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Le 24 mars dites non à Pierre Bergé

K

Visitez la cathédrale du pape

Voici un site pour visiter la cathédrale Saint Jean de Latran.

L’ancien Grand Maître du GODF condamné

Lu ici :

"Le 8 mars 2013, le Tribunal correctionnel de Marseille a condamné Simon Giovannaï, ancien Grand Maître du GODF (1999-2000), et Jean-Paul Brunel, qui fut Grand Maître adjoint d’Alain Bauer en 2002-2003, à 10 000 € d’amende chacun.
Il s’agit d’une affaire née d’une plainte de 2007 du légataire
universel de l’archevêque de l’Église apostolique arménienne de
Marseille
[orthodoxe autocéphale, NDMJ]. Les deux frères avaient été mis en examen pour abus de
confiance. Sur l’essentiel de l’affaire, la
non-restitution d’une somme de 2 millions de francs confiée par le
prélat, lui-même initié, à une société gérée par Brunel et Giovannaï, le Tribunal de Marseille a déclaré les faits prescrits. Alors que le parquet avait requis 4 mois de prison avec sursis.

C’est sur « l’affaire dans l’affaire Â»,
un plus petit abus de confiance (160 000 francs) au sujet duquel
Giovannaï avait reconnu sa maladresse, que le tribunal est entré en voie
de condamnation avec une amende inférieure de 5 000 € en comparaison de
ce qu’avait requis le procureur. […] En revanche, le conseil du légataire universel de l’archevêque de l’Église apostolique arménienne de Marseille n’est pas satisfait d’avoir été débouté de ses demandes de dommages et intérêts. « La prescription ne concerne que le volet pénal de l’affaire, indique Me Jean-Simon Manoukian. Pour les intérêts civils de mon client, nous ferons appel devant la Cour d’Aix-en-Provence. Â» Affaire à suivre, donc.

Les allusions déplacées à l’Eglise interdites dans la presse libanaise

Lu dans Présent :

"Les dernières livraisons du Canard Enchaîné et de VSD ont été interdites au Liban, pour « allusions déplacées Â» sur la renonciation de Benoît XVI.
La Sûreté générale dont dépend la commission de censure, commission
mixte islamo-chrétienne, ayant estimé que ces pages étaient « attentatoires à l’Eglise et aux religieux chrétiens Â».

Les pages « religieuses » des journaux français ressemblent à « Paris Turf »

Lu dans Minute :

"Les journalistes
sont épatants. Près
de quatre mille d’entre eux se
sont fait accréditer par le Vatican. Ils
bouffent du curé à longueur d’année,
mais ne rateraient pour rien au
monde l’élection du successeur de
Benoît XVI
. Crise alimentaire oblige,
ils ont dû un peu trop se gaver de
steak de cheval. C’est ça, de ne pas
faire Carême. Du coup, voilà qu’ils
confondent la chapelle Sixtine avec
un hippodrome. Les 115 cardinaux
électeurs, toques et casaques rouges,
n’étaient pas encore entrés en conclave que les pages « religieuses » des
journaux français ressemblaient déjà
à « Paris Turf ». Je ne serais pas étonné
que quelques bookmakers ne
croyant ni à Dieu ni à diable profitent
de cette trop rare occasion pour
engranger les sesterces.
« L’expérience est une lanterne sourde
qui n’éclaire que celui qui la porte
»,
disait un auteur très modérément
catholique. Et encore… Le Bon Dieu
est trop bon. Les vaticanistes autoproclamés
qui sévissent depuis des
décennies sont légion (romaine).
N’est-ce pas Henri Tincq qui vient
encore de nous pondre une liste de
« trois favoris et sept outsiders » qui,
tous, seraient des « conservateurs
éclairés
» (sic) – le concept a certes l’avantage d’être novateur, dommage
que sa définition ne soit pas fournie…
– et « ont le bon âge pour un pontificat
qui ne soit ni trop court ni trop
long
». Parce qu’il ne faudrait pas
non plus que le pape s’attardât trop,
genre Léon XII ou Jean Paul II (plus
d’un quart de siècle, ça lasse), ou
passât telle une étoile filante sans
qu’on ait eu le temps de se familiariser
avec lui, comme Jean Paul 1er,
rappelé à Dieu trente-trois jours
après son élection. Elu à 65 ans, il ne
devait pas avoir le « bon âge »

Favoris? Outsiders? Le 16 octobre 1978 à 18h43, quand le cardinal
Pericle Felici a proclamé « Habemus
Papam » et annoncé qu’il s’agissait
d’un certain Karol Wojtyla, celui-ci
n’était ni favori, ni outsider, juste…
inconnu. Au point que, lorsque celui
qui était arrivé au conclave en autostop
(il avait manqué l’autobus!) est
apparu au balcon de la place Saint-
Pierre, ce fut nouvelle stupéfaction
de voir que Jean Paul II, dont le patronyme se prononçait Voïtioua,
n’était pas noir. Zut de flûte, il était
Polack. Et re-zut de flûte, le suivant
fut Teuton.
Peut-être, quand cette chronique
paraîtra, le nom du 265e successeur
de saint Pierre sera-t-il connu. Peut-être
pas. Les successeurs de Léon Zitrone formés à l’école Canal +, qui
est au journalisme ce que Marcela
Iacub est à l’amour courtois, rêvent
d’une fumée blanche annonçant
l’élection d’un pape noir
, le Noir
étant, par essence, a minima un « conservateur éclairé », plus sûrement un
« progressiste », bref de gauche.
Tabernacle! Il pourrait aussi être
québécois. Mais recherches faites par
un stagiaire envoyé à la documentation
en toute hâte, il semblerait que
tout ce que la diversité planétaire
pourrait fournir comme pape, et cela
jusqu’à Polgahawela, Sri-Lanka, ne
réussisse pas à produire autre chose
qu’un pape catholique. Il y a des accrédités qui doivent se dire que le
monde est mal fait
…"

Al Gore s’enrichit avec l’argent du pétrole

Lu dans Minute :

"Après la publication de son livre Sauver la planète, qui
lui avait valu rien moins qu’un prix Nobel de la paix,
Al Gore, l’ancien vice-président démocrate
de Bill Clinton, vient de faire paraître un nouvel ouvrage, dans lequel il dénonce « les commentaires politiques
et les émissions d’information à la télévision commandités
par des multinationales du pétrole, du charbon
ou du gaz
». Courageux, me direz-vous? Sauf que le
milliardaire « écolo », candidat malheureux contre
Georges Bush, omet de préciser qu’il vient de vendre sa chaîne de télévision Current TV, pour la modeste
somme de 100 millions de dollars, au Qatar, troisième
producteur de gaz naturel du monde
!"

La réforme Peillon, pour “arracher l’élève à tous les déterminismes”, sauf celui de l’Etat

Pendant que nous nous battons contre
le projet de loi dénaturant le mariage, d’autres projets gouvernementaux
avancent dans l’indifférence alors qu’ils auront des conséquences sans
doute aussi néfastes pour nos enfants. Il en est ainsi du projet de réforme des rythmes scolaires
lancé par Vincent Peillon. Derrière la redéfinition cosmétique des
temps scolaires du primaire et de la maternelle par l’obligation de la
semaine de 4 jours et demi (classe le mercredi matin), sont introduits
des « Temps d’Activités Périscolaires Â» (TAP) pour les enfants.

Les
communes vont devoir assumer la charge financière de ces nouvelles
activités périscolaires mais, ayant peu de moyens, elles seront
contraintes de faire appel aux programmes conçus avec par des associations subventionnées
agréées par le ministère de l’Éducation Nationale, dont certaines sont
ouvertement engagées dans la promotion de l’avortement, l’euthanasie, la
théorie du genre et les « sexualités alternatives Â»â€¦
Ces « assoces Â»
vont par exemple venir expliquer à nos enfants qu’ils doivent choisir
leur sexualité… bref, tout ceci n’est pas anodin et va dans le même sens
que le projet Taubira.

Si
vous avez des enfants dans l’enseignement public ou privé sous contrat
,
il est important que vous sachiez quelles activités vont leur être
proposées et mieux, que vous en définissiez le contenu avec votre
municipalité. Mais il faut faire vite. Prenez le temps de parcourir le guide pratique de cette réforme édité par le ministère où sont explicités les tenants et aboutissants du projet :

La lecture du guide amène beaucoup de questions :

  • Votre
    école et votre mairie ont-elles la volonté de proposer un projet
    spécifique ? Ces séances seront dispensées par des intervenants
    extérieurs à la charge de la commune, ajoutant ainsi un surcoût
    financier à la collectivité. Comment seront-elles financées ? (par une
    énième augmentation d’impôts ?) A-t-on chiffré ce que cela va
    représenter annuellement ? Le fond d’amorçage de 50€ par élève prévu la première année ne permettra pas d’aller bien loin…
  • Est-ce que la commune aura la maitrise de son PEDT ou sera-t-il préempté par la communauté de commune le cas échéant ?
  • La
    fin des cours avant 16h30 augmentera la durée de la garderie du soir
    pour les enfants concernés et la charge financière que cela représente
    pour les parents qui ne peuvent pas se libérer avant 18h…
  • Avec
    les contraintes budgétaires, ces activités auront lieu dans les locaux
    de l’école, ce qui limite les possibilités pour les sports ou les arts.
    Il faut donc proposer des activités intéressantes pour que ça ne finisse
    pas en séances d’abrutissement devant la TV ou de garderie surveillée.
  • Les
    plannings étant propres à chaque commune, cela va sans doute amener des
    parents à changer leurs enfants d’établissement pour que les horaires
    correspondent à leur organisation familiale. Cela sera d’autant plus
    marqué que les écoles privées ne sont pas contraintes d’adopter ce nouveau rythme scolaire. Le texte prévoit d’ailleurs une harmonisation des temps scolaires entre les écoles d’une même commune.

Parents,
il vous revient d’élucider ces points
et de veiller à ce que le contenu
de ces TAP vous soit communiqué au préalable, afin que vous puissiez
choisir si vos enfants y assisteront (puisqu’ils sont facultatifs). Il
sera sons doute aussi préférable de placer les TAP en fin de journée
pour privilégier les temps d’enseignements fondamentaux. En effet,
l’attention des enfants étant amoindrie en fin de journée, il est
préférable de réserver ce moment aux TAP dont le contenu sera plus
ludique. Voici le planning type mais d’autres organisations sont
possibles :

EVos
enfants ont dans doute déjà des activités le mercredi matin
(cours de
musique, catéchisme, sport…). Supprimer cette matinée va nécessiter la
réorganisation de vos plannings et nuire aux associations qui les
dispensent. Mais peut-être est-ce le but ? Cela
va en effet dans le sens d’une soustraction progressive de l’enfant à
ses parents au profit d’éducateurs d’Etat
, comme voulue et clairement
revendiquée par le ministre de l’éducation. Cet idéologue veut en effet
« arracher l’élève à tous les déterminismes, familial, ethnique, social, intellectuel Â» afin de « s’appuyer sur la jeunesse pour changer les mentalités Â». On comprend mieux maintenant le sens de ce remue-ménage…

L’idée
de diminuer la durée des journées d’école et d’augmenter le nombre de
jours de classe, sur le modèle anglo-saxon, est potentiellement bonne
mais devrait s’accompagner d’une modification globale des habitudes de
travail, comme dans ces pays-là, où les journées de travail des adultes
sont aussi moins longues et plus nombreuses. Enfants et parents ont
ainsi un rythme de vie similaire compatible avec l’organisation que cela
implique
(trajets, vie de famille…). Il aurait fallu une réflexion de
fond avant de pousser cette réforme sans concertation. Mais cela
n’enrayera en rien le déclin de l’école française qui justifierait une
réforme. Les causes sont plutôt à chercher dans les méthodes employées,
le contexte social et les contenus imposés. Mais cela remettrait en
question trop de dogmes…

Pragmatiquement,
tout ce qui sera mis en place en 2013 sera redéfini avec la prochaine
réformette du prochain ministre… c’est pourquoi il peut être
intéressant de reporter la mise en place du projet de votre école à la
rentrée 2014. Cela vous donnera de surcroit du recul en observant les
conséquences sur les autres écoles. Le cas échéant, votre maire devra en
faire la demande avant le 31 mars 2013 (voir page 20). Il ne faut donc pas tarder 
! En
conclusion, nous ne saurions que trop vous encourager à vous impliquer
dans la constitution de ce projet, en vous investissant par exemple dans
les associations de parents d’élèves, les commissions municipales
dédiées… Ne laissons plus l’éducation à la gauche idéologique. [Merci à OA]

24 mars, tous sur les Champs-Elysées

21 mars : conférence du député Poisson à Saumur

P

Twitter :  twitter.com/LMPT49Saumur

Le cadeau des politiques aux labos phramaceutiques

Lu dans Minute :

"Le cancer est en France la première
cause de mortalité,
avec 150000 décès par an.
Pour l’Etat, c’est donc un
enjeu majeur de santé publique. Lors de sa réélection en
2002, le président Jacques Chirac
avait ainsi annoncé que la lutte contre le cancer serait une priorité de
son quinquennat. De fait, en 2004,
est apparue une nouvelle mesure:
la liste des médicaments « en sus »
.
De quoi s’agit-il? Il faut savoir que
lorsqu’un malade est hospitalisé, il
existe un tarif forfaitaire, qui prend
en charge le séjour et les médicaments
administrés. Or, dans un domaine comme la cancérologie, il
existe des traitements « innovants »,
de nouvelles molécules qui, n’ayant
pas été expérimentées, ne disposent
pas encore d’autorisation de
mise sur le marché, mais que les laboratoires pharmaceutiques présentent
toujours comme des remèdes « miracles », et facturent… jusqu’à
70 fois le coût d’un médicament
classique! Du coup, ces traitements
« innovants » ne peuvent pas
être inclus dans le tarif forfaitaire,
sauf à le faire exploser. Par mesure
dérogatoire, ils sont donc inscrits
sur une liste « en sus ».
Pour les hostos, ça ne coûte rien,
c’est remboursé à 100 % par la Sécu.
Pour les labos, c’est un jackpot: les
anticancéreux « en sus » leur rapportent
1,5 milliard d’euros par an!

Se pose dès lors une question essentielle: est-ce que ces médicaments,
que les hôpitaux administrent à tire-larigot, présentent un réel intérêt
thérapeutique? Auteur d’un brûlot
intitulé Le cancer, un fléau qui rapporte, le docteur Nicole Delépine,
responsable de l’unité d’oncologie
pédiatrique de l’hôpital Raymond
Poincaré à Garches (Hauts-de-Seine), estime qu’il est insignifiant […] Le docteur Delépine n’est pas le
premier à dénoncer cette aberration.
En avril 2012, dans un rapport sur
« l’évaluation du dispositif des médicaments
en sus », l’Igas (Inspection
générale des affaires sociales) a décrit un dispositif « dispendieux,
opaque, irrationnel et non éthique profitant
plus aux firmes pharmaceutiques
qu’aux patients.
» […] Estimation confirmée par la commission de transparence de la Haute autorité de santé, organisme public de surveillance. Alors pourquoi
dans ces conditions le ministère de
la Santé accepte-t-il de rembourser
à prix d’or des médicaments à l’efficacité
très aléatoire?
[…]"

Le cardinal Gianfranco Ravasi, l’alliance de la foi et de la culture

En 2007, méditant le chemin de Croix au Colisée, Mgr Gianfranco Ravasi déclarait :

G"Sous la pression de l’opinion publique, Pilate incarne alors une attitude qui semble dominer de nos jours, celle de l’indifférence, du manque d’intérêt, du primat de l’opportunisme.
Pour vivre tranquillement et à son avantage, il n’hésite pas à fouler
aux pieds vérité et justice. L’immoralité explicite, elle, engendre au
moins un sursaut ou une réaction ; cette attitude, en revanche, est pure amoralité ; elle paralyse la conscience, elle éteint le remords et elle émousse l’intelligence. L’indifférence est la mort lente de l’humanité véritable. Le résultat se retrouve dans le choix final de Pilate. Comme le
disaient les auteurs latins anciens, une justice hypocrite et tiède est
comme une toile d’araignée dans laquelle les moucherons se prennent et
meurent, mais que les oiseaux déchirent par la force de leur vol. Jésus,
un des petits de la terre, incapable de prononcer une parole, est
étouffé par ce filet. Et comme nous le faisons souvent nous aussi,
Pilate regarde de l’autre côté, s’en lave les mains et lance comme alibi
– selon l’évangéliste Jean – l’éternelle question propre à tout scepticisme et à tout relativisme éthique : « Qu’est-ce que la vérité ? »."

En novembre 2007, l'ancien préfet de la Bibliothèque ambrosienne de Milan, prestigieuse
institution de recherche théologique italienne, le membre de la
commission biblique pontificale, devenu Président du Conseil Pontifical pour la Culture a adressé un message aux participants au Congrès "Ontogenèse et
vie humaine", qui se déroulait à Rome :

R"[Pour] la Bible, la finalité de
l'embryon est nette : il s'agit d'une unité, inséparable, d'un
processus unitaire et cohérent, compact et harmonieux avec la finalité
à rejoindre, celle de la pesonne humaine
".

Dans les Psaumes, indique Mgr Ravasi, on trouve "un terme hébreux  très rare : "golmi",
qui indique quelque chose d'enroulé ou cylindrique : c'est la
dénomination symbolique de ce que nous appelons "embryon". Dans le sein
maternel, il y a par conséquent, une présence efficace de Dieu qui
intervient dans la formation de l'être humain
".

C'est une
"espèce de création continuelle, termine Mgr Ravasi, qui voit dans la
conception et dans le dévelopement de l'embryon la participation du
Créateur
qui a finalisé la créature vers sa plénitude."

En 2008, il lance l'initiative consistant à lire en direct, sans interruption et sans commentaire la Bible à la télévision. En 2009, il dénonçait le pseudo-art contemporain :

1"Un grand artiste américain me disait dernièrement : «Les artistes contemporains excluent deux choses : la beauté et le message.» C’est cet horizon contemporain que nous voulons considérer, tel qu’il est. Sur
ce point, on peut vraiment parler de divorce avec l’Église. Car l’art
contemporain semble pour une grande part avoir exploré toutes les voies
de la déconstruction, du nihilisme, pour nous amener à constater
l’inconsistance de l’être, démontrant que plus rien ne vaut rien, jouant
de la provocation sur l’absence de sens de notre réalité
.
Mais, affronté à cet itinéraire, ce même art se trouve automatiquement
en passe de se détruire, car l’objectif ultime ne peut être que le
silence de la mort, du suicide. […]

Il nous a donc semblé que le moment était venu pour une nouvelle proposition
: engager les artistes à se réapproprier les grands symboles, les
grandes narrations, les grands thèmes, les grandes figures. […] Ainsi,
le Saint-Siège va inviter des artistes à la Biennale de Venise,
leur proposant de travailler sur les onze premiers chapitres de la
Genèse, qui portent en eux toute la vie de l’humanité.
[…] L’artiste
ne doit pas faire une œuvre directement catéchétique. L’esthétique
authentique, lorsqu’elle touche les grands thèmes, peut s’interroger et
nous interroger sur le sens de la vie, même si elle ne prend pas en
compte le message évangélique. Une esthétique artistique authentique,
par nature, touche l’éthique. […]

Nous croyons à la possibilité d’une rencontre entre la foi et l’art, pourvu que l’art sorte de son impuissance provocatrice.
De même, l’Église ne doit plus s’en tenir à une récupération hasardeuse
de styles anciens et à des productions artisanales sans ambition. Elle
doit accepter la confrontation avec ces nouvelles grammaires, à ces
nouvelles modalités d’expression. Ce dialogue-là serait fécond pour
elle."

En février 2011, il a lancé des attaques contre ces églises modernes

"dans
lesquelles on se sent perdu comme dans une salle de congrès, distrait
comme dans un palais des sports, écrasé comme dans un sphéristère,
abruti comme dans une maison prétentieuse et vulgaire".

En mars 2011, il présentait le parvis des gentils :


2"Il existe dans notre monde des croyants qui croient croire et des non-croyants qui croient ne pas croire

s’interroger sur la signification ultime
de l’existence ne concerne pas le sceptique sardonique et sarcastique
qui ne vise qu’à ridiculiser les assertions religieuses. Par ailleurs,
une personne qui s’y entendait pour parler d’athéisme, le philosophe
Nietzsche, n’hésitait pas à écrire dans le Crépuscule des idoles (1888) que «ce n’est que si un homme a une foi robuste, qu’il peut s’adonner au luxe du scepticisme».
Le rationaliste, enveloppé dans le manteau glorieux de son
autosuffisance cognitive, ne veut pas lui non plus courir le risque de
s’avancer sur les sentiers de montagne de la sagesse mystique, selon une
grammaire nouvelle qui participe du langage de l’amour, qui est bien
différent de l’épée de glace de la raison pure, aussi importante
soit-elle par ailleurs
(…)

La rencontre entre croyants et non-croyants a lieu lorsque l’on laisse
derrière soi les apologétiques féroces et les désacralisations
dévastantes et qu’on ôte le voile gris de la superficialité et de
l’indifférence, qui saborde l’élan profond à la recherche
, et que se révèlent en revanche les raisons profondes de l’espérance du croyant et de l’attente de l’agnostique. Voilà
pourquoi on a imaginé le «Parvis des Gentils», inauguré à Bologne, dans
son antique université, et à Paris à la Sorbonne, à l’Unesco et à
l’Académie française.
Laissons de côté
la dénomination historique qui n’a qu’une fonction symbolique, évoquant
l’atrium qui dans le temple de Jérusalem était réservé aux «gentils»,
les non-juifs en visite à la ville sainte et à son sanctuaire.
Arrêtons-nous en revanche sur son aspect thématique, que fait briller
Dagerman. L’un des intellectuels juifs les plus ouverts du ier siècle,
Philon d’Alexandrie, artisan d’un dialogue entre le judaïsme et
l’hellénisme — c’est-à-dire selon les canons de l’époque, entre les
fidèles yahvistes et les païens idolâtres — définissait le sage avec
l’adjectif methòrios, c’est-à-dire celui qui est sur la
frontière. Il a les pieds plantés dans sa région, mais son regard va
au-delà de cette frontière et son oreille écoute les raisons de l’autre.

Pour réaliser une telle
rencontre, il faut s’armer non d’épées dialectiques, comme dans le duel
entre le jésuite et le janséniste dans le film La Voie lactée
(1968) de Buñuel, mais de cohérence et de respect : cohérence avec notre
propre vision de l’être et de l’existence, sans déformations
syncrétistes, débordements fondamentalistes ou approximations
propagandistes ; respect pour la vision d’autrui à laquelle il faut
réserver de l’attention et qu’il faut aller vérifier
(…)

En dernière analyse, il n’y a peut-être qu’un seul obstacle à ce dialogue-rencontre, celui de la superficialité qui délave la foi en une vague spiritualité et réduit l’athéisme à une négation banale ou sarcastique (…)

Tel est le grand risque qui met
en difficulté une recherche réciproque, en enveloppant le croyant d’une
mince aura de religiosité, de dévotion, de ritualisme traditionnel, et
le non-croyant plongé dans le réalisme pesant des choses, de l’immédiat,
de l’intérêt.
Comme l’annonçait déjà le prophète Isaïe, l’on
se retrouve dans un état d’atonie: «et je regarde: personne! Parmi eux,
pas un qui donne un avis, que je puisse interroger et qui réponde!» (41,
28). Le dialogue sert justement à faire pousser la tige des questions mais aussi à faire fleurir la corolle des réponses. Tout au moins de quelques réponses authentiques et profondes".

En juillet 2011, il saluait l'intérêt de Twitter :

"Le langage synthétique et incisif de Twitter peut beaucoup enseigner à la communication religieuse".

En novembre 2011, il invitait les prédicateurs à prendre en compte les nouveaux
langages pour capter l'attention des fidèles et aussi à ne pas craindre
"le scandale" que crée la parole de la Bible
.

"Nous devons retrouver cette dimension de la parole qui offense, qui inquète, qui juge".

Il a aussi invité les prêtres à suivre "la révolution dans la communication" :

"L'information télévisée et informatique demande à être incisif, de recourir à l'essentiel, à la couleur, à la narration".

En septembre 2012, il annonce la création de l'Académie pontificale latine, parrainée par le Conseil pontifical pour la culture.

Tentative de profanation dans la cathédrale de Fribourg

Deux personnes ont tenté lundi soir de déployer une banderole et de mettre le feu à un bénitier, après y avoir versé de l'essence, dans la cathédrale St-Nicolas à Fribourg. Elles ont été appréhendées. Elles seront poursuivies pour tentative d'incendie, atteinte à la liberté de culte et lésions corporelles.

L’ânerie du jour, c’est dans Libé

L
Vu ici.
En fait, Libération doit être coincé au Moyen-Age : en 1268, le conclave a duré 33 mois avant de finalement élire le pape Grégoire X.
Pour forcer les cardinaux à s’entendre, les résidants de Viterbe, dans
le nord de l’Italie, ont arraché le toit de l’édifice où les prélats
résidaient et leur ont imposé un régime de pain et d’eau. Pour éviter
que cela ne se reproduise, Grégoire X a décrété en 1274 que les
cardinaux n’auraient droit qu’à un repas quotidien si le conclave durait
plus de trois jours et qu’à du pain, de l’eau et du vin s’il se
prolongeait au-delà de huit jours. Cette mesure n'existe plus.

Foule dense place Saint-Pierre

SLe cardinal (non électeur) maltais Prosper Grech, spécialiste des
Pères de l'Eglise, a prononcé une méditation dans la chapelle Sixtine pour éclairer les
électeurs. Ces derniers pourraient procéder ensuite à un premier scrutin.

Place Saint-Pierre, malgré la pluie fine, la foule guette la cheminée. On ne
distingue plus la cheminée, dans la nuit, mais les écrans géants de la
place Saint Pierre proposent un plan fixe.

Les prénoms les plus portés par les papes

Les voici :

  • Jean : 23
  • Grégoire : 16 
  • Benoît :16
  • Clément : 14
  • Innocent : 13
  • Léon : 13
  • Pie : 12
  • Boniface : 9
  • Etienne : 9
  • Alexandre : 8
  • Urbain : 8
  • Paul : 6
  • Sixte : 6
  • Adrien : 6

Mgr Marini vient de prononcer l'”Extra omnes !”

Tous dehors !O


V

Les cardinaux prêtent serment dans la chapelle Sixtine

Le cardinal Ricard :R

Le cardinal Barbarin :
B
Le cardinal Vingt-Trois
V

Le cardinal Tauran :

T

Après les députés pour tous, les sénateurs pour tous

SC'est par ici.

Respectez la France

Communiqué de l'Agrif :

"Tout le monde se souvient du livre "Nique la France" et du morceau de rap "Nique la France" du rappeur Saïdou.

Sur plainte de l'AGRIF, après deux ans d'enquête, un juge d'instruction a mis en examen Saïd Bouamama, auteur du livre "Nique la
France" et Saïdou, auteur du morceau de rap, pour provocations à la haine et pour injures aggravées.

Ce jour, le parquet de Paris requiert le renvoi en correctionnelle de Saïdou et de Saïd Bouamama.

L’AGRIF espère qu’une juste sanction réprimera ces paroles d’incitation à la haine qui peuvent conduire,
hélas, des fanatiques à commettre les pires abominations."

Les yeux fixés sur la cheminée

De Jean-Marie Guénois :

C"Aujourd'hui un premier tour aura sans doute lieu vers
18 heures. Ce scrutin préliminaire qui a valeur de primaire ne désigne
jamais un pape. Lors du précédent conclave de 2005, la première fumée
noire est apparue à 20h04.

À partir de demain, mercredi, les cardinaux seront en conclave toute la journée. […]

Horaire des fumées noires en l'absence de consensus : midi et 19
heures. Ces créneaux correspondent à la combustion des bulletins des
deux tours de la demi journée) :

Si une élection se produit au premier scrutin de la demi journée cela
donne une fumée blanche pour : 10h30 – 11h00 puis  17h30 – 18h00

Pour mémoire, en 2005, la fumée noire de la première matinée était
apparue à 11h52
, la fumée blanche du vote en faveur du cardinal
Ratzinger était apparue à la fin du premier tour de l’après midi, à
17h50
. Le nouveau Pape était apparu au balcon 45 minutes plus tard."

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