaient de la Province. Ils ont roulé de nuit et sont repartis de nuit !

Nous avons vraiment commencé notre manifestation, comme nous le désirions : en acclamant le Christ Roi, lors de la bénédiction et procession des rameaux et en participant avec ferveur à la Messe de la Passion, présidée par Mgr Patrick Chauvet et célébrée solennellement. Les mots clés, donnés hier, par notre nouveau Pape François résument bien ce que nous venons de vivre : la joie, la Croix, les jeunes.

La joie était bien présente, en ce 24 mars, mais ce n’était pas la joie du 13 janvier. C’était une joie plus grave et peut-être plus profonde, la joie de constater que l’élan du 13 janvier, non seulement ne s’était pas éteint, mais s’était développé ! Dans l’homélie avant la première manifestation du 13 janvier, en la Fête liturgique du Baptême du Seigneur, j’ai rappelé l’appel de Jean-Paul II : « France es-tu fidèle aux promesses de ton Baptême ? » et son dernier grand appel à Lourdes : « défendez votre liberté ». Si le 13 janvier 2013 est déjà une date historique pour la France, ce dimanche 24 mars en est également une autre. Le gouvernement, qui a refusé d’entendre le million trois cent mille manifestants pacifiques et joyeux et n’a pas pris au sérieux les 700 000 pétitions qui ont fait suite à cette grande manifestation, ne peut plus faire la sourde oreille. Malgré tracasseries, obstacles et propagande pour décourager les manifestants de monter une nouvelle fois à Paris (le combat est perdu, à quoi bon continuer ?), les manifestants du 24 mars ont été encore plus nombreux que le 13 janvier ! Comment ne pas être dans la joie ? La France profonde se réveille ! Des hommes, femmes, jeunes et enfants, chrétiens, juifs, musulmans ou d’autres religions, incroyants et hommes et femmes de bonne volonté, sont venus manifester pour dire « haut et fort » leur volonté de voir protégée la cellule de base de notre société : la Famille ! Cette joie, des jeunes l’avaient expérimentée aux cours des JMJ avec Jean-Paul II et Benoît XVI. Cette joie, malgré la crise actuelle, nous habite, car elle vient de l’Esprit Saint qui est en train de susciter le renouveau de la France !

[Lire plus]

Une fille de 12 ans : “les policiers sont censés nous protéger, vous avez vu ce qu’ils nous font ?”

Témoignage d'un père de famille dont la fille a été aspergée de gaz lacrymogène :

"Extrêmement serrés sur l'avenue de la Grande Armée en raison de
l'affluence des manifestants, nous avons décidé avec nos enfants de nous
diriger vers l'avenue Foch. Avenue Foch, nous nous sommes dirigés vers
les CRS afin de discuter avec eux de l'interdiction de manifester sur
les Champs Elysées. J'ai alors perçu qu'un mouvement de quelques
personnes souhaitait déplacer les barrières, sans violence cependant.
Voyant les CRS sortir boucliers et matraques, j'ai vite emmené nos
enfants a l'écart, remontant vite l'avenue.

Nous arrêtant pour parler
avec d'autres familles, nous avons vu des membres de la sécurité de la
LMPT nous enjoignant à partir encore plus loin, affirmant que les CRS
avaient lâche les gaz. Courant dans la panique, avec l'effroi de perdre
des enfants dans cette fuite, nous avons vite été rattrapés par les gaz,
extrêmement irritants pour les yeux et le gorge
. Mes petits,
apeurés, hurlaient et pleuraient, se plaignant d'avoir mal au yeux. Nous
avons vu beaucoup d'entraide entre manifestants dans ce climat
d'insécurité provoque par les forces de l'ordre.

Emmenée au poste de
secours avec les enfants, j'ai vu des personnes âgées atteintes ainsi
qu'un enfant asthmatique qui était au plus mal
. Comment qualifier un
gouvernement qui donne l'ordre d'envoyer des gaz lacrymogènes sur des
enfants, des personnes agees, alors même que la situation ne le
justifiait en aucun cas ? Dans quelle sorte d'Etat sommes-nous, dont le
ministre de l'intérieur évoque pour toute réponse à cette répression
policière d'une manifestation pacifique l'irresponsabilité des parents à
emmener leurs enfants ?

Ma fille de 12 ans, très troublée, m'a affirme
hier qu'il nous fallait quitter notre pays. Après lui avoir rétorqué
qu'il n'etait pas souhaitable qu'on l'abandonne, celle-ci m'a renvoyé
illico : "c'est lui qui nous abandonne".

J’appelle la Présidence : “Ils sont fous, ils gazent la foule, il y a des familles avec des petits”. On me raccroche au nez.

Extrait d'un témoignage reçu d'un commando extrêmiste présent à la manifestation :
"Nous étions partis de la gare de Méré (78) avec la panoplie du parfait casseur: sac à dos rempli de compotes et de chocos….gourde d'eau. Nous avons commencé à constituer un groupe factieux en rencontrant des amis de x et y à la gare. Constitution du dangereux commando: 2 grands pères, une grand mère, 2 papas, 2 mamans, 8 enfants. Cible du commando : le Macdo des Champs.
Sorties de métros donnant accès aux Champs toutes bouclées. Retour et sortie à Concorde.
Sur les Champs, des passants montent et descendent ….Paisiblement. 
Première surprise : ceux qui ont un drapeau "manif pour tous " se les font confisquer par la police!.. Un jeune nous dépasse, seul, avec un drapeau français à la main, direction car de police! Nous atteignons le Macdo sans encombre. Beaucoup de jeunes, de familles, et clientèle habituelle. Dans la queue des toilettes, lieu hautement stratégique, je rencontre une bordelaise qui a caché son drapeau rose dans son parapluie car elle s'en était fait confisquer un à Bordeaux où la police fouillait même les  sacs…..c'est donc une habitude?
Notre dangereux groupuscule, réprimant avec une maîtrise  remarquable son désir d'en découdre avec les forces de l'ordre, s'attarde, refait la queue pour acheter des macarons au coin pâtisserie du Macdo, et sort enfin vers 14h30.
Le cordon de sécurité qui entoure l'Etoile est extrêmement impressionnant….pour 100. 000 personnes annoncées par la Préfecture. On voit grand, très très grand. Nous interrogeons deux policiers débonnaires qui nous indiquent qu'il suffit de contourner la place pour rejoindre l'avenue de la Grande Armée. Nous trouverons sans difficultés des rues adjacentes ouvertes (…)
Nous venons d'apprendre que deux rues plus bas on pourrait passer. Ceux qui sont devant scandent " les gendarmes avec nous"….
Une marseillaise est entonnée et brusquement, nous voyons des gens qui reculent…. Il y  a des cris , ça pique les yeux , la gorge, des petits enfants pleurent…..ils ont les yeux qui piquent!…Nous sommes stupéfiés , affolés, incrédules, sidérés, et prenons une rue adjacente. Nous interpellons des CRS. " vous avez vu ce qu'ont fait vos collègues"…."vous devenez fous"? Ils semblent eux mêmes sidérés et nous demandent si ce sont des gendarmes. Ils sortent gentiment des bombes pour soigner les yeux des enfants, les rassurent car les petits demandent si c'est dangereux pour la santé. Ils rassurent " nous aussi on a été gazé parfois, ça va passer. …Ils nous souhaitent pour finir bon courage! Un caméraman passe, harnaché de matériel et nous lui demandons s'il n'est pas intéressant de filmer des policiers soignant des enfants. Il nous regarde avec un mélange de mépris et de haine….ce genre de victimes…non merci! 
 
J'appelle la présidence …"Ils sont fous, ils gazent la foule, il y a des familles avec des petits. " On me raccroche au nez. "

Témoignages de manifestants sur RMC

A retrouver sur Dailymotion, les témoignages de Fabien (qui cite Le Salon Beige à 3mn), Thibaud et Claire.

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Familles gazées excédées

On ne repousse pas une foule parquée avec du gel lacrymogène

Un père de famille témoigne sur Famille chrétienne après avoir retrouvé son fils, 14 ans, gazé, à l'hôpital Necker :

"Pour l’interne, c’est sûr, les CRS n’ont pas utilisé du gaz
mais du gel, qui peut être projeté beaucoup plus loin et qui adhère aux
tissus
. Cela se voit à la persistance du produit sur les vêtements de
mon fils qui, encore deux heures après, faisaient à eux seuls tousser et
suffoquer les soignants de l’hôpital.

J’interroge enfin mon fils pour savoir comment il a pu provoquer les CRS au point de les forcer à lancer du gel lacrymogène : « On
ne les a pas provoqués du tout. On était contre les barrières en haut
de l’avenue Foch
. Certains criaient que c’était une honte de barrer les
Champs-Élysées. Mais rien de plus. À un moment, les mouvements de foule
derrière nous ont fait pousser un peu les barrières
. Les CRS les ont alors très violemment repoussées.
Nous sommes alors restés face à face avec eux pendant une demi-heure
puis, tout à coup, en moins d’une seconde, un CRS nous a gazés,
uniquement mon ami scout et moi, à bout portant.
Cela s’est passé à une
vitesse incroyable. Un photographe qui était là nous a pris et a laissé
son numéro de téléphone. Tu l’appelleras, papa ? Â»
Pas d’école pour mon fils, ce lundi. Et plusieurs jours de soin avant de recouvrer – espère-t-on – son œil."

Appel à la démission de Manuel Valls

Contre les scandaleuses violences policières

Des violences policières inadmissibles contre des manifestants pacifiques, violences dignes de satrapies exotiques, ont entaché la plus formidable mobilisation du peuple français depuis des décennies : personnes âgées, adultes, adolescents, enfants, bébés ont été notamment victimes de jets de gaz intentionnels et dangereux de la part de personnels de police, sans aucune nécessité de maintien de l’ordre. Sans parler d’une ancienne ministre du gouvernement précédent, Christine Boutin, que l’on peut difficilement soupçonner d’avoir provoqué les forces de l’ordre !

En fait, nous avons pu constater que les pouvoirs publics ont été à l’origine d’un véritable désordre organisé :

  • par leur interdiction, pratiquement à la dernière minute, de la manifestation prévue sur les Champs-Élysées,
  • par une sous-estimation manifeste du nombre de manifestants (la veille, le ministère de l’Intérieur l’« Ã©valuait Â» à 100 000, ce qui, même si on supposait raisonnable son « chiffrage Â» ultérieur, signifierait tout de même qu’il s’attendait à 3 fois moins et expliquerait qu’il ait été débordé…),
  • par l’obligation faite de s’en tenir à un espace public sous-dimensionné, obligeant rapidement la Préfecture de Police à ouvrir des zones de « délestage Â» (avenue Foch, avenue Carnot…), jusque-là interdites aux manifestants, dont la masse principale et impressionnante s’étendait du Pont de Neuilly à l’Arc de Triomphe, soit plus de 5 km.

Agissant sur ordre du pouvoir politique, la Préfecture de Police a révélé son incapacité à prévoir et à gérer une manifestation que tout annonçait être d’une ampleur sans précédent, créant ainsi les conditions de débordements non pas des manifestants, mais bel et bien des forces de police, ce qui est un comble.

Les explications embarrassées et amphigouriques du ministre de l’Intérieur, M. Manuel Valls, le « chiffrage Â» grotesque du nombre des manifestants par la Préfecture de Police, les violences gratuites contre des familles de manifestants pacifiques ont dépassé les bornes de la décence et du tolérable.

Un pouvoir aussi aveugle et sourd ne sert pas le bien commun et est une insulte au sens commun.

Nous exigeons donc : la démission du ministre de l’Intérieur, responsable ministériel principal, la révocation du Préfet de Police, agent zélé mais incapable du précédent, et les sanctions disciplinaires qui s’imposent envers tous les personnels de police qui se sont rendu coupables de violences envers les manifestants.

Cette pétition est clôturée.

Un père veut récupérer sa fille gazée, de l’autre côté du barrage de CRS

Lettre ouverte à la Manif pour Tous

De Cécile Edel, présidente de Choisir la vie :

"Par trois fois, nous avons appelé
nos sympathisants à soutenir et participer aux manifestations organisées par la
« Manif pour Tous Â», au nom d’une certaine idée que nous nous
faisions de l’unité, du service du Bien commun et du combat pour le respect de
certaines valeurs que nous défendons.

Par trois fois, comme de nombreux militants,
je me suis déplacée parce que je voulais croire que ce mouvement qui,  initialement, ne l’oubliez pas, et j’en ai
été le témoin direct, s’est appuyé totalement sur les bénévoles de la Marche
pour la Vie et l’expérience acquise par ceux qui ont œuvré sans relâche, avec
détermination au sein de ces  marches
depuis 8 ans, pourrait aboutir à un véritable mouvement de résistance. Ce
terme de résistance ne peut d’ailleurs qu’être le seul  mot d’ordre parce que nous savons qu’en face
de nous,  ne nous y méprenons pas, nous
avons affaire à de véritables promoteurs de la culture de mort qui n’hésitent
pas à faire appel au mensonge, à la manipulation et au terrorisme intellectuel
pour aboutir à leurs fins. Face à eux, il n’est pas question de se montrer
faibles, tièdes, naïfs, ou habités de trop bonnes intentions.
Attitudes qui,
inexorablement seraient traduites  par
nos adversaires comme une démission de notre part …et avec lesquelles nous
n’obtiendrons rien, sinon du mépris, des ricanements et une tentation de
compromission…

Nombreux sont vos propres
manifestants à avoir été scandalisés et à avoir dénoncé les violences
policières intolérables et inexcusables à l’encontre de personnes
pacifistes  tels que des enfants
. Face à
de telles provocations, nombreux et parmi lesquels, des anciens ministres, des
députés  et autres politiques, sont ceux
qui ont demandé au moins la  démission de
Manuel Valls et du préfet de police qui dit Â«  être intervenu contre
des extrémistes et des violents Â» : mais des témoignages et photos montrent des personnes âgées, des enfants,
des familles : sont-ils considérés par la Police et votre propre
organisation comme des violents ?

Alors, comment parallèlement, ne
pas nous sentir  aussi trahis par notre
propre camp lorsque nous constatons qu’aucun organisateur de la manifestation
n’ose  dénoncer les violences à
l’encontre de ses propres manifestants ?
Est-ce une attitude digne de
chefs de grands mouvements  de ne pas être solidaires de ses propres
membres? Quid des juristes, dont le réseau et la ténacité ont pourtant tant été
mis en avant ce dimanche ? Irez-vous solliciter ces derniers  pour défendre les victimes injustement
interpellées ?

Le courage, et je tiens à vous le rappeler,  ne réside pas dans notre capacité à réunir 1
million de personnes ; le vrai courage réside dans la capacité à défendre
ces mêmes personnes lorsque la force en face est plus importante que la nôtre
et ce d’autant plus lorsqu’il s’agit d’enfants.

[Lire plus]

En prévoyant 100 000 personnes, Manuel Valls est un irresponsable et un incompétent

De Jean-Gilles Malliarakis :

"[…] Honte à ce ministre d'origine trotskiste puis socialiste
strauss-kahnien, reconverti désormais en croque-mitaine faussement
droitier : ses services prévoyaient 100 000 personnes le
22 mars, il en reconnaît 300 000. Il est donc, quoiqu’il arrive
responsable du débordement.

Honte aux désinformateurs qui ont propagé cette prévision afin
de démobiliser et de décourager les opposants, le mensonge des
"100 000 prévus" se retrouve jusqu'au site internet du Figaro.

Honte aux trafiquants de demi-vérités du quotidien Le Monde
osant parler d'associations "fantômes" et de "coquilles vides" pour des gens qui se sont retrouvés 500 fois plus nombreux que les
adhérents susceptibles d'être rassemblés par les associations gauchistes que le
même journal encense et que les contribuables subventionnent, souvent sans le
savoir.

Honte finalement à ce régime dont la seule différence avec son
ancêtre jacobin est qu'il ne guillotine pas. Il ne guillotine pas, parce qu'il
n'en a pas le courage : mais il fait tout pour calomnier, pour salir et
pour exclure.
[…]"

Le Printemps français est né

Et Le Monde nous ressort l'hydre d'extrême droite (il faut bien mettre des gens dans des cases) :

"Tout commence voici quelques semaines, dans les suites de la première grande manifestation parisienne du 13 janvier. Certains opposants au "Mariage pour tous" font circuler cette image, comparant leur manifestation à celles qui ont eu lieu dans le monde arabe en 2010. Au même moment, commence à apparaître parmi certaines franges des anti-mariage le nom "printemps français", qui correspond aux souhaits d'une petite fraction des manifestants de janvier. Notamment sur ce blog d'un militant chrétien de la "Manif pour tous", Cyril Brun, historien catholique et animateur d'un groupe baptisé "résistance éthique", qui appelait pendant la présidentielle à "faire barrage aux propositions socialistes", puis à "entrer en résistance", notamment dans la perspective des luttes à venir.
Le texte de M. Brun est repris par Le Salon beige, blog de référence de cette frange catholique "ultra". Son principal animateur, Michel Janva, emploie d'ailleurs l'expression dans un tweet fortement repris dès le 13 janvier. Et l'idée se répand, dans la blogosphère d'extrême droite notamment."

Le député Poisson interpelle Manuel Valls

Lettre du député Poisson au ministre de l'Intérieur :

"Hier, à Paris, les forces de l'ordre ont jugé bon d'utiliser des moyens de riposte disproportionnés à l'égard de manifestants qui, pacifiquement, étaient venus dire leur opposition au projet de loi dit de « mariage pour tous ».
Je ne parle pas ici de cette poignée de provocateurs, qui s'étaient déplacés dans l'intention visible d'en découdre avec les forces de l'ordre. Je parle, en particulier, de ces familles qui s'étaient rendues avenue Foch et ne savaient plus où aller ensuite, alors que les accès à l'avenue de la Grande armée étaient bloqués.

Des témoignages directs – je les tiens à votre disposition – établissent qu'en haut de l'avenue Foch, les forces de l'ordre, sans prévenir, sans les gradations d'usage, ont utilisé des grenades lacrymogènes, contre des familles qui n'avaient aucune intention de forcer le barrage établi selon vos instructions par les fonctionnaires dont vous avez la responsabilité.
Dès lors, il est vrai que les forces de l'ordre, évidemment sur ordre de leur hiérarchie, ont utilisé des moyens de répression disproportionnés contre les manifestants pacifiques.

Il n'est donc pas vrai, contrairement à ce que dit bêtement le Premier secrétaire du parti socialiste, que ceux qui ont été gazés sont "des nervis d'extrême droite" (je cite) qui l'auraient amplement mérité.

Ces agissements sont assez largement le fait de votre propre sous-estimation de la mobilisation dont sont capables les français en opposition à ce projet de loi. Il est clair que le dispositif que vous avez décidé n'était en aucune façon capable d'accueillir dans des conditions normales un tel flot de manifestants, dont vos services se sont évertués dans la soirée à sous-estimer derechef le nombre.

Mais d'autre part, la lumière doit être faite sur les raisons pour lesquelles les fonctionnaires en sont venus à utiliser de tels moyens, à des endroits où la foule ne menaçait ni les forces de sécurité, ni l'intégrité du périmètre.

Monsieur le Ministre, les français ont le droit de savoir ce qui vous a conduit à choisir un dispositif de sécurité et un trajet pour la manifestation grandement sous-dimensionnés par rapport à la réalité de la mobilisation. Quelles sont les raisons qui ont guidé ces choix de sécurité ?
Ils ont également le droit de savoir pourquoi les forces de l'ordre ont utilisé des moyens de maintien de l'ordre que certains casseurs ne subissent parfois pas, contre des manifestants qui dans leur immense majorité étaient animés d'intentions pacifiques. Qui a donné l'ordre d'utiliser de tels moyens et pour quelles raisons ?

Je relaierai cette lettre par une question écrite au Gouvernement avec publication au Journal officiel dans les tout prochains jours.

Je vous saurai gré, et un très grand nombre de nos concitoyens avec moi, de faire diligence pour répondre à ces questions, afin que les prochaines manifestations – qui ne manqueront pas de se produire – puissent se dérouler dans des conditions plus respectueuses de l'opinion des français et de leur sécurité.
Je vous prie de croire, Monsieur le Ministre, à l'expression de ma considération distinguée."

Bonjour Madame Colette Capdevielle !

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Le printemps français, c'est maintenant ! Furieux d'être méprisés par le pouvoir politico-médiatique, les manifestants d'hier poursuivent les actions militantes. Aujourd'hui, ce sont des militants du sud-ouest qui sont allés rencontrer le député PS Colette Capdevielle.

Se déclarant catholique, elle a déclaré aux manifestants s'ils n'avaient rien d'autre à faire en cette semaine sainte. La réponse a fusé : notre effort de carême c'est de venir vous convaincre !

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